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L'école fribourgeoise s'inquiète du recrutement des enseignants

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Le conseiller d'Etat Jean-Pierre Siggen, au centre, a présenté les enjeux de la rentrée scolaire 2019 dans le canton de Fribourg, en compagnie des chefs de la scolarité obligatoire francophone Hugo Stern, à gauche, et germanophone Andreas Maag. (©Philippe Lebet - Keystone-ATS)

L'école fribourgeoise accueillera 46'600 élèves la semaine prochaine pour la rentrée scolaire 2019, un effectif stable (+79). Mais le conseiller d'Etat Jean-Pierre Siggen s'inquiète de la pénurie d'enseignants, même si à court terme tous les postes ont été repourvus.

Le directeur de l'instruction publique n'a pas encore tiré la sonnette d'alarme vendredi devant la presse à Fribourg. Il anticipe toutefois une situation qui ira en s'aggravant. "Les difficultés de recrutement persistent aux cycles 1 et 2 et dans une moindre mesure au cycle 3", a expliqué le magistrat démocrate-chrétien, chef de la DICS.

Facteurs structurels

Plusieurs facteurs structurels sont en cause: l'introduction de la 2e année d'école enfantine, la généralisation des responsables d'établissement, la démographie du canton et l'arrivée à la retraite de la génération du baby-boom. Pour ce dernier point, les conditions de retraite du personnel de l'Etat à venir seront déterminantes.

Aux yeux de Jean-Pierre Siggen, l'attrait du métier n'est donc pas nécessairement en question. Reste que par rapport à la rentrée 2018, le canton doit affronter un tiers de départs supplémentaires, ce qui représente environ 20 postes à temps complet de plus. Le corps enseignant se monte à 3311 postes en équivalent plein temps (+98 sur un an).

22% de germanophones

Sur les 46'600 élèves de la rentrée 2019, 39'329 émargent à l'école obligatoire, dont un peu plus de 22% pour la partie germanophone du canton. Au total, l'équivalent de 10,9 classes a été ouvert pour répondre aux besoins de l’école enfantine et des écoles du post-obligatoire, avec globalement 2481 classes.

Dans leur grande majorité, les élèves prendront le chemin de l'école jeudi, à l'exception des quelques communes germanophones proches du canton de Berne, comme Chiètres, qui commenceront lundi. Une fois n'est pas coutume, ceux du post-obligatoire (collèges, écoles de commerce, école de culture générale et Gymnase intercantonal de la Broye) débuteront avant, soit lundi.

Lehrplan 21

Au-delà, les autres dominantes de la rentrée 2019 sont constituées en premier lieu par le déploiement du "Lehrplan 21" dans toutes les écoles germanophones du canton. Ce "grand bouleversement" est l'aboutissement d'un processus de sept ans, a relevé Andreas Maag, chef du Service de l'enseignement obligatoire germanophone.

Les élèves de la minorité linguistique cantonale devront se familiariser avec de nouvelles disciplines, de nouveaux moyens d'enseignement, une nouvelle grille horaire et un nouveau bulletin scolaire. "Les enseignants et les directions des écoles ont préparé le LP 21 depuis plus de trois ans", a précisé Andreas Maag.

Nouveautés

La rentrée scolaire fribourgeoise marque aussi une nouvelle répartition du financement des activités culturelles et sportives ainsi que des fournitures scolaires entre les communes et l’Etat ou encore la mise à disposition d’une plate-forme électronique pour faciliter le recrutement des enseignants remplaçants.

L’informatique en tant que science devient par ailleurs une branche obligatoire dans les collèges, alors que l’Ecole de commerce généralise l’approche AVEC dans ses classes de première année. La formation des adultes n’est pas en reste avec le programme "promotion des compétences de base sur le lieu de travail".

Source: ATS

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Genève

Le Planning familial des HUG souffle ses 60 bougies

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Credit KEYSTONE Source KEYSTONE Byline CHRISTIAN BEUTLER

Cela fait 60 ans qu’on y parle sexualité, contraception ou grossesse. L'Unité de santé sexuelle et planning familial des HUG célèbre six décennies d'existence cette année. Le lieu permet d’offrir des consultations gratuites et confidentielles en matière de sexualité.

Créé en 1965, le planning familial était le premier centre de santé sexuelle non médicalisé de Suisse. Angela Walder-Lamas y est Conseillère en santé sexuelle. Elle rappelle dans quel contexte l’unité a été créé.

Angela Walder-LamasConseillère en santé sexuelle au planning familial

"Au départ, le but était de lutter contre l'avortement. On pensait qu'il  allait y avoir beaucoup de couples mariés ou du moins fiancés qui allaient venir pouvoir se renseigner sur la contraception. Et finalement, la cible n'était pas tellement là où on pensait qu'elle allait être."

Si sa mission à l’époque était de réduire le nombre d’avortements, l’unité a su s'adapter aux changements de la société. Que cherchent les personnes qui consultent aujourd’hui?
La réponse de la Docteure Sara Arserver, Médecin Responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG.

la Docteure Sara Arsever Médecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG

"Les rendez-vous tournent beaucoup autour de la santé reproductive quand même. Et lors des entretiens c'est vraiment toute la santé sexuelle qui ressort."

Aujourd’hui le droit à l'avortement est menacé notamment aux Etats-Unis, où il est même devenu interdit dans certains Etats. Ces menaces sont-elles aussi d'actualité chez nous?

La Dre Sara ArseverMédecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG

Avec 5 avortements pour 1'000 femmes par année, la Suisse se classe en tête des pays avec le taux d’avortements le plus bas, en comparaison internationale. Alors que notre système ne facilite pas l’accès à la contraception, selon la Docteure Sara Arsever.

Docteure Sara ArseverMédecin responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG

 

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Genève

14% d'infractions lors d'achats tests à Genève en 2025

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A Genève, la campagne d'achats tests menée en 2025 dans les commerces pour vérifier le respect de l'interdiction de la vente d'alcool à des mineurs de moins de 16 ans fait apparaître 14% d'infractions (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La campagne d'achats tests menée en 2025 dans les commerces genevois pour vérifier le respect de l'interdiction de la vente d'alcool à des mineurs de moins de 16 ans fait apparaître 14% d'infractions. Sur 198 tentatives d'achat, 28 ventes illégales ont été constatées.

Pour la première fois, le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a assumé seul la responsabilité des contrôles et a ciblé les ventes d'alcools distillés, tels que la vodka ou le Martini, a indiqué mardi le Département de la santé et des mobilités (DSM). Les achats tests ont eu lieu dans des kiosques, épiceries de quartiers, tabacs et supermarchés en zones urbaines et périurbaines.

Les infractions concernent les petits commerces mais aussi les supermarchés, "un type d'établissements jusque-là considéré comme peu exposé à ce risque", souligne le DSM. Les produits choisis et les zones n'ayant jamais été contrôlés, aucune récidive n'a été constatée. En 2023 et 2024, les contrôles portaient sur la vente d'alcools fermentés dans la restauration.

Sanctions financières

Un rapport d'inspection a été remis à chaque commerce en infraction, avec l'obligation de mettre à jour l'autocontrôle pour garantir le respect des exigences légales, de former le personnel et de mettre en place un système fiable de vérification de l'âge des clients. S'y ajoutent des sanctions financières, incluant amendes et frais de contrôle. Le montant de l'amende sera doublé en cas de récidive.

Le SCAV poursuivra ses actions de contrôle en 2026, en élargissant les vérifications à d'autres types de boissons alcooliques ou fermentées et à de nouveaux points de vente, précise le DSM. Il veillera également à ce que les obligations d'autocontrôle et de formation du personnel soient pleinement respectées dans tous les établissements autorisés à vendre de l’alcool.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les incendies à Los Angeles font décoller la facture des assureurs

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Les incendies ayant ravagé des quartiers huppés de Los Angeles en janvier sont "les feux de forêt les plus coûteux jamais enregistrés", selon le réassureur Swiss Re. (archives) (© KEYSTONE/AP/Ethan Swope)

Les incendies ayant ravagé Los Angeles en début d'année ont lourdement pesé sur la facture des assureurs en 2025. Le total des dommages assurés imputables aux catastrophes naturelles atteint 107 milliards de dollars (85,2 milliards de francs).

Avec des dégâts de 40 milliards couverts par les assureurs, les incendies qui avaient ravagé des quartiers huppés de Los Angeles en janvier sont "les feux de forêt les plus coûteux jamais enregistrés", a détaillé le réassureur Swiss Re mardi dans une étude.

Plus de 12'000 habitations, bâtiments et véhicules avaient été détruits ou endommagés par ces feux. Parmi les géants helvétiques de l'assurance, Swiss Re avait enregistré des coûts liés aux catastrophes naturelles de 611 millions de dollars sur les neuf premiers mois de l'année, principalement liés aux incendies à Los Angeles. Zurich Insurance avait pour sa part indiqué que "les dommages des catastrophes naturelles sont restés nettement inférieurs au niveau de l'année précédente" sur la même période.

Les orages sont venus alourdir la facture avec des dégâts assurés de 50 milliards au niveau mondial. Alors que la saison des ouragans a été moins destructrice que les années précédentes, celui s'étant abattu sur la Jamaïque, Cuba et Haïti fin octobre a produit des dommages à hauteur de 2,5 milliards.

Facture globale en baisse

"Nous observons une augmentation constante des dommages provoqués par des orages violents. En raison de l'urbanisation dans des zones à risques, la hausse de valeur des biens et des coûts de construction, ainsi que des facteurs comme les vieillissements des toitures, ces tempêtes sont devenues un danger important pour les assureurs", a averti Balz Grollimund, responsable catastrophes et périls chez Swiss Re.

Les dégâts assurés provoqués par les catastrophes naturelles se sont chiffrés à 107 milliards au niveau mondial, en baisse de 24% comparé à 2024. Si l'on ajoute les catastrophes d'origine humaine, devisés à 11 milliards, la facture totale des assureurs atteint 118 milliards en 2025 (-22%).

En prenant en compte l'ensemble des dommages économiques issus des catastrophes naturelles et d'origine humaine, les coûts montent à 233 milliards en 2025 (-31%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Séismes: pas d'intervention fédérale pour réglementer une assurance

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Le Conseil des Etats ne veut toujours pas d'ingérence fédérale pour régler une assurance face aux séismes graves (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Confédération ne doit pas avoir de compétence au niveau financier en cas de grave tremblement de terre en Suisse. Le Conseil des Etats a refusé mardi par 23 voix contre 19 et 2 abstentions un tel projet. Le statu quo reste donc d'actualité.

Cette question agite les esprits au Parlement depuis des décennies. Sur sa demande, le gouvernement a proposé d'attribuer à la Confédération la compétence de prendre des dispositions financières en cas de grave tremblement de terre.

Le projet prévoit que l'ensemble des propriétaires contribuent à couvrir les dommages à hauteur de 0,7% au maximum de la somme assurée des bâtiments. En l'état actuel, si un tremblement de terre de magnitude élevée devait se produire, quelque 22 milliards de francs seraient ainsi à disposition pour couvrir les dommages.

Le PLR et l'UDC étaient farouchement opposés, préférant laisser toute compétence aux cantons. La gauche et une partie du Centre ont tenté de sauver le projet, estimant illusoire de s'appuyer uniquement sur la solidarité en cas de catastrophe. En vain. Le National devra se prononcer à son tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Près de 62'000 Suisses se blessent chaque année au ski

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Près de 62'000 Suisses se blessent chaque année en faisant du ski ou du snowboard. Dans un cas sur cinq, l'accident implique un arrêt de travail d'au moins un mois (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Près de 62'000 Suisses se blessent chaque année en faisant du ski ou du snowboard sur les pistes. Pour un peu plus d'un blessé sur cinq, l'accident est si grave qu'il entraîne un arrêt de travail d'au moins un mois.

Ces chiffres restent toutefois globalement stables au cours des dernières années, indique mardi une nouvelle analyse réalisée par le Bureau de prévention des accidents (BPA). Le texte répertorie l'accidentalité globale lors de la pratique du ski ou du snowboard sur les 30 dernières années.

Sur l'ensemble des blessés annuels, on compte près de 53'000 skieurs contre 9000 snowboardeurs. Selon le BPA, près de trois millions de Suisses se rendent au moins occasionnellement sur les pistes pour pratiquer du ski, contre 450'000 pour la pratique du snowboard.

Les données récoltées montrent que la population helvétique se blesse majoritairement aux genoux. Outre un mauvais équipement, la surestimation de soi et une vitesse excessive ont une influence lors des accidents.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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