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Accord de libre-échange ambitieux souhaité avec la Grande-Bretagne

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Outre le Premier ministre Johnson, le président Ignazio Cassis, ici avec son épouse Paola Cassis, a été reçu par la reine britannique Elisabeth II. (© KEYSTONE/AP/Dominic Lipinski)

La Suisse et la Grande-Bretagne ont signé une déclaration commune sur le développement de leur partenariat bilatéral à l'occasion de la visite jeudi à Londres du président de la Confédération Ignazio Cassis. Le Tessinois a rencontré le Premier ministre Boris Johnson.

Les autorités britanniques souhaitent un accord de libre-échange ambitieux qui stimule les deux économies et "montre au monde ce qu'il est possible de faire entre deux démocraties qui partagent les mêmes idées".

Un accord amélioré avec la Suisse est "une chance énorme de libéraliser le commerce", selon Anne-Marie Trevelyan, ministre du commerce international. Le président de la Confédération a pour sa part écrit sur Twitter que les deux parties se sont mises d'accord sur un plan d'action qui "renforcera encore notre coopération".

La Suisse est le 10e partenaire commercial mondial du Royaume-Uni. A l'inverse, la Grande-Bretagne figure au 8e rang des partenaires commerciaux de la Suisse (hors métaux précieux).

Feuille de route

Concernant la déclaration conjointe signée jeudi matin, "il s'agit d'une forme de feuille de route pour approfondir nos relations bilatérales et qui a été approuvée par le Conseil fédéral dans son ensemble mi-avril", a déclaré le Président de la Confédération Cassis.

Il y a quatre points sur lesquels Boris Johnson et Ignazio Cassis se sont accordés pour "nouer des relations plus serrées": les échanges commerciaux, qui feront l'objet d'un accord de libre-échange étendu dont la négociation va démarrer début 2023, les services financiers qui donneront lieu à un accord dont la conclusion est attendue pour la fin de l'année, la mobilité des personnes et la recherche.

"Même si notre histoire est différente, nous sommes confrontés aux mêmes défis que le Royaume-Uni lorsqu'il s'agit de stabiliser notre relation face à l'UE", a dit le président de la Confédération. Nous avons un intérêt clair à faire front commun et à trouver le moyen de nous renforcer réciproquement face à l'UE."

Services financiers

"Nous hébergeons tous deux des places financières importantes et il est donc impératif que nous trouvions un accord pour échanger nos services financiers sans entraves", a-t-il poursuivi. La collaboration pourrait aller au-delà de ce qui avait cours à l'époque où le Royaume-Uni faisait partie de l'UE. "Nous ne sommes plus coincés dans le corset de l'UE et cela nous donne davantage de marge de manoeuvre pour négocier", a ajouté le chef de la diplomatie helvétique.

Jusqu'à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne en 2021, les relations entre la Suisse et Londres étaient essentiellement basées sur les accords bilatéraux signés avec l'UE. La Suisse a ensuite négocié sept accords avec le gouvernement britannique, dont celui sur le transport aérien, l'accord commercial et l'accord de coopération policière.

Conférence de Lugano

Concernant la guerre en Ukraine, le Premier ministre britannique Boris Johnson a remercié Ignazio Cassis sur Twitter pour le soutien de la Suisse aux sanctions contre la Russie. Les deux hommes ont également discuté de la manière dont le Royaume-Uni et la Suisse peuvent maintenir la pression financière sur la Russie.

Au micro de la radio télévision suisse italienne (RSI), Ignazio Cassis a précisé que la Grande-Bretagne s'est engagée à participer à la Conférence sur les réformes en Ukraine à Lugano (TI). Soit le Premier ministre Boris Johnson sera présent, soit il enverra une délégation de haut niveau.

La Suisse accueillera à Lugano le 4 et le 5 juillet la cinquième conférence sur les réformes de l'Ukraine. La réunion est organisée conjointement avec Kiev. La dénomination de la conférence change en raison de la guerre qui oppose le pays à la Russie. Elle devient une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, a ajouté le chef de la diplomatie suisse, après sa rencontre à Downing Street avec le Premier ministre britannique.

Reçu par la souveraine

Le président de la Confédération a également rencontré la ministre des Affaires étrangères Elizabeth Truss. Enfin, il a été reçu par la reine Elisabeth II. M.Cassis s'est dit "très honoré", a-t-il tweeté. "Cette marque d'amitié entre nos pays symbolise les liens étroits et anciens entre la Suisse et le Royaume-Uni".

"Je l'ai trouvée en bonne santé, élégante et chaleureuse", a-t-il dit en conférence de presse. Elle m'a posé de nombreuses questions sur la Suisse et je l'ai félicitée pour son jubilé."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Mandats d'arrêt turcs pour "génocide" contre Netanyahu et consorts

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Le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu est visé parmi plus de 30 autres responsables israéliens par un mandat pour génocide émis par la Turquie (Archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La justice turque a émis vendredi des mandats d'arrêt pour "génocide" contre le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et plusieurs responsables israéliens. Parmi ceux-ci: le ministre de la Défense Israël Katz et le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir.

Un total de 37 suspects sont visés par des mandats d'arrêt, a précisé le parquet général d'Istanbul dans un communiqué, sans toutefois fournir de liste complète.

Parmi eux figurent également le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, indique le parquet d'Istanbul qui dénonce le "génocide et les crimes contre l'humanité perpétrés de manière systématique par l'Etat israélien à Gaza".

La justice turque cite également le cas de l'"Hôpital de l'amitié turco-palestinienne" de la bande de Gaza - construit par la Turquie -, frappé en mars par l'armée israélienne qui affirme qu'il servait de base à des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Interdiction de vente des puffs à Genève: l'Etat peut sanctionner

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© Keystone/PETER KLAUNZER)
A Genève, l'interdiction de la vente des puffs, votée par le Grand Conseil en août dernier, va être appliquée et contrôlée par les autorités. La justice a rejeté l'effet suspensif qui avait été demandé par des recourants.

La décision de la Chambre constitutionnelle de la Cour de justice confirme ainsi l’application de la loi votée par le Grand Conseil avec clause d’urgence, durant toute la procédure judiciaire, indique vendredi le Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie (DEE). Il revenait sur une information de 20 minutes et de la RTS.

Une décision sur le fond doit encore être rendue sur les recours qui émanent des industriels du tabac. En attendant, lors des contrôles, la police du commerce sanctionnera les infractions constatées. Mais avant cette phase répressive, tous les commerces concernés recevront un courrier d'information.

Les contrevenants à la loi sont passibles d’une amende allant de 1000 à 40'000 francs. Par ailleurs, des mesures administratives peuvent également être prononcées et aller, en fonction de la gravité des faits, jusqu'à la suspension ou la révocation de l’autorisation.

Risque sanitaire

Le Grand Conseil avait voté cette loi en l'accompagnant d'une clause d'urgence pour une entrée en vigueur immédiate. Pour les députés, ces produits hautement addictifs conçus pour attirer les jeunes présentent des risques élevés pour la santé, sans compter leur effet néfaste sur l'environnement.

Le Valais a déjà interdit la vente des puffs. Cette mesure, qui est finalement entrée en vigueur le 1er novembre, a été contestée par un cigarettier au Tribunal fédéral. Mon Repos doit encore trancher sur le fond. Jura et Berne vont aussi dans la direction d'une interdiction. Une adaptation de la loi fédérale est attendue, mais pourrait prendre du temps.

Source ATS

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International

Deux explosions font plus de 50 blessés dans un lycée de Jakarta

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Des membres de l'équipe de déminage de la police indonésienne inspectent la mosquée où des explosions ont eu lieu dans l'enceinte d'un lycée à Jakarta. (© KEYSTONE/AP/Dita Alangkara)

Deux explosions vendredi dans un lycée de Jakarta ont fait au moins cinquante blessés, ont annoncé la police et des responsables du gouvernement indonésien, sans fournir d'éléments sur l'origine de ce drame.

Les déflagrations se sont produites vers 12h15 heure locale (06h15 en Suisse), respectivement près la porte et à l'arrière d'une mosquée située à l'intérieur de cet établissement scolaire du nord de la capitale indonésienne, a précisé Lodewijk Friedrich Paulus, le ministre chargé de coordonner les politiques suivies et la sécurité.

Celui-ci a dans le même temps exhorté ses compatriotes à ne pas tirer de conclusions hâtives sur l'origine de ces explosions, une enquête étant en cours. "Ne concluez pas trop vite qu'il s'agit d'un acte terroriste", a-t-il insisté, cité par l'agence de presse étatique Antara.

Le chef de la police nationale, Listyo Sigit Prabowo, a par la suite révélé qu'il y avait un "suspect", un élève blessé qui subissait une intervention chirurgicale.

Avant la prière

"Concernant le mobile, nous enquêtons actuellement sur diverses pistes", a-t-il poursuivi au cours d'une conférence de presse.

"La situation a immédiatement dégénéré en chaos à l'école, tout le monde s'est précipité dehors, sur le terrain de sport", a de son côté raconté à l'AFP Muhammad Rizky Muzaffar, l'un des lycéens.

"De nombreux élèves ont été blessés et beaucoup ont été directement emmenés à l'hôpital", a ajouté cet adolescent de seize ans, assurant qu'une explosion s'était produite au moment où les fidèles s'apprêtaient à participer à la prière du vendredi dans la mosquée du lycée.

Environ 54 personnes ont été blessées, dont 33 "reçoivent toujours des soins médicaux", a annoncé Budi Hermanto, le porte-parole de la police de Jakarta.

Confusion

Un journaliste de l'AFP a constaté la présence d'enquêteurs sur les lieux, avec des sacs en plastique contenant divers objets sur des tapis de prière.

Interrogé par l'AFP, Kinza Ghaisan Rayyan, un élève de 17 ans, a témoigné du fait que la confusion régnait quant aux circonstances dans lesquelles l'une des explosions s'est produite.

"On a d'abord cru que ça venait d'un appareil électronique, peut-être de la sono ou de quelque chose de cassé, mais, en fait, l'explosion s'est produite sous le tapis de prière", a-t-il déclaré dans un hôpital de la capitale.

Le chef de la police de Jakarta, Asep Edi Suheri, a fait savoir que les enquêteurs avaient mobilisé une équipe de déminage pour déterminer la cause des déflagrations.

Il a affirmé que les autorités avaient mis en place des permanences dans deux hôpitaux pour aider les familles à retrouver les blessés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif

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Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice intégré 2025 (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".

Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.

L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.

Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.

165 observateurs

De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.

Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.

Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.

L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30

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Le président brésilien Lula, dont le pays accueille à Bélem le sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, salue ici Netumbo Nandi-Ndaitwah, la présidente de la Namibie, au côté du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.

Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.

Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.

"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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