La 89e édition du Salon international de l'automobile, devenu le GIMS, Geneva International Motor show, aura lieu à Palexpo, du 7 au 17 mars. Près de 180 exposants seront présents. Plus de 100 premières mondiales et européennes sont annoncées. A l'heure où la mobilisation en faveur du climat bat son plein, on peut se demander si cet événement autour de l'automobile a encore du sens. Aux yeux du président Maurice Turrettini, le salon doit devenir celui de la mobilité et plus seulement de l'automobile.
En 2018, le salon avait enregistré une baisse de la fréquentation avec 660 000 visiteurs contre 690 000 l'année précédente. Mais, sur ce point, Maurice Turrettini ne tient pas à battre des records:
Pour cette édition, 34 nouveaux viennent combler l'espace laissé vacant par Jaguar, Ford, Volvo ou encore Hyundai. Ces désaffections suscitent-elles des inquiétudes chez le président?
A l'occasion de la présentation de l'événement mardi, le président d'Auto-suisse, François Launaz a rappelé l'importance du marché automobile en Suisse. A noter, les voitures électriques représentent un très faible pourcentage du parc. Pourquoi?
S'il estime que les combats en faveur du climat sont logiques et essentiels, François Launaz craint l'impact de la révision de la loi sur le CO2. Les explications du président d'Auto-Suisse:
L'avenir de l'automobile, c'est aussi la connectivité. Comme le souligne le futur directeur du GIMS, Olivier Rihs:
Un virage qu'il compte bien ne pas rater pour les éditions à venir:
@marie_prieur