Rejoignez-nous

Suisse

Le Simplon bientôt sur un dock flottant

Publié

,

le

Abîmé par la tempête, le bateau à vapeur "Le Simplon" sera installé sur un dock flottant la semaine prochaine afin d'évaluer le montant des dégâts (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le bateau Le Simplon, abîmé par la tempête la nuit de vendredi à samedi dernier à Cully (VD), sera installé la semaine prochaine sur un dock flottant au chantier naval d'Ouchy. Il sera visible lors des journées portes ouvertes de la CGN des samedi 13 et dimanche 14 avril prochains.

"Le bateau est sécurisé. Il n'y a plus besoin de pomper l'eau", a déclaré le directeur de la Compagnie générale de navigation sur le Léman (CGN) Pierre Imhof mercredi à Keystone-ATS.

Le diagnostic qui sera effectué à partir de la semaine prochaine, une fois le vapeur de 78 mètres hors de l'eau, permettra d'estimer le montant des dégâts et de décider de la stratégie à adopter. Il est en effet possible de réparer uniquement les dégâts ou de procéder à la grande rénovation qui était de toute manière prévue avant 2030, a poursuivi M.Imhof.

Au niveau des courses, l'accident et la mise hors-service du vapeur de 850 places "aura des conséquences limitées. Nous avons retravaillé les horaires", a-t-il expliqué.

Week-end de visite

L'accident n'aura pas non plus de conséquences sur les journées portes ouvertes qui auront lieu comme prévu les 13 et 14 avril, a annoncé M. Imhof. Tous les bateaux non en service seront visibles, Simplon y compris.

Lors de ce week-end, le public pourra visiter les ateliers qui sont en charge des travaux de maintenance et de rénovation de la flotte, le Navieexpress ou encore participer à de mini-croisières de 45 minutes à bord du "Général-Guisan". La parade navale du 26 mai est elle aussi maintenue, a précisé le directeur.

Le vapeur de 1920, en maintenance hivernale, avait été sorti jeudi sur le lac pour des essais sans passagers. Suite à une avarie, il a été amarré au débarcadère "de sécurité" de Cully. La nuit de vendredi à samedi, sous les coups de vaudaire (un vent du Léman), il est venu frapper les rochers au bord des quais et s'est encastré dans le débarcadère. Ayant subi des dégâts importants, il a été rapatrié samedi au port naval d'Ouchy.

Enquête externe

L'accident a provoqué de nombreuses réactions. La CGN, qui a déclaré n'avoir pas pu mobiliser assez rapidement les ressources nécessaires pour rapatrier vendredi le "Simplon" à Ouchy, a notamment essuyé les critiques du syndicat du personnel, mais aussi de Météonews.

Le Conseil d'administration va mandater des enquêteurs externes pour déterminer les responsabilités, a relevé M.Imhof. Contrairement à ce qui a été annoncé dans un premier temps, le Service suisse d'enquête de sécurité (SESE) ne prendra pas en charge le dossier, le bateau n'étant pas en service au moment de l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Environnement

Excellente cuvée pour les caves ouvertes vaudoises 2024

Publié

le

L'édition 2024 des caves ouvertes vaudoises a connu un très beau succès (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La 14e édition des caves ouvertes vaudoises a connu un "beau millésime" samedi et dimanche de Pentecôte. Elle a attiré plus de 90'000 visiteurs, contre 80'000 en 2023. Plus de 260 vigneronnes et vignerons ont ouvert leurs domaines à travers tout le canton.

Cette manifestation "permet de donner un formidable coup de projecteur sur le canton", s'est réjoui Benjamin Gehrig, directeur de l'Office des vins vaudois (OVV), cité dans un communiqué dimanche. Ces caves ouvertes "montrent à quel point notre offre oenotouristique est riche et attractive. Les visiteurs en provenance des autres cantons sont de plus en plus nombreux à faire le déplacement. C'est un très bon signe", ajoute-t-il.

Une semaine après les caves ouvertes en Valais lors de l'Ascension, le rendez-vous vaudois des amateurs de vins était l'occasion traditionnelle de plonger au coeur des six terroirs vaudois de Bonvillars, Chablais, Côtes de l'Orbe, la Côte, Lavaux et Vully et de découvrir leurs nouveaux millésimes. Il est orchestré par l'OVV.

Prochaine édition en juin 2025

Sur La Côte, plus de 100 vignerons y ont participé. Vufflens-le-Château en a, par exemple, accueilli une dizaine sur la place du village avec plus de 70 vins à déguster. Le petit train des vignes reliant Morges à Vufflens ainsi que des navettes spécialement affrétées ont permis aux visiteurs de se déplacer.

Dans le Chablais, les sept caves indépendantes d'Ollon ont ouvert leurs portes au public. Douze producteurs se sont regroupés dans le quartier historique du cloître à Aigle, côtoyant boulangers et brasseurs locaux. Produits du terroir, groupes de musique, fanfare, sonneurs de cloche et cor des alpes étaient également de la partie.

A Lavaux, un groupe de 70 bénévoles, les "Lavaux Angels", ont assumé pour la troisième année l'accueil des visiteurs aux gares de Cully, Chexbres et Grandvaux afin de soulager les vignerons des tâches logistiques. Ils les orientaient dans les différents villages en fonction de l'affluence.

La prochaine édition des caves ouvertes vaudoises se tiendra les 7 et 8 juin 2025, annonce déjà l'OVV.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Saison hivernale réussie pour les établissements d'hébergement

Publié

le

Pour la saison estivale, un tiers des entreprises interrogées s'attend à un chiffre d'affaires plus élevé que l'année précédente (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La saison d'hiver a été réussie pour les établissements d'hébergement suisses. Un peu plus de deux entreprises sur cinq (44%) ont augmenté leur chiffre d'affaires par rapport à l'hiver dernier, selon un sondage d'HotellerieSuisse.

La saison hivernale écoulée a dépassé la saison record 2022/2023, écrit dimanche HotellerieSuisse dans un communiqué. Pour un quart des entreprises interrogées toutefois, le chiffre d'affaires a été plus faible. Les établissements urbains étaient moins satisfaits que ceux situés dans les régions alpines.

Pour HotellerieSuisse, l'une des causes pourrait être la hausse du nombre de chambres et de lits en ville, qui a entraîné une baisse des taux d'occupation malgré un nombre record de nuitées.

Les établissements s'attendent à des chiffres globalement positifs pour l'été 2024. Là aussi, les prévisions sont plus mitigées dans les zones urbaines.

Pour les clients, la facture sera plus salée. La moitié des établissements interrogés ont augmenté leur prix par rapport à 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

"Le Jura doit revoir en profondeur son fonctionnement" (J.-F. Roth)

Publié

le

Jean-François Roth, ici lorsqu'il présidait Suisse Tourisme (en 2016), porte un regard critique sur son canton, le Jura. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le Jura doit se remettre en question pour rebondir, juge l'ex-conseiller d'Etat Jean-François Roth, tandis que le canton s'apprête à fêter le 23 juin les 50 ans du plébiscite ayant permis sa création. Autrefois rebelle, le Jura "a un peu perdu la flamme" des débuts.

Retiré de la vie publique, Jean-François Roth reste un observateur privilégié de son canton, dont il fut représentant au Conseil des Etats (1987-1994) et président du gouvernement (1999-2004), mais aussi candidat au Conseil fédéral en 1999.

Dans un entretien avec Keystone-ATS, il porte un regard compréhensif mais critique sur l'évolution du canton. "Le Jura s'est passablement assagi. Je ne suis pas sûr qu'il incarne aujourd'hui l'idée qu'on s'en faisait à sa création. Les signes pouvant rappeler le côté rebelle de l'époque sont devenus rares", dit-il.

Jean-François Roth déplore la situation financière très délicate du canton. Il pointe un déficit de projets, une situation particulièrement démoralisante pour la fonction publique. On assiste à des départs de plusieurs cadres de l'administration.

"Il s'agirait de réexaminer de fond en comble le fonctionnement de l'Etat sur le plan structurel et de pratiquer une introspection profonde des forces et des faiblesses de l'Etat", plaide M. Roth.

Regrouper les forces

L'ancien ministre se demande par exemple si le canton est équipé de manière adéquate au plan technologique pour bien accomplir toutes ses tâches, en matière de fiscalité notamment, vu les retards qui s'accumulent dans la prise de décisions. Il constate aussi qu'il doit s'impliquer dans des domaines dans lesquels il faudrait que les communes soient responsables, comme pour les autorisations de construire.

C'est dans cette perspective que Jean-François Roth souhaiterait davantage de fusions de communes. Dans le même ordre d'idées, il juge aussi inadapté d'entretenir une structure à trois districts (Delémont, Porrentruy, Franches-Montagnes, et bientôt Moutier), alors qu'il conviendrait de regrouper ses forces. Un seul district suffirait.

En toile de fond: les problèmes financiers récurrents du canton. "Le Jura est en passe d'avoir une fortune nette négative", s'inquiète M. Roth.

Des accomplissements, des ratés

Cinquante ans après le plébiscite du 23 juin 1974, il existe bien sûr des sujets de fierté pour le Jura. La vie culturelle et associative est riche, la création du Théâtre du Jura est une belle réussite, la Question jurassienne est apaisée, se réjouit Jean-François Roth.

Dans les ratés, "la décision unilatérale française de fermer fin 2025 la ligne ferroviaire Delle-Belfort, qu'on avait réhabilitée à grands frais avec l'aide de la Confédération, apparaît comme une mauvaise fable", estime M. Roth.

Pendant ce temps, la question de la mobilité, notamment dans les flux transfrontaliers, demeure entière. "J'observe qu'on a démantelé le service cantonal de la coopération. J'ose espérer qu'il ne faut pas y voir la cause de ce pataquès", glisse encore l'ancien ministre cantonal, qui souhaite voir émerger une nouvelle génération de politiciens et politiciennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Paris et les JO à l'honneur du Musée olympique de Lausanne

Publié

le

Le Musée olympique à Lausanne revêt les couleurs des Jeux olympiques de Paris 2024 pour une exposition spéciale dès le 25 mai. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée olympique de Lausanne se met à l'heure des JO de Paris, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain. Dès le 25 mai, il propose une nouvelle exposition temporaire consacrée aux trois éditions parisiennes, celles de 1900, 1924 et 2024.

A voir jusqu'au 19 janvier prochain, cette exposition immersive vise à transporter les visiteurs dans la Ville lumière grâce à des projections de grandes dimensions retraçant le présent et le passé de la capitale française, en lien avec l'histoire des Jeux olympiques.

"Paris Olympique n'est pas une exposition muséale traditionnelle, c'est un spectacle audiovisuel avec un minimum de texte pour un maximum d'immersion, accessible pour tous les âges, indépendamment de la langue", écrit le musée lausannois dans son dossier de presse.

Quatre thèmes

Situé au premier étage du musée, ce "voyage immersif" est articulé autour de quatre thèmes: les sites olympiques, les sports et les champions, l'identité des JO ainsi que les aspects culturels des JO. Le temps de visite est estimé à 19 minutes et l'entrée est libre.

Deux zones interactives viennent compléter l'exposition sur des anciennes compétitons: l'épreuve de natation du "200 m avec obstacles" de Paris 1900 et la montée à la corde de Paris 1924. A noter aussi que l'exposition sera évolutive durant les Jeux, avec l'ajout de photos et vidéos des compétitions en cours.

Hors du musée, le parc olympique s'est aussi paré des couleurs de Paris 2024. Il invite à une promenade pour découvrir des anecdotes sur les trois éditions des Jeux parisiens.

L'exposition sera accompagnée par plusieurs événements culturels. Ce programme démarrera le 25 mai par une journée mêlant art, culture et sport. Le public pourra notamment assister à la création en direct par sept auteurs de BD d'oeuvres originales inspirées de sports aux JO. Une projection d'un épisode de la RTS de "Notre rêve, les Jeux - Paris, on y va!" est aussi prévue, en présence d'athlètes suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Suisse condamnée pour inaction climatique: jugement "indéfendable"

Publié

le

Brigitte Pfiffner a siégé pendant près de dix ans comme juge au Tribunal fédéral (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'ancienne juge fédérale des Verts Brigitte Pfiffner estime que l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) condamnant la Suisse pour inaction climatique est "indéfendable sur le plan juridique". La cour a fait de la politique, selon elle.

Dans cette affaire portée par l'association des Aînées pour le climat, la CEDH n'aborde pas les questions centrales dans les motifs de son jugement, affirme Mme Pfiffner dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. La Zurichoise a siégé pendant près de dix ans comme juge au Tribunal fédéral.

L'une des questions est de savoir si une association a le droit de faire appel et quel droit de la Convention européenne des droits de l'homme a été violé, rappelle l'ex-magistrate. "Cela est traité en onze lignes seulement dans le jugement de 138 pages". La justification est, selon elle, énoncée "parce que l'affaire est importante".

L'ancienne juge fédérale n'a non plus trouvé convaincante la réponse donnée à la question de la limitation de l'association dans son "droit au respect de la vie privée et familiale" à cause de la politique climatique suisse. "Il ne peut pas y en avoir pour des raisons logiques, car le droit au respect de la vie privée et familiale ne peut être accordé qu'à une personne physique", argue-t-elle.

"La cour sape sa crédibilité"

"Avec de tels jugements teintés de politique, la cour sape sa crédibilité", indique Mme Pfiffner, soulignant que, dans de nombreux pays, la réputation de la CEDH a déjà chuté. En Allemagne, en Autriche et au Royaume-Uni, on discute pour savoir si les arrêts de la cour doivent encore être considérés comme contraignants ou comme de simples recommandations, assure-t-elle.

Au début avril, la CEDH a jugé que la Confédération suisse s'était rendue coupable de "graves lacunes, faute d'avoir agi en temps utile et de manière appropriée et cohérente". Parmi ces lacunes, Berne n'a pas quantifié les limites nationales applicables aux gaz à effet de serre (GES), ce qui aurait pu être fait par exemple à l'aide d'un budget carbone.

Les juges ont dit à une majorité de 16 voix contre une qu'il y a eu violation de l'article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la convention des droits de l'homme et, à l'unanimité, violation de l'article 6 relatif à l'accès à un tribunal.

Le jugement a été accueilli favorablement par les partis politiques de gauche, mais rejeté par les formations de droite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture