La Bourse suisse a bouclé sa dernière séance de l'année sur une note positive. Au bilan annuel, le tableau est également réjouissant, l'indice vedette de SIX, le SMI, affiche une progression de 14,37%. Le SLI a lui gagné 11,80% et le SPI 17,88%.
A New York, Wall Street évoluait en ordre dispersé en matinée, dans l'attente du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), sur fond de volumes faibles à l'approche du Nouvel An.
Pour Frank Sohlleder, analyste d'Activtrades, ce compte rendu pourrait agir comme un catalyseur au vu des faibles volumes. "Si les intervenants devaient y déceler le signe d'une politique monétaire encore plus expansionniste, ils pourraient lancer prématurément le feux d'artifice de la Saint-Sylvestre", a estimé l'expert, avertissant cependant qu'un indice sur une politique plus restrictive pourrait par contre se solder par des "ventes massives".
Le SMI a terminé en hausse de 0,20% à 13'267,48 points, avec un plus haut à 13'285,32 et un plus bas à 13'206,52. Le SLI a avancé de 0,23% à 2143,31 points et le SPI de 0,19% à 18'219,49 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt ont progressé, huit reculé et Nestlé et SGS ont fini inchangées.
Alcon (-0,4%) a fini lanterne rouge, derrière le bon Lindt et Novartis (chacun -0,3%).
L'autre poids lourd pharma, Roche (+0,2%) a gagné un peu de terrain.
En performance annuelle, Roche (+28,5%) et Novartis (+23,6%) ont fait nettement mieux que le géant alimentaire de Vevey (+5,2%) qui a annoncé mardi la vente des 40% restants de sa participation dans la coentreprise Herta Foods à son partenaire espagnol Casa Tarradellas. La transaction a été conclue le 23 décembre. Le prix d'achat n'a pas été divulgué, conformément à l'accord conclu entre les parties.
Dans le camp des gagnants du jour, UBS et Richemont viennent en tête avec une progression de 0,9% chacun. Sur un an, l'action de la grande banque a gagné 33,3% et celle du groupe de luxe 24,8%.
Le podium annuel est composé d'Holcim, médaille d'or avec une progression de 70,1%, et ce après la séparation et la mise en Bourse de ses activités américaines Amrize (-0,1% ce mardi) fin juin dernier.
La médaille d'argent revient à Galderma (+61,1% sur l'année, +0,2% ce mardi) qui a fait son entrée au SLI en septembre dernier.
Sandoz Group (+55,6% sur l'année, +0,2% ce mardi) a terminé sur la troisième marche du podium annuel.
Dans le fond du classement annuel, on trouve le fabricant d'aides auditives Sonova (-30,1%), le chimiste de la construction Sika (-24,7%) et le numéro un mondial des parfums et arômes Givaudan (-20,7%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Delphine
20 mars 2020 à 15 h 27 min
Bravo pour ne pas confiner très intelligent de la part du conseil fédéral ! En fait vous attendez toujours que cela soit ➕ que dramatique actuellement pour réagir. Bravo la Suisse...
francesco
20 mars 2020 à 15 h 57 min
après la publication des informations sur la suite à prendre par le conseil fédéral du 20 mars 15h30. il sont irresponsable quand on voit l'augmentation de plus de 1000 cas part jour.
on va attendre d'avoir combien de cas pour prendre la bonne décision .
regarder l’Italie c'est à la porte de nos frontière et il sont dépasser.
Dylan
20 mars 2020 à 16 h 07 min
Nickel. Grosse pandémie en tout cas. Ces abrutis en costards ne sont pas touchés par les problèmes de la plèbe et s'en tapent. Travaillez, les promos, Nos bateaux vont pas de payer tout seuls après tout ! On est sur une crise jamais vue auparavant mais les mesures prises sont pitoyablement ridicules, normal que tout le monde sorte et de balade finalement. Cette nouvelle mesure sert juste à distribuer des amendes et engraisser des gens déjà, il me semble, assez riches.
Bref, pitoyable mais on pouvait s'y attendre.
Pierre
20 mars 2020 à 16 h 31 min
Toujours pas de confinement strict, que des demi-mesures et des recommandations. La Suisse doit sérieusement prendre de vraies mesures de protections de sa population... ça devient ridicule de privilégier l'économie à la santé.
Crevoisier Numa
20 mars 2020 à 17 h 19 min
Pendant ce temps l'économie passé devant la santé des gens, c'est n'importe quoi, les ouvriers du bâtiment ne peuvent pas respecter ces règles des deux mètres, c'est juste impossible. Qu'ils viennent eux, derrière leurs bureaux pour travailler.