Rejoignez-nous

Actualité

Barrile s'intéresse à la présidence du PS

Publié

,

le

Angelo Barrile est un élu socialiste zurichois au Conseil national (archives). (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les conseillers nationaux Cédric Wermuth et Mattea Meyer pourraient avoir des concurrents dans la course à la présidence du parti socialiste suisse. Leur homologue zurichois Angelo Barrile réfléchit à une co-candidature avec une femme.

Des discussions sont en cours depuis quelque temps avec les conseillers nationaux Priska Seiler Graf (PS/ZH), Franziska Roth (PS/SO) et Mathias Reynard (PS/VS), a indiqué M. Barrile à Keystone-ATS. Il confirmait une information diffusée dimanche par le journal alémanique SonntagsBlick.

Aucune décision définitive n'a encore été prise, "mais des discussions intensives ont eu lieu entre les participants", a pour sa part déclaré Mme Seiler Graf. La Zurichoise de 53 ans est membre du Conseil national depuis 2015. Elle connaît M. Barrile depuis leur passage au Parlement zurichois.

Franziska Roth, 51 ans, nouvelle élue à la chambre du peuple, a quant à elle souligné qu'une préparation sérieuse ne devait pas être soumise à la pression du temps. Elle a salué l'engagement de M. Barrile.

Faire progresser le parti

Selon ce dernier, il faudra décider ensemble du dépôt éventuel d'une candidature et déterminer quelle candidature est la mieux perçue par la base du parti et l'électorat. Le but des quatre protagonistes est de faire à nouveau progresser le parti et d'enregistrer des gains électoraux. La date limite pour les dépôts des candidatures est fixée au 19 février. Le PS choisira son prochain président le 4 avril à Bâle.

La revendication du poste par une femme est incontestée, a poursuivi M. Barrile. Mais, a ajouté le médecin de famille de 43 ans, le parti doit aussi penser aux minorités qui n'ont pas eu jusqu'à présent de voix directe au sein du comité exécutif, comme les personnes "queer" de la communauté LGTBIQ (lesbiennes, gays, bisexuels, trans, intersexes et queer).

Il n'y a pas eu d'échanges directs avec les deux candidats déjà déclarés à une présidence partagée, Cédric Wermuth et Mattea Meyer, a souligné M. Barrile. A leur égard, il voit une candidature forte et deux personnes compétentes.

Duo de candidatures

M. Wermuth et Mme Meyer sont pour l'instant les seuls à se présenter officiellement à la présidence du PS. Ancien président de la Jeunesse socialiste, de 2008 à 2011, le premier siège au Conseil national depuis 2011. Le jeune père de famille de 33 ans y a été aisément réélu lors des fédérales du 20 octobre.

Mattea Meyer est, quant à elle, membre du Conseil national depuis 2015. Agée de 32 ans, la citoyenne de Winterthour (ZH) a été vice-présidente de la Jeunesse socialiste de 2009 à 2013 et députée au Grand Conseil zurichois de 2011 à 2015.

Plusieurs papables se sont déjà retiré de la course à la présidence du PS, notamment les conseillères nationales Flavia Wasserfallen (BE) et Barbara Gysi (SG).

Le conseiller aux Etats fribourgeois Christian Levrat a annoncé en novembre sa décision de ne pas se représenter pour un nouveau mandat à la tête du parti, après avoir dirigé la formation de gauche pendant douze ans.

Les socialistes ont perdu quatre sièges au Conseil national et trois mandats au Conseil des Etats lors des récentes élections fédérales. Leur force électorale a reculé de 2,2 points, à 16,6%.

Source: ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Administration vaudoise: 100'000 m2 de panneaux solaires d'ici 2035

Publié

le

L'Etat de Vaud souhaite poser environ 6000 m2 de panneaux solaires par an pour assurer l'autonomie électrique de ses bâtiments administratifs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Etat de Vaud souhaite entièrement couvrir les besoins électriques des bâtiments de son administration d'ici 2035. Cela passe par la pose d'environ 6000 m2 de panneaux solaires par an, couplée à une diminution de 30% de la consommation d'électricité actuelle.

"L'autonomie électrique pour 2035, c'est faisable", a affirmé lundi Isabelle Moret, en présentant une étude à la presse. Une étude qui confirme "l'énorme potentiel" de l'énergie solaire qui pourrait être produite sur les toits et façades des bâtiments de l'administration cantonale.

L'Etat de Vaud prévoit de couvrir de panneaux solaires une surface d'environ 100'000 m2 d'ici 2035, ce qui correspond à 14 terrains de foot. Entre les toits déjà équipés (environ 20'000 m2) et les projets en cours de réalisation, il faudra poser 6000 m2 de panneaux par an pour atteindre cet "ambitieux objectif", a relevé la ministre en charge des immeubles et du patrimoine. Ces installations devraient permettre de produire annuellement 23 GWh d'électricité, l'équivalent de la consommation annuelle de 5000 ménages suisses.

Confiée à un bureau indépendant, l'étude s'est penchée sur 431 bâtiments sur les quelque 1000 objets de l'administration cantonale. Elle a permis de prioriser les sites, de "hautement prioritaires" à "sans potentiel", en tentant compte de différents facteurs (type de toiture, surface disponible, consommation du bâtiment, coût de l'installation, note au recensement architectural, etc).

"Cette étude nous montre un chemin, là où il faut agir en priorité", a continué Isabelle Moret. La ministre a aussi parlé d'un "changement de paradigme": l'Etat de Vaud va désormais se montrer "proactif" et n'attendra plus une rénovation de toiture pour poser des panneaux.

Par ailleurs, tous les bâtiments en construction seront dotés d'installations photovoltaïques - sur le toit et/ou en façade -, de manière à ce qu'ils produisent autant d'énergie, voire davantage, qu'ils n'en consomment.

Financement à trouver

L'autonomie électrique en 2035 ne passera pas uniquement par une production "maison", mais aussi par une réduction de la consommation. A savoir par une baisse de 30% par rapport à la situation actuelle, a prévenu la conseillère d'Etat. Il s'agira notamment "d'optimiser" les installations techniques, d'améliorer les éclairages (utilisation de LED, capteurs de présences, etc) ou encore de sensibiliser le personnel.

Pour financer ces différentes mesures, une enveloppe de 18 millions de francs a déjà été accordée, permettant entre autres de mener l'étude et de lancer la pose d'une partie des panneaux solaires. D'autres montants devront toutefois être trouvés pour la suite du programme. "Il faudra convaincre le Grand Conseil de nous accorder les moyens financiers nécessaires", a relevé Isabelle Moret.

A noter finalement qu'après les bâtiments de l'administration cantonale, l'Université de Lausanne (UNIL) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont aussi procéder à une telle étude de leur potentiel photovoltaïque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Ecosse : le Premier ministre Humza Yousaf annonce sa démission

Publié

le

Humza Yousaf était menacé par un vote de défiance quelques jours après avoir mis fin à la coalition gouvernementale entre son parti, le SNP, et les écologistes. (© KEYSTONE/AP/Jeff J Mitchell)

Le Premier ministre écossais Humza Yousaf a annoncé lundi sa démission lors d'une conférence de presse. Il était menacé par un vote de défiance quelques jours après avoir mis fin à la coalition gouvernementale entre son parti, le SNP, et les écologistes.

Dépasser les divisions politiques actuelles "ne peut être fait que par quelqu'un d'autre à la barre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il resterait en poste jusqu'à la désignation de son successeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Philips s'envole en Bourse après un accord à 1,1 milliard aux USA

Publié

le

Les utilisateurs des appareils contre l'apnée du sommeil du fabricant néerlandais risquaient d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/Koen Suyk)

Le titre de Philips s'est envolé de plus de 41% en Bourse lundi, après que le groupe a annoncé qu'il paiera 1,1 milliard de dollars (1 milliard de francs) pour régler des litiges aux Etats-Unis suite au rappel massif d'appareils respiratoires défectueux.

Ces appareils respiratoires s'adressaient aux personnes souffrant de problèmes de sommeil. Le fabricant néerlandais de dispositifs médicaux a annoncé dans un communiqué être parvenu à un accord avec les plaignants "pour résoudre le litige concernant les blessures corporelles et le recours collectif en matière de surveillance médicale".

Il s'agit pour le groupe d'un "jalon important" pour "mettre fin à l'incertitude associée aux litiges aux États-Unis". Le montant de 1,1 milliard de dollars est selon une note d'analystes de la banque d'investissement américaine Jefferies bien en deçà des attentes et "marquera la fin de l'incertitude des litiges".

L'annonce de Philips a été saluée par les investisseurs: à la Bourse d'Amsterdam, le titre Philips s'envolait de plus de 41% à 27,92 euros vers 11H45 (9H45 GMT), dans un marché en hausse.

Le groupe avait annoncé en 2021 le rappel de ces machines DreamStation contre l'apnée du sommeil, un dossier qui a entraîné la suppression de milliers d'emplois.

Les utilisateurs risquaient d'inhaler ou d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique pouvant provoquer des irritations et des maux de tête. Le groupe avait alors aussi évoqué un risque "potentiel" de cancers à long terme.

"La sécurité et la qualité des patients sont notre priorité absolue et nous avons pris des mesures importantes pour résoudre davantage les conséquences du rappel de Respironics", a déclaré le directeur général de Philips, Roy Jakobs, cité dans un communiqué.

"La remise en état des appareils (...) est presque terminée et les résultats des tests effectués jusqu'à présent montrent que l'utilisation de ces appareils ne devrait pas entraîner de dommages appréciables à la santé", a-t-il poursuivi.

"Nous regrettons l'inquiétude que les patients ont pu ressentir", a-t-il ajouté.

Le groupe a souligné qu'il n'admet "aucune faute ou responsabilité, ni que des blessures aient été causées par les appareils Respironics".

Philips avait annoncé plus tôt cette année l'arrêt des ventes aux Etats-Unis d'appareils respiratoires pour l'apnée du sommeil.

'Progrès significatif' ___

Il avait conclu en septembre un accord avec certaines filiales américaines pour solder toutes les réclamations pour pertes économiques, qui ne portait pas sur celles concernant les préjudices corporels ou le suivi médical.

Le règlement de 1,1 milliard de dollars annoncé lundi porte sur les "réclamations déposées devant les tribunaux américains et les réclamations potentielles soumises au registre du recensement", a précisé l'ancien géant de l'électronique devenu une entreprise de matériel médical.

Il s'agit d'un "progrès significatif" dans l'affaire, a déclaré aux médias lors d'un appel le PDG Roy Jakobs.

Les paiements sont attendus en 2025, a indiqué Philips. Une provision de 982 millions d'euros a été passée au premier trimestre 2024, a-t-il précisé, aboutissant à une perte de 824 millions d'euros.

Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros au premier trimestre.

Philips a déclaré avoir également conclu un accord avec les assureurs pour verser à Philips 540 millions d'euros pour couvrir les réclamations liées au rappel.

"Cela ne veut pas dire que tout est résolu", a souligné M. Jakobs alors que d'autres poursuites et une enquête criminelle menée par le ministère de la Justice (DoJ) sont toujours en cours. Mais "les trois plus gros litiges que nous avons eus sont derrière nous (...) et nous pouvons aller de l'avant, c'est vraiment important."

"Dans l'ensemble, nous considérons que la longue traîne de risques juridiques restants est très gérable", affirme une note d'analystes de la banque franco-allemande Oddo BHF, qui estime qu'environ 60.000 patients américains avaient déposé une réclamation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Environnement

Le bateau Mobula, véritable aspirateur de déchets

Publié

le

Mobula a été présenté à Genève par l'association SeaCleaners

Mobula, c’est le nom d’un bateau de dépollution polyvalent présenté la semaine dernière à Genève. Sa mission: récupérer les déchets dans les mers ou les rivières.

Une tonne de plastique est déversée toutes les trois secondes dans les océans.

Pour combattre ce fléau, l'association SeaCleaners a décidé d’envoyer des bateaux de dépollution dans des fleuves ou rivières comme en Indonésie.

La semaine dernière, elle a présenté à Genève son dernier né: Mobula. Un bateau tout en aluminium qui mesure 8,30 mètres de long pour 3 mètres de large.

Mobula va être envoyé en Malaisie où il aura fort à faire. En effet, l’Asie du Sud-Est particulièrement touchée par la pollution plastique. Les six fleuves les plus pollués au monde se trouvent dans cette région. La mission de ces bateaux est donc essentielle.

Benoit de Torcy, manager général pour SeaCleaners Suisse:

Ce nouveau modèle de bateau de dépollution polyvalent a été construit en Bretagne. Il a été conçu pour récupérer les macro et micro-déchets ainsi que les déchets liquides comme les hydrocarbures. Il peut intervenir dans les rivières, les estuaires, les mangroves et près des ports.

Mobula est resté quelques jours la semaine dernière à Genève, aux Eaux-Vives, présentation:

 

Le nouveau bateau de collecte de déchets "Le Mobula 8.2" est photographie, lors d'une présentation a la presse, ce jeudi 25 avril 2024 a la Plage des Eaux-Vives a Genève. Le Mobula 8.2 est un bateau de depollution polyvalent propose par l'association de protection de l'oceanienne contre la pollution plastique. The SeaCleaners, en partenariat avec la societe EFINOR Sea Cleaner. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

 

(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Continuer la lecture

International

Au moins 42 personnes tuées dans la rupture d'un barrage

Publié

le

Le barrage a craqué près de la ville de Mai Mahiu, dans le comté de Nakuru, dans la vallée du Rift, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, emportant des maisons et submergeant des axes routiers désormais coupés à la circulation. (© KEYSTONE/AP)

Au moins 42 personnes sont mortes au Kenya après la rupture d'un barrage au nord de la capitale Nairobi, a indiqué à l'AFP le gouverneur local. Le pays est balayé par des pluies diluviennes aux conséquences meurtrières.

"42 morts, c'est un bilan provisoire. Il y en a d'autres prisonniers de la boue que nous nous efforçons de retrouver", a déclaré la gouverneure locale, Susan Kihika.

Le barrage a craqué près de la ville de Mai Mahiu, dans le comté de Nakuru, dans la vallée du Rift, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, emportant des maisons et submergeant des axes routiers désormais coupés à la circulation.

La catastrophe de lundi fait passer le bilan total de la saison humide (mars-mai) à 120 morts.

Chavirage d'un bateau

La Croix-Rouge kényane a annoncé en effet lundi avoir retrouvé deux corps après le chavirage d'un bateau transportant "un grand nombre de personnes" ce weekend sur la rivière Tana en crue dans l'est du pays. 23 personnes ont été secourues, selon la même source. Des vidéos partagées sur internet montrent le bateau bondé en train de couler avec des passagers hurlants.

Vendredi, le gouvernement kényan avait appelé la population à se préparer à de nouvelles pluies encore plus fortes, et fait état d'un premier bilan de 76 victimes ayant perdu la vie dans les inondations depuis mars.

Le Kenya et une grande partie de l'Afrique de l'Est sont balayés depuis plusieurs semaines par des pluies saisonnières, plus fortes que d'habitude, en raison du phénomène climatique El Niño.

Ecoles fermées

Des crues éclair ont submergé les routes et des quartiers entiers, provoquant au Kenya le déplacement de plus de 130'000 personnes, dont beaucoup dans la capitale Nairobi, selon des chiffres officiels diffusés samedi.

Les écoles ont dû rester fermer après les dernières vacances, le ministère de l'Education ayant annoncé lundi que la rentrée était repoussée d'une semaine à cause des "fortes pluies en cours".

"L'effet dévastateur de la pluie dans certaines écoles est tellement important qu'il serait imprudent de risquer les vies des écoliers et du personnel", a déclaré le ministre de l'Education Ezekiel Machogu.

"Sur la base de cette évaluation, le ministère de l'Education a décidé de repousser la rentrée dans toutes les écoles primaires et secondaires d'une semaine, au lundi 6 mai 2024", a-t-il ajouté.

Pays voisins aussi touchés

La mousson a également fait des dégâts en Tanzanie voisine, où au moins 155 personnes ont péri dans des inondations ou des glissements de terrain.

Au Burundi, un des pays les plus pauvres du monde, quelque 96'000 personnes ont été déplacées par des mois de pluie ininterrompue, ont annoncé plus tôt dans le mois les Nations unies et le gouvernement.

L'Ouganda a aussi subi de fortes tempêtes ayant provoqué des inondations, qui ont fait au moins deux morts et entraîné le déplacement de centaines de villageois.

En 2018, dans le même comté de Nakuru où se situe Mai Mahiu, la rupture du barrage de Solai provoquée par des pluies torrentielles et des inondations avait déjà fait 48 morts, relâchant des millions de litres d'une eau boueuse dévastatrice pour les habitations et les lignes électriques.

Puissant El Nino

Le phénomène climatique El Niño, soupçonné de contribuer à la situation actuelle, est généralement associé à une température mondiale plus élevée, qui provoque des sécheresses dans certaines régions et des inondations dans d'autres.

A la fin de l'an dernier, plus de 300 personnes ont péri à cause des pluies et des inondations au Kenya, en Somalie et en Ethiopie, alors que la région tentait de se remettre de sa pire sécheresse en 40 ans qui a laissé des millions de personnes avec la faim au ventre.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a indiqué en mars que l'actuel El Niño était l'un des cinq les plus puissants jamais enregistrés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture