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Actualité

Adecco veut reprendre le français Akka Technologies

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Adecco veut dans un premier temps acquérir une participation majoritaire dans Akka, avant de lancer une OPA pour les titres restants en Belgique et en France. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Adecco veut acquérir le français Akka Technologies, société active dans la technologie et l'industrie intelligente, dont la valeur d'entreprise est fixée à 2 milliards d'euros (environ 2,2 milliards de francs).

D'importantes synergies ont été identifiées, a précisé mercredi le spécialiste helvétique du recrutement.

Un accord a été conclu avec Ricci Family Group et Swilux pour reprendre leurs parts au sein d'Akka (60% du capital et 68% des droits de vote), ce qui lui fournirait une participation majoritaire au sein de la société.

Mauro Ricci et Jean-Franck Ricci, détenant 33,10% du capital d'Akka Technologies, ont accepté de céder leurs parts pour un prix de 42 euros par action payé en numéraire plus un équivalent de 7 euros par action payé en actions ordinaires nouvelles d'Adecco.

Avec Swilux, filiale à 100% de la Compagnie Nationale à Portefeuille, et les autres membres de la famille Ricci, détenant ensemble 26,81% du capital d'Akka Technologies, les parties se sont accordées sur un prix de 49 euros par action payé en numéraire.

Après cette première étape, Adecco projette de lancer une offre publique de rachat obligatoire pour les titres restants en Belgique et en France, offrant 49 euros par titre, payé en numéraire et à un prix équivalent en numéraire par bon de souscription d'actions ou obligation convertible.

Le prix de l'offre par action représente une prime d'environ 115% par rapport au cours de l'action de 22,82 euros au 23 juillet 2021.

Financement assuré

La transaction sera financée principalement par de nouvelles obligations senior pour un montant d'environ 1,0 milliard d'euros, une obligation hybride de 500 millions d'euros et le placement de nouvelles actions ordinaires pour lever un montant brut de 350 millions d'euros, y compris les nouvelles actions ordinaires à émettre pour M. Mauro Ricci et M. Jean-Franck Ricci. Suite à cette grande acquisition, le programme de rachat d'actions lancé en avril est suspendu.

Akka Technologies sera intégrée à la division Modis. Ensemble, elles réaliseront des recettes de 3,7 milliards et pourront compter sur 50'000 spécialistes en ingénierie informatique. La nouvelle entité a l'ambition de devenir le deuxième leader sur le marché de la recherche et développement en ingénierie.

Elle sera dirigée par Jan Gupta, actuel président de Modis, tandis que Mauro Ricci, jusqu'ici directeur général d'Akka, interviendra comme conseiller du patron d'Adecco. Jean-Franck Ricci, numéro deux d'Akka, sera nommé président du comité de conseil client de la nouvelle société.

"En combinant Akka Technologies et Modis, nous marquons un tournant dans notre stratégie Future@Work. Il s'agit d'un investissement convaincant dans une activité à plus forte croissance et à plus forte marge, dont les bénéfices sont plus prévisibles et plus résilients, et qui créera une valeur importante pour toutes les parties prenantes", a déclaré Alain Dehaze, directeur général d'Adecco.

Des synergies de chiffre d'affaires sont attendues à plus de 200 millions d'euros et des synergies de coûts de 65 millions ont également été identifiées.

La division Modis d'Adecco propose différents services de conseil, de recrutement et de formation dans le secteur technologique pour accompagner les entreprises dans leur transformation numérique. Présente dans une vingtaine de pays, Modis compte 30'000 collaborateurs. Au deuxième trimestre, elle a enregistré une progression de 2% de ses revenus (+12% en termes organiques) à 543 millions d'euros, soit proches de ses niveaux d'avant-crise.

La finalisation de la transaction est escomptée au premier semestre 2022, sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Suisse

Le choc des primes a conduit à un grand brassage des assurés

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Les changements de caisse maladie ont connu des sommets pour l'année 2023. Les assurés ont réagi à la hausse supérieure à la moyenne (6,6%) du montant des primes au niveau suisse. (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'importante hausse du montant des primes de l'assurance maladie pour l'année 2023 a conduit à des mouvements d'assurés sans précédent parmi les caisses. La KPT a gagné plus de 195'000 assurés, un record, alors qu'Assura et Helsana ont perdu des plumes.

Jamais une caisse n'avait connu une telle croissance du nombre de membres depuis l'introduction de l'assurance de base obligatoire en 1996, a indiqué le comparateur en ligne Comparis dans un communiqué mercredi. La clientèle de la caisse bernoise a vu sa clientèle bondir de plus de 54% en 2023, année marquée par une hausse moyenne des primes de 6,6% au niveau suisse.

La grande perdante en termes d'assurés est la vaudoise Assura, qui a perdu 89'000 clients, soit un recul de près de 10%. La caisse basée à Pully (VD) a été dépassée par le groupe Swica et se situe désormais à la 4e place pour le nombre de membres. Helsana a perdu 84'000 assurés (-5,6%) et reste de loin le numéro deux de la branche derrière CSS, qui a perdu près de 11'000 assurés (- 0,7%), détaille comparis.

Gare à l'année suivante

Le comparateur rappelle que les fluctuations importantes d'assurés se répercutent en général sur le niveau des primes l'année suivante. "Les caisses qui enregistrent une forte croissance de la clientèle et ont peu de réserves doivent augmenter les primes plus fortement que la concurrence l'année suivante", relève l'expert de Comparis Felix Schneuwly, cité dans le communiqué.

S'agissant des modèles d'assurances choisis, l'intérêt pour l'offre standard reste stable. Cette dernière est choisie par 31% des adultes interrogés, selon une enquête de Comparis effectuée auprès de 1035 personnes. Cette valeur n'a pas varié depuis des années, le choc des primes n'y changeant rien, relève la société.

Télémédecine à la traîne

Les modèles du médecin de famille ou des cabinets de groupe (HMO) perdent de leur attrait, signale encore Comparis. Ces deux catégories regroupent 47% des assurés en 2023, alors que cette part était encore de 55% deux ans auparavant.

Le modèle d'assurance basé sur la télémédecine (Telmed) peine toujours à décoller. Seules 16% des personnes assurées ont opté pour cette offre qui prévoit la première consultation en ligne, un pourcentage quasiment identique à celui de 2022.

Comparis explique ce peu d'engouement par le besoin croissant des patients d'obtenir rapidement et directement une aide personnelle. Si les primes basses sont le critère principal pour le choix du modèle d'assurance (mentionné par 89% des personnes interrogées), l'obtention rapide d'un rendez-vous (85%) et la possibilité d'une visite directe chez le médecin de famille (85%) sont aussi largement plébiscitées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Pas de nouveau millionnaire à la loterie mercredi. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 6, 8, 19, 27, 31 et 42. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 8 et le Joker le 162593.

Lors du prochain tirage samedi, 2,9 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les sept membres du Conseil d'Etat genevois prêtent serment

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Les sept membres du Conseil d'Etat accompagnés de la chancelière d'Etat ont prêté serment mercredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les sept conseillers d'Etat fraîchement élus ont prêté mercredi serment devant le Grand Conseil, réuni à la cathédrale Saint-Pierre, comme l'exige la cérémonie. Le nouveau gouvernement en a profité pour esquisser les grandes lignes de son action.

Dans son discours, le président de l'exécutif, le Vert Antonio Hodgers, a insisté sur les grands défis qui attendent le canton, non seulement pour la prochaine législature, mais pour les décennies à venir. En résumé, il faudra réussir "la transition écologique, la transition démographique et la transition numérique".

Concernant le dérèglement climatique, dont "le futur portera l'empreinte", le canton de Genève s'est fixé des objectifs ambitieux que le nouveau Conseil d'Etat entend tenir. "Nous visons une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030" et la neutralité carbone pour 2050, a rappelé M.Hodgers.

Une politique qui peut être aussi créatrice d'emplois locaux. Un programme de rénovation des bâtiments, de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables a ainsi été mis sur les rails avec l'aide des Services industriels de Genève (SIG). Six milliards de francs seront investis sur dix ans.

Penser aux séniors

Le Conseil d'Etat devra en parallèle réfléchir au vieillissement de la population genevoise. "En 2040, les résidents de plus de 65 ans représenteront une personne sur quatre", a souligné M.Hodgers. Il s'agira alors de lutter contre l'isolement, de créer des espaces de socialisation, de renforcer la politique en faveur des proches aidants.

Enfin, le nouveau gouvernement tient à s'accrocher au wagon de la transition numérique, sans laisser personne sur le bord de la voie, afin que cette révolution soit au service de tous. "Nous prévoyons des investissements ambitieux de près d'un milliard de francs pour les systèmes d'information et les services numériques".

Au niveau économique, le gouvernement défendra des mesures destinées à soutenir les entrepreneurs. "Nous pensons ici à un allègement de la fiscalité sur leur outil de travail et à une diminution des lourdeurs administratives qui pèsent souvent sur les indépendants et les petites entreprises", a encore noté le conseiller d'Etat.

Sur le plan budgétaire, le nouvel exécutif entend poursuivre une politique de maîtrise des dépenses de fonctionnement "afin de dégager des capacités d'investissement supplémentaires". Enfin, si les résultats le permettent, l'exécutif envisagera un allègement de l'impôt dans le but de redonner du pouvoir d'achat aux gens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expositions et spectacles

Une thune pour une œuvre d'art ? C'est le pari de cette expo au profit des troubles psychiques

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L'exposition "De l'art à l'action" invite en ce début juin à venir à la rencontre de familles et de personnes souffrant de troubles psychiques.  Benjamin Smadja et Elsa Duperray invite pour l'occasion Nino Della Luce, membre de l'association Relais, à l'origine de l'expo. 

 

Les associations Le Relais et Port d'Attache organisent en ce début juin une exposition de tableaux intitulée « De l’Art à l’Action » et réalisés par des membres ou des proches, souffrant de troubles psychiques. Au cours de cette exposition, il sera proposé aux visiteurs d'acheter une œuvre ou de participer à une tombola, pour une thune - 5.- CHF-, qui permettra de repartir avec une toile de chaque artiste ! Les bénéfices de la vente sont destinées au développement des activités des associations organisatrices.

Des ateliers pour enfants sont organisés durant les 3 jours de l'exposition. L'occasion de pouvoir échanger avec des personnes pouvant connaître les mêmes situations et partager des conseils.

Oser parler des troubles mentaux

Parmi les objectifs , apporter du soutien et libérer la parole de maladies trop souvent cachées, stigmatisées. "Les gens en ont souvent honte, mais il faut au contraire en parler pour mieux comprendre et avancer, même si l'on avance toujours lentement, dans ce genre de maladies" confie Nino Della Luce.

De l'art à l'action

L'exposition est à voir à l'Espace Nouveau Vallon, Route du Vallon 8, Chêne-Bougeries, (tram 12 ou bus 25 et 5), du 1er au 4 juin 2023. L'association Le Relais sera présente, notamment au vernissage du 1er juin dès 18h00.

Pour plus d'informations les sites des associations Le Relais et Port d'Attache peuvent vous aider

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