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Issue incertaine des élections israéliennes

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Benyamin Netanyahou est au pouvoir depuis une décennie en Israël. (©KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son rival Benny Gantz attendaient mercredi les résultats des élections législatives qui s'annoncent serrées. Aucun de leur parti ne semble toutefois en mesure d'atteindre la majorité au Parlement.

Les sondages effectués à la sortie des urnes créditaient le Likoud (droite) de M. Netanyahou de 30 à 32 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien. Le parti bleu-blanc de M. Gantz, un ancien chef de l'armée qui s'est reconverti dans la politique, en obtiendrait lui entre 32 à 34.

Outre les scores de ces deux partis, les résultats des alliés potentiels de chacun seront déterminants, car le seuil de la majorité au Parlement est fixé à 61 élus. Or, selon les sondages, aucun bloc ne semble capable de réunir ce nombre de députés et donc de former un gouvernement à l'issue de ce second scrutin en cinq mois, les élections d'avril ayant abouti à un score similaire.

Pourparlers

Les premiers résultats, qui tombaient au compte-gouttes dans la nuit, confortaient cette tendance et laissaient entrevoir l'obligation pour les deux grands partis de négocier entre eux, et/ou avec d'autres formations pour former un nouveau gouvernement.

Au printemps dernier, M. Netanyahou avait été incapable de former une coalition à l'issue d'élections âprement disputées. Résultat, il avait dissous le Parlement et convoqué un nouveau scrutin, celui de mardi. Cinq mois plus tard, Israël semble se retrouver à même case.

"Nous agirons pour former un large gouvernement d'union qui exprimera la volonté du peuple [...] Nous avons entamé les négociations et je parlerai avec tout le monde", a déclaré dans la nuit M. Gantz, à ses partisans réunis à Tel-Aviv.

La voix enrouée, M. Netanyahou a quant à lui plaidé pour un "gouvernement sioniste fort", sans la participation de "partis arabes antisionistes" lors d'un discours en plein milieu de la nuit devant un parterre clairsemé de partisans.

"Faiseur de roi"

"Nous allons négocier avec le plus grand nombre de partenaires pour éviter la formation d'un gouvernement antisioniste dangereux [...] il n'y aura pas et il ne peut pas y avoir de gouvernement qui s'appuie sur des partis arabes antisionistes, des partis qui nient l'existence même d'Israël en tant qu'État juif et démocratique", a-t-il ajouté.

Dans ce scénario, le parti nationaliste Israel Beiteinou, pour l'instant "non aligné", de l'ex-ministre Avigdor Lieberman et crédité de 8 ou 9 sièges pourrait faire pencher la balance.

Actuellement en rupture avec le premier ministre, M. Lieberman n'a pas dit clairement s'il allait soutenir le camp du Likoud ou celui du parti Kahol Lavan ("bleu-blanc", couleurs du drapeau israélien) de M. Gantz. Il a toutefois plaidé pour la formation d'un "gouvernement d'union nationale".

"Il n'y a qu'une option pour nous et c'est la formation d'un large gouvernement libéral d'union nationale avec Israël Beitenou, le parti bleu-blanc et le Likoud", a déclaré M. Lieberman, après la diffusion des sondages à la sortie des urnes, en excluant ainsi les partis juifs ultra-orthodoxes et arabes.

Netanyahou convoqué par la justice

M. Lieberman a mené sa campagne contre les partis juifs ultra-orthodoxes, alliés du Likoud de M. Netanyahou, qu'il accuse de vouloir faire d'Israël un Etat religieux. Outre les partis ultra-orthodoxes, M. Lieberman a aussi tiré à boulets rouges ces dernières années sur les formations arabes.

Or ces partis, crédités mardi de 11 à 15 sièges, pourraient jouer un rôle crucial en soutenant un candidat ou un autre. "L'ère Netanyahou s'est achevée", a ainsi prétendu mardi soir Ahmed Tibi, l'un des ténors de la "liste unie" des partis arabes qui s'oppose au premier ministre sortant.

L'issue de ce nouveau scrutin est d'autant plus cruciale pour M. Netanyahou qu'il intervient avant sa comparution devant la justice le 3 octobre pour des affaires de "corruption", "d'abus de confiance" et de "malversations".

Pour l'heure, le premier ministre sortant n'est ni inculpé ni condamné, mais une victoire pourrait permettre à ses alliés de voter son immunité. S'il était réélu, puis inculpé, il deviendrait le premier chef de gouvernement en exercice à connaître une telle avanie dans l'histoire d'Israël.

Source : ATS.

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International

Rafah: 16 morts dans deux familles dans des frappes israéliennes

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Chars de combat israéliens (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Seize personnes issues de deux familles ont été tuées dimanche soir dans des frappes israéliennes qui ont visé deux maisons à Rafah et ses environs dans la bande de Gaza, a appris l'AFP auprès de secouristes et d'une source hospitalière.

Les secouristes ont fait état de neuf morts dans la "famille Al Attar" et sept autres dans la "famille "Keshta". Une source hospitalière a confirmé le bilan des deux attaques, en précisant qu'elles avaient eu lieu "dans le camp de réfugiés de Yebna à Rafah et dans les environs de Al Salam".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Décès de Bernard Hill, second rôle dans Titanic

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Le grand public connaissait surtout Bernard Hill pour son rôle de capitaine du Titanic Edward Smith. Ici, une photo de 2003. (archives) (© KEYSTONE/AP/MAX NASH)

L'acteur britannique Bernard Hill, qui avait joué dans Titanic et Le Seigneur des anneaux, est mort à 79 ans dimanche, a annoncé son agent.

Originaire de Manchester, le grand public connaissait surtout Bernard Hill pour son rôle de capitaine du Titanic Edward Smith dans le film éponyme de James Cameron sorti en 1997 et au succès planétaire.

L'acteur est décédé tôt dimanche matin, a indiqué son agent Lou à des médias britanniques.

Il avait aussi incarné le roi du Rohan Théoden dans la trilogie adaptée du Seigneur des anneaux, sortie au début des années 2000, et joué de nombreux seconds rôles, comme dans Aux sources du Nil, de Rob Rafelson (1990) ou Jugé coupable (1999), de Clint Eastwood.

Révélé au début des années 1980 pour son rôle de chômeur dans la série télévisée multi-récompensée Boys from the Blackstuff, Bernard Hill a également mené une carrière prolifique à la télévision britannique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Plus de 10'000 visiteurs à la 7e Fête de la Tête de Moine

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Le chef étoilé Franck Giovannini était cette année le parrain de la 7e Fête de la Tête de Moine (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La 7e Fête de la Tête de Moine, qui s'est tenue samedi et dimanche à Bellelay dans le Jura bernois, a attiré plus de 10'000 visiteurs. L'événement qui avait cette année pour thème "Notre Tradition", a été égayé par de nombreux concerts, dégustations et films.

La fête a commencé samedi en présence des conseillers d'Etat jurassien et bernois, Jacques Gerber et Pierre Alain Schnegg. L'invité d'honneur Peter Hegglin, président de l'Interprofession Sbrinz AOP et président de l'IP Lait, a mis en avant les similitudes et les différences entre les deux fromages AOP, ont indiqué dimanche les organisateurs dans un communiqué.

Passée la partie officielle, le public a pu se régaler. Une cinquantaine de chalets proposaient des produits du terroir. Jacques Gygax, le président de l'Interprofession Tête de Moine, a rappelé une année 2023 réussie malgré un environnement difficile. Les ventes ont enregistré une baisse de 4%. La barre des 3000 tonnes en vente et en production a néanmoins été dépassée pour la troisième fois consécutive.

Il a aussi mentionné la création du nouveau statut d'affineur et de commerçant qui est stratégiquement crucial pour préserver la valeur ajoutée de la Tête de Moine AOP à long terme. La lutte contre les contrefaçons en Suisse et à l'étranger, essentielle pour défendre l'unicité du produit et de sa rosette, a également été évoquée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Xi Jinping à Paris pour sa première tournée européenne depuis 2019

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Le président Xi Jinping et son épouse ont été accueillis sur le tarmac d'Orly par le premier ministre Gabriel Attal. (© KEYSTONE/EPA/STEPHANE DE SAKUTIN / POOL)

Xi Jinping est arrivé dimanche à Paris, où son homologue français Emmanuel Macron entend prôner la "réciprocité" commerciale et la recherche d'une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d'afficher son soutien à la Russie.

De retour pour la première fois en Europe depuis 2019, le numéro un de la superpuissance asiatique a organisé sa tournée sous le sceau de l'équilibre diplomatique: après la visite d'Etat en France, qui lui demande depuis un an d'user de son influence pour "ramener la Russie à la raison", il se rendra en Serbie et Hongrie, deux pays restés proches de Moscou.

"Dans l'après-midi du 5 mai, heure locale, le président Xi Jinping est arrivé en avion à Paris pour débuter une visite d'Etat en France", a indiqué la télévision officielle chinoise CCTV.

Il a été accueilli vers 16h00 par le Premier ministre Gabriel Attal à l'aéroport parisien d'Orly.

Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, enchaînera les rendez-vous avec Emmanuel Macron, qui s'est concerté en amont avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le matin, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se joindra au duo franco-chinois à l'Elysée pour une session qui devrait permettre de soulever les différends commerciaux.

Et ils sont nombreux. Menacée d'être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l'Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.

"Trêve olympique"

Dans un entretien à La Tribune dimanche, Emmanuel Macron reconnaît que les Européens ne sont "pas unanimes" sur la stratégie à adopter car, dit-il, "certains acteurs voient toujours dans la Chine essentiellement un marché de débouchés" alors qu'elle "exporte massivement vers l'Europe".

Il plaide, lui, pour "mieux protéger notre sécurité nationale", "être beaucoup plus réalistes dans la défense de nos intérêts" et "obtenir la réciprocité".

A Pékin, ces mesures jugées "protectionnistes" passent mal. Les autorités chinoises ont lancé leur propre enquête antisubventions visant essentiellement le cognac français, contre laquelle le président français compte s'élever.

Si aucun contrat mirobolant n'a été annoncé à ce stade, des discussions sur des investissements étaient en cours jusqu'au bout. Un forum économique franco-chinois est aussi prévu lundi au théâtre Marigny.

L'après-midi, après une cérémonie protocolaire d'accueil en grande pompe aux Invalides, et avant un banquet à l'Elysée, Emmanuel Macron et Xi Jinping se retrouveront en tête-à-tête pour la séquence la plus politique, puis s'exprimeront devant la presse.

Le Français compte demander au Chinois de soutenir la "trêve olympique" pour "l'ensemble" des conflits à l'occasion des Jeux de Paris cet été.

Paris veut a minima s'assurer que la Chine, principale alliée du président russe Vladimir Poutine, ne bascule dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev. Voire "l'encourager à utiliser les leviers" dont elle dispose sur Moscou pour "contribuer à une résolution de ce conflit", selon l'Elysée.

Casser le protocole

Emmanuel Macron avait porté ce même message il y a un an lors de sa propre visite d'Etat en Chine, avec des résultats modestes.

Pour Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales, "cette approche révèle un manque de compréhension des intérêts et de la stratégie de Pékin", qui veut "se tenir à distance du conflit" et n'entend "pas s'impliquer davantage, ni dans le sens des Européens, ni dans le sens d'un soutien militaire à la Russie".

Le président français tentera néanmoins d'enfoncer le clou mardi, dans les Pyrénées, à l'occasion d'une escapade plus personnelle entre les deux hommes, accompagnés de leurs épouses.

L'objectif de ce déjeuner sur le col du Tourmalet, là où, enfant, il passait ses vacances chez sa grand-mère, est éminemment diplomatique: casser l'imposant protocole pour instaurer un dialogue plus direct, notamment sur l'Ukraine.

Sur la question sensible des droits humains, Emmanuel Macron dit préférer évoquer "les désaccords" plutôt "derrière des portes closes". Paris n'a pas non plus tenu à ériger en priorité le dossier de Taïwan, pourtant au coeur des fortes tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

Plusieurs centaines de militants tibétains se sont rassemblés dimanche place de la République à Paris pour dénoncer en la Chine "un prédateur" et "un régime colonial". "Non au totalitarisme chinois", pouvait-on lire sur une banderole.

De mercredi à vendredi, Xi Jinping ira ensuite en Serbie et en Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Fête de la Danse tire sa révérence sur une participation record

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A Meyrin (GE), la performance dansée "Reset" à l'occasion de la Fête de la Danse. (© Nicolas Dupraz/Fête de la Danse)

L’édition 2024 de la Fête de la Danse a connu un record de participation malgré la météo capricieuse. Près de 100'000 danseurs et danseuses ont célébré l'art du mouvement six jours durant à travers toute la Suisse.

De mardi à dimanche, 500 spectacles, 600 cours et près de 20 projections de films de danse se sont déroulés dans plus de 30 localités, indiquent dimanche les organisateurs. Dix-huit villes romandes étaient associées à la manifestation, ainsi qu'une dizaine de villes alémaniques - dont Berne, Bâle et Zurich - et tessinoises.

Sur les quais et les places publiques, dans les parcs, les théâtres, les musées, les cinémas ou les zones piétonnes, le festival a investi toutes les scènes. De l'afrodance à la capoeira, en passant par la danse derviche, le flamenco, la valse, le tango et le lindy hop, le programme offrait une large palette de cours et ateliers, pour tout niveau et dans tous les styles.

Virus de la fête

Au Village de la Danse à Genève, 150 spectateurs se sont fait emporter par les sourires, grimaces et chants de la danseuse danoise Mette Ingvartsen. A Bienne et Fribourg, c'est la Compagnie Ouinch Ouinch qui a transmis le virus de la fête au public avec ses chorégraphies sauvages et explosives. Le duo valaisan Dakota et Nadia a pour sa part ouvert les feux de la première édition de la Fête de la Danse à Sion.

Treize spectacles ont fait étape dans plusieurs villes romandes, notamment Jukebox Dancer dans lequel Kilian Haselbeck remet en question les étiquettes en explorant son désir d'être plus qu'une seule version de lui-même (Bulle, Vevey et Morges). Dans Entrelacés, Cédric Gagneur et sa Cie Synergie ont cherché une symbiose entre l'univers aérien de la guitare et la dimension terrestre du breakdance (Fribourg, Bienne et Sion).

Mettre la danse sous le feu des projecteurs et assurer son accessibilité à tous est l’une des missions de la Fête de la Danse. La prochaine édition, qui marquera la 20e, se tiendra du 14 au 18 mai 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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