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Genève

Un RER qui doit transformer une région

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Le Léman Express est inauguré jeudi lors de trois cérémonies à Coppet (VD), la Roche-sur-Foron (F) et Genève-Eaux-Vives. (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

C'est le grand jour pour le Léman Express. Le plus vaste réseau transfrontalier d'Europe est officiellement inauguré jeudi, trois jours avant son ouverture au public.

Trois cérémonies sont programmées jeudi, les premières dès 11h00 sur sol vaudois à Coppet et français à La Roche-Sur-Foron. Les invités et autorités se retrouveront ensuite à 14h00 à la gare de Genève-Eaux-Vives. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite et son homologue genevois Serge Dal Busco participeront notamment aux festivités.

Côté français, plusieurs personnalités politiques sont également attendues, mais pas la ministre des transports Elisabeth Borne. Celle-ci a annulé son déplacement alors que la France se trouve en plein conflit social.

Ces grèves pourraient d'ailleurs occasionner des accrocs pour le lancement du réseau sur la partie française, mais pas du côté suisse. "Les grèves ne menacent pas la mise en service du Léman Express", avait assuré en début de semaine son directeur Mario Werren, dans une interview à la RTS.

Chantier du siècle

Attendu de longue date, le Léman Express devra maintenant tenir les immenses promesses placées en lui, à savoir de révolutionner la mobilité de la région.

La mise en place du réseau franco-valdo-genevois n'a été rendue possible que grâce à la construction du CEVA, un tronçon ferroviaire d'une longueur de 16 kilomètres, qui permet de relier les deux rives du canton de Genève en connectant la gare d'Annemasse (F) à celle de Cornavin. Cette ligne est la colonne vertébrale du RER ouest lémanique.

Considéré par les autorités genevoises comme le chantier du siècle, le CEVA aura coûté environ 1,6 milliard de francs à la Suisse et plus de 230 millions d'euros à la France. Le premier coup de pioche a été donné en novembre 2011. Côté genevois, cinq stations nouvelles ou entièrement réhabilitées jalonnent la ligne.

Le chaînon manquant

Grâce au CEVA, chaînon ferroviaire manquant entre la Suisse et la France, un impressionnant réseau, composé de 230 kilomètres de lignes et 45 gares, peut être mis en service. Il permettra d'aller en train de Coppet (VD) à Annemasse, de Genève à Thonon-les-Bains (F), de Cluses (F) à Meyrin (GE).

Le RER couvre une région où habitent plus d'un million d'habitants. Ce mode de transport devrait notamment être utilisé par les nombreux pendulaires qui, côté français, sont souvent condamnés à prendre leur voiture, faute de solution alternative pour se rendre à leur travail. Les autorités espèrent ainsi un désengorgement des routes.

Une réduction de 12% du trafic automobile est attendue à l'heure du pointe du matin. Cinq des six lignes du Léman Express desserviront 30% des actifs qui résident hors du canton de Genève et qui y travaillent. L'offre de places P+R va s'étoffer pour atteindre 9'200 places, en 2023.

Transformations urbaines

Le Léman Express agit aussi comme un formidable moteur en matière d'urbanisation. Des quartiers sortent de terre autour des stations, des immenses périmètres sont réaménagés, des logements et des commerces voient le jour. La mutation est aussi en cours en France. A Annemasse, le périmètre de la gare se métamorphose.

Le matériel roulant du Léman Express est composé de rames Régiolis du constructeur français Alstom et de rames FLIRT du fabricant suisse Stadler. Au centre du réseau, entre Genève et Annemasse, six trains par heure et par sens circuleront. Le trajet entre Genève et Annemasse sera de 22 minutes.

 

Source / ATS

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Genève

La Ville de Genève expose son plan directeur communal 2040

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La Ville de Genève expose jusqu'au 5 juin son plan directeur communal révisé tourné vers la transition écologique et sociale. La maquette en bois de la première ville du canton est montrée dans sa totalité (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Ville de Genève présente jusqu'au 5 juin son plan directeur communal révisé tourné vers la transition écologique et sociale. L'exposition dure 30 jours, ce qui correspond à la durée de la consultation publique de cet outil d'aménagement du territoire à l'horizon 2040.

Le plan directeur communal offre une vision prospective, pour agir dès à présent pour atteindre les objectifs climatiques de la Ville, a expliqué mardi devant les médias la conseillère administrative Frédérique Perler, en charge du département de l'aménagement, des constructions et de la mobilité. Il affirme la volonté du gouvernement de construire une ville durable et résiliente.

La révision de ce plan s'est accompagnée d'une consultation citoyenne dès le mois de juin 2022. La population, les associations et les milieux économiques ont ainsi été sollicités dans le cadre de réunions, d'ateliers et de marches exploratoires dans les quartiers. La consultation publique permet encore d'adresser des observations à la Ville de Genève.

Maquette entière

Le plan directeur communal va guider l'action de l'exécutif pendant les quinze prochaines années. Il comprend cinq priorités politiques: Genève en lien avec le Grand Genève, des quartiers régénérés et accueillants, une ville productive et attractive, une nouvelle coexistence ville-nature et un cadre de vie varié et convivial, où la place de la voiture sera réduite.

Le modèle urbain actuel a ainsi été remis en question. Aux thèmes précédents - le logement, l'espace public, l'environnement, la mobilité - sont venus s'ajouter de nouveaux thèmes, comme le climat, le sans-abrisme, le réemploi, le patrimoine ou encore l'inclusivité. Ce plan devrait être adopté par le Conseil municipal de la Ville de Genève en automne puis par le Conseil d'Etat en fin d'année.

L'exposition au Forum Faubourg présente les principaux thèmes de ce plan. Elle permet aussi de voir la maquette de la Ville de Genève dans sa totalité, avec les bâtiments existants et les projets de constructions futurs. Un mapping donne un aperçu des transformations majeures à l'horizon 2040.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un collectif pro-palestinien occupe le hall d'UniMail

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La Coordination étudiante Palestine-Université de Genève (CEP-UnigGe) a investi mardi à 12h00 le hall d'UniMail
Le mouvement d'occupation de bâtiments universitaires par des étudiants pro-palestiniens s'étend à Genève. La Coordination étudiante Palestine-Université de Genève (CEP-UnigGe) a investi mardi à midi le hall d'UniMail, avec des tables, des chaises et des canapés.

De nombreux drapeaux palestiniens sont déployés à tous les étages du bâtiment, ainsi que des banderoles avec les messages: "Free Palestine, stop genocide" et "From the river to the sea, Palestine will be free".

La CEP-UniGe a adressé une lettre au rectorat pour lui demander de prendre position sur le génocide perpétré à Gaza et la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat. Elle demande aussi l'arrêt des liens entre l'UniGE et les universités israéliennes. Zora, au nom du collectif:

Une mobilisation qui intervient à Genève quelques jours après l'occupation déjà en cours à l'UNIL. Depuis jeudi dernier, le hall du bâtiment Géopolis de l’Université de Lausanne est occupé par des étudiants et des enseignants. Genève ne se réveille-t-elle pas un peu tard?

 

Une assemblée est prévue mardi après-midi.

Avec ATS Keystone.

 

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Environnement

Le gel d'avril a grillé la vigne dans le Chablais et à Genève

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Feuilles de vigne brûlées par le gel le 24 avril, à Dardagny, près de Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'épisode de gel qui a frappé vignes, vergers et cultures maraîchères durant la semaine du 22 avril a causé des dégâts moins graves que redoutés. En Suisse romande, ce sont surtout les vignobles du Chablais et de Genève qui ont été touchés.

Le brusque retour du froid à partir de la seconde quinzaine d'avril a inquiété bon nombre de vignerons et agriculteurs, compte tenu d'une floraison qui avait deux à trois semaines d'avance. Deux semaines après ces températures glaciales, les dégâts se révèlent très localisés, selon un premier bilan de professionnels du terroir interrogés par Keystone-ATS.

Dans le canton de Vaud, l'épisode de gel d'il y a deux semaines a majoritairement touché les vignes du Chablais où certaines parcelles ont été touchées à 100%. "Peut-être un tiers du Chablais a été touché à 100%", selon François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudois.

Récolte assurée sur Vaud

Il y aura cependant une récolte, rassure-t-il. Les branches débourrées ont gelé, mais la vigne va repartir sur les bourgeons secondaires ou latents, en général peu ou pas porteurs de fruits", explique-t-il. Sur les deux tiers du vignoble restant, quelque deux tiers n'ont subi aucun dégât, tandis qu'un tiers a subi des dégâts partiels, précise-t-il.

Yvorne, Aigle, Ollon et Bex comptent parmi les lieux de production touchés, tandis que Villeneuve a été épargné. Dans le reste du canton, quelques parcelles ont été "bien touchées", tandis que quelques autres ont subi des "dégâts partiels".

"Avec le recul, cela ne va pas impacter le volume de la récolte", estime-t-il. L'épisode de gel "ne prétéritera en rien sa qualité". Certains vignerons ont cependant eu la malchance d'avoir quasiment l'entier de leurs vignes dans des zones gelées.

Gros dégâts à Genève

A Genève, le gel a touché quasiment toutes les parcelles de vignes du canton. La localisation des parcelles et la topographie ont joué un rôle sur l'importance des dégâts, qui reste à ce stade difficile à évaluer, selon Ellinor Sekund, conseillère viticole à AgriGenève. Les zones en bas de coteau ont ainsi été particulièrement touchées.

La spécialiste s'attend à des conséquences sur la récolte et sur le millésime 2024. Genève est le troisième canton viticole de Suisse avec 1355 hectares de vignes. Près de 85% des exploitations assurées ont déclaré un sinistre à l'assurance proposée par Suisse Grêle. L'Interpofession du vignoble et des vins de Genève a aussi sollicité l'aide du canton.

L'exception de St-Blaise (NE)

Dans le canton de Neuchâtel, seuls les vignerons de St-Blaise ont été touchés. Un encaveur a perdu 97% de sa récolte sur cette commune, mais heureusement il possède des vignes ailleurs. "Environ une dizaine d'hectares de vignes, sur 600 dans le canton, ont été concernés par le gel", a déclaré Yann Huguelit, directeur de la Chambre neuchâteloise d'agriculture et de viticulture.

Au niveau agricole, seulement quelques hectares ont été touchés par le gel. Un cultivateur de fraises en auto-cueillette à Wavre en a été victime. "Nos fraises avaient deux à trois semaines d'avance mais le gel est venu gâcher la fête. Nous avons subi des pertes de fraises et de temps", a-t-il annoncé sur Facebook.

Dans le canton du Jura, la Fondation rurale interjurassienne (FRI) à Courtemelon ne disposait pas encore d'une vue d'ensemble pour mesurer les dégâts dus au gel sur les arbres fruitiers. "Certains vergers ont souffert et d'autres pas du tout", souligne Victor Egger. Ce spécialiste du domaine production végétale de la FRI constate que les températures sous zéro ont été très localisées.

Les vignerons du lac de Bienne ont été globalement épargnés par le gel même si des dégâts ont été constatés sur certains coteaux. Le climat tempéré du lac et la couverture nuageuse lors des nuits a protégé les vignes, explique Hannes Louis, vigneron à Chavannes (Schafis).

Marginal en Valais

En Valais, le gel d'avril "devrait avoir un impact marginal sur le volume de la vendange 2024", a indiqué la semaine dernière le canton. Mais certaines parcelles ont localement subi des dégâts importants notamment dans les zones connues pour être sensibles au gel. La lutte par aspersion ou à l’aide de bougies a permis de limiter la casse. Du côté des fruits et légumes, "aucun dégât significatif n'est signalé".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les cours de gym gratuits pour les aînés s'étendent en Ville

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Photo: Ville de Genève

Les seniors bougent toujours plus à Genève. Depuis fin avril, le programme “Restons dynamiques!” de la Ville s’est étendu au Parc Beaulieu, en plus de trois autres parcs. L’activité permet aux plus âgés de pratiquer une activité physique en plein air et près de chez eux.

La séance est gratuite et dure près d’une heure avec toute une série d’exercices. En plus de deux coachs sportifs, une infirmière en santé communautaire du Service social de la ville est présente. Nous avons assisté à une séance.

Ces marches sont maintenant proposées dans 4 parcs de la Ville: Parc Beaulieu, Parc Bertrand, Parc des Franchises et Parc Baud-Bovy. Et le succès est au rendez-vous, près d’une centaine de personnes participent chaque semaine. Les précisions de Luca Carrozzini, responsable de structure social au service social de la Ville de Genève.

La Ville de Genève investit 40 000 francs pour ce programme “Restons dynamiques”

Pour plus d'informations rendez-vous ici.

 

 

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Genève

La Verte Marjorie de Chastonay vise le siège de Frédérique Perler

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Marjorie de Chastonay (à gauche) est entrée au Grand Conseil en 2018 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La députée verte au Grand Conseil genevois, Marjorie de Chastonay, vise le siège de Frédérique Perler au Conseil administratif de la Ville de Genève. Elle fera face à l'ancienne présidente du Conseil municipal de la Ville de Genève, Uzma Khamis Vannini, et à l'actuel conseiller administratif Alfonso Gomez, lors de la désignation des candidats Verts le 18 juin.

"Je veux améliorer la qualité de vie et faire comprendre le lien entre urgence climatique et urgence sociale", déclare Marjorie de Chastonay mardi dans la Tribune de Genève. Enseignante à l'école primaire, elle a siégé un an au Conseil municipal avant d'entrer en 2018 au Grand Conseil.

Quant au choix du département, la députée dit être prête pour n'importe lequel d'entre eux. "Alfonso Gomez fait un excellent travail aux Finances, quant à la Culture, je mettrais en avant les cultures alternatives et rendrais la culture plus accessible dans les quartiers", affirme-t-elle.

La conseillère administrative de la Ville de Genève, Frédérique Perler, a annoncé vendredi dernier qu'elle ne briguera pas de deuxième mandat lors des élections municipales du printemps 2025. Sa décision est intervenue suite à une affaire d'embauches controversées au sein de son département.

Mesures

Cette affaire, qui a connu plusieurs épisodes, a été révélée en mars par la Tribune de Genève et la télévision Léman Bleu. Il est apparu que la codirectrice du DACM avait engagé sa demi-soeur pour un poste de chargée de communication, sans annoncer le lien de parenté. Cette cadre a aussi permis l'embauche d'un couple de la région parisienne qui a menti sur son domicile pour contourner le règlement.

Le Conseil administratif a pris des mesures en résiliant les contrats des trois personnes et en suspendant la codirectrice du DACM. L'exécutif s'est aussi engagé à faire toute la lumière sur les procédures d'engagement qui pourraient être entachées d'irrégularités. Le service du contrôle financier doit aussi examiner les processus récents et en cours de recrutement à la tête des services du DACM.

Les Verts de la Ville de Genève désigneront le 18 juin leurs candidats pour l'élection au Conseil administratif, où siègent actuellement deux des leurs: Frédérique Perler et Alfonso Gomez. Ce dernier a annoncé la semaine dernière vouloir briguer un second mandat. L'ancienne présidente du Conseil municipal de la Ville de Genève, Uzma Khamis Vannini, avait déjà annoncé sa volonté de se porter candidate à la candidature.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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