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Caisses publiques de pension : cinq fois le sauvetage d’UBS

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Le 10 février est passé, et le prochain week-end de votations aura lieu en mai. A Genève, il y a aura la recapitalisation de la Caisse de pension de l’Etat, la CPEG. Le débat promet d’être houleux.

Oui, un débat gauche droite a priori assez classique, à la Genevoise. La droite veut que l’on mette fin au système redistributif de caisse de prévoyance des fonctionnaires. Ce qu’on appelle la primauté de prestation. Celle qui fait que les fonctionnaires à la retraite reçoivent un pourcentage de leurs salaires des dernières années d’activité.

La droite aimerait au contraire que Genève aille enfin vers la primauté de cotisation. C’est-à-dire des retraites calculées en fonction de ce que vous avez cotisé dans votre vie. Ça peut être nettement moins avantageux.

Dans tous les cas, les contribuables devront passer à la caisse.

Oui, c’est-à-dire l’Etat. Sous forme liquide ou de terrains de rendement cédés à la CPEG. Le « trou » de la caisse de pension des fonctionnaires est en gros de 4,5 milliards de francs. Il avait déjà fallu en boucher un en 2013 : 7 milliards de francs à l’époque. Sans compter que l’Etat paie davantage que la moitié des cotisations de ses fonctionnaires. Ce qui n’est pas le cas dans le privé.

En Suisse, les employés de la fonction publique sont en général mieux payés que dans les entreprises. Sauf dans les positions supérieures et parmi les spécialistes. Il est peut-être normal qu’ils reçoivent aussi de meilleures retraites. Et Genève doit probablement avoir les meilleurs fonctionnaires de Suisse.

Je vous sens un peu ironique. Le renflouement des caisses de pension publiques n’est pas non plus une spécialité genevoise.

Non, justement. Ou ça ne l’était pas, plus précisément. Dans les années 2000, et encore au-delà, les recapitalisations de caisses de pension publiques ont été une sorte de sport national en Suisse. Celle de la Confédération a eu besoin de 90 milliards de francs pour s’en sortir. En comptant les CFF et La Poste.

Et puis il y a les cantons et les communes.

Oui, effectivement. Tous les cantons et les communes de Suisse qui ont dû recourir aux contribuables pour assurer les retraites de leurs fonctionnaires. Pour combien de milliards de francs au total sur vingt ans ? Mystère. C’est un long inventaire qui n’a jamais été fait à ma connaissance. Mais 200 milliards de francs semble une estimation raisonnable.

200 milliards de francs ? Mais c’est beaucoup !

Oui, je vous le concède. C’est même cinq fois plus que le sauvetage d’UBS en 2008. Sauf que la Banque nationale et la Confédération avaient gagné plus de 6 milliards de francs dans cette opération retentissante.

Alors que s’est-il passé pour que ces caisses de pension publiques n’aient plus besoin d’être renflouées tous les cinq ans comme à Genève ?

C’est simple : elles ont à peu près toutes renoncé à payer les retraites en fonction des derniers salaires. Elles sont passé au régime des niveaux de retraite selon les niveaux de cotisation pendant toute la vie active. Comme dans le privé encore une fois. Genève est le dernier canton avec Fribourg à n’avoir pas encore réglé ce problème. Et il en sera de nouveau beaucoup question dans la campagne politique de ces prochaines semaines. Qui s’ouvre aujourd’hui en quelque sorte.

François SchallerCaisses publiques de pension: cinq fois le sauvetage d’UBS

Sport

Laurent Meuwly distingué

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Laurent Meuwly: son travail reconnu par World Athletics (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Laurent Meuwly est à l’honneur. Le Fribourgeois a reçu le "Coaching Achievement Award" de World Athletics pour l’année 2023.

Engagé depuis près de trente ans dans le coaching, Laurent Meuwly oeuvre depuis plus de quatre ans au sein de la fédération néerlandaise pour le sprint, les haies et les relais.

Il est ainsi le mentor de la Championne du monde du 400 m haies Femke Bol qui a établi cette année un record d’Europe en 51’45’’, soit le troisième meilleur chrono de tous les temps. Parallèlement à ses activités aux Pays-Bas, le Fribourgeois est également le coach de la Tessinoise Ajla Del Ponte, finaliste du 100 m des Jeux de Tokyo 2021 mais longtemps blessée cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un homme condamné à 19 ans de prison pour le meurtre d'une escort

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Les juges n'ont pas cru l'accusé qui a affirmé lors de son procès qu'il n'était pour rien dans le décès de l'escort-girl (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Tribunal criminel de Genève a condamné lundi un homme de 43 ans à 19 ans de prison accompagnés d'une mesure d'internement pour l'assassinat d'une escort-girl, en 2019, à Genève. Le corps avait été transporté dans une valise en France pour y être brûlé et enterré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un superordinateur pour donner un coup de pouce à l’IA suisse

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L?ETH Zurich et l'EPFL lancent "Swiss AI", une initiative reposant sur le nouveau supercalculateur "Alps" en vue de développer une intelligence transparente et fiable (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L’ETH Zurich et l’EPFL lancent conjointement "Swiss AI", une initiative qui vise à positionner la Suisse comme leader dans la mise en oeuvre d’une intelligence artificielle (IA) transparente et fiable. Elles utiliseront à cet effet le nouveau supercalculateur "Alps".

Le supercalculateur "Alps" du CSCS de l'ETH Zurich entrera en service à Lugano en février 2024. Avec ses 10'000 processeurs graphiques (GPU) de dernière génération, il fait partie des ordinateurs les plus puissants du monde. Il a été spécialement conçu pour répondre aux besoins des applications dans le domaine de l'intelligence artificielle, expliquent l'ETH et l'EPFL lundi dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le concours Nature en ville 2023 distingue trois projets

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A Genève, le concours Nature en ville récompense trois projets cette année. Le premier prix revient à des riverains de l'hôpital qui veulent végétaliser une bande en béton de quelques mètres carrés, derrière un arrêt de bus, pour en faire un écrin de biodiversité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Organisé par le canton de Genève, le concours Nature en ville récompense trois projets cette année. Le premier prix revient à des riverains de l'hôpital qui veulent végétaliser une bande en béton de quelques mètres carrés, derrière un arrêt de bus, pour en faire un écrin de biodiversité.

Le Collectif BiodiversCité reçoit ainsi 23'000 francs pour concrétiser "La bande verte de la rue Lombard", a indiqué lundi le Département du territoire (DT). Ce projet prévoit des arbustes et des plantes vivaces, qui seront arrosés grâce à l'eau de pluie récupérée, des hôtels à butineurs construits par les habitants et des nichoirs. Des panneaux expliqueront la biodiversité de proximité.

Le second prix, doté de 7000 francs, a été décerné à la commune de Thônex pour "Les verchières de la mairie". Ce projet consiste à réhabiliter les dépendances - autrefois appelées des verchières - pour reconstituer un verger caractéristique des paysages genevois historiques. De nombreux ateliers sur la biodiversité y seront organisés.

Le jury a aussi attribué une distinction honorifique pour mettre en avant une réalisation exemplaire, "Jardin sur cour". A la rue Alcide-Jentzer, la Caisse de pension de l'Etat de Genève a végétalisé une cour intérieure de 900 mètres carrés qui sera ouverte au public. Des arbres poussent sur les places de stationnement, des plantes grimpent le long des façades et des vivaces fleuriront sur les toits.

Le concours Nature en ville a été lancé en 2014. En dix ans, des projets exemplaires portés par des habitants ou des collectivités ont permis de transformer huit hectares en espaces urbains favorables à la biodiversité, a fait savoir le DT. Le concours va à présent faire l'objet d'une évaluation, l'objectif étant toujours d'offrir les meilleurs appuis pour promouvoir le plus efficacement possible ce type d'initiatives.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le socialiste bâlois Eric Nussbaumer élu président du National

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Le nouveau président du Conseil national Eric Nussbaumer (PS/BL) peu avant l'ouverture de la nouvelle législature lundi à Berne. Il est en compagnie de la première vice-présidente Maja Riniker (PLR/AG). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La première session de la nouvelle législature s'est ouverte lundi à Berne sous la Coupole fédérale. Le Conseil national a porté à sa tête Eric Nussbaumer (PS/BL).

Le Bâlois a reçu 180 voix sur 192 bulletins valables. Le socialiste sera donc le "premier citoyen du pays" durant une année. Il aura la charge de mener les débats durant quatre sessions.

Le Conseil national avait auparavant prêté serment. L'hymne suisse a ensuite résonné dans la salle du National, interprété par l'ensemble vocal bernois Canto Classico, accompagné d'un guitariste, d'un trompettiste et d'une bonne partie de la salle.

Selon la tradition, c'est le doyen de fonction du Conseil national, le président du Centre Gerhard Pfister, qui a ouvert la 52e législature. Dans son discours, citant l'auteur autrichien Stefan Zweig, il a appelé les parlementaires à agir face aux crises qui s'accumulent, constatant que "le monde d'hier n'est plus celui d'aujourd'hui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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