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Actualité

L'accord sur le Brexit discuté à Westminster

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Le Parlement britannique a commencé à siéger pour une séance exceptionnelle entièrement consacrée à l'accord de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévue le 31 octobre. (©KEYSTONE/EPA UK PARLIAMENTARY RECORDING UNIT/UK PARLIA)

Le Parlement britannique a commencé à siéger samedi matin pour une séance exceptionnelle entièrement consacrée à l'accord de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévue le 31 octobre.

Les députés devraient voter dans l'après-midi sur le deal révisé conclu in extremis jeudi entre Londres et Bruxelles. Le résultat s'annonce extrêmement serré, lors de cette première séance à se dérouler un samedi depuis la guerre des Malouines il y a 37 ans.

"Il est temps que la Chambre des Communes rassemble ce pays" en soutenant l'accord conclu avec les Européens, a déclaré le Premier ministre Boris Johnson, avant l'entame du débat. "Le parlement a aujourd'hui une chace historique de réaliser le Brexit. (...) Un Brexit réel!", a-t-il insisté.

Le dirigeant conservateur a ensuite défendu point par point le texte élaboré par les négociateurs britanniques et européens. Tout nouveau report serait "inutile, coûteux et destructeur", selon lui.

Source: ATS

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International

Les chaleurs extrêmes ont déjà fait 61 morts en Thaïlande en 2024

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61 personnes sont mortes d'insolation en Thaïlande depuis le début de l'année 2024, contre 37 pendant toute l'année 2023 (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

En Thaïlande, 61 personnes sont mortes depuis le début de l'année en raison de la chaleur extrême qui a frappé le pays pendant des semaines, a déclaré le ministère de la Santé vendredi.

Pendant près d'une semaine en avril, les autorités de Bangkok ont émis quotidiennement des avertissements de chaleur extrême, la "température ressentie" ayant dépassé les 52°C.

Selon un communiqué du ministère, 61 personnes sont mortes d'insolation à travers le pays depuis le début de l'année 2024, contre 37 pendant toute l'année 2023.

Le nord-est de la Thaïlande, essentiellement constitué de terres agricoles, a connu le plus grand nombre de décès, a précisé le ministère.

Le changement climatique induit par l'homme entraînera des canicules plus fréquentes, plus longues et plus intenses, avertissent régulièrement les scientifiques.

Si le phénomène El Niño contribue au climat exceptionnellement chaud de cette année, l'Asie se réchauffe également plus rapidement que la moyenne mondiale, selon l'Organisation météorologique mondiale de l'ONU.

Apichart Vachiraphan, responsable du service de contrôle des maladies au ministère thaïlandais, a conseillé aux personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents de limiter leurs sorties.

Cette année, un temps chaud et sec a perduré plus longtemps que d'habitude sur le pays, où la saison des pluies tarde à arriver.

Des orages ont éclaté cette semaine dans certaines régions, faisant baisser les températures mais conduisant les autorités à mettre en garde contre les inondations soudaines.

En avril, le royaume a enregistré une température de 44,2°C dans la province de Lampang (nord), tout près du record national enregistré l'an dernier à 44,6°C.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Apple s'excuse après la controverse sur sa pub pour l'iPad Pro

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Apple a décidé de ne pas diffuser la publicité à la télévision, comme initialement prévu. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Apple a présenté des excuses jeudi après que la publicité pour son nouvel iPad Pro, qui montre toutes sortes d'objets représentant la créativité humaine écrasés et remplacés par la tablette, a suscité la colère de nombreux artistes.

"La destruction de l'expérience humaine grâce à la Silicon Valley", a par exemple réagi l'acteur britannique Hugh Grant sur X (ex-Twitter), en réponse au message de présentation du nouvel iPad Pro par Tim Cook, le patron d'Apple.

"La créativité fait partie de notre ADN chez Apple, et il est incroyablement important pour nous de concevoir des produits qui permettent aux créatifs du monde entier de s'épanouir", a déclaré Tor Myhren, vice-président du marketing d'Apple, au site spécialisé Ad Age.

"Notre objectif est de célébrer la myriade de façons dont les utilisateurs s'expriment et donnent vie à leurs idées grâce à l'iPad. Nous avons raté le coche avec cette vidéo et nous en sommes désolés", a-t-il ajouté.

L'entreprise a en outre décidé de ne pas diffuser la publicité à la télévision, comme initialement prévu.

Apple a très peu parlé d'IA mardi, et n'a pas mentionné l'IA générative, mais cette technologie - qui permet de produire toutes sortes de contenus (textes, images, vidéos, musiques, etc) sur simple requête en langage courant - est à l'esprit de tous les artistes.

Les comédiens et scénaristes d'Hollywood ont fait grève pendant plusieurs mois, réclamant notamment des protections contre l'IA générative.

Et de nombreux artistes ont porté plainte contre les principales entreprises du secteur, comme OpenAI (ChatGPT), les accusant d'avoir pillé leurs oeuvres pour entraîner leurs modèles d'IA générative.

Dans la publicité d'Apple, un métronome, des pots de peinture, un piano, un juke-box, un mannequin, une sculpture, des appareils photo, des livres et de nombreux autres objets sont lentement écrasés par une immense presse hydraulique.

Puis celle-ci se relève pour dévoiler, à leur place, un iPad Pro.

Le tout au son de la chanson de pop nostalgique "All I Ever Need is You" par Sonny & Cher ("Parfois quand je suis abattu et tout seul, tout ce dont j'ai besoin c'est toi").

"Qui a besoin de la vie humaine et de tout ce qui la rend digne d'être vécue? Plongez dans ce simulacre numérique et donnez-nous votre âme. Cordialement, Apple", a lancé, ironique, Ed Solomon, le scénariste de Men in Black, sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le Hamas et Israël quittent les pourparlers du Caire

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Des véhicules militaires israéliens se sont rassemblés près de la frontière avec la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Israël multiplie vendredi les frappes dans la bande de Gaza après le départ, sans accord, des deux camps de la table des négociations visant à arracher une trêve et empêcher une offensive israélienne sur Rafah.

Aux premières heures vendredi, des équipes de l'AFP ont fait état de tirs d'artillerie israéliens vers Rafah, à la frontière égyptienne, et des témoins de frappes aériennes sur la ville de Gaza et le secteur de Jabalia, dans le nord du territoire.

Pendant ce temps, le Hamas a envoyé un message aux autres factions palestiniennes pour expliquer son point de vue sur l'état des négociations indirectes avec Israël qui se déroulaient depuis mercredi au Caire.

"La délégation a quitté le Caire pour Doha. L'occupation a rejeté la proposition soumise par les médiateurs que nous avions acceptée. En conséquence, la balle est désormais entièrement dans le camp de l'occupation", nom donné à Israël par le mouvement islamiste, a-t-il indiqué dans cette lettre.

Les efforts "se poursuivent"

Les représentants du Hamas et d'Israël ont quitté Le Caire après "deux jours de négociations", avait rapporté le média Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien, précisant que les efforts des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) "se poursuivent pour rapprocher les points de vue des deux parties".

Le directeur de la CIA, William Burns, qui s'est fortement impliqué dans les pourparlers et présent au Caire et à Jérusalem cette semaine, rentre vendredi aux Etats-Unis, a affirmé la Maison Blanche.

Le Hamas avait donné son feu vert lundi à une proposition présentée par les médiateurs qui comprend, selon le mouvement, une trêve en trois phases, chacune d'une durée de 42 jours, incluant un retrait israélien de Gaza ainsi qu'un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens en vue d'un "cessez-le-feu permanent".

Mais Israël a répondu que cette proposition était "loin de ses exigences" et répété son opposition à un cessez-le-feu définitif tant que le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, ne sera pas "vaincu".

Incursions "ciblées"

A cette fin, le Premier ministre Benjamin Netanyahu juge nécessaire une offensive terrestre à Rafah, ville où se cache selon lui les derniers bataillons du mouvement islamiste mais où s'entassent aussi 1,4 million de Palestiniens, pour la majorité déplacés par les violences.

Défiant les mises en garde internationales, l'armée israélienne a mené depuis mardi des incursions qualifiées de "ciblées" dans l'est de Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide humanitaire vers le territoire assiégé.

Le président américain Joe Biden a menacé de cesser les livraisons de certains types de bombes en cas d'offensive sur Rafah, l'avertissement le plus sévère de Washington, principal fournisseur d'armes à Israël, depuis le début du conflit.

"Tenir seuls"

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, sans précédent dans l'histoire du pays, qui a fait plus de 1170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée. En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 34'904 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

"Si nous devons tenir seuls, nous tiendrons seuls. Je l'ai déjà dit, s'il le faut, nous combattrons avec nos ongles", a répondu jeudi Benjamin Netanyahu au président Biden. Le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a affirmé de son côté que celle-ci avait suffisamment d'armement pour "accomplir sa mission à Rafah".

Tentative d'incendie

Dans la nuit, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est entretenu avec son homologue égyptien Sameh Choukri pour réitérer l'opposition américaine à "une opération militaire majeure à Rafah" et son "rejet" de "tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza".

Selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dont les bureaux à Jérusalem ont été la cible selon elle d'une tentative d'incendie par des "extrémistes israéliens", environ 80'000 personnes ont fui Rafah depuis qu'Israël a appelé, en début de semaine, la population de l'est de la ville à quitter les lieux.

Certains ont pris le chemin de Khan Younès, une ville en ruines à quelques kilomètres au nord, tandis que d'autres se demandaient encore où aller. "Les chars, l'artillerie et le bruit des bombardements sont incessants. Les gens ont peur et veulent chercher un endroit sûr", a raconté à l'AFP un déplacé, Abdel Rahman.

"Des chars partout"

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, fermé pendant trois jours en raison de tirs de roquettes selon Israël, l'acheminement de l'aide reste "extrêmement difficile", a affirmé à l'AFP Andrea De Domenico, le chef du bureau de l'agence humanitaire des Nations unies (Ocha) dans les territoires palestiniens.

"C'est fou", les Israéliens "ont des chars partout, des troupes sur le terrain, ils bombardent la zone à l'est de Rafah et ils veulent que nous allions chercher du carburant ou des produits de base" dans ces zones de guerre alors qu'"ils savent que nous ne pouvons tout simplement pas y aller", a-t-il ajouté.

"La situation est désastreuse", a renchéri la directrice exécutive de l'Unicef, Catherine Russell, affirmant que si le carburant n'était pas autorisé à entrer, "les couveuses pour les bébés prématurés ne seront plus alimentées, des enfants et des familles seront déshydratés ou boiront de l'eau non potable et les égouts déborderont en propageant des maladies".

La situation à Gaza est au programme vendredi d'une session spéciale de l'Assemblée générale à l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Super League: Lausanne veut se mettre à l'abri du barragiste

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Antoine Bernede (en blanc) avait marqué le 1-0 lors de la dernière confrontation entre Bâlois et Lausannois, remportée 2-1 par le LS (photo d'archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le Lausanne-Sport accueille vendredi le FC Bâle en Super League (20h30). Avec sept points d'avance sur la place de barragiste, le LS n'est pas entièrement à l'abri d'un retour de Grasshopper.

Les hommes de Ludovic Magnin doivent relever la tête une semaine après la déroute subie à Yverdon. Au Stade municipal, ils ont coulé dans les vingt premières minutes, se sont rapidement retrouvés menés 3-0 et n'ont pu que sauver l'honneur en deuxième mi-temps.

Face à des Bâlois invaincus depuis quatre matches et qui les devancent désormais d'un point au classement, les Lausannois pourront s'appuyer sur leur public de la Tuilière devant lequel ils n'ont plus perdu depuis le 3 février (trois victoires et deux nuls).

S'il venait toutefois à s'incliner, le LS devrait alors compter sur Lucerne pour empêcher Grasshopper de trop se rapprocher. Un succès des Sauterelles et une défaite des Vaudois réduirait l'écart entre les deux équipes à quatre points, à trois journées du terme du championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Si j'étais mort, je n'en aurais pas assez fait", dit Mgr Morerod

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L'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, Charles Morerod assure que certains prêtres qu'il a signalés ne lui parlent plus (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'évêque Charles Morerod, hospitalisé l'automne dernier, en pleine controverse liée aux abus sexuels dans l'Eglise catholique, se confie. "Si j'étais mort à ce moment-là, je n'en aurais pas assez fait ni assez dit", affirme-t-il vendredi dans la presse

"Je m'étais un peu résigné" sur la problématique des abus sexuels, poursuit l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg dans Le Temps.

Après son intervention chirurgicale effectuée en urgence en septembre 2023 en raison d'un saignement crânien, Mgr Morerod se souvient s'être demandé s'il désirait survivre. "J'ai pensé alors que j'avais peut-être encore des choses à faire", déclare-t-il.

Le Fribourgeois estime désormais nécessaire de provoquer l'occasion pour lutter contre les abus sexuels au sein de l'Eglise, "car la situation est urgente".

En froid avec plusieurs prêtres

Il indique également que certains des prêtres qu'il a signalés ne veulent plus lui adresser la parole. "A l'heure où nous parlons, il y a eu six procédures lancées par des prêtres que nous avons sanctionnés à la suite d'accusation et qui se sont retournés contre nous", affirme l'évêque.

Il admet en outre que la gestion des signalements des prêtres par l'évêque est "très discutable" et qu'il y a une dimension systémique dans les abus, liée au pouvoir démesuré des prêtres.

Contre l'ordination des femmes

Charles Morerod, qui promeut l'engagement de femmes laïques au sein de l'Eglise, ne se prononce pour autant pas en faveur de l'ordination des femmes. Dans ce cas, "les gens ne me considéreront plus comme crédible dans cette fonction (d'évêque)", assure-t-il.

Mgr Morerod a été hospitalisé au lendemain de la publication de l'étude de l'Université de Zurich sur les abus sexuels dans l'Eglise catholique. L'évêque avait été accusé de ne pas être intervenu après le signalement de cas d'abus, avant que le procureur général Fabien Gasser ne le mette hors de cause.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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