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Avalanches cartographiées par satellite

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La cartographie satellitaire a été répétée part le SLF pour la période avalancheuse de janvier 2019. Ici, la coulée qui a endeuillé la station de Crans-Montana en février dernier (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des chercheurs du SLF ont cartographié la période avalancheuse extrême de janvier 2018 à l’aide d’images satellitaires. Il s’agit du jeu de données le plus étendu et le plus complet à ce jour sur les départs d’avalanches pendant un épisode extrême.

L’importance d’une documentation des avalanches de la manière la plus précise possible n’est plus à démontrer, par exemple pour améliorer les prévisions ou pour vérifier les cartes de dangers, a indiqué mercredi le WSL Institut pour l’étude de la neige et des avalanches (SLF) dans un communiqué.

Les informations proviennent généralement de rapports d’observateurs individuels ou de survols en hélicoptère, mais elles ne peuvent fournir une vue complète de la situation. Jusqu’à présent, il n’existait pas de cartographie complète, en particulier pour les périodes où les avalanches ont été exceptionnellement nombreuses.

Les chercheurs du SLF, en collaboration avec SwissTopo, ont voulu tester pour la première fois l’utilisation des données satellitaires pour documenter une période avalancheuse extrême.

Peu après les fortes chutes de neige de janvier 2018, le SLF a passé commande auprès du satellite SPOT6 pour prendre des images dans le spectre visible (rouge, vert, bleu) et dans le proche infrarouge avec une résolution de 1,5 mètre. Les prises de vues couvrent une superficie de 12'500 kilomètres carrés et donc une grande partie des Alpes suisses.

Elisabeth Hafner, du SLF, a dépouillé manuellement les images et a enregistré, entre autres, le contour, le type et la taille de toutes les avalanches reconnaissables, soit un total de 18'737 événements. Les résultats ont été publiés dans la revue The Cryosphere.

Cartographie de grandes régions

Afin de vérifier si les contours des avalanches sur les images satellitaires ont été correctement identifiés, les chercheurs ont comparé un échantillon aléatoire avec des photographies prises d’hélicoptère. Conclusion: "La méthode est fiable et adaptée à la cartographie complète de grandes régions", indique Elisabeth Hafner, citée dans le communiqué.

Les données obtenues viendront alimenter le cadastre des avalanches du SLF et d’autres bases de données. Elles permettent notamment de vérifier l’efficacité des mesures de protection prises après les précédents hivers avalancheux.

De plus, les images satellitaires donnent un aperçu des dommages forestiers qui se sont produits. Elles servent également à vérifier le degré de danger prévu dans le bulletin d'avalanches et à améliorer les modèles de simulation. La cartographie satellitaire a été répétée pour la période avalancheuse de janvier 2019.

Source: ATS

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International

Les Tchadiens votent pour élire leur président, un duel inédit

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Des partisans du premier ministre tchadien Succès Masra devant une affiche de leur candidat (archives). (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Les Tchadiens ont commencé à voter lundi pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire. Cette présidentielle se résume à un duel inédit entre le chef de la junte, Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ancien opposant rallié à son régime.

Mais, au diapason d'une opposition violemment réprimée et écartée de la course, qui appelle à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby" de trois décennies, des ONG mettent en doute la crédibilité de l'élection.

Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du général Déby, président de transition, après qu'il eut fait écarter tous ses rivaux les plus dangereux.

Mais l'économiste Masra, accusé par ses anciens alliés de l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu en fin de campagne comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, en drainant des foules imposantes à ses meetings.

Les deux hommes, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu au premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir.

Président tué au front

Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans d'une main de fer sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué au front par une des innombrables rébellions qui sévissent depuis l'indépendance de la France en 1960. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois.

Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale - France et Union africaine en tête - prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les djihadistes au Sahel.

Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balles plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein milieu du désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG.

Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains - dont M. Masra - ont fui en exil.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Genève

Produits du terroir et bio au menu du nouveau restaurant du Jardin botanique

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“L’Amarante” est le nouveau restaurant du Jardin botanique de Genève, crédit photo: Emilien Itim

Le nouveau restaurant du Jardin botanique ouvre ses portes ce lundi au public. Le concept est basé sur des produits locaux et un objectif zéro déchet.

Boire un café ou profiter d’un dîner dans le cadre apaisant du Jardin botanique.

C’est de nouveau possible avec l'ouverture ce lundi de “l’Amarante”, le nouveau restaurant des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève. A sa tête deux jeunes romans, Jérôme Bergaud et Aurélien Guala. Ils ont remporté l’appel d'offres lancé par la ville de Genève grâce à leur projet porté sur une alimentation durable et locale, ils privilégient les circuits courts et ont un objectif zéro déchet.  

Aurélien Guala, l’un des repreneurs et responsable de la cuisine:

Ce cuisinier a un lien fort avec le lieu. Lors de ces différentes études, il a eu d’ailleurs des cours au Jardin Botanique:

Les nouveaux restaurateurs proposeront des plats, il y aura aussi une partie snacking avec des glaces artisanales.

Aurélien Guala nous présente un plat que l’on pourra déguster cette semaine: 

Être entouré de plante va donner des idées à Aurélien Guala, mais pas question de venir se servir dans ce garde-manger naturel:

“L’Amarante” comporte deux terrasses avec 150 couverts et une quarantaine supplémentaire à l’intérieur. 

Le restaurant est ouvert tous les jours, du lundi au dimanche, pendant les horaires du jardin

Et une dizaine de personnes sont engagées pour le moment.

 

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Suisse

Victorinox planche sur un couteau de poche sans lame

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En Grande-Bretagne et dans certains pays asiatiques, seules les personnes qui en ont besoin pour leur travail ou pour des activités dans la nature peuvent encore avoir un couteau sur elles. Dans les villes, le port de couteaux de poche est fortement limité. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le producteur de l'emblématique couteau de poche suisse Victorinox planche sur un modèle sans lame. Cette évolution est dictée par la multiplication des interdictions de cet objet dans le monde.

"Dans certains marchés, la lame est associée à une image d'arme", relève lundi dans une interview publiée dans le Blick Carl Elsener, le directeur de l'entreprise basée à Ibach (SZ). La société possède aussi un site de fabrication à Delémont.

Ainsi en Grande-Bretagne et dans certains pays asiatiques, seules les personnes qui en ont besoin pour leur travail ou pour des activités dans la nature peuvent encore porter un couteau sur elles. Dans les villes, le port de couteaux de poche est fortement limité. Carl Elsener imagine un outil multifonctionnel que les cyclistes, par exemple, pourraient utiliser.

Ce n'est pas la première fois que l'entreprise est confrontée au fait que la lame du couteau de poche soit considérée comme une arme potentielle. Après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le chiffre d'affaires des couteaux de poche a chuté de plus de 30% du jour au lendemain, a rappelé le patron de Victorinox. "Le 11 septembre nous a douloureusement montré que nous ne devions pas dépendre d'un seul secteur d'activité", a-t-il relevé.

Hausse des prix

L'entreprise exporte 80% des couteaux de poche, des couteaux de cuisine, des couteaux professionnels et des montres fabriqués en Suisse. Le reste est vendu dans le pays. Pour compenser la force du franc, l'entreprise devra à l'avenir continuer à automatiser et à rationaliser, souligne son patron.

Victorinox a augmenté les prix de ses couteaux de poche de 9%, précise encore M. Elsener. La concurrence plus faible par rapport à son autre pilier, les couteaux professionnels, a permis cette augmentation des prix. Les couteaux professionnels du fabricant suisse sont 25% plus chers que ceux des autres producteurs. Dans ce domaine, l'entreprise doit faire face à la concurrence de fabricants allemands ou américains, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Starliner de Boeing va décoller avec ses premiers astronautes

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Le Starliner de Boeing doit décoller lundi soir de Cap Canaveral, en Floride. (archive) (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord, direction la Station spatiale internationale.

Boeing joue gros sur cette ultime mission test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers la Station spatiale (ISS), avec déjà quatre ans de retard sur SpaceX.

Les astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams doivent décoller lundi à 22H34 de Cap Canaveral en Floride (mardi 02H34 GMT) à bord de la capsule Starliner, qui sera propulsée en orbite par une fusée Atlas V du groupe ULA.

La météo s'annonce très favorable.

Ces vétérans de l'espace, tous deux venus de l'US Navy, se sont chacun déjà rendus deux fois dans l'ISS, à bord d'une navette spatiale puis d'un vaisseau russe Soyouz.

Mais cette fois, "tout est nouveau, tout est unique, le vaisseau lui-même, la façon dont il vole", a souligné Butch Wilmore. "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait jamais osé rêver être associé au premier vol d'un tout nouveau vaisseau", s'est-il réjoui.

Pour la Nasa, qui a commandé ce véhicule il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains "est très important", a souligné Dana Weigel, chargée du programme de l'ISS.

Cette capacité permettra de pouvoir mieux répondre à "différents scénarios" d'urgence, par exemple en cas de problème sur l'un des vaisseaux, a-t-elle expliqué.

Pilotage manuel

Une fois dans l'espace, les astronautes piloteront temporairement le vaisseau manuellement, afin de valider le fonctionnement de ce mode.

Starliner doit ensuite s'amarrer à l'ISS mercredi vers 05H00 GMT et y rester un peu plus d'une semaine. De nouveaux tests seront réalisés, puis les deux astronautes repartiront avec lui vers la Terre.

La réussite de cette mission viendrait clore sur une bonne note le programme de développement du vaisseau, une saga marquée par les mauvaises surprises.

En 2019, lors d'un premier test sans équipage, la capsule n'avait pas pu être placée sur la bonne trajectoire et était revenue sans atteindre l'ISS.

Puis en 2021, alors que la fusée se trouvait sur le pas de tir pour retenter le vol, un problème de valves bloquées sur la capsule avait encore entraîné un report.

Le vaisseau vide avait finalement réussi à atteindre l'ISS en mai 2022.

Désormais, le premier vol avec équipage doit permettre de certifier la capsule, pour qu'elle commence ensuite son rôle de "taxi" vers l'ISS.

Boeing avait espéré pouvoir réaliser ce premier vol habité dès 2022, mais des problèmes découverts tardivement, notamment sur les parachutes freinant la capsule lors de son retour dans l'atmosphère terrestre, avaient de nouveau engendré des retards.

"Il y a eu un certain nombre de choses qui ont été des surprises, que nous avons dû surmonter", a déclaré lors d'une conférence de presse Mark Nappi, responsable chez Boeing. Mais "cela a rendu nos équipes très fortes, et fières de la façon dont elles ont vaincu chaque problème".

"Il est assez classique que le développement d'un véhicule spatial pour humains prenne dix ans", a-t-il ajouté.

"Embarrassant"

Les astronautes, tout comme Boeing et la Nasa, s'attendent à ce que de nouveaux imprévus ponctuent cette mission, qui a pour but de déceler s'il reste un grain de sable.

"Dans l'histoire des vols spatiaux américains, ce sera seulement la sixième fois que des astronautes de la Nasa voleront dans un nouveau vaisseau", a souligné Jim Free, administrateur associé à la Nasa.

La capsule Dragon de SpaceX avait déjà rejoint cette liste en 2020, dans le sillage des programmes Mercury, Gemini, Apollo et des navettes spatiales.

Une fois Starliner opérationnel, la Nasa souhaite alterner entre les vols de SpaceX et Boeing pour acheminer ses astronautes jusqu'à l'ISS.

En 2014, l'agence spatiale avait passé un contrat de 4,2 milliards avec Boeing et de 2,6 milliards avec SpaceX pour le développement de ces vaisseaux.

"Tout le monde pensait que Boeing allait y arriver en premier", a rappelé à l'AFP Erik Seedhouse, professeur associé à l'université d'aéronautique Embry-Riddle. "Que SpaceX réussisse bien avant Starliner était très embarrassant pour Boeing."

Alors que l'ISS doit être mise à la retraite en 2030, Starliner comme Dragon pourraient ensuite servir à acheminer des humains vers de futures stations spatiales privées, que plusieurs entreprises prévoient déjà de construire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

"Vols fantômes": Amende de 66 millions de dollars pour Qantas

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Qantas devra payer une lourde amende. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86'000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb. "De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1'700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19. L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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