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Actualité

Accord sur une Convention nationale dans la construction

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Les travailleurs de la construction devraient voir leurs salaires augmentés (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les partenaires sociaux ont trouvé un accord pour le renouvellement de la Convention nationale du secteur principal de la construction. Les salaires effectifs seront augmentés de 150 francs et les salaires minimums de 100 francs.

La nouvelle Convention nationale, conclue dans la nuit de lundi à mardi "après des tractations intenses", prendra effet le 1er janvier 2023, indiquent les syndicats et la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans un communiqué commun publié mardi. Elle sera valable trois ans.

L'accord "prévoit des simplifications de l’organisation du temps de travail et des améliorations dans le but d’accroître l’attrait de la branche", ajoutent les partenaires sociaux.

L'accord doit maintenant être soumis aux organes de décision des deux parties. La conférence professionnelle des syndicats siégera le 10 décembre 2022, alors que l’assemblée des délégués de la SSE se réunira le 13 janvier 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

La vie du Premier ministre slovaque n'est plus en danger

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Robert Fico reste hospitalisé pour le moment (archives). (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

La vie du Premier ministre slovaque Robert Fico n'est plus en danger, a déclaré dimanche à la presse le vice-Premier ministre Robert Kalinak, quatre jours après l'attentat dont le chef du gouvernement a été la cible.

"Il n'y a plus de danger immédiat pour sa vie, mais son état reste grave et il nécessite des soins intensifs", a déclaré M. Kalinak, le plus proche allié politique de M. Fico.

Le Premier ministre est hospitalisé depuis mercredi, date à laquelle un homme a ouvert le feu sur lui, l'atteignant de plusieurs balles, notamment à l'abdomen. Il a subi une opération de cinq heures mercredi et une autre, plus courte, vendredi, toutes deux dans un hôpital de la ville de Banska Bystrica, dans le centre de la Slovaquie.

"Nous pouvons considérer que son état est stable et que le pronostic est positif", a déclaré M. Kalinak à l'extérieur de l'hôpital. "Nous nous sentons tous un peu plus détendus maintenant", a-t-il ajouté, en précisant que M. Fico restait hospitalisé pour le moment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La 1e édition du Femmage Festival fait place aux modèles féminins

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A Genève, Natacha Koutchoumov participera à la première édition du Femmage Festival, destiné à faire sortir de l'oubli nombre de femmes inspirantes (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La première édition du Femmage Festival aura lieu les 25 et 26 mai aux Jardins de la Jonction, à Genève. Ateliers, expositions, concerts, spectacles, visites guidées visent à faire sortir de l'ombre nombre de femmes inspirantes. L'événement est tout public et entièrement gratuit.

Le festival est parti du constat d’un manque criant de modèles féminins. Il met en avant des profils et des trajectoires de femmes méconnues, invisibilisées, oubliées, écrivent les organisatrices.

La programmation, 100% femmes et locales, comprendra une variété d’activités en relation avec cet objectif. Parmi les invitées, figurent des personnalités telles que Natacha Koutchoumov, Isabelle Collet, Dr. Samia Hurst, Lorella Bertani, Christina Kitsos, Raphaële Bouchet et Coline de Senarclens.

Femmage Festival, qui se déroulera dans l'ancien dépôt TPG, est pensé de façon à pouvoir être exporté facilement en Suisse romande. Son contenu pourra s’adapter à la ville qui l’accueille en sollicitant des intervenantes locales à chaque fois.

Le néologisme "Femmage" – fusion entre les mots femme et héritage – a été choisi afin de pointer le phénomène d’invisibilisation des femmes dans l’histoire, précisent encore les organisatrices.

www.femmagefestival.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Saison hivernale réussie pour les établissements d'hébergement

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Pour la saison estivale, un tiers des entreprises interrogées s'attend à un chiffre d'affaires plus élevé que l'année précédente (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La saison d'hiver a été réussie pour les établissements d'hébergement suisses. Un peu plus de deux entreprises sur cinq (44%) ont augmenté leur chiffre d'affaires par rapport à l'hiver dernier, selon un sondage d'HotellerieSuisse.

La saison hivernale écoulée a dépassé la saison record 2022/2023, écrit dimanche HotellerieSuisse dans un communiqué. Pour un quart des entreprises interrogées toutefois, le chiffre d'affaires a été plus faible. Les établissements urbains étaient moins satisfaits que ceux situés dans les régions alpines.

Pour HotellerieSuisse, l'une des causes pourrait être la hausse du nombre de chambres et de lits en ville, qui a entraîné une baisse des taux d'occupation malgré un nombre record de nuitées.

Les établissements s'attendent à des chiffres globalement positifs pour l'été 2024. Là aussi, les prévisions sont plus mitigées dans les zones urbaines.

Pour les clients, la facture sera plus salée. La moitié des établissements interrogés ont augmenté leur prix par rapport à 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Bombardements meurtriers à Gaza, un émissaire américain en Israël

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Quelque "800'000" Palestiniens ont "été forcés de fuir" Rafah selon l'ONU (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'armée israélienne a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza dont l'une a tué dimanche 20 Palestiniens dans leur maison, a indiqué une source hospitalière, à l'heure où un émissaire américain est attendu en Israël pour parler de la guerre qui perdure.

Au huitième mois du conflit entre Israël et le Hamas déclenché par une attaque sans précédent le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, les combats ont repris de plus belle à Jabalia (nord), où le Hamas a repris pied selon l'armée, et se poursuivent à Rafah (sud), d'après des témoins.

Quelque "800'000" Palestiniens ont "été forcés de fuir" Rafah selon l'ONU pour s'entasser notamment à Khan Younès, plus au nord, depuis l'ordre d'évacuation israélien le 6 mai, un jour avant l'entrée des chars israéliens dans l'est de cette ville surpeuplée où la communauté internationale craint pour la population civile.

Avant l'aube, une frappe aérienne israélienne a touché la maison de la famille Hassan dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), ont indiqué l'hôpital al-Aqsa et des témoins. "Nous avons reçu vingt morts et plusieurs blessés", a précisé l'hôpital.

Des blessés, dont des enfants, ont été sortis des décombres de l'habitation, a rapporté l'agence palestinienne Wafa.

Dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, l'hôpital Al-Ahli Arab a fait état de trois morts dans un raid israélien sur une école abritant des déplacés dans l'est de la ville de Gaza.

Des témoins ont rapporté des explosions et des combats continus toute la nuit à Jabalia, après que l'armée a ordonné l'évacuation de quartiers d'où des roquettes ont été tirées sur Israël.

"Contre une superpuissance?!"

Début janvier, Israël avait annoncé avoir neutralisé le Hamas dans le nord du territoire palestinien, mais selon l'armée, le mouvement a repris pied à Jabalia entraînant une nouvelle opération au sol de ses soldats.

"J'en appelle à tous ceux qui ont une once d'humanité. Des massacres ont lieu ici. Des enfants sont déchiquetés. Quelle est la faute de ces enfants et femmes ? Je ne comprends pas, vous pensez que vous vous battez contre une superpuissance ? Je jure que ce sont les civils qui meurent", a lancé à l'AFP Abou Nabil, un habitant de Jabalia.

Dans le sud de la bande de Gaza, l'armée a annoncé intensifier ses opérations à Rafah avec l'objectif affiché d'y anéantir les derniers bataillons du Hamas. Les combats ont principalement lieu dans le secteur est.

Premier soutien d'Israël, les Etats-Unis, qui s'opposent aussi à une offensive d'ampleur à Rafah, ont annoncé la visite dimanche en Israël du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Dissensions

La visite de M. Sullivan coïncide avec de profondes dissensions au sommet de l'Etat israélien.

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu, a menacé de démissionner si un "plan d'action" stratégique notamment pour l'après-guerre à Gaza n'était pas adopté d'ici trois semaines. Avant lui, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a sommé le Premier ministre de "préparer immédiatement" une "alternative gouvernementale au Hamas" à Gaza.

M. Netanyahu, qui s'est refusé jusque-là à "toute discussion" sur l'avenir avant que le Hamas ne soit anéanti, a accusé M. Gantz de vouloir "renverser le gouvernement".

Samedi soir, de nombreux Israéliens ont à nouveau manifesté à Tel-Aviv contre Benjamin Netanyahu, réclamant le retour des otages. "Ramenez-les à la maison" pouvait-on lire sur des pancartes.

Rare aide humanitaire

Les négociations sur une trêve associée à une libération d'otages et à une augmentation des aides humanitaires à Gaza, sous l'égide de médiateurs internationaux, sont dans l'impasse.

L'acheminement de l'aide humanitaire est quasiment à l'arrêt depuis que l'armée israélienne a pris et fermé le 7 mai le passage de Rafah à la frontière égyptienne, entrée cruciale pour ces aides dont le carburant indispensable aux hôpitaux et à la logistique humanitaire.

Les livraisons sont aussi largement entravées aux passages côté israélien de Kerem Shalom et d'Erez.

Malgré la mise en place d'une jetée temporaire par les Américains près de la plage de Gaza pour l'arrivée des aides, l'ONU et les organisations humanitaires répètent que seule l'ouverture des passages routiers peut garantir les nécessaires livraisons à grande échelle.

Samedi, des Palestiniens se sont rués près de Nousseirat sur des camions transportant de l'aide transportée depuis la jetée américaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

"Le Jura doit revoir en profondeur son fonctionnement" (J.-F. Roth)

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Jean-François Roth, ici lorsqu'il présidait Suisse Tourisme (en 2016), porte un regard critique sur son canton, le Jura. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le Jura doit se remettre en question pour rebondir, juge l'ex-conseiller d'Etat Jean-François Roth, tandis que le canton s'apprête à fêter le 23 juin les 50 ans du plébiscite ayant permis sa création. Autrefois rebelle, le Jura "a un peu perdu la flamme" des débuts.

Retiré de la vie publique, Jean-François Roth reste un observateur privilégié de son canton, dont il fut représentant au Conseil des Etats (1987-1994) et président du gouvernement (1999-2004), mais aussi candidat au Conseil fédéral en 1999.

Dans un entretien avec Keystone-ATS, il porte un regard compréhensif mais critique sur l'évolution du canton. "Le Jura s'est passablement assagi. Je ne suis pas sûr qu'il incarne aujourd'hui l'idée qu'on s'en faisait à sa création. Les signes pouvant rappeler le côté rebelle de l'époque sont devenus rares", dit-il.

Jean-François Roth déplore la situation financière très délicate du canton. Il pointe un déficit de projets, une situation particulièrement démoralisante pour la fonction publique. On assiste à des départs de plusieurs cadres de l'administration.

"Il s'agirait de réexaminer de fond en comble le fonctionnement de l'Etat sur le plan structurel et de pratiquer une introspection profonde des forces et des faiblesses de l'Etat", plaide M. Roth.

Regrouper les forces

L'ancien ministre se demande par exemple si le canton est équipé de manière adéquate au plan technologique pour bien accomplir toutes ses tâches, en matière de fiscalité notamment, vu les retards qui s'accumulent dans la prise de décisions. Il constate aussi qu'il doit s'impliquer dans des domaines dans lesquels il faudrait que les communes soient responsables, comme pour les autorisations de construire.

C'est dans cette perspective que Jean-François Roth souhaiterait davantage de fusions de communes. Dans le même ordre d'idées, il juge aussi inadapté d'entretenir une structure à trois districts (Delémont, Porrentruy, Franches-Montagnes, et bientôt Moutier), alors qu'il conviendrait de regrouper ses forces. Un seul district suffirait.

En toile de fond: les problèmes financiers récurrents du canton. "Le Jura est en passe d'avoir une fortune nette négative", s'inquiète M. Roth.

Des accomplissements, des ratés

Cinquante ans après le plébiscite du 23 juin 1974, il existe bien sûr des sujets de fierté pour le Jura. La vie culturelle et associative est riche, la création du Théâtre du Jura est une belle réussite, la Question jurassienne est apaisée, se réjouit Jean-François Roth.

Dans les ratés, "la décision unilatérale française de fermer fin 2025 la ligne ferroviaire Delle-Belfort, qu'on avait réhabilitée à grands frais avec l'aide de la Confédération, apparaît comme une mauvaise fable", estime M. Roth.

Pendant ce temps, la question de la mobilité, notamment dans les flux transfrontaliers, demeure entière. "J'observe qu'on a démantelé le service cantonal de la coopération. J'ose espérer qu'il ne faut pas y voir la cause de ce pataquès", glisse encore l'ancien ministre cantonal, qui souhaite voir émerger une nouvelle génération de politiciens et politiciennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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