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A l'UNIGE, on s’intéresse aux choix du cerveau

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Des spécialistes des neurosciences du monde entier vont travailler sur un objectif commun :  comprendre comment le cerveau parvient à faire des choix.

Brain Lab, voilà le nom de ce projet international qui vient d’être lancé. Une expérience unique à laquelle l’Université de Genève participe. Concrètement ce sont plusieurs laboratoires, 21 exactement. Des laboratoires du monde entier, dont beaucoup se trouvent en Europe et aux Etats-Unis, et qui vont collaborer ensemble dans le but de comprendre les bases neurales de la prise de décision. C’est un nouveau concept dans le domaine des neurosciences, les laboratoires vont coordonner leurs efforts pour faire deux choses : enregistrer l’activité cérébrale chez la souris alors qu’elle effectue une prise de décision et analyser les données et développer à partir de ces données  une théorie globale de la prise de décision chez le rongeur. Les chercheurs enregistreront simultanément l’activité de plusieurs centaines de neurones, effectuant des mesures dans toutes les zones du cerveau. Au total, ils suivront l’activité de 5’000 à 10’000 neurones sur des animaux qui effectueront exactement la même tâche.

Quel est l'intérêt d'avoir plusieurs laboratoires qui travaillent sur le même projet? Sans un consortium de ce type, ce genre de questions ne pourrait pas être étudié car c’est trop large pour un seul laboratoire à la fois. C’est ce que nous explique Alexandre Pouget, il est professeur à l’Université de Genève dans le département de neurosciences.

Alexandre Pouget Professeur à l'UNIGE dans le département des neurosciences

Les chercheurs vont maintenant coordonner leurs travaux, avec comme objectif, à terme,  mettre en place une  théorie globale et comprendre comment le cerveau prend une décision, fait des choix.

Alexandre Pouget Professeur à l'UNIGE dans le département des neurosciences

Il y a un aspect intelligence artificielle, aussi. Les chercheurs espèrent à terme être capables d’influencer la manière dont les systèmes artificiels sont développés pour prendre des décisions. Alors est-ce que nous pourrons prendre de meilleures décisions par la suite ? Une question qui relève plus du domaine de de la psychologie mais ça pourrait inspirer d’autres disciplines, elles auraient une théorie sur laquelle s’appuyer. Au niveau médical notamment.

Alexandre Pouget Professeur à l'UNIGE dans le département des neurosciences

Le projet est financé par deux fondations, il coûte 14 millions de francs.

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Sport

Yakin: "Breel sera présent à l'Euro"

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Breel Embolo sera pratiquement indispensable à l'attaque de l'équipe de Suisse à l'Euro (photo d'archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Qui évoluera à la pointe de l'attaque de l'équipe de Suisse lors de l'Euro en Allemagne ? Murat Yakin a confié ses certitudes et ses doutes concernant son secteur offensif à Keystone-ATS.

Le championnat d'Europe, dont le match d'ouverture est prévu le 14 juin, approche. Le premier rassemblement de l'équipe de Suisse est prévu le 27 mai déjà, à Saint-Gall. D'ici là, Murat Yakin aura fait ses choix. "L'ossature est en place, même s'il me reste une petite marge de manoeuvre", glisse le sélectionneur.

Sa principale préoccupation concerne l'efficacité offensive. Seuls trois buts ont été marqués lors des cinq derniers matches. Meilleur buteur de la phase qualificative, Zeki Amdouni (6 réalisations), a connu une saison difficile avec Burnley, perdant sa place de titulaire aussi bien en club qu'en équipe nationale. Derrière lui, on retrouve Renato Steffen et Ruben Vargas, tous deux auteurs de trois buts dans ces éliminatoires.

Confiance totale en Embolo

En théorie, la donne est simple: Breel Embolo, l'attaquant sur lequel la Nati a toujours pu compter ces dernières années, est de retour sur les terrains. Avec quatre buts lors de ses six dernières capes, il a aidé l'équipe à remporter des succès importants contre l'Espagne, la Tchéquie, le Cameroun et la Serbie.

Cependant, le Bâlois de 27 ans n'a guère eu l'occasion de jouer cette saison: après sa rupture des ligaments croisés, il n'a fait que quatre apparitions partielles avec Monaco, avec qui il a néanmoins déjà marqué un but.

Murat Yakin est d'ailleurs très clair à ce sujet: il ne peut et ne veut pas se passer d'Embolo. "Breel sera présent à l'Euro", affirme-t-il déjà, à condition bien sûr qu'il ne subisse pas de pépin physique lors des matches restants.

Ces derniers temps, Embolo a surtout fait les gros titres en dehors du terrain. Son nom est apparu dans des procès pour menaces et pour des certificats Covid prétendument falsifiés. Mais le sélectionneur national ne veut pas s'y attarder: "Ce sont des affaires qui remontent à quelques années", balaye Yakin. Embolo a maintenant "vieilli et mûri", glisse-t-il, doutant que le chouchou des supporters puisse maintenant être dédaigné: "Dès qu'il marquera son premier but à l'Euro, beaucoup de choses seront oubliées."

Possible retour de Seferovic

Murat Yakin ne peut toutefois pas se permettre de composer une équipe dépendant de l'efficacité d'un joueur ayant manqué presque toute la saison. Le fait que des noms comme Haris Seferovic ou Joël Monteiro aient soudain été évoqués lors du dernier rassemblement montre à quel point la situation est complexe.

Seferovic n'a pourtant obtenu qu'une demi-heure de temps de jeu lors des qualifications, et n'a plus été pris en compte depuis son départ pour les Emirats arabes unis à l'été 2023. Et Monteiro ne dispose toujours pas du passeport suisse, même si cet obstacle devrait être très vite surmonté.

"La porte n'a jamais été fermée pour Haris", confirme Yakin, qui garde un oeil sur lui comme sur les autres sélectionnables. "Nous observons chaque week-end et collectons les données de tous les joueurs".

Haris Seferovic est ainsi en passe de devenir champion avec Al-Wasl, notamment grâce à ses neuf buts marqués en 21 matches de championnat (quatre autres en Coupe). Mais que valent-ils à ce niveau? Yakin assure que de tels facteurs sont pris en compte dans l'évaluation interne. En revanche, ses 93 sélections et sa connaissance du groupe parlent en sa faveur.

Joël Monteiro (24 ans) n'a, évidemment, pas la même expérience que le Lucernois. L'attaquant d'YB possède néanmoins des qualités que Yakin apprécie. "Il a de bonnes capacités physiques, il est grand et rapide, ce sont des éléments importants pour un attaquant", explique le sélectionneur. Et avec douze buts en championnat, Monteiro présente également une fiche statistique appréciable.

"Malheureusement, il s'est maintenant blessé (réd: à une cheville) à un moment très défavorable", rappelle Yakin, qui n'aura finalement peut-être pas d'autre choix que de sortir une surprise de son chapeau lors de l'annonce de sa sélection la semaine prochaine à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Young Boys peut devenir champion ce week-end

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Les Young Boys peuvent devenir champions dès ce week-end. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

YB, qui accueille samedi Lugano, peut être sacré champion ce week-end. Une victoire contre les Tessinois et un nul ou une défaite de Servette dimanche à Saint-Gall offriraient le titre aux Bernois.

Les hommes de Joël Magnin retrouvent Lugano (20h30) trois mois après un match spectaculaire qui avait vu les deux équipes se quitter dos à dos (3-3). Leur premier duel cette saison s'était d'ailleurs aussi conclu sur un match nul au Wankdorf, en octobre (1-1). Jamais deux sans trois?

A moins que les Tessinois ne remettent un peu de suspense dans la course au titre en s'imposant dans la capitale. Mais le véritable objectif des joueurs de Mattia Croci-Torti est sans nul doute la deuxième place, qu'ils ont cédée au Servette FC le week-end dernier.

Le glas sonne pour le SLO

Dans le Relegation Group, le glas sonne pour le SLO qui affronte dans le même temps Yverdon à la Pontaise. Une défaite condamnerait officiellement les Stadistes à la relégation en Challenge League. On voit mal comment les Lausannois y échapperaient, d'autant plus que les Nord-Vaudois ont remporté le dernier derby le 20 avril (3-0).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des aurores boréales en Suisse après une tempête solaire "extrême"

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Des aurores boréales étaient visibles au-dessus de Daillens (VD) dans la nuit de vendredi à samedi. (© KEYSTONE/EPA/LAURENT GILLIERON)

Des aurores boréales étaient visibles dans le ciel suisse dans la nuit de vendredi à samedi après qu'une tempête solaire "extrême" a commencé à frapper la terre vendredi soir. Il s'agit de la première de ce niveau depuis 2003.

Des aurores boréales ont été constatées dans la nuit par un photographe de Keystone-ATS dans le canton de Vaud, au-dessus de Daillens. MeteoSuisse a signalé plus tôt l'apparition d'aurores au-dessus de Ravoire dans la commune de Martigny (VS).

Le phénomène naturel a aussi été constaté par l'observatoire de Winterthur Eschenberg et des photos prises en Europe ont commencé à circuler. Une tempête solaire d'une rare intensité qui a touché la Terre vendredi explique l'apparition de ces aurores boréales, rarissimes sous nos latitudes.

Des conditions liées à une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l'échelle utilisée, ont été observées dans la soirée, a annoncé l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). "Les GPS, réseaux électriques, vaisseaux spatiaux, la navigation des satellites et d'autres technologies peuvent être affectés", a ajouté l'agence.

"Tempêtes d'Halloween"

Cette tempête est provoquée par l'arrivée sur Terre d'une série d'éjections de masse coronale en provenance du Soleil. Il s'agit "d'explosions de particules énergétiques et de champs magnétiques partant du soleil", a expliqué lors d'une conférence de presse vendredi après-midi Shawn Dahl, du Centre de prévision de la météo spatiale (SWPC), rattaché à NOAA.

Le dernier événement atteignant ce niveau 5 remonte à octobre 2003, un épisode surnommé "les tempêtes d'Halloween", a écrit l'agence. A l'époque, des coupures de courant étaient survenues en Suède et des transformateurs avaient été endommagés en Afrique du Sud, a-t-elle précisé.

La tempête devrait se poursuivre durant le week-end, avec l'arrivée d'éjections de masse coronale supplémentaires, a ajouté NOAA. La première de ces éjections, "très forte", a atteint la Terre vendredi vers 18h30. Le Soleil est actuellement proche de son pic d'activité, selon un cycle qui revient tous les 11 ans.

Ces éjections de masse coronale - dont au moins sept dirigées vers la Terre ont été observées - proviennent d'une tâche solaire faisant environ 17 fois le diamètre de la Terre. Elles se déplacent à plusieurs centaines de kilomètres par seconde.

Possibles perturbations

Les opérateurs de satellites, de communications et du réseau électrique en Amérique du nord ont été notifiés, afin de prendre des mesures de précaution, a déclaré Shawn Dahl.

Il a recommandé aux habitants de s'équiper de batteries ou potentiellement de générateurs, comme pour tout autre avis de tempête. Les opérateurs électriques ont depuis dix ans travaillé à mieux protéger leurs réseaux, a toutefois rassuré Rob Steenburgh, scientifique au SWPC. Les effets ne pourront survenir que sur des lignes à haute tension, pas chez les particuliers, et des systèmes comparables à des disjoncteurs existent.

Il a également indiqué que son agence était en contact très régulier avec la Nasa, qui assure la sécurité des astronautes dans la Station spatiale internationale (ISS), plus vulnérables aux radiations solaires.

Une alerte aux radiations a également été émise, mais de seulement 1 sur une échelle de 5, ne causant donc pas d'inquiétude pour le moment. En ce qui concerne le trafic aérien, l'Agence américaine de l'aviation civile (FAA) a dit "ne pas s'attendre à des conséquences importantes".

Les tempêtes géomagnétiques peuvent perturber les outils de navigation et les transmissions radio à haute fréquence, a toutefois expliqué le régulateur aérien américain, ajoutant avoir conseillé aux compagnies aériennes et aux pilotes d'"anticiper" les perturbations éventuelles.

Aurores boréales en Californie

Ce type de tempête affecte d'abord les latitudes autour des pôles, a expliqué à l'AFP Mathew Owens, professeur de physique spatiale à l'Université de Reading. Mais "plus la tempête est forte, plus cela va bas en termes de latitude", a-t-il ajouté. Dans l'hémisphère sud, des pays comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande suivent de près ce type de situations, a expliqué Shawn Dahl.

Aux Etats-Unis, des aurores boréales devraient pouvoir être observées sur la plupart de la moitié nord du pays, selon NOAA, et peut-être aussi bas qu'en Alabama ou dans le nord de la Californie. "Si vous êtes à un endroit où il fait noir, sans nuage et avec peu de pollution lumineuse, vous pourriez voir des aurores boréales assez impressionnantes", a dit Rob Steenburgh. "C'est vraiment le cadeau de la météo spatiale."

La plus importante tempête solaire jamais enregistrée est survenue en 1859, selon la Nasa. Aussi connue sous le nom d'événement de Carrington, elle avait très fortement perturbé les communications par télégraphe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 13, 28, 29, 44 et 48 et les étoiles 4 et 12.

Lors du prochain tirage mardi, 48 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Etats de l'OMS vont prolonger les négociations anti-pandémies

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Les divisions entre pays riches et en développement subsistent sur les modalités d'un transfert de technologies contre de futures pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les 194 membres de l'OMS n'ont toujours pas trouvé un consensus pour un accord contre les pandémies, à quelques jours du délai de l'Assemblée mondiale de la santé le 27 mai. Vendredi soir, ils ont décidé à Genève de poursuivre les négociations la semaine prochaine.

"Les gouvernements du monde entier ont accepté aujourd'hui de continuer à travailler sur la proposition d'un accord contre les pandémies", a affirmé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une déclaration. Ils doivent "encore affiner le projet".

Après les polémiques sur les inégalités d'accès aux vaccins pendant la pandémie liée au coronavirus, l'objectif est d'éviter la même discrimination à l'avenir. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

Symbole des divisions entre pays riches et en développement, les délégués ont avancé au ralenti dans les discussions article par article. Les divergences restent importantes sur le transfert de technologies ou le partage des pathogènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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