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Actualité

Genève: moins de maçons dans la rue

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Quelque 1000 maçons ont manifesté mercredi dans les rues de Genève. (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les maçons de Genève sont entrés mercredi matin dans leur deuxième journée de grève. Le mouvement semble toutefois se dégonfler, les manifestants étant moins nombreux que la veille à défiler dans les rues de la ville.

Quelque 1000 maçons se sont rassemblés mercredi matin sur la place des 22-Cantons, à proximité de la gare de Cornavin, a constaté Keystone-ATS sur place. Mardi, ce sont environ 1800 travailleurs qui avaient pris part au mouvement.

Les manifestants ont démarré leur cortège mercredi à 8h05, avant d'être rapidement bloqués par la police, l'accès au pont du Mont-Blanc ayant été interdit mardi soir. La situation s'est toutefois débloquée à 9h15, lorsque le Conseil d'Etat a finalement autorisé le passage du cortège.

Les maçons n'ont néanmoins pas le droit de s'arrêter sur le pont du Mont-Blanc - qu'ils avaient bloqué trois heures durant mardi - et ne peuvent le traverser que sur une moitié.

Pour mettre la pression sur le Conseil d'Etat, les syndicats n'ont pas hésité mercredi matin à dévoiler aux manifestants le numéro de portable de Mauro Poggia, magistrat de tutelle de police, les incitant à lui écrire des textos pour qu'il les laisse passer sur le pont du Mont-Blanc.

Comme la veille, le cortège des maçons a provoqué de fortes perturbations au niveau du trafic. Les transports publics étaient notamment bloqués en début de matinée aux alentours de la gare de Cornavin.

Après avoir franchi le pont du Mont-Blanc, les manifestants doivent poursuivre leur marche en direction de Plainpalais. Puis, dans l'après-midi, ils doivent tenir une assemblée du personnel afin de décider s'ils poursuivent ou non la grève.

Les maçons genevois protestent pour une amélioration de leurs conditions de travail, dans le cadre de la renégociation sur la convention nationale (CN) du secteur de la construction. Celle-ci expire en fin d'année.

Source ATS

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Suisse

Dyslexie: expertise requise sur le temps supplémentaire à l'examen

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Réuni mardi en audience publique, le Tribunal fédéral s'est penché sur la demande de temps supplémentaire réclamé par une étudiante dyslexique pour l'examen d'admission aux études de médecine vétérinaire (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral a accepté le recours de l'étudiante dyslexique qui demandait un temps supplémentaire pour le test d'admission aux études de médecine vétérinaire. Le dossier est renvoyé à la justice bernoise afin qu'elle commande une expertise indépendante.

Réunie mardi en audience publique, la 2e Cour de droit public a pris sa décision à une majorité de trois juges contre deux. Au terme d'une longue discussion, elle a renoncé à décider sur le fond et requis une expertise. Celle-ci doit déterminer si l'examen d'entrée aux études de médecine et de médecine vétérinaire se prête à l'octroi d'un temps additionnel pour les candidats dyslexiques.

Les juges ont estimé que l'Université de Berne, qui avait refusé la demande de l'étudiante, s'était basée sur des avis peu concluants, soit celui du centre qui a conçu ce test AMS et celui de l'association des recteurs Swissuniversities. (arrêt 2C_299/2023 du 7 mai 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Romande Energie va créer une centrale d'hydrogène vert à Aigle

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Romande Energie projette de mettre en service un nouveau parc photovoltaïque au sol. (archive) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Romande Energie, en collaboration avec les entreprises SpolydEra et Zwahlen & Mayr, va créer d'ici 2025 une centrale pour la production d'hydrogène vert à Aigle. L'objectif est que le gaz soit autoconsommé localement.

Le projet, qui s'inscrit dans une stratégie de décarbonisation, doit permettre à Romande Energie de mettre en service un nouveau parc photovoltaïque au sol, précise la société dans un communiqué publié mardi.

Le processus repose sur une électrolyse de l'eau à haute efficacité, exploitant une énergie solaire produite sur place, détaille-t-elle.

Basée à Yverdon-les-Bains, SolydEra SA, fournira l'électrolyseur haute température ainsi que l'expertise nécessaire à sa conception et à la mise en ½uvre opérationnelle pour la production d'hydrogène renouvelable. Cette technologie doit permettre à Zwahlen & Mayr, entreprise suisse spécialisée dans les tubes en acier et constructions métalliques, de produire de l'hydrogène sur place, ajoute Romande Energie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Un collectif pro-palestinien occupe le hall d'UniMail

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La Coordination étudiante Palestine-Université de Genève (CEP-UnigGe) a investi mardi à 12h00 le hall d'UniMail
Le mouvement d'occupation de bâtiments universitaires par des étudiants pro-palestiniens s'étend à Genève. La Coordination étudiante Palestine-Université de Genève (CEP-UnigGe) a investi mardi à 12h00 le hall d'UniMail, avec des tables, des chaises et des canapés.

De nombreux drapeaux palestiniens sont déployés à tous les étages du bâtiment, ainsi que des banderoles avec les messages: "Free Palestine, stop genocide" et "From the river to the sea, Palestine will be free". A l'heure de la pause de midi, de nombreux étudiants sont présents pour manger.

La CEP-UniGe a adressé une lettre au rectorat pour lui demander de prendre position sur le génocide perpétré à Gaza et la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat. Elle demande aussi l'arrêt des liens entre l'UniGE et les universités israéliennes. Zora, au nom du collectif:

 

Une assemblée est prévue mardi après-midi.

Avec ATS Keystone.

Développement à suivre.

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Politique

Les partisans de l'initiative présentent leurs arguments

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L'initiant Richard Koller (au centre) avec le conseiller national Paolo Pamini (UDC/TI) (à droite) et le porte-parole pour la Suisse romande Charly Pache ont présenté leurs arguments en faveur de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique". (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Chaque individu doit avoir la décision finale pour son corps et sa santé: le comité en faveur de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" a présenté mardi ses arguments devant la presse.

L'initiative, lancée pendant la pandémie de Covid-19 par le Mouvement de liberté Suisse (MLS), demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps. L'exigence n'est pas liée seulement au coronavirus mais s'applique aussi à d'autres vaccins, aux puces et autres informations numériques qui seraient implantées dans le corps.

Le texte précise que "la personne concernée ne doit pas être punie pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels".

Il s'agit d'adapter la législation afin que l'Etat ne puisse pas porter atteinte à l'intégrité physique et ce, même en cas d'urgence nationale, a expliqué Richard Koller, membre du comité d'initiative. L'enjeu de cette initiative est que c'est un droit humain fondamental de dire "non" et de ne pas être puni pour avoir dit "non", a ajouté le conseiller national Paolo Pamini (UDC/TI).

Informer avec plus de transparence

En laissant à l'individu la décision finale pour son corps et sa santé, on crée un garde-fou à de possibles erreurs d'appréciation des autorités, écrivent les partisans du texte. Et d'ajouter que si l'Etat informe les citoyens de manière transparente et honnête et que les informations sont convaincantes, ces derniers accepteront de se faire vacciner. L'Etat n'a pas besoin d'avoir recours à des mesures coercitives.

Aux opposants qui indiquent que le droit à l'intégrité physique est déjà garanti dans la Constitution, le comité rappelle que, durant le Covid, SWISS a licencié 150 employés non vaccinés en édictant unilatéralement une obligation vaccinale interne.

Le mouvement Mass-Voll, qui soutient le texte, avait déjà lancé sa campagne en avril. Au lieu de la traditionnelle conférence de presse, il avait publié une vidéo sur la plateforme TikTok. Parmi les partis, seule l'UDC a appelé à voter "oui", mais sans s'engager massivement dans la campagne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Enquête classée après le "Allah Akbar" dans une école de Cortaillod

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L'irruption du jeune homme dans une école neuchâteloise avait déclenché la procédure d'intervention "Amok" (illustration). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

L'enquête ouverte contre un jeune homme menaçant qui avait fait irruption en décembre dernier dans une école primaire de Cortaillod (NE) en criant "Allah Akbar" a été classée. Le Ministère public a conclu à l'irresponsabilité totale de l'individu.

"La psychose identifiée chez le prévenu et les signes de décompensation observés tant par les intervenants policiers que médicaux permettent de conclure, avec une haute vraisemblance, à une irresponsabilité totale", écrit mardi le Ministère public.

L’auteur d’une infraction n'est pas punissable si, au moment d’agir, il ne possédait pas la faculté d’apprécier le caractère illicite de son acte ou de se déterminer d’après cette appréciation.

Par ailleurs, le renvoi du jeune homme - un Algérien d'environ 25 ans - devant un tribunal en application de la procédure pour personnes irresponsables (dans le but d'une éventuelle mesure thérapeutique) "ne ferait guère de sens" en l'espèce, vu son départ vers l'Allemagne. C'est ce pays qui est désormais en charge de l'examen de la demande d'asile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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