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À Genève, bilan extrêmement positif de la campagne de géothermie

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Un camion vibreur (Hemi48) effectue un tir de prospection sur la route de Saint-Julien, ce mardi 12 octobre 2021 a Perly-Certoux pres de Geneve. Les SIG ont lance une vaste campagne visant a cartographier le sous-sol du canton et de la France voisine dans le but de localiser les endroits les plus favorables a l'exploitation de la geothermie. Onze camions vibreurs se deplacent sur tout le territoire entre 21h00 et 06h00. Ils produisent des vibrations dans le sous-sol qui se propagent et dont les echos sont enregistres par 20'000 capteurs poses en surface. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Le canton et les Services industriels de Genève se félicitent des résultats de la campagne de prospection. Plus de 210 millions d'enregistrements ont été effectués et doivent désormais être traités. L'objectif: réaliser d'ici une année des forages ciblés de moyenne profondeur. 

Genève tire un bilan extrêmement positif de sa campagne de géothermie. Pour rappel, pendant cinq semaines au mois de septembre, des camions vibreurs ont sillonné le canton. 21'000 géophones disséminés sur le territoire ont ainsi enregistrés les vibrations. De cette manière, le canton a obtenu des données précieuses sur son sous-sol. Ce sont cent téraoctets de données qui ont été récoltées. Jamais une telle campagne de prospection en milieu urbain n'avait été menée et surtout aussi rapidement. L'opération aura demandé deux ans de préparation et un investissement de 15 millions de francs, dont 9 versés par la Confédération. Si dans un premier temps les éléments recueillis vont servir à cartographier le sous-sol genevois, à terme, l'objectif est de chauffer les bâtiments à l'aide du réseau de chaleur souterraine. Des données qui doivent d'abord être traitées comme l'explique Christian Brunier, directeur général des SIG.

Christian BrunierDirecteur général des SIG

La cartographie devrait permettre d'avoir des images 3D du sous-sol allant de 300 à 5000 mètres de profondeur. Ainsi, il sera plus facile de forer au bon endroit pour récupérer la chaleur de la terre. La prochaine étape prévoit notamment deux forages exploratoires en 2023 et 2024 dans des lieux ciblés à Genève. Le détail avec Nathalie Andenmatten, cheffe du projet GEothermies à l'Etat de Genève.

Nathalie Andenmatten Cheffe du programme GEothermies à l'Etat de Genève

Lire aussi: Géothermie: Genève va prospecter son sous-sol

Données publiques

Particularité du projet, les résultats obtenus seront publics. Autrement dit, tout un chacun pourra y avoir accès comme l'explique Christian Brunier.

Christian BrunierDirecteur général des SIG

Une campagne pionnière qui pourrait également intéresser d'autres cantons. L'objectif ici est de partager l'expérience et les connaissances. Ecoutez Christian Brunier.

Christian BrunierDirecteur général des SIG

Des discussions sont d'ailleurs en cours avec les cantons de Bâle-Ville et Fribourg.

Quelques mécontentements.

Si la campagne est une réussite, une opération d'une telle envergure ne se fait pas sans quelques mésaventures. Des incivilités ont été recensées. Des géophones ont notamment subi des déprédations. Environ 1000 de ces petites boîtes orange ont été volées ou ont disparu. De leur côté, les SIG ont reçu quelques 56 réclamations via la hotline ouverte pour l'occasion. Un bilan acceptable pour Antonio Hodgers, conseiller d'Etat en charge du territoire.

Antonio HodgersConseiller d'Etat en charge du territoire

Les SIG ont également rappelé l'importance de la géothermie pour le canton. 100% locale et renouvelable, elle est une alternative aux énergies fossiles et pourrait, à l'horizon 2035, couvrir 20% des besoins thermiques de la population genevoise.

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International

Haïti: 24 morts dans l'explosion d'un camion-citerne

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Une vingtaine de personnes ont été tuées samedi, et une quarantaine d'autres blessées dans l'explosion d'un camion en Haïti. (© KEYSTONE/AP/Odelyn Joseph)

Vingt-quatre personnes ont été tuées samedi, et une quarantaine d'autres blessées, dont certaines gravement brûlées, dans l'explosion d'un camion-citerne en Haïti, a annoncé à l'AFP la Protection civile de ce pays des Caraïbes en partie sous la coupe de bandes armées.

La détonation s'est produite, selon des témoins, alors que les victimes tentaient de collecter du carburant qui s'écoulait du camion-citerne accidenté dans l'arrondissement de Miragoâne, dans le sud-ouest du pays.

Le Premier ministre par intérim, Garry Conille, a convoqué une réunion d'urgence à la suite de ce drame, a indiqué à l'AFP Emmanuel Pierre, responsable national de la Protection civile.

D'après ce responsable haïtien, d'autres corps calcinés ont été découverts dans la soirée près du lieu de l'explosion, faisant grimper le bilan de 16 à 24 tués. Une quarantaine de personnes ont été blessées, dont la moitié très grièvement.

Dix-neuf sont des grands brûlés, qui devaient être transférés vers des hôpitaux spécialisés de la capitale Port-au-Prince grâce à un vol co-organisé par le ministère de la Santé publique et l'ONG Médecins sans frontières (MSF). Mais six seulement ont pu être évacués samedi soir, a précisé M. Pierre.

Les autres, brûlés à 80%, sont intransportables et doivent être soignés sur place, à l'hôpital Sainte Thérèse de Miragoâne. Il s'agit d'une ville portuaire située à une centaine de kilomètres de Port-au-Prince.

Le 5 septembre, le ministre américain des Affaires étrangères Antony Blinken avait insisté sur la nécessité pour les responsables haïtiens de s'engager rapidement sur la voie des élections, lors d'une rare visite sous très haute sécurité dans ce pays en crise multidimensionnelle profonde et ravagé par la violence des gangs.

Il avait annoncé une nouvelle tranche d'aide humanitaire de 45 millions de dollars en faveur d'Haïti en exhortant d'autres pays à contribuer au financement de la force internationale attendue depuis des mois dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Pour le patron des CFF fermer des gares est une option à long terme

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'a pas exclu à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré Vincent Durcot dans une interview à la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré Vincent Ducrot dans l'interview publiée dimanche. "Les générations futures devront en décider".

Même si des gares seront fermées, il y aura toujours des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur des CFF.

Les petites gares freinent le système

Pour lui, il est clair que la mobilité va changer à long terme. Dans le passé déjà, Vincent Ducrot avait demandé une discussion sur la question des arrêts dans les petites gares.

Les CFF doivent fixer des priorités: "Les arrêts fréquents des trains ralentissent le système et utilisent beaucoup de capacité du réseau", a-t-il déclaré dans l'interview.

Vincent Ducrot a demandé au monde politique de se concentrer sur l'offre pour les voyageurs plutôt que sur l'infrastructure. Il faut d'abord déterminer où il faut une cadence plus dense ou une liaison plus rapide. "Ensuite, nous devons décider quelle infrastructure est nécessaire pour quelle offre".

Un exemple typique est la cadence à la demi-heure entre Berne et Lucerne: "Nous ne pouvons malheureusement pas l'introduire avant 2035, car l'infrastructure est insuffisante."

Cadence au quart d'heure

Même en ce qui concerne la fermeture éventuelle de gares, Vincent Ducrot fait une analyse à partir des besoins de la clientèle. Au début de l'année, l'homme s'était déjà prononcé en faveur d'une cadence au quart d'heure dans les n½uds ferroviaires à partir de 2035.

Pour l'avenir, le patron des CFF souhaite un système qui sollicite moins le rail au niveau local. Le rail est fort sur les moyennes et longues distances, a-t-il encore souligné. "Mais au final, c'est la politique qui décide".

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Pour le patron des CFF, la fermeture des gares est une option

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'a pas exclu à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré Durcot dans une interview à la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré M. Ducrot dans l'interview publiée dimanche. "Les générations futures devront en décider".

Même des gares qui seront fermées continueront d'offrir des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur général des CFF

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'OMS déplore le manque de tests de Mpox en RDC

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Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC). (© KEYSTONE/EPA/MOISE KASEREKA)

Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC), pays le plus touché par l'épidémie, a regretté samedi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son dernier rapport de situation.

"La couverture de la RDC en tests reste faible, en raison d'une capacité de test limitée, a déclaré l'agence de santé des Nations Unies dans sa dernière mise à jour.

"En raison de l'accès limité aux tests de laboratoire dans les zones reculées, seuls 40% environ des cas suspects ont été testés en 2024 (contre 9% en 2023), et parmi eux, environ 55% ont été testés positifs", ajoute l'OMS.

Les trois pays ayant signalé le plus grand nombre de cas suspects au cours de l'année jusqu'au 8 septembre sont la RDC, suivie du Burundi (1489 cas suspects, aucun décès) et du Nigéria (935 cas suspects, aucun décès). Le 14 août, l'OMS a déclaré une situation d'urgence internationale concernant le Mpox.

En ce qui concerne la disponibilité des vaccins au niveau mondial, l'OMS a déclaré que plus de 3,6 millions de doses avaient été promises, dont plus de 620'000 doses de vaccin MVA-BN par les pays européens, les Etats-Unis et le fabricant Bavarian Nordic.

Le Japon a promis trois millions de doses du vaccin LC16. A ce jour, 265'000 doses de vaccin MVA-BN ont été livrées à Kinshasa et 10'000 au Nigeria.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Winterthour revient de loin

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Stefanos Kapino: le sauveur du FC Winterthour. (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Avant les matches du FC Lucerne, du Servette FC et du FC Bâle dimanche, aucune équipe de Super League n’a connu les affres de l’élimination en Coupe de Suisse. Mais le FC Winterthour revient de loin.

A Wil, les Zurichois étaient menés 2-1 jusqu’à la 117e minute par la formation saint-galloise de Challenge League. Remo Arnold pouvait toutefois égaliser avant que son gardien Stefanos Kapino ne détourne deux frappes dans la séance des tirs au but. Tous les frappeurs zurichois, dont Fabian Frei pour son premier match sous ses couleurs, ont réussi leur tentative.

Enfin au Locle face au Communal Sport, le FC Zurich a dû attendre la seconde période pour trouver l’ouverture et s’imposer finalement 3-0. Mais avec le 0-0 qui a sanctionné la première mi-temps, les Loclois, qui évoluent en 2e ligue, ont fait honneur à la Coupe de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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