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Culture

Elena Kostioutchenko, héritière d'Anna Politkovskaia à Genève

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Elena Kostioutchenko, journaliste russe en exil, a présenté mercredi son livre "Russie. Mon pays bien-aimé" au Club Suisse de la Presse à Genève. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Club de la presse a accueilli mercredi à Genève la journaliste russe en exil Elena Kostioutchenko à l'occasion de la parution de son livre "Russie, mon pays bien-aimé". L'héritière d'Anna Politkovskaia y donne la parole aux oubliés du système.

"Russie, mon pays bien-aimé" est le portrait singulier d’une nation et celui d’une jeune femme qui refuse de garder le silence. Eléments biographiques et reportages s'y entremêlent.

Elena Kostioutchenko est née à Iaroslavl, en Russie, en 1987, dans une famille pauvre. Elle commence à travailler à l’âge de 9 ans, en faisant des ménages. De son enfance, elle se remémore le "méchant poivrot" Eltsine, la neige de la télévision, puis les films d'aviateurs héroïques combattant le fascisme, raconte-t-elle dans l'ouvrage qui paraît jeudi en français aux Editions Noir sur Blanc.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le groupe de médias de Trump a perdu 327 millions de dollars

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Le groupe média de Trump affiche une perte au premier trimestre 2024. (© KEYSTONE/AP/Michael M. Santiago)

La société de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), cotée à Wall Street depuis fin mars, a annoncé lundi avoir perdu plus de 300 millions de dollars au premier trimestre 2024.

Le groupe a réalisé une perte nette de 327,6 millions de dollars de janvier à mars, contre une perte nette de 210,3 millions à la même période l'an passé, selon un communiqué.

Sur ces trois mois, TMTG, dont le principal actif est le réseau social Truth Social, n'a engrangé que 770'500 dollars de chiffre d'affaires.

Coté à la Bourse de New York depuis le 26 mars, le groupe de médias du candidat républicain à la Maison Blanche est désormais tenu de publier ses résultats trimestriels.

Pour faire son entrée à Wall Street, TMTG avait fusionné avec Digital World Acquisition Corp (DWAC), un véhicule coté, ou SPAC, dont le seul but est de permettre à une société d'accéder plus facilement à la Bourse.

Cela a coûté plus de 6 millions de dollars au groupe de Donald Trump, quadruplant la perte opérationnelle par rapport au 1er trimestre 2023, à 12,1 millions de dollars.

"D'après les données fournies à TMTG, au 29 avril 2024, les actions de la société étaient détenues par plus de 621'000 actionnaires, dont la grande majorité sont des investisseurs particuliers", détaille l'entreprise dans son communiqué.

Le cours de Trump Media and Technology Group s'était effondré de plus de 70% après son introduction en Bourse, avant de rebondir à partir de mi-avril. Cette chute avait amputé de plusieurs milliards de dollars la fortune de Donald Trump, qui contrôle 57,3% des actions de TMTG.

Le directeur général du groupe, Devin Nunes, ancien élu républicain, avait accusé des fonds spéculatifs de manipuler le marché pour faire baisser le cours de son action moyennant un mécanisme illégal. Il a assuré lundi dans le communiqué que TMTG est "bien capitalisée".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Cannes: un biopic explosif sur Trump marque la mi-festival

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L'équipe de "The Apprentice" sur le tapis rouge à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/Neilson Barnard / POOL)

Amphétamine, calvitie, viol et trahison: "The Apprentice", biopic sans concession de Donald Trump a été présenté lundi en compétition au Festival de Cannes. Il retrace le parcours initiatique de l'entrepreneur immobilier dans les années 1970 et 1980 à New York.

Avec ce long-métrage, le Dano-Iranien Ali Abbasi fait ses premiers pas à Hollywood après des films remarqués sur la Croisette ("Border", prix Un certain regard en 2018, "Les nuits de Mashhad" en 2022).

D'abord dépeint en arriviste un peu naïf, Donald Trump (incarné par Sebastian Stan, connu pour son rôle dans "Captain America") se départit de ses principes à mesure qu'il découvre les ficelles du pouvoir au côté de son mentor, l'avocat Roy Cohn (Jeremy Strong de "Succession"), étroitement associé au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise.

"Attaquer, attaquer, attaquer"

"Attaquer, attaquer, attaquer", "ne jamais rien admettre": Trump va s'approprier les maximes de Cohn et profiter de son carnet d'adresses fourni, avant de l'abandonner à son sort, malade du sida.

Le film s'ouvre sur une clause de non-responsabilité indiquant que bon nombre des événements portés à l'écran sont fictifs.

Dans une scène particulièrement forte, Trump viole sa première épouse, Ivana (Maria Bakalova). On le voit également prendre des pilules d'amphétamines ou subir une liposuccion et une chirurgie pour masquer sa perte de cheveux.

"Nous voulions faire une version punk rock d'un film historique, ce qui signifiait que nous devions garder une certaine énergie, un certain esprit, (ne pas) être trop pointilleux sur les détails et sur ce qui est vrai ou faux", a récemment déclaré Abbasi à Vanity Fair.

Ce qui ne manquera pas d'exaspérer le procédurier Trump, qui comparait par ailleurs actuellement à New York pour des paiements dissimulés à une star du X qui affirme avoir eu avec lui une relation sexuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Serebrennikov brandit un portrait de deux artistes russes jugées

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Kirill Serebrennikov a dénoncé le "pur cynisme" des autorités russes à l'encontre de la metteuse en scène Evguénia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Le cinéaste russe en exil Kirill Serebrennikov a brandi à plusieurs reprises face aux médias lundi à Cannes le portrait des deux artistes russes jugées au même moment à Moscou pour une pièce de théâtre. Il présente son film "Limonov, la ballade" sur la Croisette.

"Elles n'ont absolument rien fait de mal, elles ont juste monté un spectacle et ça fait déjà un an qu'elles sont en prison", a dénoncé le metteur en scène, qui a quitté la Russie après le début de la guerre en Ukraine.

La metteuse en scène Evguénia Berkovitch, 39 ans, ancienne élève de Serebrennikov, et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, 44 ans, avaient été arrêtées le 5 mai 2023 pour "justification du terrorisme". Jugées depuis lundi devant un tribunal de Moscou, les deux femmes risquent 7 ans de prison.

L'accusation concerne un spectacle de 2020, "Finist, le clair faucon", racontant l'histoire de Russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. "J'ai monté ce spectacle dans le but de prévenir le terrorisme", a déclaré Evguénia Berkovitch lundi devant le tribunal de Moscou.

Accusations "inventées"

"Il se trouve que Genia (Evguénia ndlr) Berkovitch est une de mes anciennes élèves (...) Elle est en prison pour des accusations complètement inventées", a développé Serebrennikov à propos de cette artiste reconnue, qui s'était aussi publiquement exprimée contre l'offensive en Ukraine.

"Elles n'ont fait que de monter un spectacle qui, je le rappelle, a reçu un prix national de théâtre et le fait qu'elles soient accusées sans fondement, c'est du pur sadisme", a t-il ensuite dit à l'AFP.

Interrogé sur les manifestations en Géorgie contre une loi d'inspiration russe, qui vise les opposants, M. Serebrennikov a répondu être "enthousiaste" de ce mouvement populaire.

Il met en garde contre cette loi dite "contre l'influence étrangère" qui s'est terminé en Russie par une vague inédite de répression contre les ONG, les médias et la culture.

Audace

Considéré comme un des artistes russes les plus audacieux de sa génération, le metteur en scène et réalisateur a profité un temps des faveurs du pouvoir. Devenu encombrant pour ses positions anti-conservateurs et pro-LGBT, il finit assigné à résidence en 2017. La sentence lui est signifiée en plein tournage de "Leto", présenté à Cannes en 2018.

Le réalisateur met la dernière touche à un film qui adapte le livre d'Olivier Guez, "La disparition de Josef Mengele", et réfléchit à ce que sera sa première oeuvre post-invasion de l'Ukraine.

"Tout ce que je fais aujourd'hui a une résonance politique, que je le veuille ou non je finis par être plongé dans cette guerre, dans la plus sanguinaire et la plus sale des politiques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Liens inattendus entre le fort de Chillon et l'omble chevalier

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Les gravats nécessaires à la construction du fort de Chillon, et déposés à l'ouest du château, ont favorisé la reproduction de l'omble chevalier (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le musée du fort de Chillon à Veytaux (VD) dévoile jeudi prochain une nouvelle exposition temporaire. Incluse dans le parcours de visite, elle montre comment la construction du fort a contribué à la préservation de l'omble chevalier dans le Léman.

Les gravats issus de la construction du fort en 1941 et de la nouvelle entrée en 1960 ont été déposés au fond du lac, à l'ouest du château. Cela a permis de créer un habitat propice pour l'omble chevalier, un poisson qui se reproduit exclusivement dans les lacs sur des fonds de gravier à grande profondeur.

Photos, vidéos, anecdotes et présentations interactives permettent de mettre en lumière ce rôle écologique du fort de Chillon, souligne celui-ci dans son communiqué de presse.

Pour cette nouvelle exposition temporaire, le fort de Chillon s'est associé avec le château de Morges (pour les aspects d'histoire militaire) et la Maison de la rivière à Tolochenaz (pour l'environnement aquatique). Ensemble, ces trois institutions offrent une perspective élargie sur l'exposition "Y'a le Feu au Lac. Histoire d'une Suisse à haut risque". Elle est à découvrir jusqu'au 15 décembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma & Séries TV

Artus dénonce, Kering réagit: Cannes en effervescence

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(Capture Un p'ti truc en plus)

La polémique actuelle a éclaté bruyamment grâce à l'humoriste et acteur Artus.

Le 11 mai dernier, soit dix jours avant la montée des marches, il a mis le feu aux poudres.

Le 22 mai, Artus, réalisateur du film Un p’tit truc en plus - dont la majorité des acteurs sont en situation de handicap - gravira les marches de la 77e édition du Festival de Cannes.

Moment idéal de visibilité pour les couturiers bien évidemment.

Lors d'une interview sur une radio française, il a dénoncé le fait qu'aucune des marques qu'il avait contactées n'avait accepté sa requête, prétextant "un manque de stock".

“ Les grandes marques préfèrent habiller Brad Pitt que des personnes en situation de handicap".

Et a ajouté avec humour " ce n’est pas grave, les costumières réaliseront de belles tenues ".

Il était alors fort probable qu'une marque se manifesterait après son coup de gueule.

C'est chose faite ! Le 16 mai, Artus est revenu sur la polémique en remerciant le groupe Kering, qui a été le premier à répondre à son appel.

Rappelons-nous que les personnes en situation de handicap sont encore trop peu considérées.

Cette polémique est une opportunité de mettre en lumière une catégorie de personnes encore trop souvent négligée.

Vick Capt

Vick Capt est notre envoyée spéciale dans le sud de la France pour la 77ème édition du Festival de Cannes et nous partage les coulisses du plus prestigieux des festivals sur Radio Lac!  

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