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Politique

On s'achemine vers un triple oui lors le 18 juin

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Le conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, défend l'imposition des grandes entreprises, soumise au peuple le 18 juin. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

En cas de vote le 1er mai, les sujets fédéraux en votation le 18 juin auraient été acceptés, selon le premier sondage gfs.bern pour la SSR. Le "oui" atteindrait 84% pour l'imposition minimale de l'OCDE, 72% pour la loi sur le climat et 68% pour la loi Covid-19.

Début mai, 84% des personnes interrogées auraient voté en faveur de l'arrêté fédéral concernant une imposition particulière des grands groupes d'entreprises, et 12% contre, selon le sondage publié vendredi. Le 4% se serait abstenu.

Tous les partis politiques soutiennent le projet à au moins 80%. Certains partis font preuve d'un peu plus de retenue, à l'instar de l'UDC dont 20% des sympathisants sont prêts à voter contre. A gauche, seuls 16% des soutiens du PS devraient glisser un non dans l'urne.

Les indépendants, qui sur les questions fiscales et de redevances votent souvent selon l'impact du scrutin sur leurs situations personnelles, approuvent le projet à 78%. Les foyers qui disposent de bas revenus comme ceux dont le revenu disponible est plus élevé, sont aussi très nettement en faveur du projet.

Climat: large majorité

Une claire majorité (72% des sondés) aurait certainement ou plutôt voté en faveur de la loi sur le climat et l'innovation. Près de 25% se sont dits plutôt ou clairement contre. Et 3% étaient encore indécis le 1er mai. La marge entre le oui et le non se monte donc à 47 points de pourcentage. A sept semaines de la votation, 69% des sondés estiment être certains de leur choix.

Sur ce sujet, on retrouve un classique schéma "l'UDC contre les autres partis". De la gauche de l'échiquier politique jusqu'aux Vert'libéraux, l'approbation est extrêmement élevée. Les sympathisants du Centre soutiennent également le texte à 59%.

Au PLR et chez les indépendants, environ un quart des personnes est opposé à la loi. Une bonne moitié seulement de cet électorat dispose d'une opinion ferme. A contrario, le 63% des électeurs de l'UDC sont prêts à voter contre le texte.

Covid-19: le grand écart

Concernant la loi Covid-19, le camp du oui possède 40 points de pourcentage d'avance sur celui du non (68% à 28%). A gauche et au PLR, le soutien aux modifications de la loi est fort. La majorité des citoyens non affiliés à un parti votera également oui.

Dans le camp du non, on retrouve l'UDC et la majorité de ceux qui se méfient du gouvernement. Le oui a tendance à augmenter avec le niveau d'éducation et le degré d'urbanisation.

D'un point de vue régional, l'approbation est générale, malgré une proportion nettement plus élevée de "non" dans les zones rurales romandes et alémaniques.

Le sondage a été réalisé entre le 25 avril et le 7 mai par l'institut gsf.bern auprès de 11'536 titulaires du droit de vote. La marge d'erreur se monte à plus ou moins 2,8%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Trois Palestiniens tués par l'armée israélienne en Cisjordanie

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Les trois jeunes Palestiniens ont été tués lors d'une opération de l'armée israélienne à Tulkarem (archives). (© KEYSTONE/AP/Majdi Mohammed)

Trois jeunes Palestiniens ont été tués lors d'un raid de l'armée israélienne à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont annoncé tôt jeudi les autorités palestiniennes. L'opération israélienne a également fait des blessés, selon l'agence de presse Wafa.

La Cisjordanie est le théâtre depuis deux ans d'une flambée de violences, encore exacerbée par l'attaque meurtrière menée le 7 octobre depuis Gaza par le Hamas dans le sud israélien, à laquelle Israël a riposté par une offensive militaire massive dans la bande de Gaza, qui a fait 35'233 morts, selon le ministère de la santé du Hamas.

En comptant ces trois morts supplémentaires, au moins 502 Palestiniens ont été tués depuis lors par les forces israéliennes ou des colons en Cisjordanie occupée. Au cours de la même période, au moins 20 personnes ont été tuées du côté israélien par des Palestiniens en Cisjordanie et en Israël.

Les autorités palestiniennes ont annoncé mercredi la mort d'un Palestinien à al-Bireh, en marge d'une marche commémorant la "Nakba", l'imputant à l'armée israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Xi reçoit Poutine et salue une relation "propice à la paix"

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Le président chinois Xi Jinping, à gauche sur le cliché, a reçu en grande pompe son homologue russe Vladimir Poutine (droite), lors de la deuxième visite de ce dernier en Chine en un peu plus de six mois. (© KEYSTONE/AP/Sergei Karpukhin)

Le président chinois Xi Jinping a salué jeudi la relation Pékin-Moscou comme "propice à la paix" lors d'une rencontre à Pékin avec son homologue russe Vladimir Poutine, mis au ban par les pays occidentaux depuis son invasion de l'Ukraine.

Le président chinois Xi Jinping a salué jeudi la relation Pékin-Moscou comme "propice à la paix" lors d'une rencontre à Pékin avec son homologue russe Vladimir Poutine, mis au ban par les pays occidentaux depuis son invasion de l'Ukraine.

Le président chinois Xi Jinping a salué jeudi la relation Pékin-Moscou comme "propice à la paix" lors d'une rencontre à Pékin avec son homologue russe Vladimir Poutine, mis au ban par les pays occidentaux depuis son invasion de l'Ukraine.

La relation Chine-Russie "est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix", a estimé Xi Jinping, se disant prêt à renforcer ces liens selon des propos rapportés par le ministère chinois des Affaires étrangères.

"Stabilité"

Cette relation est un facteur de "stabilité", a estimé de son côté le dirigeant russe, selon les médias russes. Elle "n'est pas opportuniste et elle n'est dirigée contre personne".

Vladimir Poutine est arrivé jeudi à l'aube dans la capitale chinoise, avec l'espoir de convaincre son "cher ami" Xi Jinping d'apporter un soutien plus appuyé à l'effort de guerre russe en Ukraine.

Cette visite de deux jours constitue le premier voyage à l'étranger de M. Poutine depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois.

Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie à de lourdes sanctions occidentales prises pour la punir de son offensive militaire en Ukraine.

Quelques heures avant son départ, Vladimir Poutine s'est félicité des avancées en Ukraine de l'armée russe qui a revendiqué la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv (nord-est).

"Sans limites"

Tout juste de retour d'une tournée en France, Serbie et Hongrie, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux. La Chine bénéficie notamment d'importations d'énergie russe bon marché.

Les deux pays avaient célébré début 2022, juste avant le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine, un partenariat bilatéral décrit comme "sans limites".

"C'est le premier voyage de Poutine après son investiture et il est donc destiné à montrer que les relations sino-russes montent encore d'un niveau", déclare à l'AFP l'analyste russe indépendant Konstantin Kalachev.

"Sans oublier l'amitié personnelle visiblement sincère entre les deux dirigeants", souligne M. Kalachev.

Le Kremlin a dit cette semaine que les deux présidents évoqueraient notamment "les domaines-clés de développement de la coopération russo-chinoise, tout en échangeant aussi leurs points de vue sur les questions internationales et régionales".

Dans un entretien avec l'agence de presse officielle Chine nouvelle paru mercredi, Vladimir Poutine a salué le "désir sincère" de Pékin d'oeuvrer au règlement de la crise ukrainienne.

La Chine appelle régulièrement au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays (sous-entendu Ukraine comprise) mais exhorte aussi à prendre en considération les préoccupations de sécurité de la Russie.

Ligne rouge

Ces liens étroits sont vus avec une suspicion croissante chez nombre de pays occidentaux.

Washington a fixé une ligne rouge à Pékin - ne pas fournir directement d'armes à la Russie - et dit n'avoir à ce jour pas eu la preuve du contraire.

Mais les Etats-Unis estiment que le soutien économique chinois permet tout de même à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars.

Les échanges commerciaux sino-russes ont explosé depuis l'invasion de l'Ukraine et ont atteint 240 milliards de dollars (222 milliards d'euros) en 2023, selon les douanes chinoises.

Mais les exportations chinoises vers le voisin russe ont baissé en mars et en avril, après que Washington a menacé de sanctionner les institutions financières soutenant l'effort de guerre russe.

Car un décret signé en décembre par le président américain Joe Biden autorise désormais des sanctions secondaires contre les banques étrangères liées à la machine de guerre russe.

En clair: le Trésor américain peut les exclure du système financier mondial, fondé sur le dollar.

Banques prudentes

La Chine cherche de toute façon à renouer ses liens avec les Etats-Unis et pourrait donc être réticente à vouloir renforcer sa coopération avec la Russie, malgré les attentes de cette dernière, selon des analystes.

Plusieurs banques chinoises ont ainsi interrompu ou réduit leurs transactions avec leurs clients russes, selon huit ressortissants des deux pays impliqués dans le commerce bilatéral.

Les banques "partent du principe qu'il vaut mieux être prudent que faire quelque chose qu'on pourrait regretter par la suite", déclare à l'AFP Alexandre Gabouïev, le directeur du Centre Carnegie Russie Eurasie.

"Arriver à déterminer si des paiements sont liés au complexe militaro-industriel russe (...) représente une difficulté considérable pour les entreprises chinoises, dont les banques".

Pendant cette visite de Vladimir Poutine, des experts s'attendent toutefois à ce que Moscou et Pékin célèbrent leur partenariat et signent plusieurs accords commerciaux.

Les deux dirigeants devraient par ailleurs publier une déclaration commune et assister à une soirée marquant les 75 ans de relations diplomatiques entre leurs pays, selon le Kremlin.

Vladimir Poutine doit également rencontrer le Premier ministre Li Qiang puis se rendre vendredi à Harbin (nord-est) pour visiter une foire dédiée au commerce et aux investissements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le premier ministre slovaque, blessé par balles, devrait survivre

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Robert Fico a été emmené dans un hôpital de Banska Bystrica, où il a été opéré. (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

Le premier ministre slovaque Robert Fico, dans un état "critique" après avoir été blessé mercredi par balles, a subi une intervention chirurgicale qui s'est bien déroulée. "Je pense qu'au bout du compte il survivra", a affirmé le vice-premier ministre Tomas Taraba.

"Il n'est pas dans une situation qui menace sa survie en ce moment", a-t-il ajouté à la chaîne de télévision BBC.

Le ministre de l'intérieur Matus Sutaj Estok avait indiqué auparavant avoir été informé par les médecins que le premier ministre était "dans un état critique".

Robert Fico, âgé de 59 ans, a été blessé par plusieurs balles mercredi après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie. Il a été évacué en hélicoptère à Banska Bystrica, où il a été opéré.

"Une attaque politique"

Selon le ministre de la défense Robert Kaliniak, cet attentat est "une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

La télévision slovaque a diffusé des images d'un homme en jeans menotté au sol. La personne détenue et suspectée est un homme de 71 ans originaire du centre du pays, identifié par les médias slovaques comme un écrivain local. "Je pense pouvoir le confirmer, oui", a répondu le ministre de l'intérieur à des journalistes qui l'interrogeaient sur l'identité du tireur.

Le fils du suspect a déclaré au site d'informations aktuality.sk que son père avait une arme à feu légalement enregistrée. Interrogé sur les sentiments de son père à l'égard de Robert Fico, il a répondu: "Je vais vous dire une chose: il n'a pas voté pour lui. C'est tout ce que je peux dire".

"La police a arrêté l'assaillant et donnera plus d'informations, le plus vite possible", a annoncé dans un communiqué la présidente sortante de la Slovaquie, Zuzana Caputova. Elle a qualifié l'agression de son opposant politique d'"attaque contre la démocratie".

Un ex-communiste pro-Poutine

Après être revenu au pouvoir comme premier ministre en octobre, Robert Fico a mis en doute la souveraineté de l'Ukraine et fait cesser toute aide militaire au pays. Cet ancien membre du parti communiste, qui a fondé sa propre formation et rejette les étiquettes de "populiste" et de "démagogue", s'est opposé aux sanctions contre la Russie.

En avril, il a néanmoins opéré un changement de ton face à la guerre en Ukraine, prônant une solution pacifique qui respecte "l'intégrité territoriale" de ce pays.

Son allié au gouvernement, Peter Pellegrini, a remporté le mois dernier la présidentielle devançant largement un diplomate pro-européen, en faisant de la guerre en Ukraine un élément-clé de la campagne dans ce pays de 5,4 millions d'habitants membre de l'Union européenne et de l'OTAN.

Sa coalition gouvernementale a notamment adopté un projet de loi controversé sur la radio et la télévision publiques RTVS que le pouvoir en place accuse de manquer d'objectivité.

Vives condamnations

La tentative d'assassinat a provoqué de vives réactions. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déploré une "attaque ignoble", jugeant que "de tels actes de violence n'ont pas leur place dans notre société et sapent la démocratie, notre bien commun le plus précieux".

"Rien ne peut jamais justifier la violence ni de telles attaques", a souligné le président du Conseil européen Charles Michel, tandis que le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg s'est déclaré "consterné".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'attaque "épouvantable" contre le premier ministre slovaque. Son homologue russe Vladimir Poutine a, lui, parlé d'un "crime odieux", décrivant Robert Fico "comme un homme courageux et déterminé".

Le président américain Joe Biden a pour sa part condamné un "ignoble acte de violence", alors que la Suisse par la voix de sa présidente Viola Amherd s'est dit "profondément choquée" et a appelé à "protéger la démocratie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Emeutes en Nouvelle-Calédonie: 70 nouvelles interpellations

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Les violences ont débuté à Nouméa après que les députés français ont adopté une réforme constitutionnelle qui élargit le corps électoral en Nouvelle-Calédonie (archives). (© KEYSTONE/EPA/STR)

La Nouvelle-Calédonie a été secouée par une troisième nuit d'émeute, mais moins violente que les précédentes, a annoncé jeudi le haut-commissaire de la République française. Septante nouvelles interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures.

Dans l'agglomération de Nouméa, les riverains ont commencé à organiser la protection de leur quartier et érigé des barricades de fortunes, faites de palettes de bois, de bidons et autres brouettes, sur lesquelles ils ont planté des drapeaux blancs.

Malgré cela, les violences se sont poursuivies jeudi sur l'archipel français d'Océanie, qui a une nouvelle fois connu des "affrontements très importants", a déploré le haut-commissaire Louis Le Franc. L'agglomération de Nouméa a encore été la proie des pillages et des incendies, a-t-il ajouté. 200 interpellations ont eu lieu depuis lundi sur le territoire.

"Il y a aussi des pièges tendus aux forces de l'ordre", qui ont subi des "tirs nourris de carabines de grande chasse", a-t-il déclaré. Le bâtiment du Sénat coutumier a été incendié, selon son service de communication, sans que l'on sache pour l'instant l'ampleur des dégâts.

"On n'est pas entendu"

Symbole de cette flambée de violence, le quartier pauvre d'Auteuil, où des tirs nourris résonnaient encore au petit matin, se trouve réduit jeudi à l'état de désolation, a constaté un correspondant de l'AFP, avec son supermarché incendié, ses commerces et restaurants brûlés et pillés.

"Nous venons ramasser ce qu'il y a dans les magasins pour manger. Après, nous n'aurons plus de magasin. On a besoin de lait pour les enfants. Je ne considère pas que c'est du pillage", a jugé auprès de l'AFP une habitante d'Auteuil, qui a requis l'anonymat.

La violence, "on est obligé de passer par là, de tout 'péter', parce qu'on n'est pas entendu", a assumé un jeune homme vivant dans la commune d'Houaïlou, qui a également refusé de donner son nom.

Le président français Emmanuel Macron, qui a décrété l'état d'urgence, a renoncé à un déplacement prévu jeudi sur le site de l'EPR à Flamanville pour pouvoir présider une "réunion de suivi". Il a proposé aux élus calédoniens d'avoir "un échange par visioconférence" à son issue.

Assignations à résidence

Le ministre français de l'intérieur Gérald Darmanin a procédé dans le cadre de l'état d'urgence à cinq premières assignations à résidence de membres de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), frange la plus radicale du front de libération Kanak socialiste (FLNKS), accusés d'être des commanditaires présumés des violences.

Dans un communiqué, les dirigeants de ce mouvement, sans réagir à ces assignations, ont argué que "les exactions commises [...] n'étaient pas nécessaires", mais étaient "l'expression des invisibles de la société qui subissent les inégalités de plein fouet et sont marginalisés au quotidien".

Les principaux partis politiques du territoire et les autorités avaient appelé au calme mercredi, face à cette vague de violences, la plus grave depuis les années 1980.

Ces violences ont fait trois morts, deux hommes de 20 et 36 ans, ainsi qu'une adolescente de 17 ans, ont détaillé les autorités jeudi. Un gendarme d'une vingtaine d'années, touché à la tête par un tir, a également succombé à ses blessures.

Réforme électorale

Les violences ont éclaté après que le Sénat puis l'Assemblée nationale ont adopté une réforme constitutionnelle qui élargit le corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Le texte doit encore obtenir les trois cinquièmes des voix des parlementaires qui doivent se réunir avant la "fin juin" en congrès à Versailles, selon Emmanuel Macron, à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global.

La réforme vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l'archipel. Les partisans de l'indépendance jugent que ce dégel risque de réduire leur poids électoral et marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Premier ministre slovaque dans un état "critique"

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Le Premier ministre slovaque Robert Fico se trouve "entre la vie et la mort" après avoir été blessé par plusieurs balles mercredi. (archives) (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

Le Premier ministre slovaque Robert Fico, dans un état "critique", était mercredi soir toujours au bloc opératoire après avoir été blessé par plusieurs balles après une réunion de cabinet, a indiqué le gouvernement de ce pays d'Europe centrale.

"Nous avons été informés par les médecins que le Premier ministre est dans un état critique, que sa vie est en danger et qu'il est toujours au bloc opératoire", a déclaré le ministre de l'Intérieur Matus Sutaj Estok lors d'une conférence de presse tenue à l'hôpital où M. Fico est opéré.

Robert Fico, âgé de 59 ans, a été évacué en hélicoptère à Banska Bystrica, une ville du centre de la Slovaquie, a précisé le gouvernement dans un communiqué.

Selon le ministre de la Défense Robert Kaliniak, lui aussi présent à l'hôpital, cet attentat est "une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

Selon sa page officielle Facebook, M. Fico a été touché par balle "plusieurs fois". La tentative d'assassinat est intervenue après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie.

"La police a arrêté l'assaillant et donnera davantage d'informations le plus vite possible", a en outre annoncé dans un communiqué la présidente sortante de la Slovaquie, Zuzana Caputova, qualifiant l'agression de son opposant politique d'"attaque contre la démocratie".

La télévision slovaque a diffusé des images d'un homme en jeans menotté au sol. Des médias locaux affirment que le suspect est un écrivain de 71 ans, mais la police n'a donné aucune indication sur son identité.

Un ex-communiste pro-Poutine

Après être revenu au pouvoir comme Premier ministre en octobre, Robert Fico a mis en doute la souveraineté de l'Ukraine et fait cesser toute aide militaire au pays.

Cet ancien membre du parti communiste, qui a fondé sa propre formation et rejette les étiquettes de "populiste" et de "démagogue", s'est opposé aux sanctions contre la Russie.

En avril, il a néanmoins opéré un changement de ton face à la guerre en Ukraine, prônant une solution pacifique qui respecte "l'intégrité territoriale" de ce pays.

Son allié au gouvernement, Peter Pellegrini, a remporté le mois dernier la présidentielle devançant largement un diplomate pro-européen, en faisant de la guerre en Ukraine un élément clés de la campagne dans ce pays de 5,4 millions d'habitants membre de l'Union européenne et de l'Otan.

Sa coalition gouvernementale a notamment adopté un projet de loi controversé sur la radio et la télévision publiques RTVS que le pouvoir en place accuse de manquer d'objectivité

Vive émotion en Europe

Les dirigeants des institutions de l'Union européenne ont vivement réagi à la nouvelle.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déploré "l'attaque ignoble" contre le Premier ministre slovaque, jugeant que "de tels actes de violence n'ont pas leur place dans notre société et sapent la démocratie, notre bien commun le plus précieux".

"Rien ne peut jamais justifier la violence ni de telles attaques", a souligné le président du Conseil européen Charles Michel, tandis que le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est déclaré "consterné".

En Hongrie, frontalière avec la Slovaquie, le Premier ministre Viktor Orban s'est dit "profondément choqué par l'attentat odieux perpétré contre mon ami, le Premier ministre Robert Fico".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'attaque "épouvantable" contre le Premier ministre slovaque. Et le président russe Vladimir Poutine a parlé d'un "crime odieux", en décrivant Robert Fico "comme un homme courageux et déterminé".

Le président français Emmanuel Macron s'est dit "choqué par les tirs qui ont frappé le Premier ministre slovaque" et a exprimé sa "solidarité" pour le peuple slovaque.

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est pour sa part dit "bouleversé par le lâche attentat" car "la violence ne peut avoir sa place dans la politique européenne".

La Suisse par la voix de sa présidente Viola Amherd s'est dite "profondément choquée" et appelle à "protéger la démocratie".

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a exprimé "la plus ferme condamnation de toute forme de violence et d'attaque aux principes de base de la démocratie et de la liberté". Et le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est dit "choqué d'apprendre cette nouvelle épouvantable".

Enfin le président américain Joe Biden a condamné un "ignoble acte de violence", ajoutant que son épouse Jill et lui "étaient en pensée avec sa famille et le peuple de Slovaquie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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