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Luc Barthassat mélangeait aussi ses cartes de crédit

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Après le scandale des notes de frais de l’Exécutif de la Ville de Genève, le Conseil d’Etat genevois avait promis la transparence, indiquant qu’il allait publier les dépenses professionnelles de ses magistrats. Risque-t-il d’y avoir de mauvaises surprises? A priori, oui. Alors que les données sont en pleine récolte dans les services, des fuites font état d'irrégularités. Et elles touchent principalement l’ex-conseiller d’Etat, le PDC Luc Barthassat. Ces fuites interviennent alors que la trésorerie générale du Canton a demandé, jeudi passé, d’établir quel élu dépense le plus avec sa carte de crédit.

Un pot d’échappement Harley Davidson à 2 900 francs

Selon nos informations, Luc Barthassat avait tendance à mélanger ses cartes de crédit privée et professionnelle. Quelques exemples saillants? Avec la Visa Gold de l’Etat, l’ancien conseiller d’Etat démocrate-chrétien a notamment réglé une facture pour un pot d’échappement chez Harley Davidson à Genève pour 2 900 francs. Sur ses relevés, on peut également voir des frais dans une boutique Diesel à Milan en Italie. L’ex-conseiller d’Etat a eu parfois de la peine à justifier ses dépenses. La comptabilité a dû insister à plusieurs reprises pour en savoir d’avantage – par exemple – sur un weekend pour deux personnes à Berlin. Séjour pour lequel il dit avoir été reçu par le Maire de la capitale allemande. Ajoutez à cela des dizaines de notes de restaurants dont une de 237 francs un dimanche à la brasserie «La Bourse» à Carouge.

Tout a été remboursé

«J’ai tout remboursé en temps et en heure, je n’ai rien à me reprocher», rétorque l’ancienne édile. Selon nos informations, ce serait effectivement le cas. Luc Barthassat admet qu’il a «manqué de rigueur» dans l’utilisation de la carte de crédit de l’Etat. Mais selon lui, les conséquences sont nulles puisque l’argent du contribuable n’a pas été utilisé à des fins personnelles. Mais, après le rapport explosif de la Cour des comptes qui a pointé du doigt certaines dépenses excessives des magistrats en Ville, la donne n'a-t-elle pas changé? «Oui», répond Luc Barthassat lui-même. Le Conseil d’Etat fait une enquête sur deux ans, mais il faut remonter à cinq ans, «depuis 2016, nous avons senti le vent tourner», estime-t-il.

Luc Barthassat a également dévoilé une partie de son quotidien au gouvernement. Il tenait des réunions de travail tous les midis. Des frais de bouches intégralement remboursés. Il avait ses habitudes au restaurant mais par souci pratique, les repas étaient livrés dans ses bureaux de temps à autre.
Côté transports, il empruntait la voiture de fonction avec son chauffeur pour le tiers de ses déplacements. Le reste de ses rendez-vous, il faisait appel à des taxis ou, pour de courts trajets, privilégiait la marche.

Retour en politique?

Luc Barthassat n’a plus de mandat politique depuis sa non-réélection ce printemps. Cela fait donc six mois que son rôle lui manque. Comme ses prédécesseurs, la Verte Michèle Künzler ou la PLR Isabel Rochat, il a perçu une année de salaire. Lors de l’entretien qu’il a accordé à la rédaction, il se déclare plus motivé que jamais à revenir sur le devant de la scène. Il se met à disposition de son parti pour les élections fédérales de 2019 à Berne. Luc Barthassat envisage d’ailleurs une prise de contact avec le PLR Hugues Hiltpold pour figurer sur le ticket PDC-PLR aux Etats. Mais ce scénario, idéal pour lui, doit faire l’objet de discussions au sein du parti.

Contacté, le président du parti démocrate-chrétien Vincent Maître nous précise que, pour l’heure, il n’y a pas de date fixée pour la désignation des candidats. La présidence est en train de travailler sur les listes, le sens et le message que le PDC cantonal veut leur donner et leur faire porter. La route s’annonce encore longue et sinueuse pour un éventuel retour en politique de Luc Barthassat.

@GhufranBron

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Culture

Concours Eurovision: 35 pays participeront à la prochaine édition

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Le concours Eurovision de la chanson est secoué depuis plusieurs mois par une controverse sur la participation d'Israël en raison de la guerre à Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors de précédentes éditions (ici la candidate Yuval Raphael à Bâle en mai dernier). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Trente-cinq pays, dont la Suisse, participeront à la prochaine édition de l'Eurovision à Vienne, selon la liste officielle des participants publiée lundi. Cinq pays ont annoncé leurs boycotts en raison de la participation d'Israël.

Le concours de chanson est secoué depuis plusieurs mois par une controverse sur la participation d'Israël en raison de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors de précédentes éditions, notamment celle de Bâle en mai dernier.

L'Union Européenne de Radio-Télévision (UER), qui organise l'événement, a récemment mis en place un ensemble de règles actualisé afin de tenter de répondre aux critiques et de préserver "l'équité, l'intégrité et l'esprit de compétition", souligne l'UER dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Une commission soutient le mandat de négociations avec Washington

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Le mandat de négociation a été approuvé pratiquement dans sa forme initiale, a indiqué le député Laurent Wehrli (PLR/VD) (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le mandat de négociations entre la Suisse et Washington va de l'avant au Parlement. La commission de politique extérieure du National l'a approuvé lundi par 17 voix contre 2. Le mandat fait suite à l'annonce la semaine dernière de la réduction des taxes américaines.

La commission a approuvé le mandat de négociations très majoritairement dans la version proposée par le Conseil fédéral, a déclaré Laurent Werhli (PLR/VD), membre de la commission, devant la presse.

La commission a apporté quelques précisions, notamment sur la protection des données. Elle a aussi également tenu à préciser qu'un éventuel investissement de 200 milliards de francs aux Etats-Unis se ferait à titre privé. D'autres propositions axées sur la durabilité environnementale ont quant à elles été rejetées.

La commission s'est réunie quelques jours après que le ministre de l'économie Guy Parmelin a annoncé l'entrée en vigueur de droits de douane plus bas sur les produits suisses exportés vers les Etats-Unis. Ils sont passés de 39 à 15% avec effet rétroactif au 14 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

MSC attribue un contrat de 10 milliards d'euros à Meyer Werft

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Le chantier naval allemand accueille avec soulagement les réserves de travail confiées par le croisiériste genevois. (Archive) (© KEYSTONE/DPA/LARS PENNING)

L'armateur et croisiériste genevois MSC a passé une commande de quatre à six navires auprès de Meyer Werft, pour un montant de 10 milliards d'euros. Ce contrat devrait garantir l'activité du chantier naval allemand jusqu'en 2035 et préserver des milliers d'emplois.

La ministre allemande de l'Economie, Katherina Reiche, a évoqué une "avancée décisive" pour Meyer Werft. Ce chantier naval basé à Papenburg, en Basse-Saxe, a été sauvé par l'Etat allemand il y a un peu plus d'un an alors qu'il était en grave difficulté financière.

Le gouvernement fédéral et le Land de Basse-Saxe ont chacun acquis 40% des parts de Meyer Werft. Un investissement total de 400 millions d'euros a été réalisé. Une ligne de crédit de 2,6 milliards d'euros a également été garantie.

Les difficultés du chantier naval Meyer Werft étaient dues à une baisse de la demande pendant la pandémie de coronavirus et à la flambée des prix de l'énergie et des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Un programme de restructuration a été mis en place jusqu'à fin 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / dpa

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Economie

Dépôt de bilan de iRobot, repris par son principal fournisseur

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Le pionnier massachusseraits de l'aspirateur autonome va passer sous le giron de son principal sous-traitant chinois. (archive) (© KEYSTONE/AP/ELISE AMENDOLA)

La société iRobot, qui commercialise les robots aspirateurs Roomba, a déposé le bilan et va être rachetée par son principal créancier et sous-traitant, le groupe chinois Picea, a-t-elle annoncé dimanche, face au recul marqué de ses ventes.

Le fabricant de robots ménagers, pionnier dans le secteur des aspirateurs autonomes, a conclu un accord de restructuration avec Picea, qui fabrique ses appareils en Chine et au Vietnam, indique-t-il dans un communiqué.

Fin novembre, iRobot devait plus de 161 millions de dollars à Picea pour la fabrication de ses produits, selon un document déposé auprès du gendarme boursier américain.

Pendant la procédure, iRobot continuera d'exercer ses activités normalement, sans impact sur son application ni ses programmes clients, assure-t-il. À l'issue de la transaction, iRobot sera entièrement détenu par Picea et ses actions seront retirées du Nasdaq.

L'entreprise connaît un repli de ses ventes depuis plusieurs années et fait face à une concurrence accrue de produits souvent commercialisés moins chers que ses propres robots.

"Nombre de nos concurrents ont démontré leur capacité à reproduire rapidement les nouvelles fonctionnalités et innovations que nous avons introduites sur le marché et peuvent donc proposer des produits aux capacités similaires aux nôtres à des prix inférieurs", avertissait l'entreprise en mars, lors de la publication de son rapport financier annuel.

L'an dernier, iRobot a engrangé quelque 682 millions de dollars de revenus, un recul de plus de 23% sur un an. Au troisième trimestre cette année, le chiffre d'affaires était en repli de quasiment 25% sur un an.

La société avait tablé sur son rachat par le géant de la vente en ligne Amazon, annoncé en 2022. Mais ce dernier avait finalement renoncé à cette acquisition début 2024, faute d'être sûr d'obtenir l'approbation de la Commission européenne, qui voyait un risque de réduction de la concurrence dans l'opération.

Dans la foulée, iRobot avait annoncé un plan de restructuration, avec le licenciement de 350 personnes. Ce plan, qui devait entraîner la réduction de près d'un tiers de ses effectifs, visait à générer entre 80 et 100 millions d'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Beyond Gravity entreprend une cure d'amaigrissement

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La direction ne souhaite pas à ce stade quantifier l'impact de la restructuration sur les effectifs. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Beyond Gravity, filiale de Ruag International, se réorganise et adoptera dès le 1er janvier 2026 une structure simplifiée. Les divisions Satellites et Launchers fusionneront en une seule entité et la direction passera de six à trois membres.

Dans le cadre de cette restructuration, un nombre indéfini d'emplois passera à la trappe.

Cette réorganisation fait suite à la décision de ne pas privatiser l'entreprise zurichoise et à la finalisation des cessions de toutes les unités opérationnelles non liées au secteur spatial ces dernières années, indique lundi dans un communiqué Beyond Gravity.

L'équipe de direction, qui sera réduite de six à trois membres, sera désormais composée du directeur général André Wall, du directeur financier Angelo Quabba et d'Oliver Grassmann, ancien directeur de la division Satellites, qui occupera le poste de directeur des opérations.

Par ailleurs, Laura-Katrin Seitz, directrice des ressources humaines, a décidé de poursuivre sa carrière en dehors de Beyond Gravity.

Cette restructuration entraînera une réduction de postes, notamment dans le secteur des services. "Cette réduction se fera progressivement tout au long de l'année 2026, en partie par les fluctuations naturelles et par le non-remplacement des postes vacants", a déclaré à l'agence AWP une porte-parole, sans toutefois préciser le nombre d'emplois supprimés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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