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À Genève, SolidaritéS dénonce une récolte de signatures douteuse

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Keystone/LAURENT GILLIERON

SolidaritéS dénonce des méthodes douteuses dans le cadre de la récolte des signatures du référendum contre le fonds d'aide aux plus précaires. Selon le parti, la présentation du texte induit en erreur les potentiels signataires en évoquant un objectif de "lutte contre le travail au noir". Le comité référendaire réfute.

Ce référendum n’aura aucun effet réel contre le travail non déclaré, mais va empêcher une population fragilisée de toucher une aide pourtant indispensable à sa survie. Invoquer là un objectif de lutte contre le travail au noir constitue simplement une manière d’induire en erreur les potentielles signataires, relève SolidaritéS jeudi dans un communiqué.

L’extrême droite use de stratagèmes pour prétendre défendre ceux qu’elle attaque, se parant de l'apparence de la lutte contre la précarité, souligne la formation. Elle déplore que "l'UDC et le MCG avancent masqués", les logos de ces deux partis étant totalement absents de la feuille référendaire. Et de se demander d'où viennent les récolteurs qui renvoient au comité référendaire contre le travail illégal.

Pour rappel, solidaritéS avait déjà pris position et fermement condamné ce "référendum de la honte". Aujourd’hui, c’est la récolte elle-même qui est sujette à caution, souligne la formation.

Le comité conteste

"Il n'y a pas d'entourloupe", rétorque l'UDC André Pfeffer, qui emmène le comité référendaire et organise la récolte des signatures. "Ce référendum a effectivement pour but d'annuler une loi qui favorise et fait la promotion du travail illégal".

Et de préciser que les responsables du référendum ne sont pas l'UDC et le MCG, mais le comité référendaire contre le travail illégal, même si ce dernier a l'appui de ces deux partis. Le comité n'a par ailleurs aucun lien avec une société qui rémunère la récolte de signatures, ajoute M. Pfeffer "catégorique". "Je forme des équipes au sein de ma famille politique et avec l'aide de bonnes volontés".

Longues files d'attente

Les référendaires ont jusqu'au 14 septembre pour obtenir 5370 signatures valables. Le texte s'en prend à la loi sur l'indemnisation des travailleurs précaires acceptée fin juin par le Grand Conseil. Ce projet du Conseil d'Etat faisait suite à l'émoi provoqué par les longues files d'attente lors des distributions de nourriture lors de la crise sanitaire.

Le fonds d'urgence de quinze millions est destiné à ceux qui n'ont pas eu droit aux aides cantonales ou fédérales entre le 17 mars et le 16 mai. Environ 3000 personnes pourraient en bénéficier. L'indemnisation n'est pas conditionnée à un statut légal.

Pour les référendaires, il n'est notamment pas acceptable que l'Etat paie les salaires en lieu et place d'employeurs ne respectant pas leurs obligations. Et qu'il autorise une indemnisation, en cas d’absence de justificatifs, sur la base d’une simple déclaration écrite du bénéficiaire.

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Culture

Démission en cascade au FIFDH

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Irène Challand © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Trois membres du Conseil de fondation et la directrice des programmes quittent le FIFDH, le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève.

Le conseil de fondation a tenu une réunion à huis clos jeudi dernier, suite aux tensions apparues ces derniers mois au sein du Festival.

Dans un communiqué de presse du FIFDH, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels disent regretter le manque de soutien de la part de l’équipe opérationnelle et les conflits internes qui ont amené à la situation actuelle.

Constat partagé par la directrice des programmes Irène Challand qui dit ne pas vouloir mettre davantage sa santé en péril. 

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Suisse

L'Université de Berne est prête pour le voyage vers Jupiter

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Au centre spatial européen de Kourou, en Guyane française, "Juice" est préparé pour le lancement. (© ESA)

A bord d'une fusée Ariane 5, la mission spatiale "Juice" de l'Agence spatiale européenne (ESA) entame le 13 avril son voyage de 700 millions de kilomètres vers Jupiter. Plusieurs instruments de l'Université de Berne se trouvent à bord.

"La sonde spatiale est prête, tous les tests sont terminés", a déclaré Peter Wurz, directeur de l'Institut de physique de l'Université de Berne, à Keystone-ATS. Sous sa direction, un appareil de mesure, le "Neutral and Ion Mass Spectrometer" (NIM), a été développé et construit à Berne pour la mission "Juice". Le scientifique suivra à Berne le lancement de la fusée depuis le centre spatial européen de Kourou, en Guyane française.

Dans les prochains jours, la sonde sera positionnée sur la fusée. Puis la fusée sera ravitaillée. "Nous ne pouvons plus qu'espérer que tout se passe bien", a glissé le directeur. "Il y a toujours un petit risque. Le ravitaillement en carburant hautement explosif, par exemple, est une opération délicate."

Le lancement est un grand pas pour les chercheurs de l'Université de Berne. Il y a dix ans, ils ont commencé à construire les instruments de mesure. Le travail intellectuel sur la mission avait déjà démarré des années auparavant.

Huit ans pour atteindre Jupiter

"Nous attendons avec impatience le moment où les premières données des instruments seront reçues", a poursuivi M. Wurz. Mais avant d'en arriver là, il faudra faire preuve de beaucoup de patience. Le voyage vers Jupiter dure huit ans. Ce n'est qu'en juillet 2031 que la sonde arrivera sur la planète géante.

Les chercheurs veulent étudier trois des plus de 80 lunes de Jupiter: Ganymède, Callisto et Europe. La température moyenne à la surface de ces lunes glacées est inférieure à moins 140 degrés Celsius.

"Nous voulons ainsi comprendre la formation de notre système solaire", a expliqué le scientifique. Jupiter étant la plus grande planète de notre système solaire, la compréhension de sa formation est considérée comme importante pour les connaissances sur l'origine de la Terre.

L'histoire est conservée dans la glace des lunes de Jupiter. Concrètement, le NIM étudiera la composition chimique et isotopique et la distribution des particules dans les atmosphères des lunes glacées de Jupiter ainsi que les paramètres physiques de ces atmosphères. "Juice" ne se posera pas sur les lunes glacées pour y prélever directement des échantillons d'eau, mais se contentera de les survoler.

La mission a également pour but de rechercher des signes de vie. Les missions précédentes vers Jupiter laissent supposer que des océans se trouvent sous l'épaisse couche de glace de Ganymède et d'Europe. Et là où il y a des océans, la vie est théoriquement possible. Peter Wurz s'attend à ce que la vie extraterrestre soit découverte dans les 20 prochaines années.

Radioactivité

Pour cette mission, "un grand défi pour les instruments est la radioactivité", selon le scientifique. Elle est plus forte sur Jupiter que nulle part ailleurs dans notre système solaire. "Nos instruments doivent pouvoir résister à ce rayonnement".

Les chercheurs ont donc dû développer et mettre en place des boucliers de protection. En outre, les instruments de Jupiter doivent faire face à de grandes variations de température et la sonde doit pouvoir accumuler suffisamment d'énergie malgré une lumière solaire environ 25 fois plus faible que sur Terre.

Outre NIM, deux autres instruments, en partie "bernois", seront à bord de "Juice". Les scientifiques suisses ont développé un module pour l'altimètre Gala, qui étudiera la topographie de Ganymède, la lune de Jupiter.

En outre, l'Université de Berne a développé l'optique et l'unité de calibration pour l'instrument Submillimeter Wave Instrument (SWI). Le SWI mesurera la stratosphère de Jupiter ainsi que les atmosphères et les surfaces des lunes glacées de Jupiter.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un appartement témoin pour sensibiliser à la protection de l'eau

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A l'occasion de la 30ème journée mondiale de l'eau, des animations et des ateliers ont pris possession du Pavillon Sicli. Le public était invité à découvrir les bons comportements pour préserver notre plus grande ressource naturelle. 

Quels sont les bons gestes à adopter pour économiser l'eau ?  L'Exp'Eau se tenait ce week-end au Pavillon Sicli pour sensibiliser la population genevoise à la protection de la plus précieuse des ressources. Divers ateliers étaient ouverts au public pour comprendre tous les enjeux autour de l'eau à Genève. Parmi les animations, un petit appartement témoin avec une salle de bain et un kit vaisselle était installé.  Objectif de ce dispositif : démontrer les bonnes pratiques à suivre chez soi au quotidien.

ReportageYann Rossier

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Economie

Swiss supprime 42 vols de et vers l'Allemagne

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Les grèves en Allemagne affectent lundi les vols de Swiss (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

En raison des grèves en Allemagne, Swiss a annulé lundi 42 vols au départ de Zurich et de Genève en provenance et à destination de ce pays. D'autres compagnies aériennes ont également annulé des vols.

Tous les vols à destination de Düsseldorf, Francfort, Hanovre, Munich, Nuremberg et Stuttgart ont été annulés, a indiqué l'aéroport de Zurich à Keystone-ATS. Ils ont disparu des tableaux d'affichage et les voyageurs ont été informés.

Il n'y a pas eu d'afflux de passagers en attente. Les différentes compagnies aériennes avaient déjà annulé les vols correspondants vendredi dernier.

Dimanche déjà, quatre vols entre Zurich et Munich ont été annulés, a indiqué Swiss à Keystone-ATS. Les aéroports de Berlin et de Dresde continuent d'être desservis par Swiss, tandis que seuls des vols entrants sont prévus à Hambourg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Drogues: les 11-15 ans ont presque tout essayé

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Les évolutions à la hausse chez les 13 ans pour l’alcool et pour la cigarette conventionnelle sont préoccupantes. (© KEYSTONE/DPA/PATRICK SEEGER)

A 15 ans, les écoliers en Suisse ont essayé presque toutes les substances psychoactives. Les évolutions à la hausse pour l'alcool et la cigarette conventionnelle dès 13 ans sont préoccupantes, souligne Addiction Suisse dans sa 10e étude nationale quadriennale.

Les consommations sont le plus souvent expérimentales ou sporadiques, mais les usages fréquents et les mélanges de produits impliquant des médicaments se retrouvent chez une minorité non négligeable, écrit Addiction Suisse lundi en présentant sa 10e étude nationale représentative multithèmes Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique.

En 2022, les consommations de substances psychoactives ont augmenté rapidement entre 11 et 15 ans. Les écoliers de 15 ans sont très minoritaires à n’en avoir consommé aucune dans leur vie. La consommation d’alcool chez les 11 à 15 ans et de cannabis illégal chez les 14 et 15 ans est assez stable par rapport à 2018, mais à un niveau élevé. Chez les 14 et 15 ans, on observe de fortes hausses pour la consommation de produits du tabac et/ou de la nicotine, excepté la cigarette conventionnelle.

L'accès à l’alcool et à la cigarette conventionnelle est toujours plus aisé malgré les interdictions de vente aux mineurs. D'une manière générale, les écarts entre les filles et les garçons tendent à se réduire.

Pour son enquête, Addiction Suisse a interrogé 74,2% des 857 classes de 5e à 9e années de programme (7e à 11e années HarmoS). Celles-ci ont été sélectionnées au hasard. Au total, cela représente 9345 élèves de 11 à 15 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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