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Les jeunes s'interrogent sur leur connexion

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Les jeunes devraient être impliqués dans les discussions sur la transformation numérique, car "ils apportent une expertise précieuse et une perspective différente de celle des adultes", selon Sami Kanaan (image d'illustration). (©KEYSTONE/CHRISTOF SCHUERPF)

Les jeunes Suisses passent en moyenne quatre heures par jour sur la Toile contre deux heures et demie pour les adultes. Ils se posent pourtant plus de questions sur leur connexion permanente que leurs aînés.

De manière générale, les jeunes perçoivent la connexion permanente comme essentiellement positive, selon une étude présentée lundi à la presse par la Commission fédérale pour l'enfance et la jeunesse (CFEJ). Réalisée en ligne en janvier 2019, elle a porté sur 1001 jeunes de 16 à 25 ans, ainsi que 390 adultes âgés de 40 à 55 ans.

Presque tous les jeunes apprécient de pouvoir être constamment en contact avec d'autres (89%) et de se connecter à Internet quand ils s'ennuient (87%). Ils sont presque autant à penser que les autres attendent d'eux une réaction rapide en ligne (85%) et que la multitude des informations disponibles enrichit leur vie (81%).

Pour une moitié d'entre eux, être toujours connecté provoque cependant des sentiments ambivalents. "Les aspects positifs sont certes relevés, mais aussi le stress induit", précise le président de la commission Sami Kanaan.

Un tiers des jeunes se sent mis sous pression par les applications qui récompensent une utilisation régulière et ne font pas de différence entre les contacts virtuels et les rencontres dans le monde physique. Et même un quart des jeunes ressent de la nervosité quand ils ne sont pas connectés pendant un certain temps.

Accros au smartphone

Au total, les jeunes passent en moyenne quatre heures par jour sur la Toile pendant leur temps libre contre deux heures et demie pour les adultes. En revanche, la part de jeunes (25%) qui surfent cinq heures ou plus par jour sur Internet est comparable à celle des adultes (21%).

Les jeunes consultent en moyenne aussi plus souvent leur téléphone mobile que les adultes. Ils le dégainent 30 fois par jour, leur aînés 15 fois. Le fossé se creuse encore plus chez les accros du natel: 37% des jeunes consultent leur portable plus de 50 fois par jour contre seulement 11% des adultes.

Plus conscients que les adultes

S'ils surfent plus souvent que les adultes sur la Toile, les jeunes ne le font pas pour autant de manière irréfléchie. "L'étude montre que les jeunes ne sont pas perdus derrière leurs écrans, mais qu'ils sont plus conscients que les adultes des enjeux liés à leur utilisation d'Internet. Ils se posent beaucoup de questions sur les conséquences de la connexion permanente", souligne Sami Kanaan.

De même, les jeunes adoptent plus souvent des stratégies visant à réguler leur connexion que leurs aînés. Deux jeunes sur cinq se fixent eux-mêmes des règles sur le moment et la durée de leurs activités en ligne, et trois quarts d'entre eux les respectent.

Les stratégies de régulation concernent principalement le natel. Trois quarts des jeunes, par exemple, ne consultent pas leur téléphone quand ils souhaitent se concentrer sur autre chose. Et ils sont plus de 60% à avoir déjà supprimé une application qui leur prenait trop de temps.

Il est intéressant de noter que les plus gros surfeurs, à savoir ceux qui passent en moyenne 5,4 heures par jour, sont également ceux qui se posent plus de questions et qui se fixent le plus de règles. Nombre d'entre eux ressentent cependant des symptômes de privation quand ils sont déconnectés.

Intégrer les jeunes dans la réflexion

"Les jeunes réfléchissent beaucoup à leur usage d'Internet et ils disposent d'un riche bagage d'expérience en lien avec la connexion permanente", conclut Sami Kanaan. Sa commission recommande donc de les impliquer dans les discussions ou décisions sur ces sujets. "Ils apportent une expertise précieuse et une perspective différente de celle des adultes", souligne-t-il.

Instaurer une culture du numérique à l'école, inciter les jeunes à développer leur esprit critique et leur montrer l'exemple dans leur rapport aux médias ou encore utiliser le numérique pour favoriser l'égalité des chances figurent parmi les dix autres recommandations émises par la CFEJ.

Source: ATS

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Politique

Les bas et moyens salaires souffrent, critique l'USS

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Les travailleurs de la construction sont spécialement mal lotis. Environ 90% des travailleurs de la construction subissent une perte de salaire réel cette année, selon la vice-présidente de l'USS et la présidente d'Unia, Vania Alleva. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/KLAUS-DIETMAR GABBERT)

La politique des revenus fait fausse route, dénonce l'USS lundi à l'occasion de la publication de son rapport sur la répartition 2024. Alors que les plus hautes rémunérations continuent d'augmenter, les bas et moyens salaires souffrent, critique le syndicat.

Une fois les impôts et le loyer payés, les personnes à rémunération moyenne ou basse ont moins pour vivre aujourd’hui qu’en 2016, déplore l'Union syndicale suisse (USS). Dans son rapport qui examine la répartition des salaires, de la fortune et des charges fiscales en Suisse, elle parle d'une "décennie perdue".

En parallèle, les plus riches voient leur situation s'améliorer. En effet, les salaires élevés grimpent, pendant que les cantons diminuent les impôts sur le revenu et la fortune pour les classes les plus aisées, dénonce le syndicat.

Du côté des mesures à prendre, l'USS exige une hausse substantielle des bas et moyens revenus, un pas économiquement viable, selon elle. Elle veut aussi plafonner les primes maladie et stopper les baisses prévues des impôts sur le revenu et la fortune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Hausse des cas de maltraitance psychologique des enfants en Suisse

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Les enfants ressortent souvent très affectés par les violences domestiques dans le couple. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le nombre de cas de maltraitance infantile constatés dans les cliniques pédiatriques suisses s'est élevé à 2097 en 2023, un niveau jamais atteint auparavant. Cette augmentation marquée (+13% sur un an) s'explique principalement par l'amélioration du recensement.

Les cas de maltraitance psychologique dus au fait pour un enfant d'avoir été témoin de violences domestiques font désormais l'objet d'un signalement précis, indique lundi Pédiatrie suisse sur la base du rapport du groupe spécialisé dans la protection de l'enfant des 19 cliniques pédiatriques du pays. Ce type de cas a augmenté de 64%, à 185 cas.

Ce genre particulier de maltraitance psychologique fait l'objet d'un recensement depuis trois ans seulement. Il est peu probable qu'il y ait une hausse réelle de leur incidence, écrit Pédiatrie suisse. L'augmentation est plutôt due à un meilleur comportement de signalement et de saisie.

Cependant, "le fait pour un mineur d'être témoin de violences domestiques représente pour lui une charge psychique pouvant avoir de graves conséquences".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Plainte en Autriche contre ChatGPT

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Pour l'association viennoise militant pour la protection de la vie privée Noyb, ChatGPT "invente régulièrement des réponses". (archive) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

"ChatGPT divague" et même son éditeur OpenAI "ne peut l'en empêcher": l'association viennoise militant pour la protection de la vie privée Noyb a annoncé lundi le dépôt d'une plainte en Autriche contre le programme star d'intelligence artificielle (IA) générative.

Ce type d'outils "inventent régulièrement des réponses", souligne Noyb (pour "None of your business", signifiant en anglais "Ce ne sont pas vos affaires") dans un communiqué.

Quand elle a par exemple interrogé ChatGPT sur la date de naissance de son fondateur Max Schrems, l'agent conversationnel "a systématiquement donné une fausse information" au lieu de reconnaître qu'il ne savait pas.

"Si un système ne peut fournir des résultats corrects et transparents, il ne saurait être utilisé pour générer des données sur des individus. La technologie doit se plier à la loi, et non l'inverse", insiste l'avocate Maartje de Graaf, citée dans le communiqué.

C'est tout simplement "inacceptable", selon Noyb qui rappelle que le Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) stipule l'obligation d'exactitude.

D'autant que l'entreprise OpenAI "a refusé la requête du plaignant de corriger ou d'effacer l'erreur, affirmant que c'était impossible", le désapprentissage de l'IA étant de fait un problème crucial.

Elle n'a pas non plus répondu à sa demande d'accès aux données le concernant et aux sources d'information, en violation là encore de la loi.

Dans sa plainte, l'association Noyb, devenue depuis sa création en 2018 la bête noire des géants de la tech, demande à l'Autorité autrichienne de protection des données d'ouvrir une enquête et d'imposer une amende à la société californienne.

Apparu en novembre 2022 et financé par Microsoft, ChatGPT a été pris d'assaut par des utilisateurs impressionnés par sa capacité à livrer des dissertations, poèmes ou traductions en quelques secondes.

Mais devant les risques, des procédures ont été lancées dans plusieurs pays. L'Italie a temporairement bloqué le programme en mars 2023, tandis que l'autorité de régulation française (Cnil) a entamé l'examen d'une série de plaintes.

Un groupe de travail européen a également été mis en place pour favoriser la coopération.

"Reste à voir où cela va nous mener", commente Noyb, sceptique pour le moment face aux efforts des autorités pour réguler l'intelligence artificielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Santé

Roche: avis positif pour une version sous-cutanée d'Ocrevus

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Roche va pouvoir avancer dans le processus d'homologation du médicament Ocrevus dans l'Union européenne. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le groupe pharmaceutique Roche a reçu un avis positif du Comité des médicaments à usage humain (CHMP), lui permettant d'avancer dans son processus d'homologation de ce médicament dans l'Union européenne.

Ce comité, qui dépend de l'Agence européenne des médicaments (EMA), a recommandé l'usage d'Ocrevus (ocrélizumab) en version sous-cutanée pour le traitement de la sclérose en plaques dans plusieurs indications, selon un communiqué du géant rhénan publié lundi.

Le feu vert du CHMP est basé sur l'étude clinique de phase III "Ocarina II". Une décision définitive de mise sur le marché devrait être prononcée par la Commission européenne d'ici de la mi-2024, selon Roche.

La version sous-cutanée d'Ocrevus peut être injectée en dix minutes dans le cadre d'un traitement biannuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Zurich Insurance voit son ratio SST faiblir en 2023

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Au 1er janvier, le taux de solvabilité de Zurich assurance s'affichait à 234%, contre 267% un an plus tôt. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur Zurich Insurance a vu reculer son taux de solvabilité SST en 2023. Au 1er janvier, il s'affichait à 234%, contre 267% un an plus tôt.

"Cette réduction est le reflet de l'accumulation du dividende en 2023, du rachat d'actions prévu pour un montant maximum de 1,1 milliard de francs, du remboursement de 500 millions d'euros de dette subordonnée et de l'acquisition de trois entités de courtage", énumère un communiqué publié lundi.

Le ratio du test suisse de solvabilité (SST) est délivré par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) et permet d'évaluer la capitalisation d'une entreprise dans le secteur de l'assurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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