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Vivre l'Acte III des playoffs avec des commentateurs, mais avant tout, des passionnés

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Christophe Moser et Sébastien Telley avant le coup d'envoi de l'Acte III de la finale de National League

Le Genève-Servette Hockey Club est en finale des playoffs de National League, face au HC Bienne. Une simple phrase... anecdotique pour certains, une passion nouvelle pour d'autres... mais pour eux, c'est beaucoup plus. Pour eux, ce sont ces plus de 17'000 kilomètres parcourus, qu'il vente, pleuve ou même neige. Ce sont ces soirées d'euphorie en cas de victoire... de gueule de bois en cas de défaite. C'est ce cœur grenat, qui bat au rythme des matchs... et qui leur a donné envie de faire de leur passion, la nôtre, avec toujours cette quête du titre national en tête. Mais chut! Ne le dîtes pas trop fort! Cela pourrait nous porter malheur! Eux, ce sont mes collègues. Vous connaissez leur voix, découvrons leur visage.

Mardi 18 avril 2023. Acte III des playoffs de la finale de National League de hockey. Un match qui pourrait être décisif pour la suite. J'avoue, cette analyse, elle n'est pas de moi. Elle est signée Sébastien Telley, notre journaliste sportif, fan de hockey et commentateur de tous les matchs du Genève-Servette Hockey Club, pour Radio Lac, depuis quasiment six ans. Forcément, ça donne plus de crédits à mon analyse... enfin, la sienne!

Le sport est vecteur d'émotion, ça je le sais. L'opium du peuple, on le dit aussi. Et quand on commente un match, on ressent quoi? Le fan prend-il le dessus sur le professionnel? Garde-t-on le contrôle et l'impartialité que peut demander cette fonction? Ou bien reste-t-on toujours ce gamin qui vibrait devant sa tv, alors qu'il était censé être déjà couché... Pour le savoir, je me suis imposée aux côtés de Sébastien, tout là haut, dans la tribune H, à la patinoire des Vernets. Et c'est sûr le match, il sera historique!

 

Les Vernets à une heure du début de l'Acte III face à Bienne, ce mardi 18 avril 2023.

18h30: arrivée à la patinoire des Vernets: il fait un temps magnifique, un temps à faire du sport dehors diraient certains. Pour le coup, j'attendrai le Geneva Open pour parfaire mon bronzage, direction la tribune de presse, pour rejoindre Sébastien.

Les Vernets à une heure du coup d'envoi. Le silence avant la clameur

18h35: il n'y a encore personne dans la patinoire. Etranges comme les enceintes sportives ont cette solennité des églises: un immense silence avant la célébration des foules qui viennent en procession, en espérant le miracle sportif. Pour les offrandes faites aux Dieux du sport, je vais me contenter de toucher du bois pour nous porter chance.

19h: j'ai l'impression de faire ma rentrée des classes: j'ai sorti mon ordinateur, mon téléphone, branché mon casque et découvert un nouveau camarade, Christophe Moser. Christophe, il commente avec Sébastien, ce mardi soir. Il a pris un train depuis Berne où il habite et a troqué sa robe d'avocat pour le micro de commentateur. J'apprends qu'il a pris le "virus du hockey", au collège, l'année où le GSHC était arrivé, pour la première fois, en finale. En fait, Christophe c'est un habitué de Genève-Servette en finale. Ca va nous porter chance, c'est sûr!

19h15: il faut prendre des forces. Sébastien s'est acheté un kebab et nous a ramené du chocolat. Miam, ça commence très bien!

19h45: prise d'antenne. On met les casques, je vais profiter de leurs commentaires avisés. Une longue respiration, et c'est parti!

"Bonnnnnnnnnnnnsoir à toutes, bonsoir à tous, place à une soirée de hockey sur glace que l'on espère spectaculaire". Sébastien frotte frénétiquement, ses mains, signe du stress qui le gagne. On a beau être commentateur, on est aussi fan, c'est pour ça qu'on vibre. Pour Sébastien, clairement, cette finale c'est peut-être enfin l'aboutissement d'années à supporter ce club grenat. D'années à rêver de voir le GSHC remporter ce titre. Il ne le dit pas. Pas besoin. Les mots sont parfois inutiles.

20h: début de la rencontre

C'est parti pour une heure de commentaires... et d'émotions!

20h01: première occasion pour les Grenat. Ca part vite... vite comme la vitesse du débit de parole de Sébastien. Il ne manquerait plus que quelques rimes et on pourrait presque se croire à un concert de rap. Sauf que là, il parle de Pouliot, Vatanen, Vatanen qui tiiiiiiiiiiiiiiiire et ça passe à côté!!!!

Je me mets aussi à vibrer pour le match. Et un peu à stresser aussi... Hop, un morceau du chocolat que Sébastien a ramené... c'est pour le magnésium bien sûr!

Le chocolat est excellent... je pense que je vais revenir....

20h07: une pénalité de deux minutes pour un hockeyeur genevois. L'occasion de revenir sur un simulateur côté biennois. Vous comprendrez que je reste discrète sur son identité.

20h16: grosse pression des Genevois. "La seule crainte c'est que Genève-Servette s'essoufle et n'arrive pas à ouvrir le score" nous dit Sébastien. Christophe le rassure. Un peu comme un vieux couple.

Commenter le match depuis le haut de la tribune, c'est avoir toujours le regard sur la glace, mais aussi le chrono, l'ordinateur, les statistiques...

20h21: Une nouvelle pénalité contre Genève. "Il y a deux minutes pour ça, pour dureté!! Extrêmement sévère de donner là dessus" juge Sébastien. Je vous avoue que moi, à la vitesse, où ça va, j'ai du mal à suivre. Heureusement, j'ai leurs commentaires, ça aide.

21h26; petite blague de Sébastien sur Tino Kessler, "Caisse clair". On rigole, on rigole!

Fin du premier tiers, 0-0

20h47: début du deuxième tiers.

20h57: Enorme occasion pour le GSHC!

20h58: deuxième énorme arrêt du gardien du HC Bienne!!! Mais enfin, ça va bien finir par rentrer!!! Ca, c'est mon "commentaire avisé" à moi car mine de rien, le stress me gagne aussi... et hop je reprends un carré de chocolat. Je vous ai dit que c'était pour le magnésium!

21h03: ouverture du score du HC Bienne, par Toni Rajala

Gros coup sur la tête de nos commentateurs... et de moi aussi, j'avoue... Le GSHC a mené le match, mais mener n'est pas marquer. Quand on est commentateur, on est un peu philosophe, finalement. "La victoire aime l'effort", nous dit Catulle. Et d'effort, le GSHC ne manque pas d'en faire. Espérons que le poète romain se fasse oracle, ce mardi soir.

Le HC Bienne vient d'ouvrir le score... ça fait mal

21h06: nouvelle énorme occasion du HC Bienne. "Je ne suis pas serein" nous dit Sébastien. Quant à moi, je n'ai plus de chocolat pour me consoler... Ca m'apprendra, la prochaine fois, je viens avec une provision! Le stress est à son comble. D'ailleurs stress, est-ce vraiment le mot approprié? La patinoire s'est tue ; "j'ai peur" souffle Sébastien, dans son micro de commentateur.

21h12: nouvel arrêt du gardien Robert Mayer. "C'est dur ce qu'il se passe pour le GSHC, si proche, mais maintenant, il paraît si loin" nous dit Christophe. Quand je vous disais qu'être commentateur, c'était être philosophe. Christophe aurait pu rajouter cette phrase de De Coubertin: « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. » Les Aigles vont vaincre la difficulté, c'est sûr!

21h19: Christophe assure l'essentiel des commentaires... Sébastien semble encaisser le coup. Quant à moi, heu... j'ai tendance à oublier qu'il y a des commentaires en direct et qu'on va finir par entendre mes propres commentaires dont la décence m'oblige à ne pas en divulguer la teneur. Oui, les insultes passent toujours mieux avec un langage précieux, n'est-il pas?

21h21: fin du deuxième tiers, 1-0 pour le HC Bienne.

"Il y a eu un hold-up et la police n'a rien fait" (Sébastien).

21h40: début du troisième tiers.

Le GSHC est mené 1-0, ils ont 20 minutes pour revenir au score. Personnellement, je fulmine contre les supporters que l'on n'entend pas assez, à mon goût. C'est maintenant qu'il faut soutenir notre équipe! Pour un peu, j'irais prendre le micro du speaker pour haranguer la foule. J'ai bien écrit, "pour un peu"... mon rédacteur en chef m'a dit qu'il fallait que je puisse encore assurer deux ou trois interviews, après ce match... Et puis, toujours pas de chocolat!!! J'aurais dû aller en acheter à la pause!!

21h47: encore une occasion pour le HC Bienne. On a frôlé le 2-0...

21h49: énorme occasion pour le GSHC et l'espoir renaît, tout comme les chants! AAAAAAAAAAAAAAAAAALLLLLLLEZ!

21h53: la tension monte encore d'un cran car le temps presse. Sébastien se prend la tête à deux mains ; Christophe est livide. Je repense à mon impression d'église du début. Le Dieu du sport pourrait avoir la décence de se pencher sur le GSHC et vite égaliser!

22h04: EGALISATION du GSHC de Sami Vatanen!!!

On respire mieux, tout d'un coup!!!! Et on est tous debouts!!!

"Il faut aller chercher ce 2 à 1" dit Christophe. C'est clair!!

22h13: fin du 3e tiers, 1-1 et maintenant place aux prolongations.

L'équation est simple: le premier qui marque, gagne!

22h32: début des prolongations. Christophe a été faire le plein d'eau, car il fait une de ces chaleurs en haut de la tribune! La faute au chauffage qui passe derrière nous, mais ce match à rebondissements nous donne aussi des sueurs froides. Les Biennois ont vraiment un gardien incroyable, Joren van Pottelberghe, sans doute l'un des grands bonhommes de la rencontre, il faut bien l'avouer.

22h37: AAAAAAAAAAAAAAARRÊT de Robert Mayer!!!! On a eu chaud!! Sébastien rappelle que Marc-Antoine Pouliott a marqué en prolongations contre Lugano et Zoug dans ces situations. Mais comme rajoute Sébastien, "peu importe qui marque, je m'en fous!".

22h39: Enorme arrêt du gardien biennois! Ca se rapproche, allez, allez!!!!

22h45: Pression maximale du Genève-Servette! Nos voisins de tribune me regarde d'un œil torve. Avec le casque, je ne m'entends pas. Hum, va falloir se calmer, peut-être... En fait, non, le sport c'est ça: c'est vibrer, chanter, hurler juste parce qu'un gars sur la glace tire dans une rondelle en plastique pour la mettre au fond d'une cage. Existe-t-il un autre vecteur d'émotion d'une telle intensité? Je ne vais pas poser la question à Sébastien et Christophe, je connais déjà la réponse.

La pression est à son comble. Sébastien prend le pouls de Christophe. Un peu pour le rassurer, un peu pour se rassurer..

22h55: But du HC Bienne de Yanick Stampfli. Les Biennois remportent l'Acte III

Quel hold-up dit Christophe.... Le sentiment de tous... Et cette patinoire qui nous semblait si chaude, il y a quelques minutes encore, est devenue glaciale. Plus un chant, plus un cri... L'incompréhension de voir s'échapper une victoire qui semblait presque acquise.

L'immense déception...

C'est fou comme plus de 6'000 personnes peuvent disparaître en quelques minutes. Comme si partir vite pouvait empêcher la défaite. Un réflexe inconscient, ce besoin de se tourner vers autre chose. Pour Sébastien et Christophe, parler de déception est plus qu'un euphémisme. Commenter les matchs, c'est aussi les vivres à 2000% et là, l'ascenseur émotionnel est immense. J'essaie de leur remonter maladroitement le moral en leur donnant rendez-vous, jeudi pour l'Acte IV. De gentils sourires pour remercier de l'attention mais le cœur n'y est pas.

 

La patinoire s'est vidée en quelques minutes

Le HC Bienne mène 2-1 dans cette série et a fait le break comme on dit.

N'oublie jamais que tout est éphémère alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin.

C'est ce que nous dit Descartes. Là, le chagrin est immense mais le bonheur n'en sera que plus grand... c'est sûr!

Merci à Sébastien Telley et Christophe Moser de m'avoir accueillie pour ce match. Ils nous feront vivre, dès jeudi, à Bienne, l'Acte IV.

Pour Genève, pour l'Histoire... en tout cas, nous on y croit!

Et vous?

La nuit est tombée sur la patinoire des Vernets. Un fondu au noir sur cet Acte III, le regard déjà tourné vers l'Acte IV

 

 

 

 

 

 

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International

Trêve ou pas, Tsahal entrera à Rafah, promet Netanyahu

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Des soldats israéliens sur un terrain de rassemblement près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le sud d'Israël. Trêve ou pas, leur premier ministre veut attaquer Rafah. (© KEYSTONE/AP/Tsafrir Abayov)

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis mardi que son armée entrerait dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qu'une trêve soit conclue ou non, peu avant l'arrivée en Israël du chef de la diplomatie américaine.

Après l'Arabie saoudite et la Jordanie, Antony Blinken est attendu dans la soirée en Israël, dans le cadre de sa septième mission au Proche-Orient pour tenter d'arracher une trêve entre Israël et le Hamas palestinien, en guerre depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza.

Les pays médiateurs attendent pendant ce temps une réponse du mouvement islamiste palestinien à une proposition de trêve de 40 jours, associée à une libération d'otages retenus à Gaza depuis le début de la guerre en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

En rencontrant le roi de Jordanie, le secrétaire d'Etat américain a déclaré que "le Hamas devrait accepter la proposition sur la table", selon le porte-parole du département d'Etat. Une proposition qu'il avait qualifiée lundi d'"extraordinairement généreuse de la part d'Israël".

Mais en parallèle à ces espoirs de trêve, Israël affirme maintenir son projet d'offensive terrestre sur la ville de Rafah, frontalière avec l'Egypte, considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.

"L'idée que nous allons arrêter la guerre avant d'avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve), afin d'obtenir une victoire totale", a déclaré mardi M. Netanyahu à des proches d'otages à Jérusalem.

M. Netanyahu a lancé cet avertissement en dépit de la réprobation de nombreuses capitales, à commencer par Washington, et organisations humanitaires qui redoutent des pertes civiles massives en cas d'offensive sur cette ville devenue un refuge pour un million et demi de Palestiniens.

"Aussi vite que possible"

Après une réunion lundi au Caire avec des représentants de l'Egypte et du Qatar, deux des pays médiateurs avec les Etats-Unis, une délégation du Hamas a regagné Doha, afin d'étudier la nouvelle proposition de trêve et devrait donner sa réponse "aussi vite que possible", a déclaré à l'AFP une source proche du mouvement.

Selon le site al-Qahera News, proche du renseignement égyptien, la délégation du Hamas doit revenir au Caire "avec une réponse écrite".

Israël attendra de son côté jusqu'à "mercredi soir" une réponse du Hamas avant de décider s'il enverra ou non une délégation au Caire, a déclaré mardi un responsable.

Cette proposition fait suite à des mois de blocage dans les négociations indirectes visant à mettre fin à la guerre, après une trêve d'une semaine, fin novembre, qui avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.

Mardi, des frappes aériennes ont visé Rafah ainsi que la ville voisine de Khan Younès et la ville de Gaza, dans le nord du territoire, selon un correspondant de l'AFP.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 47 personnes ont été tuées en 24 heures à travers la bande de Gaza.

"Nous reconstruirons"

A Nousseirat, un camp palestinien du centre du territoire régulièrement bombardé, des habitants déblayaient mardi des montagnes de gravats, à mains nues ou presque, selon des images tournées par l'AFP.

"Nous reconstruirons, nous rebâtirons tout avec l'aide des jeunes et des enfants. Regardez-les, il est difficile de briser la volonté d'une telle génération. Bien sûr, ils reconstruiront", a promis un rescapé.

Le Hamas réclame en particulier un cessez-le-feu permanent avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé.

Les exigences du mouvement islamiste portent aussi sur "un retrait (israélien) de la bande de Gaza, le retour des déplacés, un calendrier clair pour le début de la reconstruction et un accord d'échange qui lève toute injustice envers les détenus palestiniens, hommes et femmes", a déclaré lundi à l'AFP un des négociateurs, Zaher Jabareen.

"Une trêve durable"

"Nous demandons au monde entier d'appeler à une trêve durable, cela suffit", a lancé un Palestinien, qui veillait des proches tués à l'hôpital al-Najjar de Rafah.

L'aide internationale, strictement contrôlée par les autorités israéliennes, arrive au compte-gouttes principalement depuis l'Egypte via Rafah, mais reste très insuffisante face aux immenses besoins des 2,4 millions de Gazaouis.

Les Etats-Unis font pression sur Israël pour qu'il facilite l'entrée de l'aide par la route et ont par ailleurs commencé à construire un port flottant face au littoral de Gaza, destiné à accueillir des cargaisons arrivées par bateau. La structure sera prête jeudi, selon le président chypriote Nikos Christodoulides.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, entraînant la mort de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 34'535 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dévasté le petit territoire et provoqué un déplacement massif de population.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Les députés vaudois s'attaquent à la nouvelle péréquation

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La nouvelle péréquation intercommunale était au menu des députés vaudois mardi après-midi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur l'examen de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV). Lors de leurs premières prises de parole et malgré plusieurs critiques, les députés ont globalement réservé un bon accueil au projet du Conseil d'Etat.

Sujet complexe mais essentiel pour les communes, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation, réclamée de longue date. Elle intègre également une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes.

La NPIV, qui prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes, concrétise l'accord conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Un accord alors qualifié "d'historique", mais qui doit désormais être validé par le Grand Conseil.

La gauche radicale s'opposera

Mardi en plénum lors de la discussion générale, les principaux groupes politiques ont indiqué que leurs membres se rallieront majoritairement au projet du Conseil d'Etat, malgré parfois quelques réticences.

Des amendements seront discutés lors des prochaines séances. Parmi eux figure notamment la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité. Ces différents ajustements, soutenus dans le cadre de la commission, ne modifient toutefois pas les équilibres financiers généraux du projet.

Seul le groupe Ensemble à gauche - POP a affirmé qu'il ne se rallierait pas à la NPIV, estimant que la solidarité entre communes n'était pas assez poussée. Il soutiendra ainsi les différents amendements proposés par son député Vincent Keller, auteur de l'un des deux rapports de minorité.

Le second, signé par le seul Didier Lohri (Vert-e-s), propose aussi que la solidarité intercommunale soit revue à la hausse, via plusieurs amendements qui seront débattus ultérieurement.

Contre-projet à SOS Communes

Des critiques sont aussi venues de la PLR Joséphine Byrne Garelli, co-présidente de l'initiative "SOS Communes". Une initiative qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton (moyennant une bascule d'impôt), et à laquelle la NPIV fait office de contre-projet du Conseil d'Etat.

A noter que si les initiants devaient maintenir leur texte à l'issue des débats du Grand Conseil, une votation populaire aurait lieu en septembre prochain entre l'initiative et le contre-projet.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, n'a pas encore pu prendre la parole lors de cette discussion générale. Elle le fera dans deux semaines, lors de la suite des débats sur ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Servette: tribune nord fermée samedi contre Winterthour

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Les ultras du Serviette FC déploient une banderole lors du match de championnat contre Grasshopper au Stade de Genève (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Le secteur des supporters du Servette restera fermé samedi 4 mai en Super League pour la venue de Winterthour. Les autorités ont pris cette mesure en réponse aux incidents de dimanche en Coupe.

Le "comportement inacceptable" des supporters du Servette a donc des conséquences. A Winterthour, il y a eu des jets d'engins pyrotechniques contre des tiers, des affrontements avec la police et d'importants dégâts matériels. La gare de Winterthour a dû rester fermée durant une longue période, ce qui a fortement perturbé le trafic.

Le groupe de travail "Autorités chargées de délivrer les autorisations" a donc pris la décision de fermer la tribune nord pour le prochain match des Grenat au Stade de Genève, pour des raisons de sécurité. Cette rencontre aura de plus une valeur probatoire. En cas de nouveaux débordements, de nouvelles mesures seront prises, ont indiqué les autorités dans un communiqué.

Le groupe de travail attend maintenant de l'Association suisse de football (ASF) et de la Swiss Football League (SFL) des mesures fortes afin d'endiguer les violences qui entourent les matches. Pour la prochaine saison, les autorités mettront en place le modèle en cascade. D'ici là, elles vont se concerter en fonction de la situation et chercher des solutions appropriées.

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Football

Euro féminin 2025: La Ville de Genève débloque 1,15 million de francs

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Une pétition a été remise à Berne pour un meilleur soutien financier fédéral à l'Euro féminin 2025 et à l'encouragement du sport auprès des femmes et des jeunes filles. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)
Le Conseil municipal de la Ville de Genève a ouvert, lundi soir, un crédit budgétaire de 1,15 million de francs destiné à l'Euro féminin 2025, une compétition que la Suisse accueille. Genève est programmée pour être le théâtre de cinq rencontres, dont une demi-finale.

La somme débloquée par le Conseil municipal est répartie sur les exercices 2024 et 2025 de la Ville de Genève. Le budget global dédié à la manifestation au bout du lac se monte à 6,8 millions de francs. Il sera couvert par le canton et les communes genevoises.

La Ville de Genève a fait sa part, "maintenant nous attendons que la Confédération tienne ses engagements", indique mardi la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis, confirmant une information de la Tribune de Genève.

A l'origine, Berne avait parlé d'une aide financière de 15 millions de francs en faveur de l'Euro féminin. La conseillère fédérale Viola Amherd avait toutefois ramené ce montant à 4 millions de francs. Une coupe qui avait consterné de nombreuses personnes, notamment dans le monde du football suisse.

L'affaire semble toutefois en bonne voie de s'arranger. La semaine passée, après le Conseil des Etats, c'est la commission compétente du Conseil national qui a en effet estimé que la Confédération devait revenir sur sa décision et soutenir l'Euro féminin à hauteur de 15 millions de francs, comme elle l'avait promis.

L'Euro 2025 va jouer le rôle d'un accélérateur de la promotion du sport féminin au bout du lac, estime Mme Barbey-Chappuis. La compétition sera par ailleurs "une formidable vitrine" pour Genève. D'importantes retombées économiques et touristiques sont attendues, avec la venue de milliers de spectateurs.

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International

Trump condamné à des amendes pour outrage - Menace d'incarcération

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L'ancien président des Etats-Unis a écopé d'une amende de 9000 dollars pour outrage au tribunal. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le juge qui préside les débats au procès de Donald Trump à New York a condamné mardi l'ex-président américain à 9000 dollars d'amendes pour outrage au tribunal et l'a menacé d'une "incarcération" pour avoir violé son interdiction de s'en prendre aux témoins et jurés.

Donald Trump "est prévenu que la Cour ne tolérera pas la poursuite de violations délibérées de ses ordres et que, si cela est nécessaire et approprié, elle imposera une peine d'emprisonnement", peut-on lire dans la décision écrite du juge Juan Merchan.

Le juge a rendu sa décision devant Donald Trump à l'ouverture de l'audience mardi matin, alors que le procès entre dans sa troisième semaine. Il a condamné Donald Trump à 1000 dollars d'amende par violation - neuf au total -, soit le maximum permis par la loi.

L'ancien président des Etats-Unis est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables qui auraient servi à dissimuler un paiement pour étouffer un potentiel scandale sexuel dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

Les 130'000 dollars avaient été versés à l'ancienne star de films X Stormy Daniels pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirmait avoir eue avec lui en 2006, alors qu'il était déjà marié à son épouse Melania. Une relation qu'il dément.

Sur son réseau social

Avant l'ouverture des débats, le juge avait interdit à Donald Trump de s'en prendre publiquement aux témoins et aux jurés, ce qu'il fait régulièrement sur son réseau social Truth Social, pour éviter le risque d'intimidations.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des militants progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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