Rejoignez-nous

Actualité

Emission spéciale: No Billag

Publié

,

le

Par Ghufran Bron et Olivier Francey

 

Nous avons ouvert un débat consacrée à l’initiative No Billag, objet de votation fédérale du 4 mars prochain. La campagne a débuté, et elle fait rage sur les réseaux sociaux.

Un enjeu crucial pour la SSR, le service public qui craint tout simplement qu’une suppression de la redevance radio-tv ne conduise à sa propre mort.  Une funeste prophétie que balaient les initiants et – apparemment – une majorité des Suisses qui ne croient pas à cette vision apocalyptique.

No Billag sonnera-t-il le glas de la SSR?

Nous avons débattu ce soir, en compagnie de Pascal Crittin, le nouveau directeur de la RTS, Philippe Zahno, président des radios régionales romandes qui se bat lui-aussi contre l’initiative et Pierre Ruetschi, rédacteur en chef de la Tribune de Genève, qui parlera des relations que les éditeurs privés entretiennent avec le mastodonte SSR.  Face à eux, Jean-François Rime, conseiller national UDC et surtout président de l’Union suisse des arts et métiers, fer-de-lance de No Billag, et Darius Azarpey, soutien de la première heure de l’initiative, jeune élu PLR.
Pierre Ruetschi, rédacteur en chef de la Tribune de Genève parlera des relations que les éditeurs privés entretiennent avec le mastodonte SSR.

Emission spéciale No Billag

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Banque Heritage augmente son bénéfice en 2023

Publié

le

Le bénéfice net de Banque Heritage, qui a son siège à Genève, est passé de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs en 2023. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Banque Heritage a vu son bénéfice net passer de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs l'année dernière. L'établissement genevois souligne l'environnement favorable des taux d'intérêts couplé à la pertinence de sa gestion des coûts.

De janvier à décembre derniers, le chiffre d'affaires consolidé a atteint 73,9 millions, 26,7% de plus sur un an, rapporte un communiqué paru lundi. La masse sous gestion a augmenté de 0,5% à 4,08 milliards, bien que la performance a été "neutralisée par les effets de change négatifs dus à l'appréciation du franc", souligne la banque.

Les activités en Suisse et en Uruguay ont contribué aux afflux nets de capitaux à hauteur de 134 millions, après 59,1 millions en 2022. Illustration d'une banque "solidement capitalisée", le taux de fonds propres durs (Tier 1) est affiché à 20,8% et le ratio de liquidité (LCR) à 248%.

Pour 2024, Banque Heritage entend poursuivre sa croissance en termes de performance et d'actifs sous gestion "et les résultats du premier trimestre 2024 vont dans ce sens", assure le directeur général Marcos Esteve à l'agence AWP. Dans l'optique d'investissements continus, notamment en termes de numérisation, l'établissement envisage de renforcer ses équipes sur ses différents sites. Fin décembre, l'effectif était de 173 postes.

Concernant le contexte géopolitique sous tension de ce début d'année, "la place bancaire helvétique se démarque une fois de plus, offrant à sa clientèle suisse et internationale stabilité et savoir-faire en gestion patrimoniale", souligne M. Esteve. Au premier trimestre, la banque enregistre un apport net d'actifs. "Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive dans les prochains trimestres", ajoute-t-il.

Au sein du conseil d'administration, deux nouveaux membres ont fait leurs entrées lors de l'assemblée générale du 23 avril. Torsten Koster a été nommé président et Johannes Barth vice-président. M. Koster succède à Paul-André Sanglard qui quitte son siège après sept ans de service.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Genève

Caisse de prévoyance de l'Etat: un projet fâche les syndicats

Publié

le

Ce projet sur la répartition des cotisations de prévoyance provoque la colère des syndicats de la fonction publique genevoise (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la volonté du gouvernement genevois de modifier, au détriment de l'employé, la répartition des cotisations de prévoyance du personnel de l'Etat, ne passe pas auprès des syndicats des fonctionnaires. Lundi, ils ont dit tout le mal qu'ils pensaient de ce projet.

"Nous sommes très en colère", a souligné Geneviève Preti, la présidente du Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, devant les médias. L'exécutif veut faire passer la part de cotisation de l'Etat à la CPEG de deux-tiers à 58%. Celle de l'employé, d'un tiers aujourd'hui, augmenterait à 42%.

La réforme, qui toucherait également les caisses de retraite de la police et des transports publics genevois, ne concernerait que les nouveaux arrivants à l'Etat. Les employés déjà en place garderaient les conditions actuelles. Pour Mme Preti, si le projet passe, cette distinction va causer une "fracture générationnelle".

Le Conseil d'Etat estime qu'avec la nouvelle clé de répartition il économisera 14 millions de francs d'ici à 2027. Aux yeux de Jean-Luc Ferrière, du syndicat SIT, l'exécutif se moque du monde avec son argument financier. Ces dernières années, les recettes de l'Etat ont crû plus vite que ses dépenses et la dette a diminué, a-t-il noté.

Un projet inutile

Par ailleurs, évoquer, comme le fait le gouvernement, que la réforme permettra de se rapprocher de la moyenne suisse, est "politiquement pathétique", a relevé le syndicaliste. "Il faudrait faire comme les autres" et ne pas se démarquer avec une approche "progressiste". Ce projet de loi est inutile et injuste, a conclu Mme Preti.

Pour les nouveaux employés de l'Etat ou des transports publics, la clé de répartition des cotisations voulue par le gouvernement aura des incidences sur le salaire net. La baisse attendue s'échelonne entre 1,7% et 3%. Une telle diminution réduirait à néant d'autres mesures qui ont été accordées comme l'indexation des salaires.

Les syndicats de la fonction publique craignent, en outre, que les attaques contre les conditions régissant la caisse de prévoyance de la fonction publique (CPEG) continuent. Un projet visant à passer de la primauté des prestations à la primauté des cotisations serait en "gestation" à droite de l'échiquier politique.

Les syndicats vont appeler à la mobilisation de leurs troupes contre ce projet. Ils envisagent déjà le lancement d'un référendum si la modification de la répartition des cotisations est acceptée par le Grand Conseil. "Nous espérons toutefois ne pas en arriver là", a souligné Mme Preti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le SFC condamne les débordements de ses supporters

Publié

le

Servette condamne les débordements de ses "prétendus supporters" (© KEYSTONE)

Le Servette FC a pris position à la suite des "regrettables agissements" qui ont émaillé la fin de la rencontre de Coupe de Suisse de dimanche à Winterthour.

Le club "condamne le comportement de prétendus supporters du club qui ont lancé des engins pyrotechniques contre la tribune Est de la Schützenwiese ce dimanche", rappelle-t-il dans un communiqué.

Le club grenat est "profondément choqué par ces agissements et attitudes provocantes qui ne reflètent pas ses valeurs. En outre, ces actions décrédibilisent le travail du SFC et de ses partenaires pour garantir le bon déroulement de ses matches", souligne-t-il.

"Cette minorité d’individus ne saurait représenter l’écrasante majorité des supporters genevois qui ont fait le déplacement dimanche à Winterthour et qui se sont comportés de manière exemplaire. La fête de tout le monde, des supporters aux joueurs, a été gâchée", conclut le Servette FC, qui se met "à disposition des responsables de la sécurité et des autorités pour faire la lumière sur ces évènements."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Digital Dreams, le nouveau défi de Marc Atallah

Publié

le

Marc Atallah a dévoilé le programme de son nouveau festival. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Après les Numerik Games et la Maison d'Ailleurs à Yverdon-les-Bains, voici le Digital Dreams Festival sur le campus de l'Université de Lausanne (Unil). Marc Atallah lance un nouveau festival dédié à la créativité digitale, du 6 au 8 septembre.

Des concerts, des jeux vidéo, des ateliers, des conférences et diverses performances, dont une soirée techno et une silent disco: le nouveau rendez-vous décline une trentaine de propositions sur trois jours. Il s'adresse au grand public, y compris aux enfants.

"On a essayé de couvrir une grande partie des champs de la créativité numérique", a expliqué lundi Marc Atallah. Le festival s'est construit avec des acteurs du domaine artistique, de la médiation, du débat citoyen ou de la réalité virtuelle.

Caverne d'Ali Baba

"Le but est de pouvoir mélanger, un peu comme dans une caverne d'Ali Baba numérique", a ajouté Marc Atallah. Car le digital n'est pas qu'un outil fonctionnel, c'est aussi un "langage" qui permet de créer et proposer des expériences émotionnelles, abordables par tous.

Célèbre auteur de science-fiction, l'écrivain Alain Damasio livrera un concert-lecture à partir d'extraits de son roman "Les Furtifs", en collaboration avec le groupe marseillais Palo Alto. After Cooking détournera des objets du quotidien pour faire de la musique électronique, comme Dario Rossi avec ses vieilles casseroles.

Aussi la nuit

Le vendredi, une silent disco prolongera la fête jusqu'à 04h00 du matin, de même le samedi avec une soirée techno. Dès la tombée de la nuit, le vidéomapping transformera la façade de l'Anthropole. Il sera possible de découvrir l'e-sport, des jeux d'arcade ou des ordinateurs du passé. Un vaste espace proposera des ateliers pour petits et grands, notamment pour s'initier à la robotique.

Le festival se veut durable et inclusif. Il se tiendra en plein air et sous tente entre l'Anthropole et l'Internef, à l'entrée du site universitaire en venant de la ville, explique Marc Atallah, qui est maître d'enseignement et de recherche à l'Unil. Entre 5000 et 10'000 personnes sont attendues. "Peut-être plus proche des 10'000, mais c'est très difficile à estimer pour une première édition". Le budget fluctue encore. Il pourrait avoisiner les 650'000 francs.

Numerik Games concurrents

A ses yeux, le Digital Dreams Festival ne fait pas de la concurrence aux Numerik Games, qu'il a créés il y a quelques années à Yverdon-les-Bains. Il parle plutôt de saine émulation, car il y a de la place pour plusieurs événements autour du numérique.

Pour rappel, Marc Atallah a passé 12 ans à la tête de la Maison d'Ailleurs, musée yverdonnois de la science-fiction et des utopies qu'il a contribué à développer et à faire connaître. Il a démissionné en début d'année après qu'on a refusé son souhait de monter sur le site de l'Unil un festival dédié au numérique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Plus de 45'000 signatures en soutien à Gaza

Publié

le

Amnesty International a déposé deux pétitions de plus de 45'000 signatures demandant la poursuite de l'aide humanitaire suisse à Gaza. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Plus de 45'000 personnes demandent au Conseil fédéral et au Parlement d'assurer le financement de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNWRA). L'ONG Amnesty International a déposé lundi à Berne deux pétitions.

Avec une action intitulée "Suisse humanitaire, où es-tu ?", Amnesty International Suisse et d'autres organisations ont remis au Conseil fédéral et au Parlement deux pétitions munies de plus de 45'000 signatures. Ces pétitions appellent la Suisse à se souvenir de sa tradition humanitaire et à se ranger clairement du côté du droit international, indique lundi un communiqué.

La Suisse continue de retenir sa contribution financière à l'UNRWA, soit 20 millions de francs par an. Pendant ce temps, la population civile de la bande de Gaza est menacée par la guerre et la famine, rappelle Amnesty.

Et ce, bien que le gouvernement israélien n'ait jusqu'à présent délivré aucune preuve des graves accusations formulées contre des collaborateurs de l'UNRWA. Le rapport d'enquête indépendant de l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna estime en outre que l'UNWRA est en conformité avec les principes de neutralité, constate l'ONG.

Après les accusations d'Israël, plusieurs Etats avaient suspendu le financement de l'UNRWA. "Cette décision draconienne a des conséquences catastrophiques sur la vie et la survie de millions de personnes", plaide Amnesty.

Décision proche

La commission de politique extérieure du Conseil national devrait se prononcer en début de semaine sur le financement de l'agence. Le Parlement fédéral avait décidé de suspendre l'aide suisse dans le cadre de l'examen du budget 2024. L'UDC et une partie du PLR n'ont pas fait mystère de leur intention de sabrer purement et simplement l'aide destinée à l'UNRWA, et d'affecter les fonds à d'autres organisations.

Le Conseil fédéral a dit la semaine dernière qu'il prendrait une décision "ultérieurement". "L'hésitation de notre pays à financer l'aide de l'ONU alors que des millions de Palestiniens souffrent de la faim est difficilement compréhensible, et va ternir l'image de la Suisse humanitaire", selon Patrick Walder d'Amnesty, cité dans le communiqué. Un jugement de la Cour internationale de justice a établi que la population palestinienne de la bande de Gaza pourrait être menacée de génocide.

Amnesty appelle encore la Suisse à tout faire pour que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, la libération inconditionnelle de tous les otages et une aide humanitaire pour Gaza, votée récemment et juridiquement contraignante, soit appliquée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture