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Actualité

Carles Puigdemont incité à préférer le dialogue à l’affrontement

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"Le trouble fête", la signature d'Isidore Raposo

La venue de Carles Puigdemont, leader de l’indépendantisme de la Catalogne, à la Fête du peuple jurassien, ravive quelques souvenirs... D’autant plus que j’avais appelé de mes vœux qu’elle se produise un jour, tant la Catalogne, dont une partie non négligeable des habitants aspire à l’indépendance, aurait à apprendre du parcours qui a abouti, il y a bientôt quarante ans, à la naissance de la République et Canton du Jura. Car l’écrasante majorité du peuple jurassien, mais surtout sa classe politique, a compris que les bonnes solutions se trouvaient dans la concertation. Même si, on ne peut pas le nier, les actions spectaculaires du Groupe Bélier et celles du FLJ de Marcel Boillat ont contribué à donner de la visibilité à la Cause jurassienne.

Marcel Boillat, le lien avec l’Espagne 

Il est à ce jour le seul terroriste suisse, un qualificatif qu’il a toujours admis. Il avait, avec sa poignée de comparses, incendié des fermes acquises par le Canton de Berne puis vendues à la Confédération, et surtout commis un attentat à l’explosif contre la succursale de la Banque cantonale de Berne à Delémont. C’était en 1963.

La condamnation

L’année suivante, le Tribunal fédéral lui a infligé 8 ans de prison. Mais il n’a purgé qu’une partie de sa peine, car il s’est évadé du pénitencier de Crêtelongue, en Valais, et a rejoint l’Espagne, où le général Franco lui a accordé l’asile politique.

En 1987, lorsque la peine était prescrite, il est revenu au pays pour participer à la Fête du peuple jurassien. Ce retour n’a pas suscité que de l’enthousiasme. Le Gouvernement jurassien craignait qu’il ne contribue à rouvrir des blessures. D’ailleurs, en arrivant à la gare de Genève-Cornavin, Marcel Boillat n’a été accueilli que par quelques journalistes, devant lesquels, le poing levé, il a lancé « Vive le Jura Libre ! »

Le Gouvernement jurassien incite Carles Puigdemont à préférer le dialogue à l’affrontement…

Peut-être les paroles du président David Eray, samedi soir à Delémont, porteront-elles leurs fruits. Car au-delà de la sympathie que suscite la cause catalane dans le Jura, le ministre a relevé que son Canton promeut le dialogue avec le Gouvernement espagnol. Ces paroles ont peut-être touché Carles Puigdemont. Car, à l’instar de Marcel Boillat, son exil risque de le conduire à l’oubli. Et bien qu’il se soit réfugié à Waterloo, en Belgique, on ne lui souhaite bien évidemment pas le même destin que Napoléon.

Isidore RaposoLe trouble fête

Politique

Vaud prévoit 75 millions de francs pour moderniser ses pénitenciers

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Le Conseil d'Etat sollicite auprès du Grand Conseil cinq crédits totalisant 74,3 millions de francs, destinés à amorcer la transformation de ses infrastructures pénitentiaires (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

Le Canton de Vaud va investir près de 75 millions de francs pour transformer et moderniser ses prisons. Décliné en cinq crédits et projets, ce montant vise aussi à renforcer la sécurité et pallier le problème de la surpopulation carcérale. Il fait partie d'une première vague d'investissements pour la stratégie pénitentiaire cantonale, a indiqué jeudi le gouvernement.

Chacun des crédits devra être approuvé par le Grand Conseil. Un crédit d'étude complémentaire de 12,6 millions est prévu pour le programme de la nouvelle prison des Grands-Marais à Orbe. Cette somme couvre également les diagnostics archéologiques nécessaires sur le site et ses alentours, précise le Conseil d'Etat.

Un crédit d'ouvrage de 41,4 millions et un crédit d'étude de 4,2 millions sont demandés pour le développement des infrastructures communes au futur Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV). Les établissements de Bois-Mermet et de Bochuz font, eux, l'objet de crédits d'investissement de 5,2 millions et 10,7 millions pour garantir leur fonctionnement jusqu'à la mise en service progressive des 410 places, dès 2030, de la prison des Grands-Marais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La princesse Kate partage une photo de Charlotte pour ses 9 ans

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La famille royale britannique avec la princesse Kate (au centre 2e rang) et sa fille Charlotte (à droite 1er rang) (archives). (© KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT)

La princesse de Galles, atteinte d'un cancer, a maintenu la tradition jeudi en partageant sur les réseaux sociaux une photo de sa fille Charlotte, à l'occasion de ses 9 ans.

"Joyeux 9e anniversaire princesse Charlotte!", peut-on lire en accompagnement de la photo diffusée sur le compte officiel du prince et de la princesse de Galles, et attribuée à Kate.

La princesse de 42 ans, épouse du prince William, est connue pour prendre des photos de ses enfants pour leur anniversaire. Elle avait de la même façon diffusé une photo du prince Louis pour ses six ans le 23 avril.

Ces deux clichés sont publiés quelques semaines après l'annonce par la princesse qu'elle souffre d'un cancer. Elle l'a expliqué le 22 mars dans une vidéo ajoutant qu'elle suivait une chimiothérapie. Elle n'a pas précisé de quel type de cancer elle souffrait.

Elle n'a pas été revue en public depuis Noël, à part cette brève vidéo où elle était seule face à la caméra, assise sur un banc.

En mars, une photo de Kate et de ses trois enfants, publiée sur les réseaux sociaux du couple à l'occasion de la fête des mères, avait été dépubliée par les principales agences de presse mondiales, dont l'AFP, car elle avait été manipulée numériquement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Lausanne à Table fête ses 10 ans de mai à décembre

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Comme les six dernières années, le "Miam Festival" investira la Place de la Riponne lors du week-end de Pentecôte dans le cadre de Lausanne à Table. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne à Table fête sa première décennie en 2024. A cette occasion, cette manifestation "pour tous les goûts" s'offre un goûter d'anniversaire géant au Lausanne Palace avec la "crème de la crème" des pâtisseries de la ville. Les célébrations débutent mardi prochain et dureront jusqu'à la mi-décembre avec quelque 50 événements gustatifs prévus dans le chef-lieu vaudois et ses alentours.

Pour cette édition anniversaire, des événements spéciaux s'inviteront dans les manifestations phares lausannoises comme Athletissima, BDFIL, les Journées du Patrimoines ou encore Bô Noël, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Un repas musical aura lieu au sommet de la Tour Bel-Air à l'occasion de la Fête de la Musique, tandis qu'une soirée pôchouse (soupe de poisson) égaiera Lausanne sur Mer.

Après une immersion sur la piste du carac et de la salée au sucre dans les boulangeries lausannoises lors des éditions précédentes, les organisateurs proposent cette année de suivre "Le chemin du ramequin". Celui-ci mènera les amateurs, -munis d'un pass à 35 francs-, auprès de 10 artisans du 13 mai au 26 juin.

"Chéri, où sont mes saucisses?"

Avec "Honey, where are my sausages", une soirée mettant la saucisse à l'honneur fera écho à la soirée consacrée aux frites de l'an passé. Plusieurs chefs et DJ sont d'ores et déjà annoncés le samedi 1er juin à l'espace Hyperaktiv à Ecublens.

D'autres classiques sont à nouveau au programme, comme le "Brunch de la Riponne" célébrant les produits marché éponyme le samedi 24 août. A l'occasion de "La Muni' aux fourneaux", l'exécutif de la ville se mettra à nouveau aux fourneaux sous les ordres de chefs renommés, tandis que le "Chocotreck" permettra aux gourmands de repartir à la rencontre des chocolatiers de la place.

Les tables éphémères sont, elles aussi, toujours de la partie. En 2024 elles attendront leurs convives aux quatre points cardinaux de la ville, à Ouchy au sud, Pully à l'est, au Mont-sur-Lausanne au nord et à Renens à l'ouest. Le "Miam Festival" et sa cinquantaine de stands et food trucks reviendra lui aussi sur la Place de la Riponne lors du week-end de Pentecôte.

Goûter sicilien et malakoffs

L'automne s'annonce également riche avec la traditionnelle "Fondue d'automne" au Parc de Valency, un "atelier champignons" dans les sous-bois du Chalet-à-Gobet, un "goûter sicilien" à la cinémathèque, sans oublier le "Long dimanche du malakoff" à l'ancienne usine des friteuses Valentine à Ecublens. Comme l'an passé, le "Grand loto de Lausanne à Table" clôturera la manifestation.

A noter que l'accès à la majorité des événements a lieu sur inscription. Les détails et l'entier du programme sont à consulter sous lausanneatable.ch.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Carla Bruni entendue comme suspecte dans une enquête sur son mari

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Carla Bruni-Sarkozy entendue comme suspecte dans une enquête sur une affaire tentaculaire liée à son mari. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Carla Bruni-Sarkozy, épouse de l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, a été entendue jeudi en qualité de suspecte dans un volet de l'enquête tentaculaire sur le financement libyen de la campagne présidentielle de son mari en 2007.

Depuis jeudi matin elle était interrogée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Son audition s'est terminée en début d'après-midi. Concernant d'éventuelles poursuites, "aucune décision immédiate n'a été prise par les magistrats instructeurs", a indiqué une source judiciaire.

L'information judiciaire, ouverte en mai 2021, porte sur une tentative de tromper la justice française dans l'enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy. L'ancien président a été mis en examen en octobre.

Mise en cause

Carla Bruni-Sarkozy, qui a épousé Nicolas Sarkozy en 2008, avait été entendue comme simple témoin en juin 2023 dans cette enquête mais certains éléments ont conduit le juge chargé des investigations à la considérer comme mise en cause.

Selon une source proche du dossier, le magistrat s'interroge notamment sur la possible "volonté de dissimulation" par Carla Bruni-Sarkozy d'échanges avec la papesse de la presse people "Mimi" Marchand, également inculpée dans ce dossier.

D'après cette source, la mannequin aurait effacé l'intégralité des messages échangés avec Mme Marchand le jour de l'inculpation de cette dernière, le 5 juin 2021.

Carla Bruni-Sarkozy aurait ensuite aidé Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela à obtenir un test PCR mi-octobre 2020 leur permettant de partir au Liban faire l'interview qui donnera lieu à la rétractation de M. Takieddine.

Dans ce dossier, ce sont désormais onze protagonistes, en comptant Mme Bruni-Sarkozy, qui sont soupçonnés d'avoir participé, à des moments et degrés divers, à cette opération.

Questionné lors de son inculpation début octobre, Nicolas Sarkozy avait mis hors de cause son épouse. "Ma femme n'y est pour rien", avait-il notamment déclaré.

Procès en 2025

Ce volet "rétractation" est incident à l'enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy de 2007.

Au terme de dix ans d'enquête, M. Sarkozy a été renvoyé en procès dans ce dossier aux côtés de douze autres prévenus soupçonnés d'avoir perçu ou fait transiter des fonds versés par le régime de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

L'ex-chef de l'Etat, qui conteste les faits, doit être jugé début 2025 notamment pour "recel de détournement de fonds publics", "corruption passive" et "financement illégal de campagne électorale".

Principal accusateur de M. Sarkozy et réfugié au Liban pour échapper à une incarcération en France, Ziad Takieddine avait fait volte-face fin 2020 en déclarant dans deux médias que l'ex-président n'avait "pas touché un centime, cash ou pas cash, pour l'élection présidentielle" de 2007.

Il était toutefois revenu sur ses propos deux mois plus tard devant les magistrats instructeurs.

Nicolas Sarkozy a déjà plusieurs fois eu maille à partir avec la justice. En février, il a été condamné en appel à de la prison ferme dans l'affaire "Bygmalion" sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

L'ancien chef de file de la droite française a également été reconnu coupable en mai 2023 de corruption d'un haut magistrat dans l'affaire dite des écoutes. Il s'est pourvu en cassation dans ces deux dossiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Les communications de soupçons ont fortement augmenté en 2023

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La Suisse a connu une forte hausse du nombre de dénonciations pour soupçons de blanchiment d'argent en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le nombre de dénonciations pour soupçons de blanchiment d'argent ont augmenté de 56% en un an. Le Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent a enregistré 11'876 cas en 2023, indique-t-il dans un rapport publié cette semaine.

Au cours de la dernière décennie, les communications de soupçons ont augmenté en moyenne de 20 à 30% par an. Cette hausse est due pour l'essentiel au renforcement continu, depuis 2013, des exigences réglementaires en matière d'obligations de diligence et de communication. La surveillance des marchés financiers et l’application du droit se sont considérablement renforcées.

A la fin de l'année, le Bureau de communication (MROS) a transmis 866 dénonciations aux autorités de poursuite pénale. Cela représente une baisse de près de 30%. Elle est due à la stratégie du MROS qui agit en fonction des risques et se concentre sur la grande criminalité. Dans ce domaine, le MROS a transmis 43% de dénonciations supplémentaires au Ministère public de la Confédération par rapport à l’année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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