Rejoignez-nous

Actualité

Assouplissement du frein à l'endettement avec l'arrivée de Moutier

Publié

,

le

La venue de Moutier dans le canton du Jura a un coût qui ne doit pas entrer dans le calcul du frein à l'endettement (photo prétexte). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

C'est sans surprise que les Jurassiens ont accepté dimanche à une très forte majorité un assouplissement temporaire du frein à l'endettement lié à l'arrivée de Moutier. La modification en ce sens de la Constitution a été adoptée par 8795 voix contre 3757.

Cet objet technique, qui n'a fait l'objet d'aucune campagne, permet de mettre temporairement de côté les conséquences financières liées à l'arrivée de la cité prévôtoise le 1er janvier 2026. A l'exception de l'UDC, tous les partis recommandaient l'acceptation de cette modification de la Constitution.

Le canton du Jura va investir 10 millions de francs pour adapter les bâtiments qui vont abriter son administration à Moutier. A cela s'ajoute un manque à gagner de 65 millions de francs issus de la péréquation financière fédérale. La participation au scrutin s'est élevée à 23,6%.

Un refus dans les urnes aurait obligé les autorités jurassiennes à trouver des économies supplémentaires ou de nouvelles recettes.

Avec ce résultat, la population permet donc aux autorités de ne pas tenir compte de ces deux éléments uniques dans le calcul du frein à l’endettement. C'est la première fois depuis son inscription dans la Constitution jurassienne en 2009 que cet instrument limitant les dépenses publiques de l'Etat pour éviter un endettement trop important est modifié.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

La Norvège lance un projet phare de captage et stockage de CO2

Publié

le

Le navire de transport de CO2 Northern Pathfinder de Northern Lights est amarré à Oslo. (© KEYSTONE/EPA/STIAN LYSBERG SOLUM)

La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS). Cette technologie est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.

Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.

Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.

Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CCS en Europe.

Côté captage, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.

Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.

A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.

Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.

Ces installations sont déjà en place depuis l'an dernier dans le cadre du projet Northern Lights, porté par les géants pétroliers Equinor, Shell et TotalEnergies, qui se veut le "premier service commercial de transport et de stockage de CO2 au monde".

Technologie coûteuse et complexe

La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.

Le ciment "a un gros désavantage: c'était son empreinte CO2", a souligné le directeur général d'Heidelberg Materials, Dominik von Achten. Grâce au CCS, "nous vendrons le premier ciment et béton décarboné au monde".

Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.

Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.

Ce coût dépend entre autres des volumes concernés, de la proximité ou non du site industriel avec la mer ou - à l'avenir - avec un pipeline susceptible de transporter le CO2, des distances à parcourir..

"Aujourd'hui, la situation est la suivante: concernant les projets pionniers, nous ne pouvons pas les développer avec le prix actuel" de la tonne de carbone qui tourne autour de 75 euros, a déclaré le directeur général de Northern Lights, Tim Heijn.

"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a-t-il ajouté.

Outre ses partenaires de lancement Heidelberg Materials et Hafslund Celsio, Northern Lights n'a à ce jour signé que trois contrats commerciaux avec une usine d'ammoniac de Yara aux Pays-Bas, deux centrales à biomasse d'Ørsted au Danemark et une centrale électro-thermique de Stockholm Exergi en Suède.

Cela n'a pas empêché les partenaires de Northern Lights à décider d'investir 660 millions d'euros - dont 131 millions apportés par la Commission européenne - pour faire passer leur capacité annuelle de stockage de 1,5 million à 5 millions de tonnes de CO2.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la capacité totale de captage de CO2 installée n'atteint qu'environ 50 millions de tonnes (Mt) dans le monde, soit 0,1% des émissions annuelles mondiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Mobilité

TGV Lausanne-Paris: les députés inquiets de la baisse des liaisons

Publié

le

Dès l'an prochain, il n'y aura plus que trois directs chaque jour entre Lausanne et Paris (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil vaudois tient aux six liaisons quotidiennes TGV directes entre Lausanne et Paris. Il a soutenu mardi à l'unanimité une résolution demandant au Conseil d'Etat d'entreprendre "toutes les démarches utiles" pour s'opposer ou compenser la suppression des trois liaisons via Genève.

Selon l'horaire 2026 des CFF, et en raison de travaux entre Genève et La Plaine, l'actuel Paris-Genève-Lausanne ne terminera plus sa course dans la capitale vaudoise, mais aura Genève comme terminus. Alors que Paris est aujourd'hui accessible sans changement six fois par jour depuis Lausanne, il ne restera que trois liaisons directes l'an prochain via Vallorbe.

"Une telle baisse de l'offre pour notre chef-lieu cantonal est problématique. Cela risque d'instaurer un report modal du train vers d'autres modes de transports tels que la voiture ou l'avion", a relevé l'auteur de la résolution, le PLR Alexandre Berthoud.

Rencontre de prévue

Tous les députés qui ont pris la parole ont soutenu le texte, que cela soit pour préserver les objectifs climatiques du canton ou pour éviter que l'économie ou le tourisme ne souffrent que cette réduction de l'offre de TGV. La mise en place de nouvelles liaisons via Vallorbe a été avancée pour compenser celles qui s'arrêteront à Genève dès l'an prochain.

Conseillère d'Etat en charge des transports, Nuria Gorrite a estimé que cette résolution constituait "un signal fort et bienvenu" alors que l'offre de trains vers d'autres pays constitue "le parent pauvre" du système ferroviaire suisse. Elle a aussi rappelé que ces liaisons internationales dépendaient de l'axe Genève-Lausanne, lequel est déjà saturé.

La ministre a indiqué qu'une rencontre était prochainement prévue avec des représentants de Lyria et des CFF. Elle a aussi invité la députation vaudoise à agir à Berne pour obtenir davantage de moyens pour le trafic ferroviaire international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Finance vaudoise: résolution de l'UDC écartée

Publié

le

Le Grand Conseil vaudois a écarté mardi une résolution demandant le gel des charges dans le budget 2026 de l'Etat (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'UDC n'est pas parvenue mardi au Grand Conseil à faire passer une résolution demandant de "geler" la croissance des charges de l'Etat de Vaud. Les abstentions de nombreux PLR expliquent l'échec de ce texte, avant tout symbolique puisqu'il ne s'agissait que d'un souhait adressé au Conseil d'Etat.

Initiée par Fabrice Moscheni, la résolution demandait précisément que les charges de l'Etat de Vaud dans le budget 2026 soient inférieures ou égales à celles du budget 2025. Rappelant la situation précaire des finances vaudoises, l'élu UDC a jugé que le canton dépensait "beaucoup trop" et qu'il fallait mettre un terme à cette "croissance mirobolante des charges", lesquelles augmentent plus rapidement que la population.

Il a pris l'exemple du Conseil d'Etat fribourgeois, qui a annoncé ce printemps un vaste programme d'économies.

Plusieurs autres députés de droite ont abondé dans le même sens, critiquant notamment une politique sociale "trop généreuse", notamment en matière de subsides à l'assurance maladie. Toutefois, l'inapplicabilité de cette résolution, qui serait "impossible" à mettre en oeuvre déjà pour le budget 2026, a entraîné plusieurs abstentions dans les rangs PLR et des Vert'libéraux.

A gauche en revanche, les députés ont voté en bloc contre cette résolution. Ils ont notamment critiqué la volonté de l'UDC d'exiger des "coupes massives", mais sans dire précisément où il fallait tailler. Plusieurs élus de gauche ont aussi souligné que, selon eux, les problèmes financiers de l'Etat ne venaient pas des charges, mais des revenus, et plus précisément des baisses d'impôts accordées ces dernières années.

Au vote, la résolution a été refusée par 58 voix, contre 48 avis favorables et 31 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La compagnie vietnamienne Vietjet Air commande 100 avions Airbus

Publié

le

La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus (archives). (© KEYSTONE/AP/RICHARD VOGEL)

Le Bourget (awp/afp) - Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé mardi une commande de 100 avions A321neo, d'une valeur théorique de près de 13 milliards de dollars, par la compagnie vietnamienne Vietjet Air.

Le protocole d'accord, qui prévoit la commande potentielle de 50 appareils supplémentaires, a été signé au deuxième jour du salon aérospatial international du Bourget.

Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendaient des spécificités de chaque contrat, de la version et de la configuration de l'appareil et qu'ils demeurent confidentiels.

Cette commande vient s'ajouter à l'annonce, en mai, d'une commande de 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, en marge d'une visite du président français Emmanuel Macron à Hanoï.

"Cet accord représente une étape majeure dans notre partenariat avec Airbus", a indiqué la directrice générale de Vietjet Air, Nguyen Thi Phuong Thao, lors d'un point presse, mardi, rappelant que la région connaissait la plus forte croissance en terme de transport aérien.

La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus.

Cette nouvelle commande vient s'ajouter au tableau de bord de l'avionneur, qui a annoncé lundi plusieurs nouvelles commandes, dont une commande ferme de 25 gros-porteurs A350-1000 par la compagnie saoudienne Riyadh Air, d'une valeur théorique de 9 milliards de dollars.

De son côté, son concurrent historique Boeing a annoncé lundi qu'il allait se concentrer sur "le soutien à ses clients" plutôt que sur des annonces de commandes durant le salon, quelques jours après le crash mortel d'un Boeing 787 Air India.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

International

USA: les ventes au détail reculent plus qu'attendu en mai, de 0,9%

Publié

le

Les vendeurs de voitures et pièces détachées ont connu la plus forte baisse (-3,5% de ventes sur un mois), suivis par le secteur de matériaux de construction et d'entretien des jardins (-2,7%) (archives). (© KEYSTONE/AP/NAM Y. HUH)

Les ventes au détail ont décliné plus fortement qu'attendu aux Etats-Unis le mois dernier, selon des données officielles publiées mardi. Des secteurs de premier plan comme l'automobile, le bâtiment et la restauration, ont flanché.

Selon les données publiées par le ministère du Commerce, les ventes au détail ont reculé de 0,9% sur un mois en mai, pour atteindre 715,4 milliards de dollars. Les analystes s'attendaient à un repli moins marqué, de -0,6%, selon le consensus publié par MarketWatch.

L'économie américaine, d'ordinaire tirée par la consommation des ménages, est chahutée par les droits de douane mis en place par le président Donald Trump depuis son retour au pouvoir en janvier. Les vendeurs de voitures et pièces détachées ont connu la plus forte baisse (-3,5% de ventes sur un mois), suivis par le secteur de matériaux de construction et d'entretien des jardins (-2,7%).

Les restaurants et débits de boissons ont aussi vu leur chiffre d'affaires reculer (-0,9%). "Les consommateurs n'ont pas la tête aux dépenses parce qu'ils n'aiment pas comment l'économie se présente", avait déclaré à l'AFP, avant la publication, Dan North, économiste chez Allianz Trade North America.

Il estimait que de mauvais chiffres sur la consommation allaient pousser une nouvelle fois le président Donald Trump à demander à la Réserve fédérale (Fed) de baisser les taux. "Si les ventes au détail déçoivent, vous verrez certainement un tweet du gouvernement parlant du président (de la Fed Jerome) Powell", pointait-il.

Les responsables de la banque centrale des Etats-Unis tiennent mardi et mercredi leur traditionnelle réunion de politique monétaire. Un statu quo sur les taux est attendu à l'issue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 60 minutes

La Norvège lance un projet phare de captage et stockage de CO2

La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS). Cette technologie est...

MobilitéIl y a 2 heures

TGV Lausanne-Paris: les députés inquiets de la baisse des liaisons

Le Grand Conseil vaudois tient aux six liaisons quotidiennes TGV directes entre Lausanne et Paris....

Suisse RomandeIl y a 2 heures

Finance vaudoise: résolution de l'UDC écartée

L'UDC n'est pas parvenue mardi au Grand Conseil à faire passer une résolution demandant de...

InternationalIl y a 2 heures

La compagnie vietnamienne Vietjet Air commande 100 avions Airbus

Le Bourget (awp/afp) - Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé mardi une commande de...

InternationalIl y a 2 heures

USA: les ventes au détail reculent plus qu'attendu en mai, de 0,9%

Les ventes au détail ont décliné plus fortement qu'attendu aux Etats-Unis le mois dernier, selon...

CultureIl y a 2 heures

Pas de réseaux sociaux avant 15 ans, conseillent les Pays-Bas

Le gouvernement néerlandais a conseillé mardi aux parents d'interdire aux enfants de moins de 15...

InternationalIl y a 3 heures

Escalade entre Israël et l'Iran, Trump veut une fin au conflit

Deux puissantes détonations ont été entendues mardi à Téhéran, au cinquième jour de la confrontation...

Suisse RomandeIl y a 3 heures

Le municipal morgien Laurent Pellegrino quitte le PLR

Le municipal de la Ville de Morges (VD) Laurent Pellegrino, en charge de la cohésion...

InternationalIl y a 4 heures

Emplois fictifs: François Fillon, 4 ans de prison avec sursis

L'ancien Premier ministre François Fillon, définitivement coupable dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse...

EconomieIl y a 4 heures

Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte

La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE...