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Le festival Histoire et Cité coule de source

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Du 27 au 31 mars 2019, la quatrième édition du Festival Histoire et Cité promet de faire des vagues entre Genève, Lausanne et Sion. Car en effet le thème de cette année, vous l'aurez compris, c'est l'eau !

L'or bleu sera au coeur de débats, conférences, expositions et autres projections.

La programmation se décline en cinq thèmes principaux : H2O (enjeux environnementaux), La Gouvernance de l’eau (usages juridiques, sociaux, économiques et politiques), Les Peuples de l’eau (communautés au mode de
vie aquatique), L’Imaginaire de l’eau (représentations, mythes et symboles), Eaux de vie, eaux de mort (hygiène, santé, risques et fléaux).

De nombreux intervenants prestigieux sont attendus : Dominique Bourg, philosophe et professeur à la Faculté de géosciences et de l’environnement à l’Université de Lausanne (UNIL), Audrey Pulvar, journaliste et présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme, Patrick Chamoiseau, écrivain martiniquais, Peter Frankopan, historien anglais, auteur du bestseller Les Routes de la soie, l’histoire au cœur du monde, la YouTubeuse Manon Bril et l’écrivain Erik Orsenna, grand voyageur et membre de l’Académie française.

Les organisateurs n'oublient pas non plus les cinéphiles. Plusieurs documentaires seront ainsi projetés au Grütli. Notamment Fuocoammare, par-delà Lampedusa, un film réalisé par Gianfranco Rosi autour de la question des migrants, qui sera suivi d'un débat en présence du cinéaste. Ou encore Leviathan, une oeuvre aux images soignées qui se plonge dans le monde de la pêche industrielle.

La bande-annonce du documentaire Leviathan :

Retrouvez la discussion de Benjamin Smadja autour de ce beau festival avec Judith Monfrini

 

International

Taïwan intensifie ses patrouilles avant l'investiture du président

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Taïwan a déployé plusieurs navires pour patrouiller le long de ses côtes (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Ministry of National Defense)

Les gardes-côtes taïwanais ont indiqué dimanche avoir intensifié leurs patrouilles au cours du week-end, la veille de l'investiture du nouveau président taïwanais. Les navires chinois ont accru leur présence dans les eaux proches de l'archipel ces derniers temps.

"Afin d'assurer la sécurité dans les eaux et aux frontières durant la cérémonie d'investiture, la division Kinmen-Matsu-Penghu [...] a lancé une puissante opération de patrouille [...] pour surveiller de près des cibles suspectes", a indiqué les gardes-côtes.

Ils disent avoir envoyé du personnel pour "patrouiller à toute heure du jour et de la nuit" autour de trois îles de l'archipel: Kinmen, Matsu et Penghu.

Le président élu de Taïwan Lai Ching-te prendra ses fonctions lundi dans un climat de pression diplomatique et militaire croissante de Pékin.

A la veille de l'investiture de M. Lai, le ministère taïwanais de la défense a indiqué avoir détecté sept avions et sept navires chinois autour de Taïwan au cours des 24 heures précédant dimanche à 06h00.

Des incidents

La Chine revendique Taïwan comme une part de son territoire et a affirmé ne pas écarter l'usage de la force pour ramener l'archipel sous son contrôle. Pékin maintient une pression militaire sur Taïwan en envoyant presque quotidiennement des avions de guerre, des drones et des navires.

La Chine a envoyé ces derniers mois des gardes-côtes patrouiller autour de l'île de Kinmen, la plus proche de la Chine continentale, distante de moins de cinq kilomètres.

Kinmen a été le théâtre d'une série d'accrochages entre des navires chinois et taïwanais depuis la victoire en janvier de Lai Ching-te, qualifié par Pékin de "dangereux séparatiste" conduisant Taïwan sur le chemin "de la guerre et du déclin".

Un hors-bord chinois transportant quatre personnes s'est notamment retourné près de l'île le 14 février, alors que les gardes-côtes taïwanais le poursuivaient. Deux personnes ont perdu la vie.

Un autre bateau chinois a chaviré dans la zone au mois de mars, faisant encore deux morts parmi les membres de son équipage. La Chine a depuis lors renforcé ses patrouilles dans les eaux proches de l'île de Kinmen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Djokovic en guest-star, Ruud en favori

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Novak Djokovic veut se remettre en selle sur la terre battue genevoise. (© KEYSTONE/AP/DANIEL COLE)

Le Geneva Open peut compter sur un plateau cinq étoiles. Avec Novak Djokovic, Casper Ruud et Andy Murray, de nombreux regards seront braqués sur les Eaux-Vives, à une semaine de Roland-Garros.

Si le numéro un mondial peut légitimement nourrir des ambitions, sa présence au bout du Léman est surtout destinée à se rassurer après un début de saison loin de ses standards. Eliminé piteusement en 16e de finale aux Masters 1000 de Rome, le Serbe veut se remettre en confiance en vue du deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année.

Des potentielles retrouvailles avec Murray

Guest-star inattendue, "Nole" n'a joué qu'une seule fois la semaine précédant le tournoi parisien. C'était en 2021, lorsqu'il s'était imposé à domicile à Belgrade avant de soulever la Coupe des Mousquetaires. A Genève, le tirage au sort lui a réservé de potentielles retrouvailles avec Andy Murray, invité lui aussi par les organisateurs, pour son premier match. Les deux hommes ne se sont plus affrontés depuis 2017.

Mais c'est peut-être davantage vers Casper Ruud (ATP 7) qu'il faut se tourner pour trouver un favori désigné du tournoi. Le Norvégien, spécialiste de la terre battue, a triomphé deux fois aux Eaux-Vives en 2021 et 2022. Cette saison, il a été battu en finale à Monte-Carlo et a remporté l'ATP 500 de Barcelone, à chaque fois contre Stefanos Tsitsipas.

Deux Américains feront en outre office d'outsiders aux Eaux-Vives: le longiligne Taylor Fritz (ATP 13), dans la moitié de tableau de Djokovic, et le fougueux Ben Shelton (ATP 14) dans celle de Ruud.

Sans le tenant du titre

Le Chilien Nicolas Jarry (ATP 24) a par ailleurs renoncé à venir défendre le titre conquis l'an dernier après s'être hissé dans le dernier carré du Masters 1000 de Rome. Son adversaire en demi-finale à Rome, l'Américain Tommy Paul (ATP 16), ne viendra d'ailleurs finalement pas non plus à Genève.

Enfin, les organisateurs ont distribué vendredi leur deuxième invitation disponible pour les qualifications, dont les premiers matches sont prévus samedi matin. Le bénéficiaire en est le Neuchâtelois Damien Wenger. La première wild card pour ce tableau avait été donnée au gaucher genevois Antoine Bellier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Suisse condamnée pour inaction climatique: jugement "indéfendable"

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Brigitte Pfiffner a siégé pendant près de dix ans comme juge au Tribunal fédéral (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'ancienne juge fédérale des Verts Brigitte Pfiffner estime que l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) condamnant la Suisse pour inaction climatique est "indéfendable sur le plan juridique". La cour a fait de la politique, selon elle.

Dans cette affaire portée par l'association des Aînées pour le climat, la CEDH n'aborde pas les questions centrales dans les motifs de son jugement, affirme Mme Pfiffner dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. La Zurichoise a siégé pendant près de dix ans comme juge au Tribunal fédéral.

L'une des questions est de savoir si une association a le droit de faire appel et quel droit de la Convention européenne des droits de l'homme a été violé, rappelle l'ex-magistrate. "Cela est traité en onze lignes seulement dans le jugement de 138 pages". La justification est, selon elle, énoncée "parce que l'affaire est importante".

L'ancienne juge fédérale n'a non plus trouvé convaincante la réponse donnée à la question de la limitation de l'association dans son "droit au respect de la vie privée et familiale" à cause de la politique climatique suisse. "Il ne peut pas y en avoir pour des raisons logiques, car le droit au respect de la vie privée et familiale ne peut être accordé qu'à une personne physique", argue-t-elle.

"La cour sape sa crédibilité"

"Avec de tels jugements teintés de politique, la cour sape sa crédibilité", indique Mme Pfiffner, soulignant que, dans de nombreux pays, la réputation de la CEDH a déjà chuté. En Allemagne, en Autriche et au Royaume-Uni, on discute pour savoir si les arrêts de la cour doivent encore être considérés comme contraignants ou comme de simples recommandations, assure-t-elle.

Au début avril, la CEDH a jugé que la Confédération suisse s'était rendue coupable de "graves lacunes, faute d'avoir agi en temps utile et de manière appropriée et cohérente". Parmi ces lacunes, Berne n'a pas quantifié les limites nationales applicables aux gaz à effet de serre (GES), ce qui aurait pu être fait par exemple à l'aide d'un budget carbone.

Les juges ont dit à une majorité de 16 voix contre une qu'il y a eu violation de l'article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la convention des droits de l'homme et, à l'unanimité, violation de l'article 6 relatif à l'accès à un tribunal.

Le jugement a été accueilli favorablement par les partis politiques de gauche, mais rejeté par les formations de droite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un "danger derrière la beauté" des aurores boréales

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Les aurores boréales surviennent quand des flux de particules chargées électriquement sont expulsés depuis la surface du Soleil et atteignent le champ magnétique terrestre (archives). (© KEYSTONE/AP/Hina Alam)

Normalement limitées aux latitudes élevées, des aurores boréales et australes ont récemment ébloui un grand nombre de Terriens. Ce festival de couleurs dans le ciel nocturne a été visible jusqu'au Mexique ou encore en Europe, notamment en Suisse, et en Afrique.

Mais pour ceux chargés de la protection des installations terrestres vulnérables aux tempêtes solaires, le spectacle était moins séduisant et ses causes toujours menaçantes. "Nous devons comprendre qu'il y a un danger derrière cette beauté", a expliqué Quentin Verspieren, coordinateur du programme de sécurité spatiale à l'agence spatiale européenne (ESA).

Même son de cloche chez Mike Bettwy, du centre américain de prévision de météorologie de l'espace, plutôt "concentré sur les impacts potentiellement nuisibles" des tempêtes solaires. A l'origine des aurores boréales, elles peuvent aussi griller des réseaux électriques et des satellites ou exposer des astronautes à des radiations dangereuses.

Les radiations accompagnant un orage géomagnétique peuvent en outre potentiellement "traverser le fuselage" d'un avion de ligne près du pôle nord, selon M. Bettwy. Les compagnies aériennes modifient parfois les trajets de leurs appareils en cas d'orage extrême.

Flux de particules

Les aurores boréales apparues les 11 et 12 mai ont été provoquées par le plus puissant orage géomagnétique depuis les "orages d'Halloween", en octobre 2003, qui avaient provoqué des pannes de courant en Suède et endommagés des réseaux en Afrique du Sud.

Cette fois, les dommages ont apparemment été moindres, selon M. Bettwy, même s'il faudra quelques semaines ou mois avant que les sociétés de satellites ne révèlent d'éventuels dégâts.

Les orages géomagnétiques surviennent quand des flux de particules chargées électriquement sont expulsés depuis la surface du Soleil et atteignent la magnétosphère, le champ magnétique terrestre.

Ces flux de particules sont particulièrement intenses lors des éjections de masse coronale, des éruptions très fortes survenant à proximité des taches solaires. Avec la rotation du Soleil cette tache se trouve près de la tranche de l'astre, déviant d'autant les flux de particules d'éventuelles éruptions. Mais d'ici environ deux semaines, elle se retrouvera à nouveau face à la Terre.

Et dans l'intervalle une nouvelle tache "est en train d'apparaître maintenant". Elle pourrait entraîner "une intense activité dans les prochains jours", a dit Alexi Glover, coordinateur de la météorologie spatiale à l'ESA. L'activité solaire est "tout sauf terminée", selon cet expert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Joe l'escroc", crie Trump, "dérangé", lui répond Biden

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Joe Biden et Donald Trump se sont invectivés devant leurs partisans en Géorgie et au Texas (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

L'ex-président des Etats-Unis Donald Trump a de nouveau qualifié l'actuel chef d'Etat américain Joe Biden d'"escroc" samedi au Texas devant les partisans des armes à feu. En campagne en Géorgie, M. Biden taxait au même moment son rival républicain de "dérangé".

En déplacement à Dallas, entre deux audiences à son procès pénal à New York, Donald Trump a reçu le soutien de la National Rifle Association (NRA) lors de sa réunion annuelle, puissant lobby avec qui le milliardaire républicain de 77 ans entretient des relations privilégiées. La NRA lui a versé des dizaines de millions de dollars pour sa campagne victorieuse en 2016.

Devant des milliers de membres de l'organisation, M. Trump a déclaré que Joe Biden était "de loin le pire président dans l'histoire de notre pays" et "d'une connerie sans nom". "Tu es viré! Barre-toi Joe", a-t-il lancé sous les rires de l'assistance, leur affirmant que M. Biden allait s'en prendre à leurs armes à feu.

Il a qualifié Joe Biden de "Joe l'escroc", son épithète favori pour parler du président, estimant qu'il est une "menace pour la démocratie".

"Un perdant"

Ce dernier se trouvait au même moment en Géorgie (sud-est), Etat qu'il a remporté de justesse en 2020, notamment pour faire campagne auprès des électeurs noirs. "Mon opposant n'est pas un bon perdant. Mais c'est un perdant", a dit Joe Biden dans un restaurant à Atlanta, ajoutant que "notre démocratie est réellement en danger".

Vendredi, dans le Minnesota (nord), M. Trump a réaffirmé sa théorie, jamais prouvée, selon laquelle l'élection présidentielle de 2020, remportée par son rival Joe Biden, a été truquée. Le démocrate a réagi samedi, déclarant que son adversaire "n'est pas seulement obsédé par sa défaite de 2020. Il est clairement dérangé".

"Nous ne pouvons pas laisser cet homme devenir président. L'avenir de nos enfants est en jeu", a-t-il déclaré au public réuni à Mary Mac's Tea Room.

Dimanche, Joe Biden doit s'adresser à des étudiants de Morehouse College, une célèbre université de la communauté afro-américaine où a étudié le héros des droits civiques Martin Luther King.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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