Alzheimer est une maladie. Elle nécessite un traitement alliant une approche psychosociale et la prise de médicaments. Tel est en substance le message de quinze institutions spécialisées, auteurs d'une prise de position commune, ce dimanche. Leur démarche s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale en matière de démences 2014-2019 de la Confédération Suisse. Leur but: s'opposer à la montée d'un courant sceptique qui met en doute la nature même de cette maladie et remet en question l’efficacité des traitements, notamment pharmacologiques.
Les quinze signataires, parmi lesquels des cliniques, des fondations ou encore l'association Alzheimer écrivent noir sur blanc dans leur communiqué que "la démence ne fait pas partie du processus de vieillissement normal. Elle est une maladie qui se développe plus fréquemment avec l'âge". C'est ce qu'explique Sophie Courvoisier, directrice d'Alzheimer Genève, en donnant l’exemple de l'une de ses grands-mères:
Sophie Courvoisier
Directrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
"Afin d’obtenir une efficacité maximale, un diagnostic précoce et précis est primordial", lit-on dans la prise de position. Une étape en effet cruciale, selon Sophie Courvoisier:
Sophie Courvoisier
Directrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
"Sans être formé, les années à venir vont être un enfer"
Pierre-Alexandre Nuoffer est du même avis. Ce quadragénaire genevois a été confronté à la maladie de sa mère, atteinte d'Alzheimer. Il l'a accompagnée durant quatre ans, jusqu'à son décès survenu en février. Il revient sur la nécessité d'être informé. D'où sa volonté de témoigner. Car, selon son expérience, les changements d'attitude ainsi que l'évolution de la maladie s'avèrent très déstabilisant pour les proches. Le récit de Pierre-Alexandre Nuoffer:
Pierre-Alexandre Nuoffer
Proche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Les organisations spécialisées insistent, elles aussi, sur la nécessité de "davantage d'information, de formation et de conseil au sujet de la démence". Là encore, Pierre-Alexandre Nuoffer confirme. Et le quadragénaire d’insister sur la formation des proches-aidants:
Pierre-Alexandre Nuoffer
Proche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
D'autant qu'accompagner une personne atteinte d'Alzheimer n'est pas de tout repos. Comme le souligne Pierre-Alexandre Nuoffer, évoquant le risque de "burn-out" du proche-aidant:
Pierre-Alexandre Nuoffer
Proche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Mais, ce qui ressort du témoignage du quadragénaire, c'est surtout les moments de vie inoubliables de ces années aux côtés de sa mère, jusqu'à son décès:
Pierre-Alexandre Nuoffer
Proche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
"Les proches-aidants font économiser de l'argent à l'Etat"
"Le dépistage et le traitement précoces améliorent l’autonomie de la personne, prolongent son maintien à domicile et retardent le placement en EMS", soulignent aussi les signataires de la prise de position. La directrice d'Alzheimer Genève revient sur les avantages, nombreux, du maintien à domicile:
Sophie Courvoisier
Directrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Pour Pierre-Alexandre Nuoffer, dont la mère a connu une phase d'hospitalisation, les bienfaits du maintien à domicile ne font aucun doute:
Pierre-Alexandre Nuoffer
Proche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Mais, ce n'est pas tout. La valorisation du travail des proche-aidants se chiffre à 225 millions de francs par an à Genève, soit la moitié du coût annuel de la prise en charge des malades au niveau cantonal. Cette solution constitue une économie financière colossale pour la société, ainsi que le souligne Sophie Courvoisier:
Sophie Courvoisier
Directrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Et ce, sachant que Genève compte 8300 personnes atteints d'Alzheimer. Un chiffre qui va tripler d'ici 2050, selon Alzheimer Genève.
"Ces médicaments ont démontré leur efficacité"
Autre point soulevé par les organisations professionnelles, la question de l'efficacité et du remboursement des médicaments anti-Alzheimer. Le communiqué rappelle que, depuis l'an dernier, en France, ces médicaments ne sont plus remboursés par l’assurance-maladie. "Bien qu'ils ne soient pas curatifs, ces médicaments (en l'occurrence: Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl) ont démontré leur efficacité pour améliorer temporairement ou stabiliser les symptômes cognitifs pour une durée pouvant aller jusqu'à 18 mois", écrivent ces spécialistes. Sophie Courvoisier revient sur ce point précis:
Sophie Courvoisier
Directrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Sophie CourvoisierDirectrice d'Alzheimer Genève
Pierre-Alexandre Nuoffer évoque la béquille que sont les médicaments dans le cadre de l'accompagnement du malade, une aventure qu'il qualifie d'"extraordinaire":
Pierre-Alexandre Nuoffer
Proche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
Pierre-Alexandre NuofferProche-aidant
A noter, l'association Alzheimer Genève organise l'avant première du film What they had, qui traite de ce sujet. La projection aura lieu lundi 15 avril à 19h au Cinerama, Rue de Carouge 72. Le prix de soutien est de 30 francs et la réservation peut se faire sur le site: https://www.advance-ticket.ch/sell/126375
Le Geneva Open tient sa première tête d’affiche. Triple vainqueur du tournoi en 2021, 2022 et 2024, Casper Ruud (ATP 5) défendra son titre pour la prochaine édition qui se déroulera du 17 au 24 mai.
Le Norvégien de 26 ans présente un bilan impressionnant au Geneva Open : treize victoires contre une seule défaite, concédée en 2023 en quart de finale face au Chilien Nicolas Jarry. Triple finaliste en Grand Chelem, Casper Ruud compte 12 titres à son palmarès.
Les organisateurs du Geneva Open espèrent fermement attirer d’autres joueurs du top ten pour célébrer les dix ans du tournoi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le géant des matières premières Glencore a été moins rentable l'an dernier, selon des chiffres préliminaires. Le groupe zougois devrait au final annoncer une perte.
Selon des chiffres annuels préliminaires, les recettes de Glencore devraient s'enrober de 6% à 231 milliards de dollars en 2024, a indiqué mercredi le groupe zougois dans un communiqué.
Toutefois, le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) ajusté a dégringolé de 16% à 14,4 milliards de dollars, alors que l'excédent d'exploitation (Ebit) a chuté de 33% à 6,9 milliards. Ce recul est attribué à la baisse du prix du charbon, partiellement compensée par les activités liées au charbon sidérurgique de la division Elk Valley Resources (EVR) et des bénéfices annuels plus élevés dans les activités liées au zinc.
Au final, il en résulte pour la multinationale une perte nette de 1,6 milliard.
Le conseil d'administration proposera de verser un dividende ordinaire de 0,10 cents par action. Le géant minier a également annoncé un programme de rachat d'actions d'un milliard de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Les éditions Zoé fêtent leur 50 ans dans une exposition
C’est une maison d’édition genevoise qui fête ses 50 ans d’existence. Les éditions Zoé sont au cœur d’une exposition en ce moment à la Bibliothèque de Genève.
Les éditions Zoé sont à l’honneur la Bibliothèque de Genève.
Une exposition retrace leurs 50 ans d'histoire.
La maison genevoise a publié son premier ouvrage en 1975, un texte annonciateur de mai 68 qui circulait sous le manteau: "De la misère en milieu étudiant".
Depuis les éditions Zoé ont été le relais de 400 auteurs et autrices dont les plus connus sont Nicolas Bouvier ou Elisa Shua Dusapin. L’exposition s'ouvre sur une série de photos, on découvre que cette grande aventure est partie d’un garage.
Eloi Contesse, conservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève:
Eloi Contesse
Conservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Et l’exposition de rappeler l'importance d’une maison d’édition locale:
Eloi Contesse
Conservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
Eloi ContesseConservateur en charge du centre d’iconographie à la Bibliothèque de Genève
L'exposition “Zoé ou l'aventure" est à découvrir jusqu'au 4 octobre.
L'exposition est aussi visible en version virtuelle sur le blog de la Bibliothèque de Genève.
Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne a terminé 8e de ce tour du monde, en solitaire, sans escale ni assistance. Justine Mettraux a réalisé un temps canon de 76 jours qui la place comme femme la plus rapide de l'épreuve. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous êtes la femme la plus rapide du Vendée Globe: 76 jours pour faire ce tour du monde à la voile, en solitaire, sans escale. Trois semaines après votre retour sur terre, vous vous vous dites quoi?
"Pour l'instant j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment eu le temps encore de revenir sur ma course. Tout s'est pas mal enchaîné avec un peu les médias, le fait aussi de ramener le bateau à Lorient, de le sortir de l'eau, de commencer à organiser la saison prochaine. Pour l'instant ça a été assez chargé, je vais pouvoir, maintenant que je suis rentrée en Suisse, avoir un peu plus de temps pour moi et pouvoir revenir un peu plus sur cette course. On a un assez gros programme avec des courses en double et en équipage l'année qui vient, et puis avec l'objectif principal qui sera la transat en double à l'automne".
"Objectif principal pour cette année: la transat en double à l'automne"
Le 10 novembre, le top départ du Vendée Globe est donné. Qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à ce moment là…
"À ce moment-là, j'ai envie d'aborder ce départ un peu comme si c'était celui d'une course plus petite. Je suis plus concentrée sur le fait de bien préparer le départ, et puis on sait que la route est longue et qu'il va falloir faire assez attention au bateau et rentrer dans la course petit à petit et se concentrer sur les choses à faire C'est vraiment une course majeure, c'est LA course qu'on prépare en faisant beaucoup d'autres courses transatlantiques en amont, donc c'est vraiment le gros objectif de nos campagnes en Imoca. Donc oui, il y a une pression supplémentaire".
"Sur la durée du Vendée Globe, il y a quand même des périodes creuses (...) moi j'avais une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre"
Comment étaient rythmées vos journées, à bord. Est-ce qu’il y avait une journée type?
*Les journées, elles sont surtout rythmées par la prise de météo qu'on a vers 7h du matin et 7h du soir heure suisse. Donc, à ce moment-là, on va prendre les fichiers, prendre le temps de les analyser, on va réadapter notre trajectoire s'il y a besoin et puis après, le reste du temps, il est occupé soit par les manœuvres, par le fait de faire faire marcher le bateau... Assez peu de sommeil, bien sûr, mais sur le temps qu'on a de libre ou quand le bateau avance bien, il faut essayer de se reposer, il faut manger… On a quand même sur la durée du Vendée Globe, vu que c'est très long, il y a quand même des périodes creuses parce que pendant parfois quelques jours d'affilée, on peut avoir des conditions assez stables, alors ça n'arrive pas très souvent, mais à ce moment-là, ça laisse le temps d'écouter de la musique, moi j'ai plus écouté soit de la musique qu'écouter des livres audio parce qu'on peut faire quand même des choses en même temps et puis j'avais quand même une petite liseuse donc j'ai quand même lu un livre mais on prend quand même un peu de distraction parce qu'on sait que le Vendée Globe est plus long et un peu moins intense d'une certaine manière que les courses transatlantiques".
Une traversée qui n’a pas été de tout repos. 17 jours après le départ, une avarie, avec votre voile avant qui s’est déchirée. Catastrophe?
"C'est assez clair que la deuxième fois qu'elle s'abîme c'est irréparable, donc il va falloir faire sans. Je sais que la route est longue, qu'il va se passer plein de choses, j'ai perdu du terrain sur cette phase là mais ce n'est pas impossible que ça revienne après sur mes concurrents, donc j'essaie plutôt de me concentrer sur les choses à faire et sur le fait de fonctionner au mieux sans cette voile. Sur la durée d'un Vendée Globe bien sûr il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes. Les proches bien sûr jouent un rôle, à ce moment là mais il y a aussi toute la préparation mentale qu'on fait en amont typiquement pour essayer de mieux gérer ces difficultés. On peut créer des schémas de pensée pour pouvoir y revenir plus facilement le cas échéant. Ce sont des choses qui s'entraînent et qui se préparent et puis oui bien sûr dans les moments durs, on peut quand même assez facilement aujourd'hui, vu qu'on a du wifi à bord, que notre moyen de communication principal c'est WhatsApp, on peut envoyer des messages ou appeler et ça fonctionne très bien si on a besoin aussi de soutien".
"Il y a des pièces qui peuvent commencer à fatiguer ou s'abîmer, donc il faut pouvoir être à même de régler ces différents problèmes"
A votre arrivée aux Sables d’Olonnes, le 25 janvier, vous aviez une pancarte pour remercier votre équipe, parce que le Vendée Globe c’est une course en solitaire, mais c’est aussi une histoire d’équipe…
"C'est vrai que sur la sortie et la rentrée du chenal, le skipper est censé être la seule personne à l'avant du mât, donc on ne peut pas vraiment mettre en avant notre équipe. Il y a une dizaine de personnes qui m'entourent, qui sont à fond pour m'aider à préparer le bateau, pour me permettre de partir dans les meilleures conditions. C'était important de les remercier parce que je pense que le grand public ne se rend pas compte de tout l'investissement qui est mis aussi de la part des équipes techniques. Tous les jours où ils finissent tard, tous les chantiers d'hiver où il faut faire un peu plus d'heures parce qu'on a pris un peu du retard et parce qu'il faut mettre le bateau à l'eau pour commencer à naviguer. Ce sont des personnes passionnées qui ne comptent pas leur temps et qui sont toujours prêtes à répondre quand il faut".
"Si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder"
Grâce à vous, un coup de projecteur a été mis sur la course au large ici, à Genève. Il y a des écoles, ici, qui vous ont suivie au jour le jour, sur ce Vendée Globe. Il y a sans doute une petite fille qui vous a vu et qui s’est dit: "moi, je quand je serai grande, je ferai comme Justine". Vous êtes un exemple…
"C'est important de donner des bons exemples à nos jeunes, que ce soit dans le sport ou pour n'importe quel projet, mais en tout cas, de montrer que c'est possible, que si on a des rêves, qu'on soit un petit garçon ou une petite fille, il faut y croire et se donner les moyens d'y accéder et qu'en tout cas, il ne faut pas avoir peur de se lancer. Donc, j'espère que ce message là, il est passé".
Straumann a amélioré sa performance en 2024. Etoffant ses revenus de 10% à 2,5 milliards de francs, le géant bâlois des implants dentaires a dégagé un bénéfice net de 459 millions, dix millions de plus sur un an. Le dividende sera haussé à 95 centimes par action.
Le bénéfice net de base s'est monté à 502 millions de francs, contre 482 millions l'année précédente. Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) s'est hissé à 601 millions de francs, contre 598 millions en 2023, a annoncé mercredi Straumann. La marge correspondante a en revanche fléchi, s'inscrivant à 24%, contre 26,3% en 2023.
La performance s'est révélée inférieure aux attentes des analystes, en particulier en matière de rentabilité. Sondés par AWP, ces derniers avaient en moyenne anticipé des ventes de 2,49 milliards de francs, un Ebit de 635 millions et un bénéfice net de 466 millions.
Evoquant l'exercice en cours, Straumann se veut confiant malgré les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques. Le groupe table ainsi sur une croissance organique de ses ventes à un chiffre. La marge Ebit devrait elle s'améliorer de 30 à 60 points de base à taux de change constants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp