Le jeune pilote d'hélicoptère François-Xavier Bagnoud effectuait régulièrement des vols et sauvetages pour la compagnie privée de son père Air Glaciers.
Le 14 janvier 1986 en soirée, un hélicoptère s'écrase au Mali lors de la 14ème étape du rallye Dakar. A son bord, les cinq passagers perdent la vie. Hommage à François-Xavier Bagnoud, jeune pilote d'hélicoptère né à Genève, aux commandes de l'appareil.
C'est une histoire qui commence dans la passion. Fils d'Albina Du Boisrouvray et Bruno Bagnoud, le jeune suisse né en 1961 à Genève attrape très tôt le virus du pilotage. Son père est le fondateur de la société Air Glaciers basée à Sion, spécialisée dans le secours en montagne. François-Xavier est un élève pour le moins brillant et lors de ses études en France et aux Etats-Unis, il se démarque par un apprentissage rapide et de grandes qualités en tant que pilote. Devenu ingénieur en aérospatial, il écrit aussi un ouvrage intitulé Théorie de l'hélicoptère pour les pilotes privés. Il devient à l'époque le plus jeune pilote d'avion et d'hélicoptère d'Europe et travaille plusieurs années auprès de son père pour des sauvetages et vols réguliers. C'est donc un jeune pilote expérimenté qui se rend en Afrique pour suivre le rallye Dakar. Retour sur le contexte de ce tragique accident.
Paris Dakar, ou l’histoire d’un rallye dangereux.
Le Rallye Dakar, anciennement appelé Paris-Dakar n’a plus besoin d’être présenté, il figure chaque année dans les actualités et représente sans doute l’un des rallyes les plus importants. Inauguré en 1978 sur la place du Trocadéro à Paris sur l’idée de son créateur Thierry Sabine, il rassemble alors moins de 200 équipages. Un chiffre qui ne cessera de grimper.
Le rallye ne vit pas que des heures de gloire, et compte de nombreux moments sombres en raisons de la grande difficulté de cette épreuve. Des éléments s’accumulent et rendent le parcours difficile et dangereux, entre des vents qui effacent les traces et brouillent les pistes, et des risques d’attentats.
En raison de ces complications géopolitiques, la course est déplacée en Amérique du sud en 2009, jusqu’à l’année dernière. L'édition 2020 se déroule actuellement en Arabie Saoudite, jusqu'au 17 janvier.
Au total de ces 42 années de course, 70 décès sont à regretter. Parmi eux, des enfants des populations locales, heurtés par des concurrents, 25 participants, 7 journalistes et aussi, l’accident aérien de 1986, dans lequel l’organisateur de l’événement Thierry Sabine perdra la vie, accompagné du chanteur français Daniel Balavoine, de la journaliste française Nathalie Odent, du technicien RTL Jean Paul Le Fur, et du jeune pilote suisse François-Xavier Bagnoud .
Dernier accident mortel en date, le pilote portuguais Paulo Goncalves, concourant pour la treizième fois au rallye Dakar, suite à une chute de son engin le 12.01.2020.
Un hélicoptère survolant une dune dans le désert, lors du rallye Dakar 2020. EPA/ANDRE PAIN
Voyage dangereux et météo mouvementée.
L'accident du 14 janvier 1986 ayant entraîné la mort des quatre passagers et du pilote suisse laisse planer un point d'interrogation sur les causes précises de ce crash. En cette journée de la 14ème étape de la course, Sabine et Balavoine se rendent sur les lieux de la mission humanitaire pour laquelle Daniel Balavoine a fait le déplacement. Pour le retour au bivouac de Gourma-Rharous, à 250 km de là, ils monteront donc tous deux dans l'hélicoptère piloté par Bagnoud. Initialement, c'est un équipage tout autre qui était prévu, comprenant Patrick Poivre D'Arvor, le célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand et les journalistes français Jean-Luc Roy et Patrick Chêne. Ces derniers changent leurs plans en dernière minute et décident d'embarquer dans un avion pour Tambouctou.
Depuis le début de la journée, c'est une météo très difficile qui accompagne aussi bien les concurrents que le groupe héliporté. En effet, des vents de sable font rage et laissent peu de visibilité. L'équipage décolle tardivement, vers 17h15. Ils effectueront deux arrêts, le premier au départ d'une épreuve chronométrée, et le second pour demander une assistance à cause des conditions météo. Bagnoud était connu pour être un pilote prudent, il parait donc évident qu'il a suivi lors de ce voyage les mêmes règles de sécurité que dans chacune de ses missions, comme en témoigne ce deuxième arrêt. Un fait plus mystérieux repose sur le nouveau décollage de l'hélicoptère. Lors du deuxième arrêt l'équipage croise en effet un 4x4, et Bagnoud confirme au pilote ainsi qu'au co-pilote de leur envoyer une voiture pour les secourir. Selon les témoignages, François-Xavier Bagnoud s'exprimait calmement, tandis que Thierry Sabine est décrit comme très irrité de devoir patienter et se plier aux directives de son pilote.
Finalement, l'appareil redécolle et suit une voiture. Le véhicule percutera une dune allongée et difficilement visible dans la nuit, puis sera entraîné dans plusieurs loopings. La voiture croisée auparavant sera la première témoin de l'accident.
Plusieurs causes pourrait être à l'origine du dernier décollage imprudent de l'appareil. L'humeur de Thierry Sabine, agacé de devoir s’arrêter à seulement cinq minutes de vol de la base a été de nombreuses fois évoquée, tandis qu'un accident nécessitant un retour à la base rapide est aussi possible. En effet, des gazes ont été retrouvées à l'endroit du second arrêt de l'appareil, ce qui pourrait laisser penser à n'importe quel incident (morsures de serpent par exemple) rendant le retour urgent.
Après le décès de François-Xavier Bagnoud, ses proches fondent l'organisation non-gouvernementale FXB pour lutter contre la pauvreté et poursuivre la diffusion des valeurs et la passion des sauvetages chers au cœur du pilote.
Après un mois d'avril frais et sec, le mois de mai s'est montré sombre et souvent pluvieux en Suisse. Pourtant, en dépit des apparences, les sommes de précipitations se sont inscrites dans la norme de ces trente dernières années, voire en-dessous.
Dans le sud-ouest de la Suisse, entre le lac de Neuchâtel et le Léman, les quantités de pluie ont souvent été inférieures de 50% par rapport à la norme. C'est ce qu'a indiqué mardi le service météorologique national Météosuisse dans son bulletin mensuel.
Des valeurs excédentaires ont été enregistrées surtout sur la partie centrale et orientale des versants nord des Alpes, ainsi que dans certaines parties des Grisons. Des précipitations inhabituellement fortes ont été enregistrées localement. Le 5 mai, 113 mm sont tombés en l'espace d'une journée sur le Napf. Il s'agit de la deuxième somme journalière la plus élevée depuis le début des mesures en 1978.
Dans l'ensemble, l'ensoleillement a été faible sur toute la Suisse du 8 au 20 mai, a poursuivi Météosuisse. La fin du mois a en revanche été marquée par une ambiance printanière, voire carrément estivale. Dès le 21 mai, l'ensoleillement a été plus généreux et les températures maximales journalières se sont élevées de 24 à 26 degrés, jusqu'à 27 degrés au Sud et près de 29 degrés en Valais.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le développement du réseau routier suisse doit aller de l'avant. Le National est entré en matière mardi sur les montants demandés par le Conseil fédéral pour les projets d'extension de l'étape d'aménagement 2023 et pour l'entretien des routes de 2024 à 2027.
Quelque 4 milliards de francs sont demandés pour cinq projets alémaniques. Le tronçon Wankdorf-Schönbühl (BE) doit être élargi à huit voies, contre six actuellement. Le tronçon de Schönbühl-Kirchberg (BE) doit lui passer de quatre à six voies. Les tunnels du Rosenberg (SG), du Rhin (BS/BL) et de Fäsenstaub (SH) doivent quant à eux être dédoublés.
Ces travaux doivent être réalisés d'ici 2030. L'économie et la population ont besoin de transports qui fonctionnent, autant dans les villes que dans les agglomérations ou à la campagne, a relevé le ministre des transports Albert Rösti.
La gauche et le PVL ne l'ont pas suivi. Ces derniers voulaient renvoyer le projet au gouvernement, demandant la prise en compte des objectifs de la Confédération en matière de politique environnementale, climatique et énergétique, ou au moins d'utiliser en premier lieu de manière plus efficace les capacités existantes.
Les routes nationales nécessitent par ailleurs un entretien constant et coûteux. Quelque 8,8 milliards sont demandés à cet effet pour la période 2024-2027. Ce crédit n'était pas disputé.
Le débat se poursuit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les jeunes âgés de 16 à 18 ans sont encore trop exposés, dans la vie de tous les jours, aux stimuli en lien avec l'alcool, les produits du tabac et les produits avec de la nicotine. Ce constat émane d'une étude menée par Addiction Suisse à la demande de la direction genevoise de la santé.
Selon cette étude, sur l'itinéraire allant de la maison à l'école, au lieu de formation ou aux activités extrascolaires, un jeune est confronté, en moyenne, à 15 stimuli liés à l'alcool ou au tabac par kilomètre. Dans l'espace numérique, les stimuli s'élèvent quotidiennement à une dizaine.
Ces résultats sont inquiétants, indique le département genevois de la sécurité, de la population et de la santé (DSPS), dans un communiqué publié mardi. Ils sont la preuve que les jeunes évoluent dans un environnement "qui banalise" l'alcool et le tabac et incite à consommer ces produits.
L'interdiction de la publicité pour l'alcool et le tabac sous forme d'affichage dans l'espace public ainsi que dans les cinémas ne couvre pas tout. Certaines formes de L'interdiction de la publicité pour l'alcool et le tabac sous forme d'affichage dans l'espace public ainsi que dans les cinémas ne couvre pas tout.
Certaines formes de visibilité échappent à la règlementation, comme des noms de marque sur des objets, par exemple des parasols ou des cendriers.
La prévention doit également tenir compte du développement d'Internet et des réseaux sociaux, qui permet une publicité ciblée. Les industries peuvent aussi sponsoriser des influenceurs et des influenceuses pour promouvoir leur marque et toucher ainsi également les moins de 18 ans, souligne le DSPS.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le groupe de boulangeries Aimé Pouly a donné mardi le coup d'envoi de son opération de rajeunissement avec l'inauguration de son enseigne historique du quartier des Eaux-Vives à Genève. L'entreprise qui fait partie de la holding Swiss Food Group entend se concentrer sur l'activité de son réseau déjà en place et la Suisse romande.
"Notre priorité est de développer l'activité de nos boulangeries avec espace de restauration déjà existantes grâce aux travaux de rénovation", a expliqué à AWP Nicolas Boucault, directeur général de Swiss Food Group et d'Aimé Pouly, principale société de la holding.
Pour le seul site des Eaux-Vives, ouvert à la fin des années 1970 et dirigé alors par Madame Aimé Pouly, épouse du fondateur, le groupe vise une hausse du chiffre d'affaires de 20%.
"Il s'agit d'un ballon d'essai, nous procédons à des travaux plus légers dans notre boulangerie de Champel et nous comparerons les résultats en termes de fréquentation", a indiqué M. Boucault, qui reconnaît que l'enseigne souffrait d'une image quelque peu vétuste.
Aimé Pouly exploite trente boulangeries, exclusivement en Suisse romande. "Nous n'envisageons pas de franchir la Sarine pour le moment, car d'une part les habitudes culturelles y sont différentes, mais nous ferions également concurrence aux artisans qui distribuent notre produit Pain Paillasse", a expliqué le directeur général.
Prix relevés de 5%
Inflation oblige, le groupe a dû relever ses prix de 5%. "Tous les coûts ont augmenté, la farine, le beurre, l'électricité et les salaires", a énuméré M. Boucault, qui souligne cependant que les marges sont restées identiques. Quant au chiffre d'affaires, c'est un secret bien gardé. "En proportions, nous réalisons 95% du chiffre d'affaires du groupe et 90% de celui d'Aimé Pouly en Suisse", a-t-il précisé.
Pain Paillasse constitue un autre pilier de l'activité de Swiss Food Group, avec une centaine de points de vente en Suisse romande et environ 400 pour la Suisse alémanique et le Tessin. "Le principe est toujours le même, nous fournissons à l'artisan boulanger le mélange de farine et la méthode de fabrication", rappelle M. Boucault.
En Suisse, le mélange de farines est fourni par Groupe Minoteries, partenaire historique d'Aimé Pouly et historiquement investisseur de l'entreprise. Celui-ci s'est retiré financièrement mais reste un partenaire important, souligne le directeur général.
Le produit Pain Paillasse, emblématique du groupe, est désormais distribué dans 24 pays, dont plusieurs hors d'Europe: Etats-Unis, Egypte, Chili, Liban et Ouzbékistan. "Les Etats-Unis représentent environ 5% du chiffre d'affaires de Pain Paillasse, nous distribuons principalement dans la grande distribution haut de gamme", a expliqué M. Boucault, qui souligne que le potentiel y est considérable.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
L'agression a eu lieu sur la Place des Ormeaux au Petit-Lancy. (Capture d'écran Google Maps)
Une femme a été blessée au couteau mardi matin au Petit-Lancy. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur présumé des faits, le mari de la victime, aurait asséné à son épouse au moins un coup de couteau avant de se retrancher dans leur appartement, communique le Ministère public.
Ce mardi 30 mai 2023, en milieu de matinée, sur la place des Ormeaux, au Petit-Lancy, des passants ont porté secours à une femme blessée, qui sortait de son domicile avec son enfant, tous deux couverts de sang. Retranché dans son appartement, l'auteur présumé des faits, âgé de 36 ans, a été maitrisé après deux heures de négociation infructueuse qui ont conduit les policiers à faire usage de grenades assourdissantes, précise le communiqué ajoutant qu'aucun coup de feu n'a été tiré.
La victime a été emmenée aux HUG pour y recevoir des soins. L'enfant n'a pas été blessé. L'enquête est menée par la brigade criminelle de la police judiciaire sous la direction du procureur Walther Cimino.
Aucun autre commentaire ne sera fait par le Ministère public