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Affaire Sehmar: l'assassin présumé s'est tu pendant le procès en appel

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Le procès en appel de l'assassin présumé de la petite Semhar, 12 ans, s'est achevé jeudi à Genève. Le verdict doit être annoncé mercredi prochain (archives). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le procès en appel de l'assassin présumé de la petite Semhar, 12 ans, s'est achevé jeudi. Les heures de plaidoirie se sont enchaînées depuis mercredi, les avocats de la défense et ceux des parents de la victime se rendant coup pour coup.

Le prévenu, un chauffeur de taxi éthiopien de 43 ans, nie tout et a demandé son acquittement. De son côté, le procureur Joël Schwarzentrub a requis, mardi, à l'encontre de l'accusé la prison à perpétuité, assortie d'une mesure d'internement, estimant qu'il était dangereux. La Cour rendra son jugement mercredi prochain.

Les débats se sont ouverts mardi, dans une ambiance tendue et de déjà-vu. Un premier procès en appel avait en effet été interrompu en janvier, car une juge s'était assoupie pendant les plaidoiries. Cet incident sans précédent avait eu pour conséquence de rallonger une procédure qui dure depuis bientôt sept ans.

Mardi, la défense de l'accusé a tenté d'obtenir un nouveau report de plusieurs mois du procès en demandant le dessaisissement de six des sept juges de la Cour. Elle considérait que ces magistrats n'étaient plus tout à fait neutres, car ils avaient déjà assisté aux premiers débats en janvier, et déjà entendu le réquisitoire du procureur.

Cette requête de dessaisissement a été rapidement balayée par la Chambre d'appel présidée par Alessandra Cambi Favre-Bulle. Les débats se sont alors ouverts, mais l'accusé a refusé d'emblée de répondre aux questions qui lui seraient posées, dénonçant les démarches "à sens unique" de la Cour.

Plaidoiries marathon

Mercredi, la défense, représentée par Vincent Spira et Yaël Hayat, a plaidé pendant près de 9 heures. Elle a mis en avant le risque de l'erreur judiciaire, estimant que le dossier contenait des failles et reprochant à l'enquête d'avoir désigné le prévenu comme le coupable idéal, depuis le début des investigations.

Jeudi, les avocats Robert Assaël et Stéphanie Francisoz, représentant respectivement la mère et le père de Semhar, ont démonté les théories de la défense. La culpabilité de l'accusé transpire de la procédure, a martelé M.Assaël. "Il n'y a pas de place pour le doute dans cette affaire", a ajouté Mme Francisoz.

Personnalité terrifiante

Le prévenu est un dangereux psychopathe, à la personnalité terrifiante qui ne connaît aucune limite, a poursuivi l'avocate. Le chauffeur de taxi, en plus de l'assassinat de Semhar, est également accusé d'avoir violé, battu et séquestré trois de ses anciennes compagnes.

Semhar avait été agressée sexuellement et tuée le 23 août 2012, alors qu'elle se trouvait chez elle, dans un appartement du quartier de la Tambourine, à Carouge. Son corps avait été retrouvé le lendemain du crime, sous le lit parental. L'accusé connaissait bien la jeune adolescente, car il entretenait une relation avec sa mère.

source ATS

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Genève

Escort-girl tuée: des proches de la victime témoignent

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(© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Des proches parentes de l'escort-girl française qui avait été tuée à son domicile, en 2019, à Genève, ont regretté mardi les mensonges à répétition du principal accusé dans cette affaire. Cet homme de 43 ans est jugé depuis lundi pour assassinat par le Tribunal criminel de Genève.

Elles ont précisé à la Cour avoir suivi en France le procès de l'autre protagoniste du meurtre. Ce jeune homme de 21 ans a été condamné en mars dernier à 13 ans de réclusion. "Nous avons vu une personne qui assume et qui évolue et nous n'avons pas l'impression que ce soit le cas du prévenu" jugé à Genève, ont-elles fait savoir.

Elles ont notamment trouvé que les remords émis par l'accusé étaient insultants. "Il ne fait que mentir et nous avons peu d'espoir que cet homme violent change un jour". Elles ont dit attendre que le tribunal prenne des mesures afin qu'une telle horreur ne se produise plus et que l'accusé ne puisse "plus faire de mal".

Des antécédents

Outre le meurtre de l'escort-girl, le prévenu est également jugé pour une tentative d'extorsion et de chantage à l'encontre d'une prostituée de l'est et pour s'en être pris, en le menaçant chez lui avec une arme à feu, à un ressortissant ukrainien qu'il soupçonnait de diriger un réseau clandestin de prostitution à Genève.

Pour cette expédition punitive, le prévenu avait engagé un Biélorusse comme homme de main et un Moldave comme chauffeur. Tous deux sont jugés par le Tribunal criminel pour brigandage aggravé et complicité de brigandage aggravé. Les deux hommes ont été interrogés par la Cour mardi.

Les juges ont aussi entendu l'ancienne compagne de la victime du brigandage. Habitant en Ukraine, elle a été entendue en visioconférence par le tribunal. Elle a été surprise d'apprendre, sur une question d'un des avocats, que son ancien compagnon avait retiré sa plainte dans cette affaire.

L'homme soupçonné d'avoir assassiné l'escort-girl avec un jeune complice nie l'essentiel des faits. Le quarantenaire affirme n'avoir pas été présent dans l'appartement de la prostituée quand celle-ci a été tuée. Il a juste concédé avoir aidé à mettre le corps de la malheureuse dans une valise pour le transporter jusqu'à Evian (F).

Le cadavre a ensuite été brûlé et enterré en bas d'un ravin, dans une forêt de la petite commune de Marin.

Le procès se poursuit mercredi avec l'audition de plusieurs témoins. Puis viendra le tour du représentant du Ministère public de formuler ses réquisitions.

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Suisse

La demande reprend dans la construction en Suisse au 3e trimestre

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Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont enflé de 4,1% sur un an entre juillet et fin septembre. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont enflé de 4,1% sur un an entre juillet et fin septembre, pour s'établir à 5,7 milliards de francs.

Ce rebond atténue à 4,6% le déficit de demande sur les neuf premiers mois de l'année, contre encore 8,3% à mi-parcours.

Le chiffre d'affaires a progressé de 1,7% à 6,3 milliards de francs sur le seul troisième trimestre.

Fin septembre, les réserves de travail représentaient 15,5 milliards de francs, soit 1,5% de plus que douze mois plus tôt, indique mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans un rapport périodique, considérant qu'il s'agit là d'une marge de sécurité non négligeable.

Prenant congé de Credit Suisse, avec qui elle concoctait jusqu'à présent l'indice de la construction, la SSE table pour le quatrième trimestre sur une progression de 1,5% du chiffre d'affaires. Les revenus du secteur sur l'ensemble de l'année doivent ainsi avoisiner les 23,3 milliards de francs en valeur nominale affichés en 2022. Corrigée de l'inflation, l'activité demeurera toutefois légèrement moindre que sur la période de comparaison.

La faîtière se montre en outre modérément pessimiste pour l'an prochain, laissant entrevoir une légère érosion des recettes du fait du prix toujours élevé pour les matériaux, ainsi que du renchérissement induit par la hausse des taux d'intérêt, qui coûte déjà un point de croissance au secteur par an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les mères non mariées présentent un plus grand risque de prévoyance

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Les mères non mariées sont exposées à des risques plus élevés en matière de prévoyance vieillesse que les personnes mariées (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/FELIX KÄSTLE)

La proportion de couples non mariés avec enfants a doublé au cours de la dernière décennie. Selon une étude, un couple sur cinq avec des enfants de moins de cinq ans vit en concubinage. Les mères non mariées sont exposées à un risque de prévoyance plus élevé.

Avec un taux d'occupation moyen de 58%, les mères vivant en concubinage travaillent certes davantage que les mères mariées (45%), relève mercredi le groupe d'assurance-vie Swiss Life dans un communiqué. Mais en cas de séparation ou de décès du partenaire, les mères travaillant à temps partiel et non mariées sont moins bien couvertes que les mères mariées.

Pour les besoins de l'étude, 4029 personnes âgées de 25 à 64 ans ont été interrogées en février et mars. Les recherches ont été menées par l'institut d'études de marché Valuequest, à la demande de Swiss Life.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Bvd du Pont-d'Arve à une seule voie: "si la Ville a des intentions, il faut qu'elle les manifeste assez en amont"

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Le boulevard du Pont-d’Arve rouvre vendredi, avec deux voies de circulation pour les voitures. La Ville de Genève précise que son plan de marquage, qui ne demandait qu’un axe pour les véhicules, n’a pas reçu l’aval du canton. Le conseiller d'Etat aux mobilités, Pierre Maudet, répond, lui, que cette demande a été faite très tardivement et qu'il faut un travail plus concerté sur la question avant toute modification. 

"Ce n'est pas d'un claquement de doigts que l'on va dégrapper de bon matin ou que l'on va peindre des lignes, de nuit, pour se faire plaisir. C'est un peu plus subtil que cela"

Le boulevard du Pont-d'Arve va enfin rouvrir, le 1er décembre... après plus de cinq mois de travaux et de nombreux retards. La Ville souhaitait que le boulevard passe à une seule voie pour les voitures. Elle assure avoir envoyé un plan de marquage, le 16 octobre dernier au département des mobilités... qui n'a pas donné son aval:

"On a reçu, non pas le 16 octobre mais le 21 novembre, cette demande, c'est extrêmement tardif. Le chantier du boulevard du Pont-d'Arve, on le connaît depuis le mois de juin. Si la Ville a des intentions, il faut qu'elle les manifeste assez en amont. La Ville devrait savoir que la modification du trafic, sur une rue, a un impact sur beaucoup d'autres rues. On a un quartier qui est chargé, je le reconnais et on y travaille (...) Ce n'est pas d'un claquement de doigts que l'on va dégrapper de bon matin ou que l'on va peindre des lignes, de nuit, pour se faire plaisir. C'est un peu plus subtil que cela. Il y a un travail, en profondeur, qui doit être fait. On ne peut pas simplement, quelques jours ou quelques semaines avant la réouverture de cet axe, se dire on passe de deux voies à une voie sans tenir compte des effets collatéraux pour tout le quartier. On continue le travail, avec la Ville, sur la régulation des feux, sur l'0rientation du trafic, sur une atténuation de celui-ci sur tous ces axes, il n'y a pas que le boulevard du Pont-d'Arve. On le fait de façon concertée, coordonnée et un tout petit peu sérieuse".

Pierre Maudet était invité de Radio Lac, à  7h30, ce 29 novembre.

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Suisse

Richemont n'envisage pas d'investir dans Farfetch

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Richemont n'envisage pas de prêter ou d'investir dans la plateforme de ventes en ligne Farfetch. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le groupe de luxe Richemont n'envisage pas de prêter ou d'investir dans la plateforme de ventes en ligne Farfetch faisant face actuellement à des difficultés financières.

Farfetch avait, selon des médias, annoncé mardi vouloir se retirer de la Bourse à New York, notamment en raison de la chute du cours de l'action depuis 2018.

Le groupe genevois propriétaire notamment de la marque Cartier a cédé en 2022 au britannique une participation de 47,5% dans son unité de commerce en ligne Yoox Net-a-Porter (Ynap). Farfetch, spécialisé dans les produits de luxe, enregistre cependant depuis plusieurs trimestres des résultats en nette baisse.

"Richemont suit de près la situation, et pourrait revoir ses options liées à la transaction conclue avec Farfetch", indique mercredi un communiqué. Cette opération est sujet à certaines conditions, rappelle le propriétaire de Vacheron Constantin.

"Ni les maisons appartenant au groupe Richemont ni YNAP n'ont pour le moment adopté les solutions de la plateforme Farfetch et continué d'opérer sur leurs propres plateformes", souligne le propriétaire de JaegerLecoultre.

Selon des articles de presse, Farfetch envisage de se retirer de la Bourse et bénéficierait de l'appui de certains investisseurs dont le chinois Alibaba et Richemont. Ce dernier vient cependant de démentir cette nouvelle.

Mardi, l'action de Farfetch avait nettement bondi après ces rumeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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