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Culture

Au musée du Louvre, un projet pour mieux exposer la Joconde

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Près de 20'000 visiteurs viennent voir chaque jour la Joconde au Musée du Louvre (archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

Le musée du Louvre mène une réflexion avec le ministère français de la Culture pour améliorer les conditions d'exposition de la Joconde. La toile de Léonard de Vinci pourrait éventuellement être présentée dans une salle à part, a annoncé la présidente du musée.

Interrogée par la radio France Inter pour savoir si Mona Lisa ne méritait pas "une salle à part", Laurence Des Cars a répondu: "En ce qui me concerne, c'est 'oui' et je pense que c'est 'oui' pour beaucoup de gens et nous y réfléchissons".

"C'est toujours frustrant quand on n'est pas tout à fait à la hauteur des conditions d'accueil et c'est le cas pour la Joconde. Donc nous réfléchissons en lien avec le ministère de la Culture à cette amélioration qui me paraît nécessaire aujourd'hui", a-t-elle ajouté.

Selon elle, "80% des visiteurs du Louvre (près de 9 millions au total en 2023, NDLR), donc plus de 20'000 visiteurs voient la Joconde tous les jours" et se photographient devant elle avec leur téléphone portable.

La Joconde est exposée dans la salle des Etats, la plus vaste du musée, face aux Noces de Cana de Véronèse, le plus grand tableau du Louvre, et aux côtés de tableaux des grands maîtres vénitiens du XVIe siècle. Une jauge de 30'000 visiteurs par jour a été introduite et sera maintenue pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris dans le musée le plus visité au monde, a-t-elle rappelé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Cannes: un biopic explosif sur Trump marque la mi-festival

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L'équipe de "The Apprentice" sur le tapis rouge à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/Neilson Barnard / POOL)

Amphétamine, calvitie, viol et trahison: "The Apprentice", biopic sans concession de Donald Trump a été présenté lundi en compétition au Festival de Cannes. Il retrace le parcours initiatique de l'entrepreneur immobilier dans les années 1970 et 1980 à New York.

Avec ce long-métrage, le Dano-Iranien Ali Abbasi fait ses premiers pas à Hollywood après des films remarqués sur la Croisette ("Border", prix Un certain regard en 2018, "Les nuits de Mashhad" en 2022).

D'abord dépeint en arriviste un peu naïf, Donald Trump (incarné par Sebastian Stan, connu pour son rôle dans "Captain America") se départit de ses principes à mesure qu'il découvre les ficelles du pouvoir au côté de son mentor, l'avocat Roy Cohn (Jeremy Strong de "Succession"), étroitement associé au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise.

"Attaquer, attaquer, attaquer"

"Attaquer, attaquer, attaquer", "ne jamais rien admettre": Trump va s'approprier les maximes de Cohn et profiter de son carnet d'adresses fourni, avant de l'abandonner à son sort, malade du sida.

Le film s'ouvre sur une clause de non-responsabilité indiquant que bon nombre des événements portés à l'écran sont fictifs.

Dans une scène particulièrement forte, Trump viole sa première épouse, Ivana (Maria Bakalova). On le voit également prendre des pilules d'amphétamines ou subir une liposuccion et une chirurgie pour masquer sa perte de cheveux.

"Nous voulions faire une version punk rock d'un film historique, ce qui signifiait que nous devions garder une certaine énergie, un certain esprit, (ne pas) être trop pointilleux sur les détails et sur ce qui est vrai ou faux", a récemment déclaré Abbasi à Vanity Fair.

Ce qui ne manquera pas d'exaspérer le procédurier Trump, qui comparait par ailleurs actuellement à New York pour des paiements dissimulés à une star du X qui affirme avoir eu avec lui une relation sexuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Serebrennikov brandit un portrait de deux artistes russes jugées

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Kirill Serebrennikov a dénoncé le "pur cynisme" des autorités russes à l'encontre de la metteuse en scène Evguénia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Le cinéaste russe en exil Kirill Serebrennikov a brandi à plusieurs reprises face aux médias lundi à Cannes le portrait des deux artistes russes jugées au même moment à Moscou pour une pièce de théâtre. Il présente son film "Limonov, la ballade" sur la Croisette.

"Elles n'ont absolument rien fait de mal, elles ont juste monté un spectacle et ça fait déjà un an qu'elles sont en prison", a dénoncé le metteur en scène, qui a quitté la Russie après le début de la guerre en Ukraine.

La metteuse en scène Evguénia Berkovitch, 39 ans, ancienne élève de Serebrennikov, et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, 44 ans, avaient été arrêtées le 5 mai 2023 pour "justification du terrorisme". Jugées depuis lundi devant un tribunal de Moscou, les deux femmes risquent 7 ans de prison.

L'accusation concerne un spectacle de 2020, "Finist, le clair faucon", racontant l'histoire de Russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. "J'ai monté ce spectacle dans le but de prévenir le terrorisme", a déclaré Evguénia Berkovitch lundi devant le tribunal de Moscou.

Accusations "inventées"

"Il se trouve que Genia (Evguénia ndlr) Berkovitch est une de mes anciennes élèves (...) Elle est en prison pour des accusations complètement inventées", a développé Serebrennikov à propos de cette artiste reconnue, qui s'était aussi publiquement exprimée contre l'offensive en Ukraine.

"Elles n'ont fait que de monter un spectacle qui, je le rappelle, a reçu un prix national de théâtre et le fait qu'elles soient accusées sans fondement, c'est du pur sadisme", a t-il ensuite dit à l'AFP.

Interrogé sur les manifestations en Géorgie contre une loi d'inspiration russe, qui vise les opposants, M. Serebrennikov a répondu être "enthousiaste" de ce mouvement populaire.

Il met en garde contre cette loi dite "contre l'influence étrangère" qui s'est terminé en Russie par une vague inédite de répression contre les ONG, les médias et la culture.

Audace

Considéré comme un des artistes russes les plus audacieux de sa génération, le metteur en scène et réalisateur a profité un temps des faveurs du pouvoir. Devenu encombrant pour ses positions anti-conservateurs et pro-LGBT, il finit assigné à résidence en 2017. La sentence lui est signifiée en plein tournage de "Leto", présenté à Cannes en 2018.

Le réalisateur met la dernière touche à un film qui adapte le livre d'Olivier Guez, "La disparition de Josef Mengele", et réfléchit à ce que sera sa première oeuvre post-invasion de l'Ukraine.

"Tout ce que je fais aujourd'hui a une résonance politique, que je le veuille ou non je finis par être plongé dans cette guerre, dans la plus sanguinaire et la plus sale des politiques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Liens inattendus entre le fort de Chillon et l'omble chevalier

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Les gravats nécessaires à la construction du fort de Chillon, et déposés à l'ouest du château, ont favorisé la reproduction de l'omble chevalier (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le musée du fort de Chillon à Veytaux (VD) dévoile jeudi prochain une nouvelle exposition temporaire. Incluse dans le parcours de visite, elle montre comment la construction du fort a contribué à la préservation de l'omble chevalier dans le Léman.

Les gravats issus de la construction du fort en 1941 et de la nouvelle entrée en 1960 ont été déposés au fond du lac, à l'ouest du château. Cela a permis de créer un habitat propice pour l'omble chevalier, un poisson qui se reproduit exclusivement dans les lacs sur des fonds de gravier à grande profondeur.

Photos, vidéos, anecdotes et présentations interactives permettent de mettre en lumière ce rôle écologique du fort de Chillon, souligne celui-ci dans son communiqué de presse.

Pour cette nouvelle exposition temporaire, le fort de Chillon s'est associé avec le château de Morges (pour les aspects d'histoire militaire) et la Maison de la rivière à Tolochenaz (pour l'environnement aquatique). Ensemble, ces trois institutions offrent une perspective élargie sur l'exposition "Y'a le Feu au Lac. Histoire d'une Suisse à haut risque". Elle est à découvrir jusqu'au 15 décembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma & Séries TV

Artus dénonce, Kering réagit: Cannes en effervescence

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(Capture Un p'ti truc en plus)

La polémique actuelle a éclaté bruyamment grâce à l'humoriste et acteur Artus.

Le 11 mai dernier, soit dix jours avant la montée des marches, il a mis le feu aux poudres.

Le 22 mai, Artus, réalisateur du film Un p’tit truc en plus - dont la majorité des acteurs sont en situation de handicap - gravira les marches de la 77e édition du Festival de Cannes.

Moment idéal de visibilité pour les couturiers bien évidemment.

Lors d'une interview sur une radio française, il a dénoncé le fait qu'aucune des marques qu'il avait contactées n'avait accepté sa requête, prétextant "un manque de stock".

“ Les grandes marques préfèrent habiller Brad Pitt que des personnes en situation de handicap".

Et a ajouté avec humour " ce n’est pas grave, les costumières réaliseront de belles tenues ".

Il était alors fort probable qu'une marque se manifesterait après son coup de gueule.

C'est chose faite ! Le 16 mai, Artus est revenu sur la polémique en remerciant le groupe Kering, qui a été le premier à répondre à son appel.

Rappelons-nous que les personnes en situation de handicap sont encore trop peu considérées.

Cette polémique est une opportunité de mettre en lumière une catégorie de personnes encore trop souvent négligée.

Vick Capt

Vick Capt est notre envoyée spéciale dans le sud de la France pour la 77ème édition du Festival de Cannes et nous partage les coulisses du plus prestigieux des festivals sur Radio Lac!  

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Culture

La 1e édition du Femmage Festival fait place aux modèles féminins

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A Genève, Natacha Koutchoumov participera à la première édition du Femmage Festival, destiné à faire sortir de l'oubli nombre de femmes inspirantes (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La première édition du Femmage Festival aura lieu les 25 et 26 mai aux Jardins de la Jonction, à Genève. Ateliers, expositions, concerts, spectacles, visites guidées visent à faire sortir de l'ombre nombre de femmes inspirantes. L'événement est tout public et entièrement gratuit.

Le festival est parti du constat d’un manque criant de modèles féminins. Il met en avant des profils et des trajectoires de femmes méconnues, invisibilisées, oubliées, écrivent les organisatrices.

La programmation, 100% femmes et locales, comprendra une variété d’activités en relation avec cet objectif. Parmi les invitées, figurent des personnalités telles que Natacha Koutchoumov, Isabelle Collet, Dr. Samia Hurst, Lorella Bertani, Christina Kitsos, Raphaële Bouchet et Coline de Senarclens.

Femmage Festival, qui se déroulera dans l'ancien dépôt TPG, est pensé de façon à pouvoir être exporté facilement en Suisse romande. Son contenu pourra s’adapter à la ville qui l’accueille en sollicitant des intervenantes locales à chaque fois.

Le néologisme "Femmage" – fusion entre les mots femme et héritage – a été choisi afin de pointer le phénomène d’invisibilisation des femmes dans l’histoire, précisent encore les organisatrices.

www.femmagefestival.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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