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Exercice de sauvetage géant aux Diablerets

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La Rega et les Secours alpins romands ont mis en scène un exercice grandeur nature vendredi au glacier des Diablerets. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Rega et le Secours alpin romand se sont livrés à un exercice grandeur nature vendredi sur le glacier des Diablerets (VD). Objectif: entraîner la rapidité et la coordination, les deux éléments-clés en cas d'avalanche.

Selon le scénario imaginé par les secouristes, et présenté sur place aux médias, sept randonneurs en raquettes ont été emportés par une coulée, en plein coeur du domaine skiable de Glacier 3000.

L'alerte a été donnée à 10h40 à la centrale de la Rega à Zurich. Moins de dix minutes plus tard, un hélicoptère basé à Lausanne débarque sur les lieux. "Quand on nous annonce une avalanche, il y a toujours une montée de stress. Chaque seconde doit être utilisée au mieux", raconte le pilote Werner Marty, responsable de la base lausannoise.

Depuis ses différentes bases, la Rega doit pouvoir rallier chaque endroit de Suisse en moins de 15 minutes. "Passé ce quart d'heure, les chances de survie chutent drastiquement", explique Christian Reber, le président du Secours alpin romand (SARO).

Arrivé à Glacier 3000, l'hélicoptère survole l'imposante coulée d'environ 200 m sur 300 m, dans laquelle les sept figurants ont été disséminés. "Il faut d'abord être certain de pouvoir se poser en toute sécurité, et notamment vérifier que toute l'avalanche est descendue", relève Guido Guidetti, chef de la formation au SARO, tandis que l'hélicoptère longe les corniches de l'Oldenhorn.

Chiens indispensables

Lorsque le site est jugé sûr, l'équipage débarque, à savoir un spécialiste en sauvetage héliporté, un médecin urgentiste et un conducteur avec son chien. "C'est une composition idéale", remarque M. Guidetti, précisant que l'apport du chien n'est pas toujours possible dès la première rotation.

La présence des chiens est pourtant indispensable. "Ils remplacent tous les appareils", affirme M. Reber. Il explique qu'un chien peut sentir une personne ensevelie jusqu'à 4 à 5 m de profondeur.

Vendredi aux Diablerets, l'hélicoptère est revenu quatre fois sur le site de l'avalanche, amenant à chaque fois un chien et des sauveteurs. "Après la phase d'urgence, il faut passer à la phase d'organisation", indique M. Guidetti, tandis que les secouristes quadrillent la coulée, sondant et creusant lorsqu'un chien leur signale une présence.

Un hélicoptère survole également l'avalanche pour y repérer d'éventuels signaux de DVA (détecteurs de victimes d'avalanche). "Près de 90% des skieurs de randonnée en porte un. Mais c'est beaucoup moins fréquent chez les skieurs classiques qui s'aventurent hors des pistes", regrette M. Guidetti.

Une vocation

Peu avant midi, le septième figurant est extrait de l'avalanche et l'opération s'achève. "Nous menons ce genre d'exercice de grande envergure une à deux fois par année. Le reste du temps, de nombreux entraînements spécifiques sont effectués", note M. Guidetti.

Devenir secouriste exige "un fort engagement", reconnaît M. Reber. Et d'autant plus que les membres du SARO ne sont pas rémunérés lors de leurs entraînements et formations. Seules leurs interventions sont rétribuées par la Rega.

Le président du SARO raconte aussi que l'enchaînement des sauvetages peut finir par peser psychologiquement. "Nous faisons un maximum de débriefing pour vider la charge émotionnelle. Mais parfois, ça reste lourd", confie-t-il.

Malgré tout, la vocation continue de se transmettre et le SARO ne connaît pas difficulté à recruter. A une exception près toutefois: les conducteurs de chien, dont la formation est longue et astreignante.

"Nous manquons de monde. Il est de plus en plus difficile d'assurer les piquets", indique Mattia Corti, responsable du domaine cynophile. Il explique que quatre couples sauveteur-chien peuvent actuellement être engagés en Suisse, tandis que sept autres se trouvent en formation.

Même si les moyens mis à disposition sont importants en Suisse, les avalanches continuent de tuer. En moyenne, 20 personnes périssent chaque hiver dans le pays.

Source: ATS

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la journée finit bien

Le TCS lance "Mobeez", un nouveau programme d'éducation routière

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Une bande dessinée et deux brochures théoriques accompagneront les enfants dans le cadre de l'éducation routière du TCS et des polices cantonales. (© TCS)

L'an dernier, six enfants sont morts dans des accidents de la route et 2155 jeunes de 8 à 14 ans ont été victimes d'un accident. Dans ce contexte, le TCS lance un nouveau programme d'éducation routière pour les enfants de huit à douze ans.

 

Le Touring Club Suisse (TCS) a présenté ce programme - développé en collaboration avec la Haute Ecole pédagogique de Fribourg et la police cantonale fribourgeoise - mercredi dans une école du canton de Fribourg. Baptisé "Mobeeez", il doit être accessible à toutes les écoles du pays, explique mercredi le TCS dans un communiqué.

"Mobeeez" complète l'éducation routière déjà existante pour les 3 à 16 ans. Il propose des outils ludiques et clairs répondant aux besoins des enseignants, des enfants et de leurs parents. L'objectif est d'accompagner les enfants dans le développement de leur mobilité et de leur permettre d'être autonomes dans la circulation.

Concrètement, le matériel comprend un dossier avec une bande dessinée et deux brochures théoriques pour les enfants, qui seront distribuées par la police lors des cours de prévention routière. Une deuxième partie, consacrée à la mobilité et à la sécurité routière, s'adresse aux enseignants, qui peuvent l'intégrer dans différentes matières. Un jeu sur smartphone pour favoriser les bonnes pratique est également disponibles, pour tous les ages.

Avec Keystone-ATS

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Un homme accusé d'avoir abattu un arbre célèbre plaide non coupable

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C'est ainsi que le célèbre arbre a été retrouvé: le tronc coupé. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ADAM VAUGHAN)

Un homme accusé d'avoir abattu le Sycamore Gap, l'un des arbres les plus célèbres du Royaume-Uni situé près du mur d'Hadrien, a plaidé non coupable mercredi dans cette affaire qui a provoqué une forte émotion.

Cet érable isolé entre deux collines dans un paysage spectaculaire de Northumbrie, dans le nord de l'Angleterre, était notamment apparu au cinéma dans le film "Robin des Bois: prince des voleurs" de Kevin Costner en 1991.

Très photographié, il avait été élu "arbre de l'année" en 2016.

Fin septembre 2023, des promeneurs l'avaient découvert coupé, la souche mise à nu. Un acte de "vandalisme" selon la police qui avait suscité de la tristesse et une grande colère.

Daniel Graham, 38 ans, a comparu mercredi devant la Newcastle Magistrates' Court avec un autre homme, Adam Carruthers, âgé de 31 ans, qui lui ne s'est pas encore exprimé sur les charges qui lui sont reprochées.

Les deux hommes, qui sont arrivés au tribunal le visage couvert d'une cagoule, sont accusés d'avoir causé des dommages à hauteur de plus de 622'000 livres (plus de 724'000 euros) en détruisant cet arbre vieux de plus de 200 ans.

Ils sont aussi inculpés pour avoir causé plus de 1100 livres (plus de 1280 euros) de dégâts au mur d'Hadrien lui même, érigé à l'époque romaine pour empêcher l'invasion des barbares et classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et près duquel le Sycamore Gap se dressait.

Un mois après avoir été retrouvé abattu, l'arbre a été découpé et enlevé par les autorités.

Des experts tentent désormais de voir s'il pourrait repousser à partir de sa souche ou si de jeunes arbres pourraient naître de ses graines.

A l'issue de l'audience, les deux accusés ont été remis en liberté jusqu'à la prochaine audience prévue le 12 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveau projet du gouvernement de gratuité des TPG pour les jeunes

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A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors. Objectif: une adoption par le Grand Conseil à la fin du mois pour une entrée en vigueur en décembre.

Lors de la dernière session parlementaire, les députés n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur les différents amendements des partis et de l'exécutif. Mercredi, devant les médias, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités, a qualifié ce vote négatif de "flibuste parlementaire".

A l'annonce de l'excédent record affiché par les comptes 2023 de l'Etat de Genève, le gouvernement avait voulu une baisse d'impôts pour les personnes physiques et un abonnement des TPG gratuit pour les jeunes. La première proposition ayant été acceptée par le Grand Conseil, il revient avec un nouveau projet de loi visant à concrétiser la seconde.

Traitement en urgence

Son texte reprend les éléments discutés en plénière début mai: gratuité des abonnements TPG pour les jeunes jusqu'à 24 ans inclus, sous condition de formation ou de revenus, rabais de 50% sur les abonnements pour les bénéficiaires de prestations AVS/AI et transfert du Grand Conseil au Conseil d'Etat de la compétence de valider les tarifs élaborés par les opérateurs.

L'exécutif demandera un traitement en urgence à la session de fin mai, dernier moment pour une entrée en vigueur mi-décembre, lors du changement d'horaire des transports publics. "L'attente populaire est importante", a justifié Pierre Maudet. Les abattements pour les jeunes et les seniors coûteront 32 millions de francs la première année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Gratuité des TPG pour les jeunes: le Conseil d'Etat persiste et signe

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Bientôt la gratuité des Transports publics genevois pour les jeunes et un rabais pour les séniors? (KEYSTONE/Martial Trezzini).

Le Conseil d'Etat genevois présente un nouveau projet de loi pour la gratuité des transports pour les jeunes et un rabais de 50% pour les séniors.

Le Conseil d'Etat genevois repart à la charge sur la gratuité des transports publics pour les jeunes et un rabais pour les séniors. Le gouvernement a présenté ce mercredi après-midi un nouveau projet de loi, après l'épisode au Grand Conseil qui avait fait couler le précédent.

Sur le fond, pas de changement : le Conseil d'Etat propose toujours la gratuité pour les moins de 24 ans et 50% de réduction pour les bénéficiaires AVS-AI.

 

Pour s'éviter le même imbroglio qui avait tout fait capoter au parlement début mai, le Conseil d'Etat a ajouté un volet : il veut récupérer la compétence sur les tarifs. Les explications de conseiller d'Etat en charge des mobilités, Pierre Maudet.

 

Pierre Maudet, conseiller d'Etat en charge des mobilités, persiste et signe sur le bien-fondé d'une mesure sociale pour les familles.

 

Le nouveau projet de loi sera débattu au Grand Conseil fin mai pour une mise en service espérée en décembre prochain.

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Genève

Carottes et poireaux poussent désormais au Parc Bertrand

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Un nouveau potager urbain à Genève. Le Jardin Blanc, situé dans le Parc Bertrand, a été inauguré mercredi par le maire de Genève. 250 m2 de parcelles cultivables sur lesquelles on trouve des légumes ou encore des plantes aromatiques. Parallèlement, la Ville annonce le lancement d'une procédure simplifiée pour déposer des demandes d'installation de nouveaux potagers en ville. 

Ce jardin est géré de manière participative par les habitants du quartier, constitués en association pour l’occasion. Vivien Villard est le Président de l’association "Cardon enchanté", qui gère ce jardin. Il nous explique comment ça se passe si on veut faire pousser des carottes par exemple.

L'objectif est double avec ce projet, explique Alfonso Gomez, maire de Genève.

 

La Ville de Genève veut continuer à voir fleurir ce type de projet. Elle lance un nouveau formulaire en ligne pour faciliter la création de ces potagers urbains. Les précisions de Julie Schnydrig, Cheffe du Service de l’Agenda 21 - Ville durable.

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