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Assemblée: LFI garde la commission des Finances

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Le camp présidentiel a obtenu samedi six des huit présidences de commission à l'Assemblée nationale : Marine Le Pen fait la moue. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Après une nouvelle matinée de tensions, le camp présidentiel a obtenu samedi six des huit présidences de commission à l'Assemblée nationale française. Mais l'Insoumis Eric Coquerel a été réélu à la présidence de la commission des Finances, dévolue à l'opposition.

Eric Coquerel a battu l'élue de la Droite républicaine (ex-LR) Véronique Louwagie qui avait pourtant le soutien du bloc central au terme d'un accord conclu entre les deux présidents de groupe Gabriel Attal et Laurent Wauquiez sur la répartition des postes clés.

Cet accord avait été dénoncé comme un "pacte de corruption" par le RN Jean-Philippe Tanguy qui convoitait également cette présidence, chargée notamment de la supervision du budget et qui revient depuis 2007 à un député d'un groupe s'étant déclaré dans l'opposition.

Dans cette Assemblée sans majorité absolue, c'est le cas de la France insoumise mais aussi de la Droite républicaine (ex-LR) qui a conclu un pacte avec les macronistes permettant jeudi la reconduction de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée.

Eric Coquerel a cependant promis de démissionner si Emmanuel Macron nommait un Premier ministre du Nouveau Front populaire, comme la coalition de gauche le revendique toujours.

Le camp présidentiel a néanmoins remporté six commissions sur huit, dont la puissante commission des Lois qui sera présidée par le macroniste Florent Boudié. Les socialistes ont arraché d'une voix la commission des Affaires culturelles, remportée par Fatiha Keloua Hachi, au détriment du Modem.

Le RN écarté

Vendredi, c'est de nouveau dans une grande confusion que l'Assemblée issue des élections des 30 juin et 7 juillet avait procédé à l'élection de son bureau, marquée par la mise à l'écart du Rassemblement national.

Aucune des six vice-présidences, pas de poste de questeur sur les trois en jeu, pas même un secrétaire sur douze: Marine Le Pen et ses alliés ont été barrés des postes du bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance exécutive.

"Ces décisions rendent pour l'avenir les décisions de ce bureau parfaitement illégitimes", a estimé la cheffe de file des députés RN.

Aux premières heures samedi, le Nouveau Front populaire (NFP), bloc le plus nombreux de la nouvelle Assemblée, est de son côté parvenu à rafler neuf des 12 postes de secrétaires, s'assurant la majorité au sein de cette instance chargée notamment de décider des sanctions contre les députés.

"Le Nouveau Front Populaire a la majorité. Maintenant il faut nommer un Premier ministre NFP sans tarder. Assez de déni du vote des Français", a insisté samedi le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon sur la plateforme X.

Avec 193 députés, mais loin de la majorité absolue, le NFP revendique Matignon. Mais il s'est montré jusqu'ici incapable de s'entendre sur un nom pour le poste de Premier ministre.

Le chef de l'Etat de son côté a fait savoir qu'il attendait de connaître la "structuration" de la nouvelle Assemblée, tandis que son camp plaide pour une large coalition autour du bloc central.

L'Insoumise Clémence Guetté a ainsi été élue vendredi première vice-présidente de l'Assemblée. Les autres vice-présidences ont été remportées par Nadège Abomangoli (LFI), l'ancienne vice-présidente Horizons Naïma Moutchou, Xavier Breton et la députée Annie Genevard (tous deux de la Droite républicaine), et le ministre de l'Industrie démissionnaire Roland Lescure (Ensemble pour la République, ex-Renaissance).

Brigitte Klinkert (EPR), Michèle Tabarot (Droite républicaine), Christine Pirès-Beaune (PS) ont chacune hérité d'un poste à la questure, cette fonction très prisée de supervision des services financiers et administratifs de la chambre.

Il y a deux ans, la macronie avait concédé au Rassemblement national deux vice-présidences, dans le souci d'une représentation équitable des groupes, comme le préconise le règlement de l'Assemblée.

Cette fois-ci, rien de tel: le groupe Ensemble pour la République (EPR) présidé par le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal avait décidé lundi de ne mettre aucun bulletin "ni pour le RN, ni pour LFI", et de s'affranchir de cette proportionnalité.

Marine Le Pen a dénoncé des "magouilles" et des "achats de postes" qui "foulent aux pieds la démocratie", privant les "11 millions d'électeurs" du RN de représentants dans les instances de l'Assemblée.

Les opérations de vote avaient été marquées vendredi par un incident sans équivalent de mémoire d'administrateur: l'apparition de dix enveloppes en surnombre dans les urnes, qui a contraint à annuler un scrutin.

Une entrée en piste qui laisse présager des fortes tensions qui traverseront cette 17e législature, et de l'étroitesse du chemin pouvant conduire à la formation d'un gouvernement stable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Un hôpital de Gaza quasi à l'arrêt faute de carburant

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Malgré la trêve précaire entre Israël et le Hamas palestinien depuis le 10 octobre dans la bande de Gaza, une grave crise humanitaire persiste. Si l'accord de cessez-le-feu prévoyait l'entrée de 600 camions par jour, dans les faits, seuls 100 à 300 transportent de l'aide, selon les ONG et l'ONU. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un hôpital du centre de la bande de Gaza a annoncé une suspension "temporaire" d'une majorité de ses activités à cause d'une pénurie de carburant. Il ne maintient que les services vitaux comme les urgences, dans un territoire toujours dévasté par une crise humanitaire

L'hôpital al-Awda à Nousseirat héberge 60 malades et accueille quotidiennement un millier de patients.

"La plupart des services sont temporairement à l'arrêt en raison de l'épuisement du carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs électriques", a indiqué à l'AFP Ahmed Mehanna, de l'Association de santé al-Awda, qui administre l'hôpital.

Générateur loué

"Seuls les services vitaux restent opérationnels: le département des urgences, la maternité, la pédiatrie", a-t-il souligné, précisant que l'administration avait dû louer un générateur pour assurer le service minimum.

En temps normal l'hôpital consomme quotidiennement "entre 1000 et 1200 litres de diesel" mais les réserves actuelles "ne dépassent pas les 800 litres", a-t-il expliqué.

Si la pénurie de carburant devait se poursuivre, "elle menaçerait directement la capacité de l'hôpital à dispenser ses services de base", a-t-il prévenu.

"Pas d'électricité pour faire une radio"

Après plusieurs jours de douleurs, Khitam Ayada, 30 ans, s'était finalement résignée à se rendre à l'hôpital al-Awda.

"Ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas d'électricité pour effectuer une radiographie (...) et qu'ils ne pouvaient pas me prendre en charge", a indiqué à l'AFP la déplacée réfugiée à Nousseirat.

"Ils m'ont donné un antidouleur et m'ont dit que si mon état ne s'améliorait pas je devais aller" dans un autre hôpital, précise-t-elle. Le soir même la douleur s'est intensifiée. Elle s'est rendue dans un autre établissement où on lui a diagnostiqué des calculs biliaires.

"On manque de tout dans nos vies, même des services médicaux les plus basiques", déplore-t-elle.

Aide toujours bloquée par Israël

Malgré la trêve précaire entre Israël et le Hamas palestinien depuis le 10 octobre dans la bande de Gaza, une grave crise humanitaire persiste dans le territoire ravagé par deux ans de guerre.

Si l'accord de cessez-le-feu prévoyait l'entrée de 600 camions par jour, dans les faits, seuls 100 à 300 transportent de l'aide humanitaire, selon les ONG et les Nations unies.

Au quotidien l'écrasante majorité des plus de 2 millions de Gazaouis, souvent déplacés par le conflit, ne pourrait pas survivre sans le soutien des agences onusiennes et des ONG internationales.

Le secteur hospitalier a été frappé de plein fouet par le conflit. Pendant la guerre l'armée a plusieurs fois bombardé des hôpitaux, accusant le mouvement armé Hamas d'y opérer des centres de commandement, ce que l'organisation dément.

Deux Israéliens tués

Un Palestinien a tué vendredi dans ce contexte une femme et un sexagénaire dans une attaque menée en deux temps dans le nord d'Israël.

De nombreuses attaques ont été menées en Israël par des Palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

Les violences se sont également intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international, avec des opérations de l'armée ou des attaques menées par des colons.

Vendredi, l'assaillant de 34 ans a renversé un homme de 68 ans à Beit Shean, a indiqué la police. Dans un deuxième temps, une femme, âgée de 18 ans selon les secours, a été attaquée au couteau à Ein Harod, précise la police. Les deux victimes ont succombé à leurs blessures, a annoncé le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Les secours font également état de deux piétons blessés, heurtés par la voiture.

Assaillant blessé

Croisant le chemin du conducteur à Afula, un civil "a identifié la menace" et utilisé son arme à feu, a ensuite indiqué la police. Blessé, l'assaillant a été transporté à l'hôpital. Son employeur, propriétaire du véhicule, a été arrêté, d'après la même source.

Selon l'armée israélienne, l'assaillant s'était infiltré depuis plusieurs jours illégalement en Israël. Elle a annoncé le lancement d'une opération à Qabatiya, village de Cisjordanie occupée d'où est originaire l'assaillant. Les soldats ont mené "des fouilles méticuleuses" à son domicile.

Le ministre de la Défense, Israël Katz, avait ordonné à l'armée d'agir "avec force et immédiatement" à Qabatiya. Il a appelé ses troupes à "localiser et éliminer chaque terroriste, et frapper l'infrastructure terroriste du village", d'après ses services.

Adolescent tué par l'armée d'occupation

"Quiconque aide le terrorisme ou apporte son soutien paiera le prix fort", a promis le ministre. Il y a près d'une semaine, Qabatiya avait été secouée par la mort d'un adolescent de 16 ans, tué par l'armée israélienne d'occupation.

L'armée, qui l'a accusé d'avoir jeté "une brique" sur des soldats, a ensuite ouvert une enquête sur les circonstances de sa mort. Une vidéo de surveillance montre le jeune homme croiser la route de l'armée sans rien lancer.

Le président israélien Isaac Herzog s'est entretenu avec des responsables locaux, notamment le maire de Beit Shean, exprimant son "choc profond" face à "la tuerie" de vendredi, d'après un communiqué.

"Israël est déterminé à renforcer et consolider cette frontière qui pose un vrai défi", a-t-il dit, appelant à "renforcer la réponse sécuritaire dans la région afin d'assurer la pleine sécurité des habitants".

Palestinien en prière écrasé par un soldat

Depuis le début de la guerre à Gaza, au moins 38 personnes, dont deux étrangers, ont été tuées dans des attaques lancées par des Palestiniens sur le sol israélien, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels.

Les violences se sont parallèlement intensifiées en Cisjordanie. Jeudi, l'armée israélienne a rapporté deux faits distincts impliquant un soldat réserviste: il a d'abord fait usage de son arme avant de percuter avec son quad un Palestinien en train de prier au bord d'une route.

Tard mercredi soir, un bébé a été blessé dans une attaque de colons israéliens qui ont jeté des pierres sur sa maison dans la localité de Saïr. Les forces israéliennes ont annoncé l'arrestation de cinq colons israéliens pour leur implication présumée.

Plus de 1000 Palestiniens tués

Hormis Jérusalem-Est, plus de 500'000 Israéliens vivent en Cisjordanie, dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Depuis le 7 octobre 2023, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des civils et des combattants, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Réagissant à l'attaque, le Hamas y a vu "l'expression de la colère populaire accumulée, la conséquence des crimes quotidiens de l'occupation sioniste" envers les Palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Décès de Jean-Louis Gasset

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Jean-Louis Gasset est décédé (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

L'entraineur et figure emblématique du football français Jean-Louis Gasset est mort vendredi à l'âge de 72 ans, a indiqué le club de Montpellier, pour qu'il a été successivement joueur et coach.

L'ancien milieu de terrain a passé la quasi-totalité de sa carrière de joueur à Montpellier (1975-85), contribuant à l'essor de ce club de quartier co-fondé par son père Bernard avec Louis Nicollin, avant d'y être entraineur à plusieurs reprises, la dernière fois il y a moins d'un an.

"Enfant du club, il a marqué tous ceux qui l'ont croisé par son professionnalisme, sa gentillesse et sa soif de transmission", a réagi le MHSC, soulignant avoir "perdu l'une de ses figures emblématiques". "Notre tristesse est immense lorsque l'on se rappelle de son sourire, de sa voix inimitable et de son sens aiguisé de la formule", a ajouté le club héraultais.

Natif de Montpellier, Jean-Louis Gasset n'a eu de cesse de revenir dans son club de coeur. Mais il a aussi entrainé d'autres clubs français parmi lesquels Saint-Etienne, Bordeaux ou encore plus récemment l'Olympique de Marseille.

Longtemps adjoint indissociable de Laurent Blanc, à Bordeaux, avec les Bleus (de 2010 à 2012) puis avec le Paris St-Germain (de 2013 à 2016), il a en outre été sélectionneur de la Côte d'Ivoire, jusqu'à la dernière CAN 2023, démissionnant au beau milieu d'un tournoi que les Elephants avaient finalement remporté à domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Scandale 1MDB: Najib Razak condamné à 15 ans de prison

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Des partisans de l'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak se sont réunis devant la Haute Cour de Kuala Lump, réunie à Putrajaya, la capitale administrative du pays, pour la lecture du verdict. (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

Déjà emprisonné, l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d'abus de pouvoir et de blanchiment d'argent dans son procès lié au tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain 1MDB en Malaisie.

Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans était jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars, 471 millions d'euros) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025

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Selon une étude, le président américain Donald Trump a été plus médiatisé en France en 2025 que le président français Emmanuel Macron (archives). (© KEYSTONE/AP Pool EPA/YOAN VALAT)

Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.

"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.

Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.

Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).

La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.

Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Actualité

Zelensky doit s'entretenir avec Trump dimanche en Floride

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Les deux dirigeants se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer dimanche en Floride son homologue américain Donald Trump. Cela afin d'évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.

Cette réunion aura lieu quelques jours après que M. Zelensky a dévoilé les détails de la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin au conflit, qui a été retravaillée après des pourparlers avec Kiev.

Ce document prévoit un gel de l'actuelle ligne de front sans offrir de solution immédiate concernant les revendications territoriales de la Russie, qui occupe plus de 19% de l'Ukraine. M. Zelensky avait dit vouloir discuter de ce sujet en face-à-face avec le président US.

"Questions sensibles"

"Nous avons un programme chargé, cela se passera pendant le week-end, je pense dimanche, en Floride, où nous aurons une réunion avec le président Trump", a déclaré vendredi le chef de l'Etat ukrainien à des journalistes, dont ceux de l'AFP. Son cabinet a ensuite confirmé que la rencontre était "prévue" pour dimanche.

Selon M. Zelensky, celle-ci portera sur les "questions sensibles" que sont le sort du Donbass, une région industrielle et minière de l'est l'Ukraine que Moscou revendique, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes, dans le sud.

Les deux hommes évoqueront aussi les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir à l'Ukraine dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie, a-t-il poursuivi. "Il y a certaines questions dont nous ne pouvons discuter qu'au niveau des dirigeants", a expliqué le président ukrainien.

Plus d'obligation de non-adhésion à l'Otan

La dernière version du plan américain, un document en 20 points, propose de geler les positions des deux camps sans répondre à la demande russe d'un retrait des forces ukrainiennes des quelque 20% de la région orientale de Donetsk qu'elles contrôlent encore.

Contrairement à la version originale rédigée par les Américains et présentée il y a plus d'un mois, le nouveau texte ne dresse plus aucune obligation juridique de non-adhésion à l'Otan pour l'Ukraine, une autre requête capitale de Moscou qui a présenté cette question comme l'une des causes de la guerre.

Accord de Moscou improbable

Pour ces raisons, l'accord de la Russie à ce document en l'état paraît improbable.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait savoir vendredi qu'un "contact téléphonique" avait "eu lieu" entre Russes et Américains mais a refusé d'en dévoiler les détails car "la diffusion de ces informations pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociation".

"Il a été convenu de poursuivre le dialogue", a-t-il insisté au cours d'un briefing auquel a participé l'AFP. M. Peskov avait précédemment expliqué que son pays était en train de "formuler sa position" en réponse au plan américain remanié avec Kiev.

M. Zelensky a pour sa part déclaré vendredi qu'il s'attendait à une réponse des Russes aux Américains "dans les prochains jours".

Frappe sur Kharkiv

En attendant une percée dans les négociations, les combats et les bombardements continuent. Vendredi, deux personnes ont été tuées et quatre blessées dans une frappe russe sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, dans le nord-est, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional Oleg Synegoubov.

Les Ukrainiens avaient de leur côté affirmé jeudi avoir frappé une importante raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie avec des missiles britanniques de longue portée Storm Shadow.

Sur le front, l'armée russe a accéléré ses avancées ces derniers mois. Mardi, les troupes ukrainiennes avaient dit s'être retirées de Siversk, une ville de l'est, face aux assauts ennemis.

Cette prise offre aux militaires russes l'opportunité de s'approcher des dernières grandes cités du Donbass encore sous contrôle ukrainien, Kramatorsk et Sloviansk.

Coupures de courant

Les négociations se déroulent sur fond de coupures de courant dans de nombreuses régions d'Ukraine après une série de frappes russes massives sur les infrastructures énergétiques, tandis que la présidence ukrainienne a été déstabilisée par la révélation en novembre d'un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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