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Actualité

#03 Moi, Manon, 24 ans, stagiaire chez Radio Lac

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Episode #03 Premier micro et bureau définitif

Déjà presque trois semaines que je suis en stage dans la rédaction de Radio Lac, et ce ne sont pas les découvertes qui ont manquées dernièrement. Les premiers jours, plutôt calmes, ont vite laissé la place à quelques surprises et de nouvelles missions. 

Comme je l'ai déjà dit, j’apprécie particulièrement la littérature de manière générale, donc quand j’ai appris que Benjamin Smadja allait enregistrer un auteur Genevois cette après-midi là, j’ai sauté sur l’occasion et lui ai demandé de le suivre dans le studio. L’auteur, Guillaume Rihs, est très naturel et à l’aise au micro. Il nous présente son nouveau livre  avec simplicité et humour. Avant de commencer l’enregistrement, il me donne un exemplaire à feuilleter pendant l’interview. 

J’aime bien ce format en puzzle, les conversations s'enchaînent. Mais tandis que le journaliste pose ses questions, je commence à m’inquiéter un peu. En effet, l’auteur répond en me jetant parfois un regard, je me dis que ce pourrait être un problème, étant donné qu’il est filmé et que moi, je suis censé être invisible, juste observatrice! Pour autant, Benjamin n’arrête pas l’interview, et quelques échanges plus tard, il lance au micro: “Manon est avec nous dans le studio, je vous ai donné le livre au début de l’interview, qu’est ce que vous en retenez?”.

Sueur froide ou bouffée de chaleur, je ne sais plus trop ce qui s’est passé à ce moment, mais je n’étais en tout cas pas du tout préparée à dire mes premiers mots. Dans l’urgence, je garde la face et rapproche le micro. Au final, quelques phrases plus tard, je me dis que ce n’était pas si terrible, pour une première expérience. Et même plutôt sympa en fait. La dernière fois que j'étais au micro c'était pour casser les oreilles de mes parents, sur ma chaîne Hifi, c'est donc une promotion radicale.

Installation permanente

En marge de cet événement, ma semaine a aussi été marquée par mon installation à mon propre bureau. En effet, jusque là, j'empruntais celui des absents de la rédaction. Et pour moi, qui disait bureau à soi disait installation d'un poste de travail agréable. Je n'avais jusque là jamais eu d'espace à moi lors de mes précédents jobs, je les avais  toujours partagés avec des collègues. J'ai donc installé un calendrier pour tenir les événements à jour, mon carnet genevois, et un cadre photo avec celui qui partage ma vie.

Ce dernier élément a beaucoup fait parlé à la rédaction, et chacun y est allé de son commentaire ou de sa petite blague, ce qui m'a fait bien rire et m'a confortée dans l'idée que s'aménager un petit coin personnel, même au travail, c'est important.

D'ailleurs, sur chaque bureau on voit la petite touche de son propriétaire : livres, jeux de société, biscuits, accessoires, plantes, trophées, chapeaux, peluches.... Comme quoi, je ne suis pas la seule !

Bonne fin de week-end et rendez-vous dimanche prochain pour la suite de ces aventures.

Culture

L'UDF lance un référendum contre l'Eurovision à Bâle

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Le président du gouvernement de Bâle-Ville, Conradin Cramer, lors d'une conférence de presse sur l'Eurovision à Bâle. Le peuple pourrait devoir se prononcer. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'Union démocratique fédérale (UDF) veut empêcher le concours Eurovision de la chanson de se dérouler à Bâle. Le parti chrétien conservateur a lancé un référendum contre les crédits votés par le Parlement bâlois pour la manifestation prévue du 13 au 17 mai 2025.

Le lancement de la récolte des signatures est annoncé dans la feuille d'avis cantonale de Bâle-Ville publiée samedi, a indiqué lundi Daniel Frischknecht, président de l'UDF Suisse. Le parti se dit confiant de pouvoir faire aboutir le référendum contre le crédit de 34,9 millions de francs. Ainsi, la population de Bâle-Ville pourrait se prononcer.

Le Grand Conseil de Bâle-Ville a plébiscité mercredi dernier le crédit en vue de l'organisation du concours dans la cité rhénane par 87 oui contre 4 non et 4 abstentions. Seuls quelques représentants de l'UDC et du groupe composé du Centre et du PEV l'ont rejeté.

Le crédit doit couvrir des frais d'infrastructure, de sécurité, de transports, d'hébergement, d'actions de bienvenue, pour les évènements cadres et pour les secours. Le plus grand concours musical au monde aura lieu à la halle St-Jacques.

Afin que le référendum aboutisse, l'UDF a jusqu'au 26 octobre pour réunir au moins 2000 signatures valables. Le petit parti, non représenté au Parlement bâlois, avait déjà annoncé sa volonté de lancer un référendum contre ce qu'il appelle une "manifestation de propagande". L'éventuelle votation aurait lieu le 24 novembre. En cas de refus par les citoyens, la SSR serait amenée à trouver d'autres solutions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

6 minutes avec Yorick Treille, entraîneur assistant du GSHC

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Le Genève-Servette Hockey Club reprend la National League, mardi, avec un derby du Lac fasse à Lausanne. Une saison où les Grenat compte bien se racheter après la déconvenue de l'année dernière. L'entraîneur assistant du GSHC, Yorick Treille, était invité de Béatrice Rul, à 7h30. 

Début de la saison de National League, mardi, avec un derby du Lac pour commencer, à Lausanne. Suivront huit matchs à l'extérieur, à cause des travaux à la patinoire des Vernets... 

"L'intersaison a été longue, pour les joueurs, les entraîneurs, après une fin de saison prématurée. Nous avons hâte de reprendre et un derby contre Lausanne, il n'y a rien de mieux. On va débuter par huit matchs à l'extérieur, ce qui est particulier mais ça fait partie de notre chemin, cette année. Il va falloir être bon dès le début de saison. C'est un gros challenge! Être à l'extérieur peut permettre aussi de souder un groupe".

"On va débuter par huit matchs à l'extérieur (...) c'est un gros challenge!"

Cette saison, il y a aussi, un petit goût de revanche, après la non qualification du GSHC, pour les plays-offs, la saison dernière:

"Je pense que la motivation est encore plus forte. L'année dernière, on a fait des erreurs, on s'est peut-être sentis trop beaux, trop forts, en début de saison. Aujourd'hui, il y a une dose d'humilité qui est de retour mais aussi une grosse motivation pour reprouver ce que l'on peut faire. On apprend de nos expériences, cet échec on ne l'oublie pas mais ça fait partie du passé. On a une approche différente avec une envie de retourner au combat. Le titre reste, bien évidemment, un objectif!"

 

 

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International

L'avenir de TikTok en suspens devant un tribunal américain

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TikTok risque d'être interdit aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/AP/KIICHIRO SATO)

TikTok va tenter de convaincre un tribunal fédéral lundi que la loi exigeant la vente de l'application par ses propriétaires chinois, sous peine d'interdiction aux Etats-Unis, est inconstitutionnelle.

Depuis que cette loi a été votée par le Congrès américain en avril, le sort de TikTok dans le pays est devenu un enjeu majeur du débat politique.

Le candidat républicain à la présidence Donald Trump s'oppose à toute interdiction de la très populaire plateforme, après avoir lui-même tenté de l'interdire en 2020, à la fin de son mandat.

Le président Joe Biden, en revanche, a signé la législation qui donne à TikTok jusqu'au mois de janvier pour ne plus être détenue par une société chinoise. Sa vice-présidente Kamala Harris est la candidate démocrate à la Maison Blanche.

ByteDance, la maison mère de TikTok, a déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de se séparer de sa précieuse application. Le recours en justice est donc sa seule option pour survivre aux États-Unis.

Une interdiction provoquerait probablement une vive réaction de la part de Pékin et rendrait les relations entre les États-Unis et la Chine encore plus tendues.

Trois juges de la cour d'appel du district de Columbia doivent entendre lundi TikTok, ByteDance et un groupe d'utilisateurs. Ils vont essentiellement soutenir que la loi viole le droit à la liberté d'expression garanti par la Constitution américaine.

Les juges se prononceront sur l'affaire dans les semaines ou les mois à venir. Mais quelle que soit leur décision, elle est susceptible d'être portée devant la Cour suprême des États-Unis.

"Coquille vide"

TikTok affirme que "la Constitution est de notre côté", ajoutant que la loi ferait taire les voix de 170 millions d'Américains.

"Il ne fait aucun doute que la loi entraînera la fermeture de TikTok d'ici le 19 janvier 2025", indique le recours de l'entreprise, "réduisant au silence ceux qui utilisent la plateforme pour communiquer d'une manière qui ne peut être reproduite ailleurs".

TikTok a également fait valoir que même si la cession était possible, l'application "serait toujours réduite à une coquille vide, dépourvue de la technologie innovante qui adapte le contenu à chaque utilisateur".

Le gouvernement américain rétorque que la loi porte sur des questions de sécurité nationale et non sur la liberté d'expression et que ByteDance ne peut se prévaloir des droits protégés par la Constitution.

"Étant donné la vaste portée de TikTok aux États-Unis, la capacité de la Chine à utiliser les fonctionnalités de TikTok pour atteindre son objectif global, qui est de saper les intérêts américains, constitue une menace pour la sécurité nationale d'une profondeur et d'une ampleur immenses", a écrit le ministère américain de la Justice.

Les États-Unis estiment que ByteDance peut se conformer - et se conforme - aux demandes du gouvernement chinois pour obtenir des données sur les utilisateurs américains. Les autorités affirment aussi que le groupe acquiesce à des pressions pour censurer ou promouvoir certains contenus sur la plateforme.

TikTok nie ces accusations.

Vers la Cour suprême

Les décrets de 2020 pour interdire TikTok de l'ancien président Donald Trump ont été bloqués par un juge fédéral, qui avait évoqué des raisons probablement exagérées et une violation potentielle du droit à la liberté d'expression.

Depuis, le milliardaire républicain, très remonté contre Meta (Facebook, Instagram) et les autres grandes plateformes qui l'ont temporairement banni pour incitation à la violence après l'assaut du Capitole en 2021, a changé d'avis.

"Pour tous ceux qui veulent sauver TikTok en Amérique, votez pour Trump", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée la semaine dernière.

La candidate démocrate Kamala Harris est présente sur TikTok et a adopté les réseaux sociaux comme moyen de communication avec les jeunes électeurs.

La nouvelle loi signée par Joe Biden a été conçue pour surmonter les obstacles juridiques mais certains experts pensent que la Cour suprême des États-Unis aura du mal à considérer que les inquiétudes au sujet de la sécurité nationale l'emportent sur la protection de la liberté d'expression.

Une grande partie des arguments du gouvernement sont sous scellés, ce qui "complique les efforts pour les évaluer", a souligné Carl Tobias, professeur de droit de l'université de Richmond.

"Toutefois, la Cour suprême des États-Unis s'est généralement montrée très prudente lorsqu'il s'agit d'accepter les arguments de sécurité nationale lorsque la réglementation (en question) restreint le droit à la liberté d'expression, en particulier en ce qui concerne internet", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Le Parlement empoigne l'imposition individuelle

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La ministre des finances Karin Keller-Sutter aura fort à faire pour défendre son contre-projet sur l'imposition individuelle (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Conseil national s'attaque cet après-midi à l'imposition individuelle. Le débat sur le contre-projet du Conseil fédéral et l'initiative des Femmes PLR promet d'être vif. En commission, les deux textes ont passé par 13 voix contre 12. Le Centre et l'UDC sont contre.

L'imposition individuelle ne s'applique actuellement qu'aux célibataires et aux couples non mariés. En revanche, les couples mariés ou vivant en partenariat enregistré sont imposés conjointement. Pour un même revenu, ces derniers paient plus d'impôts.

C'est cette injustice fiscale que l'initiative populaire des Femmes PLR "Pour une imposition individuelle indépendante de l'état civil" veut corriger.

Le Conseil fédéral a présenté un contre-projet indirect. Il prévoit que tous les couples mariés soient imposés comme les couples non mariés et remplissent deux déclarations d'impôt séparées. La réforme vise à supprimer la "pénalisation du mariage", mais veut aussi inciter les conjoints, et surtout les femmes, à augmenter leur activité professionnelle.

Réalités actuelles

En commission, une courte majorité a soutenu à la fois le contre-projet et l'initiative. Elle estime que ce modèle est celui qui correspond le plus aux réalités actuelles. Le Centre et l'UDC sont opposés aux deux textes. Ils souhaitent s'en tenir à la conception du mariage comme communauté économique.

Cette réforme serait appliquée à tous les échelons de l'Etat: Confédération, cantons et communes. Le gouvernement s'attend à ce qu'elle entraîne une diminution des recettes de l'impôt fédéral direct à hauteur d'un milliard de francs par année, soit 800 millions pour la Confédération et 200 pour les cantons. Plusieurs propositions sont sur la table pour réduire ces pertes.

Cantons réticents

Les cantons devront eux adapter leurs lois. Durant la procédure de consultation, seuls cinq ont répondu favorablement au contre-projet. Si le contre-projet aboutit, les cantons ont déjà réclamé une phase de transition de dix ans. Une entrée en vigueur n'interviendrait donc pas avant 2035.

La part des contribuables qui verront la charge de l'impôt fédéral direct baisser grâce à la réforme est nettement plus grande que celle des contribuables dont la charge fiscale augmentera, selon le message du Conseil fédéral.

Parallèlement à ce projet, le Centre a lancé une autre initiative populaire contre la discrimination des couples mariés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le typhon Bebinca, le plus fort depuis 1949, touche Shanghai

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Un homme marche sous les fortes pluies du typhon Bebinca dans une rue à Shangai. (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Shanghai, capitale économique de la Chine, a été frappée lundi matin par le typhon Bebinca, le plus fort à y toucher terre depuis 1949, les vents violents et les pluies torrentielles provoquant l'annulation de vols et l'évacuation d'habitants.

D'abord passé par le Japon, le typhon Bebinca a touché terre à Shanghai vers 07H30 (01H30 Heure suisse lundi).

"La vitesse maximale du vent, près du centre du typhon, était de 42 mètres par seconde au moment de toucher terre", ce qui en fait "le typhon le plus fort à toucher terre à Shanghai depuis 1949", selon la télévision chinoise, précisant qu'il surpasse ainsi celui de cette année-là, le typhon Gloria.

Les autoroutes ont été fermées, tous les vols annulés dans les deux principaux aéroports de Shanghai et des habitants de la côte Est, l'une des zones les plus peuplées du pays, ont été évacués, ont indiqué les autorités de la ville.

L'arrivée du typhon coïncidant avec la Fête de la Mi-Automne, un jour férié dans le pays, l'opérateur ferroviaire s'attendait à ce que les passagers effectuent 74 millions de voyages pendant les vacances, a rapporté samedi l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

Le ministère de la Gestion des catastrophes avait donc appelé les fonctionnaires à la vigilance, mettant en garde face à la "mobilité forte" de la population.

Chutes d'arbres

Selon CCTV, Bebinca devrait "pénétrer profondément à l'intérieur des terres", provoquant de fortes pluies et des vents violents dans les provinces du Jiangsu, du Zhejiang et d'Anhui.

Lundi matin, le quartier général du contrôle des inondations de Shanghai avait déjà reçu des dizaines de rapports d'accidents dus au typhon, principalement des chutes d'arbres et de panneaux d'affichage, a également rapporté la télévision d'Etat.

La chaîne a diffusé des images d'un journaliste sur la côte de Zhoushan, dans la province du Zhejiang, où de grandes vagues s'abattaient sur le littoral. "Si je sors dans la tempête, je peux à peine parler", témoignait le journaliste. "A la surface de la mer, les vagues se succèdent et sont de plus en plus grosses", ajoutait-il.

Le service météorologique avait émis dimanche des avertissements orange de typhon - le deuxième niveau le plus élevé dans un système à quatre niveaux - pour plusieurs districts de Shanghai et certaines zones des provinces voisines. La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, qui alimente le réchauffement de la planète.

Les experts affirment que les typhons se forment plus près des côtes, s'intensifient plus vite et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Début septembre, un autre typhon, Yagi, avait frappé l'île chinoise de Hainan (sud) en faisant au moins quatre morts et 95 blessés, d'après les autorités.

Bebinca est auparavant passé sur l'île japonaise d'Amami (sud) dans la nuit de samedi à dimanche, soufflant des vents mesurés à 198 km/h, selon l'Agence météorologique japonaise, qui a fait état d'un "risque de glissements de terrain en raison des fortes pluies".

Vendredi, encore sous forme de tempête tropicale, Bebinca avait touché les Philippines et provoqué la mort de six personnes, tuées par la chute d'arbres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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