Le scarabée japonais continue de se propager en Suisse. A l'aube des vacances, l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) a mis en place un nouveau plan d’urgence et lancé jeudi un appel à la vigilance.
Ce scarabée peut en effet voyager en tant que passager clandestin sur de longues distances, dans les voitures ou les trains, et représenter une menace dans de nouvelles régions de Suisse, a indiqué l'OFAG dans un communiqué.
Le scarabée japonais (Popillia japonica) est un insecte vorace pouvant provoquer des dégâts considérables. Les individus adultes mangent les feuilles, les fruits et les fleurs de plus de 400 végétaux.
Au stade larvaire, cet insecte se nourrit principalement des racines d’herbe, mettant en péril les surfaces vertes de tous types. Il représente donc une menace pour l’agriculture, l’horticulture productrice et l’environnement. L’OFAG a publié un plan d’urgence afin d’intensifier les efforts de lutte contre cet organisme de quarantaine.
Entre juin et septembre
La Suisse compte actuellement quatre foyers d’infestation, dans les cantons de Bâle, de Schwytz, du Valais et de Zurich. La délimitation de ces foyers vise l’éradication de ce nuisible. Une zone infestée a par ailleurs été circonscrite dans les cantons du Valais et du Tessin: selon toute vraisemblance, le scarabée japonais ne peut plus être éradiqué dans cette zone, mais sa propagation peut être enrayée.
La période de vol du scarabée japonais s’étend de juin à septembre. Pendant ce laps de temps, il peut arriver que des voyageurs en provenance des zones à risques transportent sans le savoir des spécimens adultes, contribuant à leur propagation dans de nouvelles régions de Suisse ou d’Europe.
En 2024, par exemple, des individus isolés ont été découverts dans plusieurs cantons, le long d’axes routiers. Il semble en l’occurrence s’agir de "passagers clandestins" véhiculés par des voyageurs à leur insu.
Le Service phytosanitaire fédéral (SPF) lance donc un appel à la vigilance. Il est important de passer bagages et véhicules au peigne fin pour y déceler la présence éventuelle de l'intrus. Toute personne qui trouve un insecte suspect doit l’attraper et le signaler immédiatement au service phytosanitaire cantonal compétent.
Le scarabée japonais pouvant aisément être confondu avec d’autres espèces locales inoffensives, telles que le hanneton horticole, il est important de connaître ses caractéristiques. Les individus adultes font la même taille qu’une pièce de 5 centimes (entre 1 et 1,2 cm), ont une tête et un thorax de couleur vert métallique et des élytres de couleur brun cuivré.
Ils possèdent cinq petites touffes de poils blancs sur les côtés de l’abdomen et deux touffes plus grandes de même couleur au bout de l’abdomen. En cas de soupçon, il fait capturer le coléoptère, le congeler, faire une photo de l’insecte, noter l’emplacement précis où il a été trouvé et entin contacter le service phytosanitaire cantonal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'initiative sur l'alimentation est mal partie au National. Mercredi, tous les orateurs et oratrices ont fustigé le texte, qui contient des délais irréalistes et entraînerait trop de coûts pour l'Etat. La gauche et le PVL plaident pour un contre-projet.
L'initiative d'un comité citoyen veut encourager la production et la consommation de denrées alimentaires végétales plutôt qu'animales. Elle souhaite aussi augmenter le degré d'autosuffisance, pour le faire passer de 46% à 70%, préserver les ressources en eau souterraine et promouvoir une agriculture et un secteur agroalimentaire durables. Ces exigences doivent être atteintes dans un délai de dix ans.
Il faudrait réorienter les habitudes de consommation et de production, critique le centre-droit. La gauche et le PVL sont aussi opposés à l'initiative. Mais ils jugent l'idée bonne, c'est pourquoi ils souhaitent un contre-projet direct limité à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité ainsi qu'à la protection de la qualité des eaux, de la fertilité des sols et de la biodiversité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La Suisse ne sera pas obligée d'importer de l'UE des aliments génétiquement modifiés issus de nouvelles techniques génomiques, indique le DFI. Berne a en effet négocié une exception concernant la mise sur le marché de produits qui sont des OGM ou en contiennent.
Qualifiées de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, les nouvelles techniques génomiques (NGT) permettent de modifier le génome d'une plante, mais sans introduire d'ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération. Un accord a été conclu par les 27 début décembre pour autoriser dans l'UE des plantes issues de ces techniques.
Dans le cadre du protocole sur la sécurité des aliments dans les accords Suisse-UE, Berne a négocié avec l’Union une exception concernant la mise sur le marché de ce type de produits, précise mercredi le Département fédéral de l'intérieur (DFI), répondant à une demande de Keystone-ATS.
La Suisse pourra ainsi continuer à édicter de manière autonome sa propre réglementation et ne sera pas tenue d’harmoniser sa législation avec celle de l’UE dans ce domaine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Quelque 400 cigognes ont été retrouvées mortes, victimes de la grippe aviaire, le long d'un fleuve dans la région de Madrid, ont annoncé mardi les autorités locales. Ces dernières vont mener des analyses complémentaires afin de déterminer la gravité du virus.
"La Communauté de Madrid effectue de nouvelles analyses après la découverte d'un grand nombre de cigognes retrouvées mortes sur [les rives du] fleuve Manzanares" dans la municipalité de Getafe, dans la grande banlieue de Madrid, indique la région dans un communiqué.
Si les autorités avaient détecté il y a quelques jours un foyer d'influenza aviaire faiblement pathogène (IAFP), elles soupçonnent désormais, "face à l'apparition d'un grand nombre d'individus décédé", la présence d'un foyer hautement pathogène (IAHP).
La région de Madrid explique attendre "à présent les résultats des échantillons envoyés au laboratoire (...) dépendant du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation". "Dans l'hypothèse où les résultats de haute pathogénicité seraient confirmés", les mesures de surveillance seraient renforcées, précise le communiqué.
Transmissible pour les humains
Sont d'ores et déjà appliquées "les mesures pour les foyers d'influenza aviaire de haute pathogénicité", comme "l'interdiction de l'élevage de canards et d'oies avec d'autres espèces de volailles, l'élevage de volailles en plein air, la limitation des visites aux installations d'élevage ou le contrôle de l'approvisionnement en eau pour garantir qu'elle n'a pas été contaminée".
Le communiqué précise enfin que "cette grippe pourrait se transmettre aux humains par les muqueuses, avec un effet similaire à celui de la grippe saisonnière, bien qu'en Europe aucun cas de transfert par contact direct n'ait été constaté. Elle ne peut pas être contractée par la consommation de produits dérivés des volailles".
Au total, plus de 200 foyers de grippe aviaire ont déjà été identifiés dans les élevages de volailles en Europe cette saison, un niveau plus élevé que les années précédentes, même s'il reste loin des milliers d'élevages frappés lors du dernier pic épizootique en 2022 avec des dizaines de millions de volailles abattues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Pour de nombreux Suisses, le sapin fait partie de la tradition de Noël. Selon l'association des propriétaires forestiers, environ 1,7 million de sapins sont vendus chaque année. Le Nordmann est de loin le plus apprécié.
Lors de l'achat d'un sapin de Noël, deux tiers des Suisses optent pour un Nordmann, a déclaré à Keystone-ATS Benno Schmid, responsable de la communication de ForêtSuisse, l'association des propriétaires forestiers de Suisse. L'épicéa et l'épicéa bleu sont également très appréciés.
Avant d'être vendus, les petits arbres restent une dizaine d'années dans des cultures de sapins de Noël, où ils sont soignés par des professionnels pour devenir de beaux arbres, souligne l'association. Pour cela, des semences appropriées sont nécessaires. Alors que les graines d'épicéa et d'épicéa bleu proviennent de Suisse, celles du Nordmann sont souvent importées du Caucase.
Indépendamment de l'origine des graines, les arbres "d'IG Suisse Christbaum", l'organisation faîtière des producteurs suisses de sapins de Noël, sont dotés d'un label de qualité suisse, pour autant qu'ils répondent aux normes de qualité et d'environnement de l'association.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le tir du loup doit être encore davantage facilité. Après le Conseil des Etats, le National a accepté mercredi deux motions élargissant l'étendue de la nouvelle loi sur la chasse, qui facilite déjà le tir de ce canidé depuis le 1er février 2025.
La régulation des loups problématiques appartenant à une meute doit être possible tout au long de l'année, a déclaré Christine Bulliard-Marbach (C/FR) pour la commission. Elle défendait la motion déposée par le sénateur Pascal Broulis (PLR/VD) en réaction à une grosse attaque survenue dans son canton le printemps dernier.
Son texte prévoit que les loups appartenant à une meute puissent, comme ceux individuels, être tirés en tout temps, et non plus uniquement entre le 1er juin et le 31 janvier. Le National l'a suivi par 109 voix contre 76.
Le Conseil fédéral était contre. Il estime que la loi actuelle permet déjà de maintenir le fragile équilibre entre protection du loup et du bétail. "Nous nous sommes dotés des outils nécessaires pour diminuer les prédations sans mettre en péril la population des loups qui continue d'augmenter", a déclaré le ministre de l'environnement Albert Rösti, en vain.
Tir aussi dans les zones protégées
Le National a aussi validé, par 106 voix contre 76, une motion de la sénatrice Esther Friedli (UDC/SG), qui veut permettre l'abattage des loups dans les districts francs, soit les zones de protection de la nature. La Suisse en compte 43, couvrant une surface totale de 150'895 hectares.
La taille de ces districts rend impossible la régulation du loup, selon la motionnaire. Or, il faut pouvoir tirer ces prédateurs qui se retirent dans ces zones, a avancé Christine Bulliard-Marbach pour la commission.
La gauche était contre. Le comportement des loups consistant à se retirer dans un district franc pour échapper à un abattage n'est à l'heure actuelle pas prouvé.
Et un effet pervers est à craindre. S'il est menacé d'être chassé dans les districts francs, le loup pourra s'attaquer à moins de cerfs, sangliers et chamois, qui se trouvent aussi dans ces territoires protégés, a déclaré Hasan Candan (PS/LU). Il risque donc de se rabattre sur les animaux de rente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats