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Actualité

3500 sans-papiers régularisés grâce à Papyrus

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Près de 1850 personnes ont été régularisées depuis le lancement de l'opération Papyrus à Genève, en février 2017. C'est l'un des chiffres clés donnés lundi par le Conseil d'Etat à l'occasion du point de situation intermédiaire. A terme, ce sont quelques 3500 personnes qui devraient bénéficier de Papyrus.

La très grande majorité travaille dans le secteur de l'économie domestique. Le conseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale, Thierry Apothéloz a d'ailleurs rappelé l'intérêt du dispositif Ménage Emploi, servant de "filet de sécurité".

Pour rappel, l'un des objectifs de cette opération était aussi de lutter contre le travail au noir et la sous-enchère salariale. L'OCIRT, qui a procédé aux contrôles, a relevé que les trois-quarts des dossiers dans le secteur de l'économie domestique, étaient conformes.

A noter, en toute logique, avec Papyrus, les charges sociales versées ont, elles aussi, augmenté. Comme le souligne le conseiller d'Etat chargé de l'emploi, Mauro Poggia:

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de l'emploi

Le projet pilote a pris fin au 31 décembre. Les critères de régularisation ont été modifiés, d'entente avec les autorités fédérales, et ils sont plus stricts. Les explications de Mauro Poggia:

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de l'emploi

Apporter les preuves d'une durée de séjour de cinq ans ou de dix ans peut s'avérer compliqué quand on est sans-papier:

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de l'emploi

Pour rappel, le projet avait été lancé par le conseiller d'Etat Pierre Maudet. Ce dernier n'était toutefois pas présent pour ce bilan. Contrairement à la présentation du résultat de la votation sur la loi sur la laïcité. Interrogé sur sa présence ce dimanche là, Mauro Poggia avait estimé, à notre micro, qu'il était juste que l'initiateur de la loi soit là. On lui a donc demandé pourquoi cette logique ne s'appliquait pas pour la conférence sur l'opération Papyrus. Sa réponse:

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de l'emploi

@marie_prieur

Economie

Des responsables de Credit Suisse veulent rassurer les gros clients

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André Helfenstein, CEO de l'entité helvétique de Credit Suisse, a cherché à rassurer les gros clients. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des responsables de Credit Suisse (CS) ont une nouvelle fois tenté mardi de rassurer des clients importants dans le sillage de l'absorption de la banque sous la contrainte par UBS.

Dans une téléconférence qui a duré environ 45 minutes, André Helfenstein, directeur général (CEO) de l'entité suisse de l'établissement aux deux voiles, et son responsable de la banque privée Roger Suter ont cherché à convaincre les gros clients, notamment les caisses de pension, de garder leurs avoirs auprès du futur ex-numéro deux bancaire helvétique.

"La concurrence ne dort jamais, et c'est une bonne chose", a affirmé le patron de CS Suisse, selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg. La semaine dernière déjà, la banque avait adressé une lettre à plusieurs clients importants, leur garantissant une "transition sans heurts".

Evoquant une finalisation de la fusion avec UBS pour fin 2023, les responsables avaient assuré que d'ici là, Credit Suisse poursuivrait ses activités commerciales "comme à l'accoutumée, en collaborant étroitement avec UBS".

Dans les "prochaines semaines"

La concrétisation de la transaction, négociée sous la pression des autorités et étayée par des garanties financières inédites de la part de la Confédération et de la Banque nationale suisse (BNS) reste pour l'instant peu claire. De son côté, UBS s'était réjouie d'accueillir ses "nouveaux clients" et "nouveaux collaborateurs" dès "les prochaines semaines", alors que le sort du nom "Credit Suisse" est encore incertain.

Lors de l'annonce du mariage forcé il y a une dizaine de jours, le président d'UBS Colm Kelleher avait affirmé que la finalisation de l'opération serait une question de "quelques semaines, voire de peu de mois". Son homologue chez Credit Suisse, Axel Lehmann, avait quant à lui laissé entendre que la marque "Credit Suisse" serait maintenue "au moins jusqu'à la conclusion de la transaction".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Football

Zeki Amdouni titularisé pour la première fois

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Buteur à Novi Sad et titulaire à Genève: Zeki Amdouni s'installe doucement en équipe de Suisse. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Zeki Amdouni fêtera ce soir à Genève sa première titularisation en équipe de Suisse. L'attaquant du FC Bâle figure dans le onze de Murat Yakin appelé à affronter Israël.

Buteur samedi à Novi Sad contre le Bélarus, le Genevois a été préféré à Renato Steffen pour occuper le flanc droit de l'attaque aux côtés de Ruben Vargas et de Cedric Itten. Malgré son hat-trick parfait de Novi Sad, Renato Steffen est, ainsi, le seul titulaire de samedi à ne pas être reconduit pour cette deuxième rencontre du tour préliminaire de l'Euro 2024.

Ce match ne sera, par ailleurs, pas un match comme les autres pour Granit Xhaka. Le capitaine honorera sa 113e sélection pour devenir le deuxième international suisse de l'histoire derrière Heinz Hermann (118) mais devant désormais Alain Geiger (112) et Xherdan Shaqiri (112).

L'équipe de Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir (coup d'envoi à 20.45) contre Israël: Sommer; Widmer, Akanji, Elvedi, Rodriguez; Freuler, Zakaria, Xhaka; Amdouni, Itten, Vargas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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la journée finit bien

VIDEO - Œufs et bien-être des poules : connaître les bons gestes

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Crédit KEYSTONE/ENNIO LEANZA

Près de 70'000 ménages en Suisse détiennent des poules à titre privé et la tendance est à la hausse. Les détenteurs ne répondent toutefois pas toujours aux besoins spécifiques de leur volaille. Benjamin Smadja et Elsa Duperray rappellent les choses à savoir pour les consommateurs.

Les poules sont populaires, ont expliqué mardi devant la presse à Berne l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Protection suisse des animaux (PSA). Leurs œufs aussi ! L'an dernier en effet chaque Suisse a consommé 186 œufs. L'occasion de rappeler la signification des numéros qui suivent l'indication du pays, en l'occurrence CH pour la Suisse.

  • 0 pour un élevage biologique. Celui-ci est limité à 5 poules par mètre carré avec accès à au moins 5 m² par poule en extérieur. Les élevages sont limités à 500 gallinacés et 80% de leur alimentation doit provenir de l'agriculture biologique.
  • 1 pour l’élevage en plein air. L'accès au pâturage est quotidien et chaque chaque poule possède 2,5 m² au minimum, ainsi que de perches, de nids et d'une basse-cour.
  • 2 pour l’élevage au sol. Les gallinacés peuvent se déplacer librement dans l’étable, peuvent voir la lumière du jour et ont suffisamment de place pour gratter le sol, voler et se rouler dans la poussière.
  • 3 pour l’élevage en cages, interdit en Suisse depuis 1992 mais toujours en vigueur dans certains pays.

Pour les poules chez les particuliers, les services vétérinaires cantonaux et la PSA constatent que les exigences ne sont pas toujours remplies.

Point particulièrement important: l’enregistrement des animaux est obligatoire et aide à prévenir des épizooties comme la grippe aviaire.

Dans la nature, les poules vivent en groupes et ne doivent donc pas être détenues seules. Ce ne sont pas des animaux à caresser et elles n’ont pas leur place dans un appartement. Pour que soient satisfaits les besoins propres à leur espèce, elles doivent pouvoir gratter le sol, picorer et prendre des bains de poussière. L’idéal est de leur donner accès à un parcours extérieur.

60 m2

Pour trois à six poules, la surface d’un enclos composé d’un poulailler, d’une volière et d’un pâturage devrait idéalement faire 60 m2. La surface au sol du poulailler devrait être d’au moins 2 m2

Il devrait être équipé de nids de ponte, ainsi que de perchoirs pour dormir. Le pâturage devrait être entouré d’une clôture pour empêcher les prédateurs tels que les renards d’y pénétrer.

Les poules sont omnivores, mais il ne faut pas leur donner n’importe quoi. Les aliments complets, sous forme de farine ou de granulés, conviennent bien comme nourriture principale. Mélanges de graines, épluchures et fruits d’arbustes ne devraient être donnés qu’en petites quantités. Les restes de repas ne sont pas appropriés.

Il est important de respecter une bonne hygiène pour protéger les poules des maladies et des parasites. Les poules en bonne santé sont pleines de vivacité, leur plumage est intact, ainsi que leurs pattes et leurs coussinets plantaires. Les poules malades sont apathiques. En cas de doute, il faut consulter un vétérinaire.

Dix ans de vie

L’acquisition de poules doit être mûrement réfléchie, car elles peuvent vivre jusqu’à dix ans. Les acheteurs devraient se rendre au préalable chez leur fournisseur: le poulailler doit être propre et les animaux en bonne santé. L’OSAV et la PSA déconseillent l’achat de poules de race présentant des formes d’élevage extrêmes ou d’animaux provenant de l’étranger.

Ces recommandations figurent sur le site mespoulesjenprendssoin.chm sur les réseaux sociaux et dans une brochure.

 

Plus d'informations sur mespoulesjenprendssoin.ch

Avec ATS

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Economie

Airbnb: presque la totalité des taxes de séjour payées à Neuchâtel

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Le canton de Neuchâtel recense environ 200 prestataires Airbnb (poto symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Grâce à une surveillance et à des campagnes de mise en conformité, 99% des 200 annonceurs Airbnb sont correctement annoncés et encaissent la taxe de séjour à Neuchâtel. Les députés ont donc accepté mardi de classer un postulat PLR de 2018.

"L’égalité de traitement complète entre les prestataires Airbnb, les hôtels et les autres hébergements est aujourd’hui atteinte, tout comme la perception de l’ensemble des taxes de séjour. Il n’existe plus de potentiel d’augmentation des recettes qu’un éventuel prélèvement à la source pourrait générer", a déclaré le conseiller d'Etat Laurent Favre, responsable du développement territorial.

Environ 200 prestataires neuchâtelois offrent près de 300 objets (appartements ou maisons de vacances) à la location sur Airbnb. Ils assurent environ 1,75% des nuitées soumises à la taxe dans le canton et 1,9% des recettes de la taxe de séjour. En 2021, les nuitées Airbnb se sont élevées à 7382 pour un total cantonal de 425'451.

Lors d’une première surveillance du marché en 2018, 70% des logements d’hôtes et 58% des logements de vacances Airbnb n’étaient pas déclarés à l’autorité cantonale et ne prélevaient pas la taxe de séjour. Les campagnes de mise en conformité ont permis d'arriver à un taux actuel de 99%.

Certains prestataires non conformes ont été indirectement dénoncés car certains touristes se sont plaints de ne pas recevoir la Neuchatel Tourist Card. Cette dernière est très convoitée car elle donne droit à la gratuité des transports publics et à de nombreux loisirs.

Pas d'accord

Par contre, le Conseil d'Etat a renoncé à un accord avec Airbnb, même si des contacts ont été noués avec la plateforme, dans le but de conclure une convention de collaboration sur le prélèvement à la source de la taxe de séjour. Le postulat PLR demandait d'automatiser la perception de celle-ci avec la multinationale.

Selon le Conseil d'Etat, les conditions proposées par l’entreprise généraient nettement plus d’inconvénients que d’avantages. Airbnb n'exonère pas par exemple les mineurs de la taxe de séjour, prélevée à la source, et n'admet qu'un seul montant. "On veut continuer à avoir un tourisme familial et ne pas avoir une taxe unique", a ajouté Laurent Favre.

Neuf accords, dont huit avec les cantons de Lucerne, Zurich, Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Zoug, Genève, Schaffhouse et Fribourg, ont déjà été signés en Suisse avec Airbnb. Le dernier en date concerne 20 communes vaudoises. Il entrera en vigueur au 1er avril. Le canton de Genève et la Ville de Lucerne limitent par ailleurs la location Airbnb à 90 jours par an et par logement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vingt-cinq chars Leopard pourraient être revendus en Allemagne

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La Suisse devrait mettre hors-service 25 chars Leopard, estime une commission parlementaire. Afin de permettre la revente au constructeur allemand (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La commission de politique de sécurité du National veut la mise hors-service de 25 chars Leopard 87 de l'armée. La Suisse pourrait ainsi revendre au constructeur allemand les véhicules dont elle n'a plus besoin.

La commission a soutenu une proposition en ce sens par 17 voix contre 7, indiquent mardi les Services du Parlement. Il s'agit de créer la base qui permettra à la Suisse de revendre à son fabricant en Allemagne, Rheinmetall, les véhicules dont elle n'a plus besoin.

La commission veut préciser, par 10 voix contre 9 et 6 abstentions, que les chars ne seront mis hors-service que s'ils sont revendus à leur fabricant. La mise hors-service et la vente ultérieure de ces chars ne présentent aucun inconvénient pour la Suisse du point de vue de la garantie d'un équipement complet des troupes mécanisées, de l'instruction et de la constitution d'une réserve de pièces de rechange, selon la majorité.

Une minorité de la commission s'y est opposée, afin que l'armée suisse puisse recourir aux chars en cas d'éventuel besoin futur.

Pas pour l'Ukraine

La question de la mise hors-service des chars Leopard, et de leur potentielle revente, a fait la une récemment. Le Conseil fédéral avait indiqué lors de la dernière session qu'il était prêt à se passer de certains Leopard mis hors-service. Actuellement, 96 chars de combat Leopard 2 sont ainsi entreposés en Suisse.

Selon l'armée, les Leopard mis hors-service gardent leur importance, soit pour être revalorisés, soit sous forme de pièces de rechange. Son chef Thomas Süssli avait précisé que l'armée avait besoin de 34 de ces chars.

L'Allemagne et la République tchèque se sont déjà proposées pour en acheter. Un transfert des chars à l'Ukraine n'est pas envisagé, avait alors précisé le Département de la défense, qui avait confirmé la demande de Berlin. Une destination finale de l'équipement de guerre en Allemagne ou chez les partenaires de l'alliance de défense nord-atlantique OTAN et de l'UE serait garantie. Les chars devraient permettre de remplacer ceux cédés à l'Ukraine et d'améliorer l'approvisionnement en pièces de rechange.

Dépenses relevées

Ce débat s'est tenu dans le cadre de l'examen du message sur l'armée 2023, adopté sans problème par la commission. Le projet du Conseil fédéral prévoit des crédits d'engagement de quelque 1,9 milliard de francs au total pour le programme d'armement, le programme immobilier ainsi que l'acquisition de matériel de l'armée.

Le gouvernement veut aussi relever le plafond des dépenses pour les années 2021 à 2024 de 21,1 à 21,7 milliards de francs. La commission a accédé à cette requête par 15 voix contre 7 et 3 abstentions. Elle "reconnaît que la situation sécuritaire en Europe s'est encore détériorée avec l'agression militaire de l’Ukraine par la Russie et considère que les investissements demandés sont essentiels".

Diverses propositions visant à rogner sur les dépenses ont échoué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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