Le Genève-Servette Hockey Club est en finale des playoffs de National League, face au HC Bienne. Une simple phrase... anecdotique pour certains, une passion nouvelle pour d'autres... mais pour eux, c'est beaucoup plus. Pour eux, ce sont ces plus de 17'000 kilomètres parcourus, qu'il vente, pleuve ou même neige. Ce sont ces soirées d'euphorie en cas de victoire... de gueule de bois en cas de défaite. C'est ce cœur grenat, qui bat au rythme des matchs... et qui leur a donné envie de faire de leur passion, la nôtre, avec toujours cette quête du titre national en tête. Mais chut! Ne le dîtes pas trop fort! Cela pourrait nous porter malheur! Eux, ce sont mes collègues. Vous connaissez leur voix, découvrons leur visage.
Mardi 18 avril 2023. Acte III des playoffs de la finale de National League de hockey. Un match qui pourrait être décisif pour la suite. J'avoue, cette analyse, elle n'est pas de moi. Elle est signée Sébastien Telley, notre journaliste sportif, fan de hockey et commentateur de tous les matchs du Genève-Servette Hockey Club, pour Radio Lac, depuis quasiment six ans. Forcément, ça donne plus de crédits à mon analyse... enfin, la sienne!
Le sport est vecteur d'émotion, ça je le sais. L'opium du peuple, on le dit aussi. Et quand on commente un match, on ressent quoi? Le fan prend-il le dessus sur le professionnel? Garde-t-on le contrôle et l'impartialité que peut demander cette fonction? Ou bien reste-t-on toujours ce gamin qui vibrait devant sa tv, alors qu'il était censé être déjà couché... Pour le savoir, je me suis imposée aux côtés de Sébastien, tout là haut, dans la tribune H, à la patinoire des Vernets. Et c'est sûr le match, il sera historique!
Les Vernets à une heure du début de l'Acte III face à Bienne, ce mardi 18 avril 2023.
18h30: arrivée à la patinoire des Vernets: il fait un temps magnifique, un temps à faire du sport dehors diraient certains. Pour le coup, j'attendrai le Geneva Open pour parfaire mon bronzage, direction la tribune de presse, pour rejoindre Sébastien.
Les Vernets à une heure du coup d'envoi. Le silence avant la clameur
18h35: il n'y a encore personne dans la patinoire. Etranges comme les enceintes sportives ont cette solennité des églises: un immense silence avant la célébration des foules qui viennent en procession, en espérant le miracle sportif. Pour les offrandes faites aux Dieux du sport, je vais me contenter de toucher du bois pour nous porter chance.
19h: j'ai l'impression de faire ma rentrée des classes: j'ai sorti mon ordinateur, mon téléphone, branché mon casque et découvert un nouveau camarade, Christophe Moser. Christophe, il commente avec Sébastien, ce mardi soir. Il a pris un train depuis Berne où il habite et a troqué sa robe d'avocat pour le micro de commentateur. J'apprends qu'il a pris le "virus du hockey", au collège, l'année où le GSHC était arrivé, pour la première fois, en finale. En fait, Christophe c'est un habitué de Genève-Servette en finale. Ca va nous porter chance, c'est sûr!
19h15: il faut prendre des forces. Sébastien s'est acheté un kebab et nous a ramené du chocolat. Miam, ça commence très bien!
19h45: prise d'antenne. On met les casques, je vais profiter de leurs commentaires avisés. Une longue respiration, et c'est parti!
"Bonnnnnnnnnnnnsoir à toutes, bonsoir à tous, place à une soirée de hockey sur glace que l'on espère spectaculaire". Sébastien frotte frénétiquement, ses mains, signe du stress qui le gagne. On a beau être commentateur, on est aussi fan, c'est pour ça qu'on vibre. Pour Sébastien, clairement, cette finale c'est peut-être enfin l'aboutissement d'années à supporter ce club grenat. D'années à rêver de voir le GSHC remporter ce titre. Il ne le dit pas. Pas besoin. Les mots sont parfois inutiles.
20h: début de la rencontre
C'est parti pour une heure de commentaires... et d'émotions!
20h01: première occasion pour les Grenat. Ca part vite... vite comme la vitesse du débit de parole de Sébastien. Il ne manquerait plus que quelques rimes et on pourrait presque se croire à un concert de rap. Sauf que là, il parle de Pouliot, Vatanen, Vatanen qui tiiiiiiiiiiiiiiiire et ça passe à côté!!!!
Je me mets aussi à vibrer pour le match. Et un peu à stresser aussi... Hop, un morceau du chocolat que Sébastien a ramené... c'est pour le magnésium bien sûr!
Le chocolat est excellent... je pense que je vais revenir....
20h07: une pénalité de deux minutes pour un hockeyeur genevois. L'occasion de revenir sur un simulateur côté biennois. Vous comprendrez que je reste discrète sur son identité.
20h16: grosse pression des Genevois. "La seule crainte c'est que Genève-Servette s'essoufle et n'arrive pas à ouvrir le score" nous dit Sébastien. Christophe le rassure. Un peu comme un vieux couple.
Commenter le match depuis le haut de la tribune, c'est avoir toujours le regard sur la glace, mais aussi le chrono, l'ordinateur, les statistiques...
20h21: Une nouvelle pénalité contre Genève. "Il y a deux minutes pour ça, pour dureté!! Extrêmement sévère de donner là dessus" juge Sébastien. Je vous avoue que moi, à la vitesse, où ça va, j'ai du mal à suivre. Heureusement, j'ai leurs commentaires, ça aide.
21h26; petite blague de Sébastien sur Tino Kessler, "Caisse clair". On rigole, on rigole!
Fin du premier tiers, 0-0
20h47: début du deuxième tiers.
20h57: Enorme occasion pour le GSHC!
20h58: deuxième énorme arrêt du gardien du HC Bienne!!! Mais enfin, ça va bien finir par rentrer!!! Ca, c'est mon "commentaire avisé" à moi car mine de rien, le stress me gagne aussi... et hop je reprends un carré de chocolat. Je vous ai dit que c'était pour le magnésium!
21h03: ouverture du score du HC Bienne, par Toni Rajala
Gros coup sur la tête de nos commentateurs... et de moi aussi, j'avoue... Le GSHC a mené le match, mais mener n'est pas marquer. Quand on est commentateur, on est un peu philosophe, finalement. "La victoire aime l'effort", nous dit Catulle. Et d'effort, le GSHC ne manque pas d'en faire. Espérons que le poète romain se fasse oracle, ce mardi soir.
Le HC Bienne vient d'ouvrir le score... ça fait mal
21h06: nouvelle énorme occasion du HC Bienne. "Je ne suis pas serein" nous dit Sébastien. Quant à moi, je n'ai plus de chocolat pour me consoler... Ca m'apprendra, la prochaine fois, je viens avec une provision! Le stress est à son comble. D'ailleurs stress, est-ce vraiment le mot approprié? La patinoire s'est tue ; "j'ai peur" souffle Sébastien, dans son micro de commentateur.
21h12: nouvel arrêt du gardien Robert Mayer. "C'est dur ce qu'il se passe pour le GSHC, si proche, mais maintenant, il paraît si loin" nous dit Christophe. Quand je vous disais qu'être commentateur, c'était être philosophe. Christophe aurait pu rajouter cette phrase de De Coubertin: « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. » Les Aigles vont vaincre la difficulté, c'est sûr!
21h19: Christophe assure l'essentiel des commentaires... Sébastien semble encaisser le coup. Quant à moi, heu... j'ai tendance à oublier qu'il y a des commentaires en direct et qu'on va finir par entendre mes propres commentaires dont la décence m'oblige à ne pas en divulguer la teneur. Oui, les insultes passent toujours mieux avec un langage précieux, n'est-il pas?
21h21: fin du deuxième tiers, 1-0 pour le HC Bienne.
"Il y a eu un hold-up et la police n'a rien fait" (Sébastien).
21h40: début du troisième tiers.
Le GSHC est mené 1-0, ils ont 20 minutes pour revenir au score. Personnellement, je fulmine contre les supporters que l'on n'entend pas assez, à mon goût. C'est maintenant qu'il faut soutenir notre équipe! Pour un peu, j'irais prendre le micro du speaker pour haranguer la foule. J'ai bien écrit, "pour un peu"... mon rédacteur en chef m'a dit qu'il fallait que je puisse encore assurer deux ou trois interviews, après ce match... Et puis, toujours pas de chocolat!!! J'aurais dû aller en acheter à la pause!!
21h47: encore une occasion pour le HC Bienne. On a frôlé le 2-0...
21h49: énorme occasion pour le GSHC et l'espoir renaît, tout comme les chants! AAAAAAAAAAAAAAAAAALLLLLLLEZ!
21h53: la tension monte encore d'un cran car le temps presse. Sébastien se prend la tête à deux mains ; Christophe est livide. Je repense à mon impression d'église du début. Le Dieu du sport pourrait avoir la décence de se pencher sur le GSHC et vite égaliser!
22h04: EGALISATION du GSHC de Sami Vatanen!!!
On respire mieux, tout d'un coup!!!! Et on est tous debouts!!!
"Il faut aller chercher ce 2 à 1" dit Christophe. C'est clair!!
22h13: fin du 3e tiers, 1-1 et maintenant place aux prolongations.
L'équation est simple: le premier qui marque, gagne!
22h32: début des prolongations. Christophe a été faire le plein d'eau, car il fait une de ces chaleurs en haut de la tribune! La faute au chauffage qui passe derrière nous, mais ce match à rebondissements nous donne aussi des sueurs froides. Les Biennois ont vraiment un gardien incroyable, Joren van Pottelberghe, sans doute l'un des grands bonhommes de la rencontre, il faut bien l'avouer.
22h37: AAAAAAAAAAAAAAARRÊT de Robert Mayer!!!! On a eu chaud!! Sébastien rappelle que Marc-Antoine Pouliott a marqué en prolongations contre Lugano et Zoug dans ces situations. Mais comme rajoute Sébastien, "peu importe qui marque, je m'en fous!".
22h39: Enorme arrêt du gardien biennois! Ca se rapproche, allez, allez!!!!
22h45: Pression maximale du Genève-Servette! Nos voisins de tribune me regarde d'un œil torve. Avec le casque, je ne m'entends pas. Hum, va falloir se calmer, peut-être... En fait, non, le sport c'est ça: c'est vibrer, chanter, hurler juste parce qu'un gars sur la glace tire dans une rondelle en plastique pour la mettre au fond d'une cage. Existe-t-il un autre vecteur d'émotion d'une telle intensité? Je ne vais pas poser la question à Sébastien et Christophe, je connais déjà la réponse.
La pression est à son comble. Sébastien prend le pouls de Christophe. Un peu pour le rassurer, un peu pour se rassurer..
22h55: But du HC Bienne de Yanick Stampfli. Les Biennois remportent l'Acte III
Quel hold-up dit Christophe.... Le sentiment de tous... Et cette patinoire qui nous semblait si chaude, il y a quelques minutes encore, est devenue glaciale. Plus un chant, plus un cri... L'incompréhension de voir s'échapper une victoire qui semblait presque acquise.
L'immense déception...
C'est fou comme plus de 6'000 personnes peuvent disparaître en quelques minutes. Comme si partir vite pouvait empêcher la défaite. Un réflexe inconscient, ce besoin de se tourner vers autre chose. Pour Sébastien et Christophe, parler de déception est plus qu'un euphémisme. Commenter les matchs, c'est aussi les vivres à 2000% et là, l'ascenseur émotionnel est immense. J'essaie de leur remonter maladroitement le moral en leur donnant rendez-vous, jeudi pour l'Acte IV. De gentils sourires pour remercier de l'attention mais le cœur n'y est pas.
La patinoire s'est vidée en quelques minutes
Le HC Bienne mène 2-1 dans cette série et a fait le break comme on dit.
N'oublie jamais que tout est éphémère alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin.
C'est ce que nous dit Descartes. Là, le chagrin est immense mais le bonheur n'en sera que plus grand... c'est sûr!
Merci à Sébastien Telley et Christophe Moser de m'avoir accueillie pour ce match. Ils nous feront vivre, dès jeudi, à Bienne, l'Acte IV.
Pour Genève, pour l'Histoire... en tout cas, nous on y croit!
Et vous?
La nuit est tombée sur la patinoire des Vernets. Un fondu au noir sur cet Acte III, le regard déjà tourné vers l'Acte IV
L'UDC soutient les projets d'extensions autoroutières et les deux objets sur le droit du bail, soumis au peuple le 24 novembre. Ses délégués réunis à Aarau ont aussi soutenu par 248 voix contre 90 le 4e texte soumis en votations: le financement uniforme des soins.
Le vote a été précédé d'une longue discussion avec plus d'une vingtaine d'orateurs. Le parti a manifestement eu du mal à accorder ses violons. Les délégués ont rejeté la proposition de liberté de vote du comité du parti par 241 voix contre 93.
Après le débat nourri, les délégués ont suivi les arguments du conseiller national genevois Thomas Bläsi, partisan du "oui" à la réforme EFAS.
La direction du parti penchait pour un "non" à l'EFAS. Les directeurs UDC de la santé dans les cantons de Zurich, de Berne et d'Argovie étaient pour, de même que le "patriarche" du parti, l'ex-conseiller fédéral Christoph Blocher.
La réforme EFAS prévoit que tous les soins couverts par l'assurance maladie de base, stationnaires comme ambulatoires, soient couverts selon la même clé de répartition: 26,9% par les cantons, 73,1% par les caisses maladie. Actuellement, les cantons ne paient rien pour les traitements ambulatoires et couvrent 55% des frais des soins stationnaires.
En cas d'adoption par le peuple, le changement entrera en vigueur en 2028 pour les domaines ambulatoire et stationnaire, dès 2032 pour les soins de longue durée.
Plus d'unanimité sur les autres objets
Les autres objets soumis en votations fédérales n'ont, eux, guère fait débat parmi les délégués de l'UDC. L'assemblée a largement soutenu, par 384 voix contre 1 et 3 abstentions, l'extension des autoroutes. Cet objet compte six projets devisés, au total, à cinq milliards de francs, dont un romand. L'axe Le Vengeron-Coppet-Nyon (VD) doit notamment être élargi à deux fois trois voies sur 19 km.
Les délégués ont également suivi l'avis de la direction du parti dans le domaine du droit du bail. Ils ont soutenu les mesures contre les sous-locations abusives par 361 voix et 3 abstentions ainsi que la simplification des résiliations de bail pour besoin propre par 356 voix et une abstention.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La Maison Blanche a publié samedi un rapport médical concluant que Kamala Harris possède à 59 ans "la résistance physique et mentale nécessaire pour remplir les devoirs de la présidence" des Etats-Unis.
Le rapport, extrêmement détaillé, a été publié "avec l'accord" de la candidate démocrate à la présidentielle du 5 novembre, qui espère ainsi alimenter un débat sur les facultés de son rival républicain Donald Trump, âgé de 78 ans.
Selon son médecin, le dernier examen médical de la vice-présidente en avril ne signale rien "sortant de l'ordinaire" et celle-ci bénéficie d'une "excellente santé". Seul traitement notoire: une immunothérapie allergénique suivie depuis trois ans pour réduire les symptômes d'allergies saisonnières.
Les questions sur l'âge, la robustesse et l'acuité mentale de Joe Biden ont dominé sa campagne, jusqu'à ce que le président âgé de 81 ans jette l'éponge en juillet après un débat calamiteux face à l'ancien président républicain.
La question est depuis rarement abordée dans les médias et n'a pas d'influence notable sur les sondages, toujours aussi serrés, en dépit de la forte différence d'âge entre Kamala Harris et Donald Trump, et de la tendance toujours plus prononcée de ce dernier aux digressions décousues.
La vice-présidente voudrait donc remettre le sujet au goût du jour, à son avantage.
Son équipe de campagne a lu avec attention de récents articles du New York Times.
L'un souligne que le milliardaire, déjà très critiqué par ses adversaires pour n'avoir pas été transparent sur sa santé quand il était président, n'a pas publié de bilan médical récent.
L'autre article du grand quotidien américain analyse ses récents discours, concluant qu'ils sont toujours plus "longs", "confus", "vulgaires" et "obsédés par le passé".
L'ancien président, à la présence physique indéniable, a un rythme très soutenu de voyages et de meetings. Mais il ne montre pas de fatigue comparable à celle qui marquait souvent la démarche, les traits et l'élocution de Joe Biden.
Et selon les sondages, son âge n'est pas un sujet important pour une grande partie des électeurs.
Une enquête d'opinion Gallup publiée le 10 octobre indique que 41% des électeurs jugent le républicain trop vieux pour être président. Le pourcentage n'a pas beaucoup changé depuis que Kamala Harris est entrée dans la course.
Selon Gallup, en juin, ils étaient 37% à dire la même chose, tandis que deux tiers des Américains estimaient alors que Joe Biden était trop âgé pour rester à la Maison Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Comme chaque année à la mi-octobre, Lausanne s'apprête à effectuer une plongée dans la culture souterraine. Pour sa 23e édition, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) investira le casino de Montbenon, le Cinéma Bellevaux, l’Auditorium de l'EJMA ou encore la galerie HumuS du 16 au 20 octobre.
"Sans cesse à la recherche de ce qui chatouille au mieux la rétine, jamais dépourvue d’idées pour y parvenir, cette 23e édition, qui s'annonce radieusement haletante et digitalement poignante, nous embarquera en expédition visuelle à dos d'âne, sur un tricycle aux côtés d’une panthère ou à bord d'un Taxi zum Klo, à choix", se réjouissent les organisateurs.
Plus concrètement, pas moins de 89 projections, dont 49 courts et longs métrages en compétition internationale, seront proposés cette année. Quelque 22 performances sonores auront également lieu, ainsi que sept projets pluridisciplinaires, quatre workshops, un vernissage et une radio.
Cinéma
"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoît Sabatier ouvrira les feux pour la partie cinématographique. Le film entraînera les spectateurs "dans le Marseille alternatif du point de vue d'un père en quête de réconciliation avec la disparition de sa fille".
Les courts-métrages proposeront quant à eux "des pistes pour décrypter le sensible, le thème de l'anxiété exprimé par des dauphins et des fleurs, des règles de jeu absurdes, ou encore du surréalisme, de l'expérimentation analogique et l'esthétique de Youtube".
Musique On et Off
Le programme musical s'annonce tout aussi décoiffant avec "des stratégies-scènes-techniques artistiques et militantes drastiquement différentes" dans la Salle des Fêtes du mercredi au samedi soir. Parmi les têtes d'affiche, l'Argentine Andrea Pensado, le Kenyan Lord Spikeheart ou encore Radon, le trio zurichois de "dynamic witchcore". A ne pas manquer non plus, le groupe Billy Bao "qui n'écrit pas de chansons et qui laisse les instruments au public".
Le LUFF propose aussi un festival off gratuit et haut en couleur, avec au menu des concerts, mais également un "espace d'expérimentation sonore et d’improvisation collective lors de deux Jam Noise". Un "concert sauvage" pourrait même avoir lieu à l'issue de ces sessions, laissent entendre les organisateurs.
Ateliers
Différents ateliers sont également prévus pour les personnes désireuses d'expérimenter par elles-mêmes. "Exercices d'écoute de notre confusion", "sculpture avec de l'air et ce que l'on croit être vide et invisible", claquettes, ou encore création d'un orgue avec des chutes de tubes en plastique figurent parmi les éléments à choix.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Dédié aux arts du cirque, le festival Carambole aura lieu du 25 au 27 octobre à Plan-les-Ouates (GE). Cette manifestation organisée par le collectif Les Boutures est ouverte aux adultes, aux enfants, aux professionnels et aux amateurs. Au programme: des ateliers, des spectacles et une grande parade.
Considéré comme l'un des meilleurs jongleurs actuels, l'artiste Wes Peden se produira vendredi soir avec son spectacle "Rollercoaster". Cet Américain, qui a décroché plusieurs records du monde, est une figure de proue de la jonglerie contemporaine.
Plusieurs compagnies suisses et internationales présenteront des spectacles pendant ces trois jours de festival. Il y aura également une scène ouverte, des jeux de jonglerie et une grande parade en musique dans les rues de Plan-les-Ouates. Carambole est aussi une convention qui rassemble des passionnés de cirque afin d'échanger sur leurs pratiques.
www.carambole.lesboutures.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le magazine de mode "Vogue" a choisi la candidate démocrate à la présidence américaine Kamala Harris pour la couverture de son dernier numéro.
La photo de Mme Harris, légèrement souriante, a été prise par la photographe des stars Annie Leibovitz. La rédactrice en chef de "Vogue", Anna Wintour, indique clairement dans ce numéro son soutien à la candidate du parti démocrate, qui affrontera le républicain Donald Trump lors des élections du 5 novembre.
Le long article sur la candidate à la présidence contient une série d'anecdotes sur Kamala Harris, pour la plupart connues, sans aucune révélation de nature privée ou politique. C'est notamment le cas du Proche-Orient, sujet sur lequel la vice-présidente ne s'exprime qu'en termes très généraux.
Kamala Harris, première femme politique d'origine indienne et jamaïcaine à occuper le poste de vice-présidente des États-Unis, avait déjà fait la couverture de "Vogue" lors de son entrée en fonction en 2021. Elle s'était alors montrée dans une pose plutôt décontractée, portant ses baskets préférées. Selon les critiques, le magazine aurait dû choisir une photo plus sérieuse par respect pour sa fonction.
En campagne électorale, Kamala Harris bénéficie du soutien du monde du spectacle et du divertissement. Récemment, elle a été invitée à une émission de la présentatrice vedette Oprah Winfrey, au cours de laquelle plusieurs actrices hollywoodiennes ont exprimé leur soutien à la femme de 59 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp