À Genève, les deux fronts de creuse du tunnel de la route des Nations se sont rejoints en fin de matinée. Ce futur axe est destiné à mieux connecter le quartier des organisations internationales à la jonction autoroutière en cours de réalisation. La mise en service de la route des Nations est prévue pour la fin du premier semestre 2023.
À Genève, la lumière au bout du tunnel. Et pour cause, ce matin a eu lieu le percement du tunnel des Nations. Une étape stratégique et symbolique après 40 mois de travaux. Pour rappel, ce futur tronçon reliera la bretelle autoroutière située vers l'aéroport au quartier des Nations. Un ouvrage qui doit notamment permettre de désengorger la circulation de ce côté-là du canton. Ecoutez Serge Dal Busco, conseiller d'Etat en charge des Infrastructures.
Pour Eliane Michon-Ansermet, présidente du Conseil Municipal du Grand-Saconnex, la commune voit trop de véhicules défiler sur son territoire. Elle espère que ce nouvel axe va fluidifier le trafic.
La nouvelle route des Nations est conçue pour absorber le passage de 20'000 véhicules par jour.
Chantier pas si simple
Si ce matin l'ambiance était à l'allégresse, il n'en a pas toujours été ainsi lors de la réalisation du chantier. Les ouvriers ont dû faire face à des difficultés pour percer ce tunnel de 500 mètres de long. Depuis septembre 2017, une soixantaine d'ouvriers se sont relayés pour percer ce tunnel, progressant de 70 cm par jour, a indiqué aujourd'hui le Département des infrastructures (DI) dans un communiqué. Ce chantier a produit 60'000 m3 de matériaux, soit l'équivalent de seize piscines olympiques. Les explications de Serge Dal Busco.
La mise en service de la route des Nations est prévue pour la fin du premier semestre 2023. Mais d'ici là, d'importants travaux restent encore à réaliser. Et notamment la creuse de la partie inférieure de la galerie, les travaux d'étanchéité du tunnel, l'aménagement intérieur de celui-ci, l'équipement électromécanique ou encore la fin des travaux du carrefour entre l'avenue Appia et la route des Morillons. À noter que le crédit d'investissement pour cet ouvrage est de 153 millions de francs.