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Mattarella souhaite une "relation forte" entre la Suisse et l'UE

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Sergio Mattarella et Ignazio Cassis sont allés à la rencontre de la population sur la place fédérale. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le président italien Sergio Mattarella, en visite d'Etat en Suisse, a souligné mardi l'importance de la relation entre la Suisse et l'UE. Il a promis que l'Italie fera tout son possible pour faciliter le développement de la coopération entre Berne et Bruxelles.

L'Union européenne est "un partenaire important et naturel" de la Suisse, a déclaré le chef de l'Etat italien devant la presse. Berne et Bruxelles sont "appelées par une culture commune à collaborer" sur de nombreux dossiers. Une bonne relation entre la Suisse et l'UE est importante pour la collaboration de l'ensemble du continent.

La Suisse veut poursuivre ses discussions avec l'UE "pour obtenir des relations stables à l'avantage des deux parties", lui a répondu le président de la Confédération Ignazio Cassis.

Ce dernier a aussi évoqué la ratification encore en suspens du nouvel accord sur les frontaliers entre la Suisse et l'Italie. Le Parlement suisse a approuvé l'accord en mars dernier, mais le Parlement italien n'a pas encore donné son feu vert. La réglementation actuelle sur l'imposition des frontaliers date de 1974.

Liste noire "inutile"

Les deux hommes ont insisté sur les bonnes relations et les valeurs communes partagées par leurs pays. Les deux délégations ont salué l'évolution positive des dernières années et le fait que de nouveaux accords avaient finalement pu être conclus dans plusieurs domaines politiques, notamment en matière de transport.

Les relations sont solides à tous les niveaux. Les deux parties ont échangé sur les possibilités d'approfondir encore la collaboration, notamment dans les relations économiques, la collaboration dans le domaine de l'énergie, l'innovation et la recherche, indique le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.

Dans ce contexte, M. Cassis a une nouvelle fois demandé à l'Italie de biffer la Suisse de sa "liste noire" concernant l'imposition des personnes physiques. "Il n'y a plus de raison" pour que la Confédération figure sur cette liste, Berne a fait ses devoirs, a-t-il dit.

La présence de la Suisse sur cette liste est une "nuisance inutile", a insisté le Tessinois, qui avait déjà plaidé en ce sens en avril dernier à Milan.

Promotion de la paix

Arrivé lundi soir à Berne, Sergio Mattarella a été accueilli avec les honneurs militaires par le Conseil fédéral en début d'après-midi sur la Place fédérale à Berne. Des entretiens officiels ont ensuite eu lieu avec M. Cassis et les ministres de l'environnement Simonetta Sommaruga, de la défense Viola Amherd et de l'économie Guy Parmelin.

Les discussions ont encore porté sur le conflit en Ukraine. Ignazio Cassis a exprimé ses préoccupations concernant les conditions de vie de la population ukrainienne à l'approche de l'hiver. Il a souligné la volonté de la Suisse de continuer à "promouvoir la paix, la stabilité et la démocratie en Europe" à travers sa neutralité.

"Ce conflit a des répercussions significatives sur la sécurité en Europe, mais également sur l'approvisionnement énergétique et les flux migratoires. Il demande la solidarité de tous les pays qui partagent les mêmes valeurs", a-t-il dit.

Cette première journée devait se conclure par le traditionnel dîner de gala à Berne. Mercredi, Sergio Mattarella et Ignazio Cassis se rendront à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich pour une visite consacrée à l'innovation et à l'entrepreneuriat.

Près de 320'000 ressortissants italiens vivent en Suisse, ce qui en fait la plus grande communauté étrangère. Leur président en a rencontré une délégation lundi soir à Berne, comme cela se fait habituellement. La dernière visite officielle d'un chef d'Etat italien en Suisse remonte à 2014, avec Giorgio Napolitano. Agé de 81 ans, M. Mattarella a été élu en 2015 et réélu au début de cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

MSC attribue un contrat de 10 milliards d'euros à Meyer Werft

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Le chantier naval allemand accueille avec soulagement les réserves de travail confiées par le croisiériste genevois. (Archive) (© KEYSTONE/DPA/LARS PENNING)

L'armateur et croisiériste genevois MSC a passé une commande de quatre à six navires auprès de Meyer Werft, pour un montant de 10 milliards d'euros. Ce contrat devrait garantir l'activité du chantier naval allemand jusqu'en 2035 et préserver des milliers d'emplois.

La ministre allemande de l'Economie, Katherina Reiche, a évoqué une "avancée décisive" pour Meyer Werft. Ce chantier naval basé à Papenburg, en Basse-Saxe, a été sauvé par l'Etat allemand il y a un peu plus d'un an alors qu'il était en grave difficulté financière.

Le gouvernement fédéral et le Land de Basse-Saxe ont chacun acquis 40% des parts de Meyer Werft. Un investissement total de 400 millions d'euros a été réalisé. Une ligne de crédit de 2,6 milliards d'euros a également été garantie.

Les difficultés du chantier naval Meyer Werft étaient dues à une baisse de la demande pendant la pandémie de coronavirus et à la flambée des prix de l'énergie et des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Un programme de restructuration a été mis en place jusqu'à fin 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / dpa

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Economie

Dépôt de bilan de iRobot, repris par son principal fournisseur

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Le pionnier massachusseraits de l'aspirateur autonome va passer sous le giron de son principal sous-traitant chinois. (archive) (© KEYSTONE/AP/ELISE AMENDOLA)

La société iRobot, qui commercialise les robots aspirateurs Roomba, a déposé le bilan et va être rachetée par son principal créancier et sous-traitant, le groupe chinois Picea, a-t-elle annoncé dimanche, face au recul marqué de ses ventes.

Le fabricant de robots ménagers, pionnier dans le secteur des aspirateurs autonomes, a conclu un accord de restructuration avec Picea, qui fabrique ses appareils en Chine et au Vietnam, indique-t-il dans un communiqué.

Fin novembre, iRobot devait plus de 161 millions de dollars à Picea pour la fabrication de ses produits, selon un document déposé auprès du gendarme boursier américain.

Pendant la procédure, iRobot continuera d'exercer ses activités normalement, sans impact sur son application ni ses programmes clients, assure-t-il. À l'issue de la transaction, iRobot sera entièrement détenu par Picea et ses actions seront retirées du Nasdaq.

L'entreprise connaît un repli de ses ventes depuis plusieurs années et fait face à une concurrence accrue de produits souvent commercialisés moins chers que ses propres robots.

"Nombre de nos concurrents ont démontré leur capacité à reproduire rapidement les nouvelles fonctionnalités et innovations que nous avons introduites sur le marché et peuvent donc proposer des produits aux capacités similaires aux nôtres à des prix inférieurs", avertissait l'entreprise en mars, lors de la publication de son rapport financier annuel.

L'an dernier, iRobot a engrangé quelque 682 millions de dollars de revenus, un recul de plus de 23% sur un an. Au troisième trimestre cette année, le chiffre d'affaires était en repli de quasiment 25% sur un an.

La société avait tablé sur son rachat par le géant de la vente en ligne Amazon, annoncé en 2022. Mais ce dernier avait finalement renoncé à cette acquisition début 2024, faute d'être sûr d'obtenir l'approbation de la Commission européenne, qui voyait un risque de réduction de la concurrence dans l'opération.

Dans la foulée, iRobot avait annoncé un plan de restructuration, avec le licenciement de 350 personnes. Ce plan, qui devait entraîner la réduction de près d'un tiers de ses effectifs, visait à générer entre 80 et 100 millions d'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Beyond Gravity entreprend une cure d'amaigrissement

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La direction ne souhaite pas à ce stade quantifier l'impact de la restructuration sur les effectifs. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Beyond Gravity, filiale de Ruag International, se réorganise et adoptera dès le 1er janvier 2026 une structure simplifiée. Les divisions Satellites et Launchers fusionneront en une seule entité et la direction passera de six à trois membres.

Dans le cadre de cette restructuration, un nombre indéfini d'emplois passera à la trappe.

Cette réorganisation fait suite à la décision de ne pas privatiser l'entreprise zurichoise et à la finalisation des cessions de toutes les unités opérationnelles non liées au secteur spatial ces dernières années, indique lundi dans un communiqué Beyond Gravity.

L'équipe de direction, qui sera réduite de six à trois membres, sera désormais composée du directeur général André Wall, du directeur financier Angelo Quabba et d'Oliver Grassmann, ancien directeur de la division Satellites, qui occupera le poste de directeur des opérations.

Par ailleurs, Laura-Katrin Seitz, directrice des ressources humaines, a décidé de poursuivre sa carrière en dehors de Beyond Gravity.

Cette restructuration entraînera une réduction de postes, notamment dans le secteur des services. "Cette réduction se fera progressivement tout au long de l'année 2026, en partie par les fluctuations naturelles et par le non-remplacement des postes vacants", a déclaré à l'agence AWP une porte-parole, sans toutefois préciser le nombre d'emplois supprimés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Des chatons sylvestres recueillis par erreur ont été relâchés

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A Genève, trois chatons sylvestres ont été recueillis par erreur en mai. Après une prise en charge par le Centre de réadaptation des rapaces et de la faune sauvage, ils ont été relâchés avec succès (image d'archives). (© KEYSTONE/PRO NATURA/FABRICE CAHEZ)

En mai, trois chatons ont été recueillis par erreur dans une forêt genevoise, pris pour des chats domestiques. Une fois identifiés comme des chats sauvages, ils ont été pris en charge par le Centre de réadaptation des rapaces et de la faune sauvage (CRR) avant d'être relâchés dans la nature avec succès.

En mai, des promeneurs ont recueilli ces trois chatons dans les bois au-dessus du barrage de Verbois. Ils les ont apportés à la SPA, "qui a eu immédiatement le bon réflexe" en les signalant aux gardes de l'environnement, souligne le Département du territoire dans un communiqué lundi.

Ces petites boules de poils grises étaient en réalité des chats sylvestres, une espèce de chat sauvage de la région très semblable aux chats domestiques. Une fois identifiés, le CRR a ainsi pu réaliser une opération de sauvetage pour maximiser leurs chances de retourner à la nature.

Jeunesse protégée

Lors de cette réadaptation, les chatons ont grandi dans une volière végétalisée comprenant des cachettes naturelles, où ils ont pu apprendre à chasser. Déjà assez grands pour éviter le biberon, ils ont été nourris avec des rongeurs pour imiter le régime alimentaire que leur aurait fourni leur mère à l'état sauvage.

Le CRR a aussi veillé à les tenir à distance des humains et des chats domestiques, éventuels vecteurs de maladies. Ils ont notamment été surveillés par des caméras détectrices de mouvement, qui ont aussi pu enregistrer de rares images de l'intimité cette espèce.

A l'automne, "toutes les conditions étaient réunies" pour relâcher les trois félins, à la période où ils se seraient naturellement émancipés de leur mère. Ils ont été lâchés en petit comité dans un site naturel "parfaitement adapté, déjà fréquenté par cette espèce et non loin de leur point de trouvaille", sur la rive droite. Une première à Genève, selon le communiqué.

"Aujourd'hui, tout indique que cette opération est un succès", se félicite le canton. Les trois chats ont retrouvé "une vie libre dans la nature et pourront ainsi durablement renformer les effectifs d'une espèce sauvage locale très menacée."

Espèce menacée

Autrefois victime de la perte de son habitat et persécuté pour sa fourrure, le chat sylvestre n'avait survécu que localement, dans les reliefs du Jura. Depuis le début du siècle, cet "auxiliaire zélé de l'agriculture" recolonise les plaines genevoises en chassant mulots et campagnols. Mais cette espèce protégée risque toujours de disparaître par croisement avec des chats domestiques, indique le communiqué.

Pour empêcher cela, le canton préconise de stériliser son chat "autant que possible" lorsqu'on vit à la campagne et de limiter ses sorties à proximité des forêts. Il rappelle de ne jamais l'abandonner et "encore moins" dans la nature. Sans autre solution, il peut être amené à la SPA.

Enfin, en cas de rencontre impromptue avec des chatons gris-beige et tigrés dans la forêt, le canton conseille de les laisser sur place et d'éviter de les toucher, à moins qu'ils ne courent un éventuel danger. Il pourrait bien s'agir de jeunes chats sylvestres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Russie: le groupe punk Pussy Riot désigné "organisation extrémiste"

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Pussy Riot s'est notamment fait connaître en 2012 avec une "prière punk" demandant à la vierge Marie de "chasser" le président russe (archives). (© KEYSTONE/DPA/MICHAEL UKAS)

La justice russe a désigné lundi le groupe punk contestataire Pussy Riot comme étant une "organisation extrémiste". Elle a interdit "ses activités dans la Fédération de Russie", a indiqué un tribunal de Moscou sur Telegram.

Le collectif féministe s'oppose depuis des années à Vladimir Poutine à travers des oeuvres artistiques percutantes. Il s'est notamment fait connaître en 2012 avec une "prière punk" demandant à la vierge Marie de "chasser" le président russe, chantée dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou.

La décision du tribunal était attendue par les membres du groupe.

"Ces idiots y travaillent depuis des années, au moins depuis 2012", a écrit Nadya Tolokonnikova dans un message publié dimanche sur le compte X du groupe, accompagné d'un extrait d'une interview donnée en 2012 depuis une colonie pénitentiaire où elle avait été envoyée après avoir participé à la "prière punk".

"La loi est faite pour effacer Pussy Riot de l'esprit des citoyens russes", a déclaré le groupe sur son compte Facebook début décembre, en amont de cette décision judiciaire.

"Cela fait des années que nous sommes radioactives, mais être désigné comme une organisation extrémiste donne à l'Etat davantage de moyens juridiques pour punir les gens pour n'importe quelle connexion avec nous", a indiqué le groupe, se disant inquiet pour "la sécurité des soutiens de Pussy Riot qui ne peuvent pas quitter la Russie ou qui choisissent d'y rester".

Prison et exil

Ses membres, dont beaucoup ont été condamnés à de la prison pour leur activisme et vivent aujourd'hui en exil, s'opposent également à l'offensive russe contre l'Ukraine.

En 2021, Maria Aliokhina, menacée d'une peine de prison, avait réussi à quitter clandestinement la Russie déguisée en livreuse de repas.

Le groupe rejoint désormais sur la liste russe des "terroristes et extrémistes" l'Anti-Corruption Foundation de l'opposant défunt Alexeï Navalny, la compagnie Meta, et le "mouvement international LGBT".

Cette qualification permet de mobiliser un large arsenal juridique pour museler toute critique à l'égard du pouvoir en Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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