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Environnement

"L'ONU du vin" prévoit une production 2024 faible comme en 2023

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"L'ONU du vin" table sur des volumes de production en dessous de 250 millions d'hectolitres pour 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La production mondiale de vin en 2024, affectée par de mauvaises conditions climatiques, devrait s'approcher du bilan de 2023, le plus faible volume produit en plus de 60 ans, selon des estimations lundi de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

"Les premières indications suggèrent que 2024 sera une nouvelle année de production relativement faible, le plus probablement sous les 250 millions d'hectolitres", a déclaré le directeur général de l'OIV, John Barker, devant le 45e congrès de son organisation, qui s'est ouvert à Dijon.

Les vignerons du monde avaient produit en 2023 237 millions d'hectolitres, leur plus faible vendange depuis 1961, sous l'effet d'événements climatiques extrêmes, sécheresses, vagues de chaleur, gel précoce, inondations...

L'OIV produira des statistiques plus précises pour 2024 et sur cent ans fin novembre, quand l'organisation fêtera son 100e anniversaire.

Loin de leurs moyennes

Pour l'heure, ses estimations "préliminaires" se basent sur le bilan de grands producteurs représentant les trois quarts de la production mondiale (Italie, Espagne, France, Etats-Unis, pays de l'Hémisphère sud), a expliqué à l'AFP Giorgio Delgrosso, chargé du vaste corpus statistique de l'organisme intergouvernemental.

"On s'attend à des niveaux en ligne avec les volumes extrêmement bas de l'an dernier, sûrement en dessous de 250 millions d'hectolitres", a-t-il indiqué.

Sur ces grands pays producteurs, ceux qui ont eu de grosses difficultés en 2023 "ont fait en 2024 un peu mieux, mais loin encore de leurs moyennes", en particulier l'Espagne, l'Italie, l'Australie, l'Argentine, a-t-il expliqué.

En revanche d'autres pays comme la France, très touchée par les pluies, ou le Chili, qui l'an dernier avaient été légèrement en dessous de leurs moyennes, sont cette année en plus nette difficulté encore, selon lui.

Réchauffement et consommation

"La fluctuation de la production est habituelle dans le secteur", "au gré des règles de la nature", a souligné John Barker, en montrant un graphique en dents de scie sur cent ans.

Pour autant, ces 30 dernières années, "la production mondiale de vin avait fluctué dans une amplitude relativement constante allant de 250 à 300 millions d'hectolitres" par an, a-t-il souligné, la diversité géographique des pays compensant globalement les aléas subis ici ou là.

"Il est donc assez significatif qu'en 2023 la production mondiale soit passée sous le niveau le plus bas de cette amplitude", sur fond de réchauffement climatique, a-t-il ajouté.

Le réchauffement est, avec les changements de modes de consommation, un des sujets principaux de ce congrès de l'OIV, organisation à caractère scientifique et technique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

L'initiative sur l'alimentation mal partie au National

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L'initiative sur l'alimentation a été déposée en août 2024 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'initiative sur l'alimentation est mal partie au National. Mercredi, tous les orateurs et oratrices ont fustigé le texte, qui contient des délais irréalistes et entraînerait trop de coûts pour l'Etat. La gauche et le PVL plaident pour un contre-projet.

L'initiative d'un comité citoyen veut encourager la production et la consommation de denrées alimentaires végétales plutôt qu'animales. Elle souhaite aussi augmenter le degré d'autosuffisance, pour le faire passer de 46% à 70%, préserver les ressources en eau souterraine et promouvoir une agriculture et un secteur agroalimentaire durables. Ces exigences doivent être atteintes dans un délai de dix ans.

Il faudrait réorienter les habitudes de consommation et de production, critique le centre-droit. La gauche et le PVL sont aussi opposés à l'initiative. Mais ils jugent l'idée bonne, c'est pourquoi ils souhaitent un contre-projet direct limité à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité ainsi qu'à la protection de la qualité des eaux, de la fertilité des sols et de la biodiversité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La Suisse ne sera pas tenue d'importer les "nouveaux OGM" de l'UE

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Qualifiées de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, les nouvelles techniques génomiques (NGT) permettent de modifier le génome d'une plante, mais sans introduire d'ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse ne sera pas obligée d'importer de l'UE des aliments génétiquement modifiés issus de nouvelles techniques génomiques, indique le DFI. Berne a en effet négocié une exception concernant la mise sur le marché de produits qui sont des OGM ou en contiennent.

Qualifiées de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, les nouvelles techniques génomiques (NGT) permettent de modifier le génome d'une plante, mais sans introduire d'ADN étranger, contrairement aux OGM de première génération. Un accord a été conclu par les 27 début décembre pour autoriser dans l'UE des plantes issues de ces techniques.

Dans le cadre du protocole sur la sécurité des aliments dans les accords Suisse-UE, Berne a négocié avec l’Union une exception concernant la mise sur le marché de ce type de produits, précise mercredi le Département fédéral de l'intérieur (DFI), répondant à une demande de Keystone-ATS.

La Suisse pourra ainsi continuer à édicter de manière autonome sa propre réglementation et ne sera pas tenue d’harmoniser sa législation avec celle de l’UE dans ce domaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Plusieurs centaines de cigognes retrouvées mortes près de Madrid

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Près de 400 cigognes, victimes de la grippe aviaires, ont été retrouvées mortes près de Madrid (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quelque 400 cigognes ont été retrouvées mortes, victimes de la grippe aviaire, le long d'un fleuve dans la région de Madrid, ont annoncé mardi les autorités locales. Ces dernières vont mener des analyses complémentaires afin de déterminer la gravité du virus.

"La Communauté de Madrid effectue de nouvelles analyses après la découverte d'un grand nombre de cigognes retrouvées mortes sur [les rives du] fleuve Manzanares" dans la municipalité de Getafe, dans la grande banlieue de Madrid, indique la région dans un communiqué.

Si les autorités avaient détecté il y a quelques jours un foyer d'influenza aviaire faiblement pathogène (IAFP), elles soupçonnent désormais, "face à l'apparition d'un grand nombre d'individus décédé", la présence d'un foyer hautement pathogène (IAHP).

La région de Madrid explique attendre "à présent les résultats des échantillons envoyés au laboratoire (...) dépendant du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation". "Dans l'hypothèse où les résultats de haute pathogénicité seraient confirmés", les mesures de surveillance seraient renforcées, précise le communiqué.

Transmissible pour les humains

Sont d'ores et déjà appliquées "les mesures pour les foyers d'influenza aviaire de haute pathogénicité", comme "l'interdiction de l'élevage de canards et d'oies avec d'autres espèces de volailles, l'élevage de volailles en plein air, la limitation des visites aux installations d'élevage ou le contrôle de l'approvisionnement en eau pour garantir qu'elle n'a pas été contaminée".

Le communiqué précise enfin que "cette grippe pourrait se transmettre aux humains par les muqueuses, avec un effet similaire à celui de la grippe saisonnière, bien qu'en Europe aucun cas de transfert par contact direct n'ait été constaté. Elle ne peut pas être contractée par la consommation de produits dérivés des volailles".

Au total, plus de 200 foyers de grippe aviaire ont déjà été identifiés dans les élevages de volailles en Europe cette saison, un niveau plus élevé que les années précédentes, même s'il reste loin des milliers d'élevages frappés lors du dernier pic épizootique en 2022 avec des dizaines de millions de volailles abattues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Un peu moins de deux millions de sapins de Noël vendus chaque année

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Tous les ans : en Suisse, le sapin fait partie intégrante de la tradition de Noël. 1,7 million de sapins de Noël sont vendus chaque année. (photo d'archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Pour de nombreux Suisses, le sapin fait partie de la tradition de Noël. Selon l'association des propriétaires forestiers, environ 1,7 million de sapins sont vendus chaque année. Le Nordmann est de loin le plus apprécié.

Lors de l'achat d'un sapin de Noël, deux tiers des Suisses optent pour un Nordmann, a déclaré à Keystone-ATS Benno Schmid, responsable de la communication de ForêtSuisse, l'association des propriétaires forestiers de Suisse. L'épicéa et l'épicéa bleu sont également très appréciés.

Avant d'être vendus, les petits arbres restent une dizaine d'années dans des cultures de sapins de Noël, où ils sont soignés par des professionnels pour devenir de beaux arbres, souligne l'association. Pour cela, des semences appropriées sont nécessaires. Alors que les graines d'épicéa et d'épicéa bleu proviennent de Suisse, celles du Nordmann sont souvent importées du Caucase.

Indépendamment de l'origine des graines, les arbres "d'IG Suisse Christbaum", l'organisation faîtière des producteurs suisses de sapins de Noël, sont dotés d'un label de qualité suisse, pour autant qu'ils répondent aux normes de qualité et d'environnement de l'association.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le Parlement étend encore davantage l'autorisation de tirer le loup

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La régulation du loup est régulièrement débattue au Parlement (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le tir du loup doit être encore davantage facilité. Après le Conseil des Etats, le National a accepté mercredi deux motions élargissant l'étendue de la nouvelle loi sur la chasse, qui facilite déjà le tir de ce canidé depuis le 1er février 2025.

La régulation des loups problématiques appartenant à une meute doit être possible tout au long de l'année, a déclaré Christine Bulliard-Marbach (C/FR) pour la commission. Elle défendait la motion déposée par le sénateur Pascal Broulis (PLR/VD) en réaction à une grosse attaque survenue dans son canton le printemps dernier.

Son texte prévoit que les loups appartenant à une meute puissent, comme ceux individuels, être tirés en tout temps, et non plus uniquement entre le 1er juin et le 31 janvier. Le National l'a suivi par 109 voix contre 76.

Le Conseil fédéral était contre. Il estime que la loi actuelle permet déjà de maintenir le fragile équilibre entre protection du loup et du bétail. "Nous nous sommes dotés des outils nécessaires pour diminuer les prédations sans mettre en péril la population des loups qui continue d'augmenter", a déclaré le ministre de l'environnement Albert Rösti, en vain.

Tir aussi dans les zones protégées

Le National a aussi validé, par 106 voix contre 76, une motion de la sénatrice Esther Friedli (UDC/SG), qui veut permettre l'abattage des loups dans les districts francs, soit les zones de protection de la nature. La Suisse en compte 43, couvrant une surface totale de 150'895 hectares.

La taille de ces districts rend impossible la régulation du loup, selon la motionnaire. Or, il faut pouvoir tirer ces prédateurs qui se retirent dans ces zones, a avancé Christine Bulliard-Marbach pour la commission.

La gauche était contre. Le comportement des loups consistant à se retirer dans un district franc pour échapper à un abattage n'est à l'heure actuelle pas prouvé.

Et un effet pervers est à craindre. S'il est menacé d'être chassé dans les districts francs, le loup pourra s'attaquer à moins de cerfs, sangliers et chamois, qui se trouvent aussi dans ces territoires protégés, a déclaré Hasan Candan (PS/LU). Il risque donc de se rabattre sur les animaux de rente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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