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Le personnel soignant est descendu dans la rue à Berne

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Les manifestants se sont rassemblés samedi après-midi à Berne pour demander de meilleures conditions de travail. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Plusieurs centaines d'employés du domaine de la santé ont manifesté samedi à Berne pour réclamer des mesures pour lutter contre les départs dans leur profession. Les manifestants ont demandé de meilleurs salaires, de nouvelles allocations et davantage de vacances.

"Nous tirons la sonnette d'alarme", ont scandé les manifestants devant le Palais fédéral. Ils ont aussi emporté des bassins et d'autres récipients spécifiques à leur profession pour faire du bruit sur la Place fédérale.

Les organisateurs ont estimé le nombre de participants à 700. Beaucoup avaient enfilé leur tenue de travail pour l'occasion.

"Les applaudissements, c'était hier"

"Les applaudissements, c'était hier - aujourd'hui, nous avons besoin de plus de temps et d'argent", pouvait-on lire sur l'une des banderoles, selon un journaliste de l'agence Keystone-ATS sur place. Une infirmière brandissait une pancarte sur laquelle il était écrit : "j'ai 255 heures supplémentaires", une autre "La santé n'est pas une marchandise".

"Malgré l’acceptation de l’initiative sur les soins en 2021, plus de 300 soignants abandonnent le métier chaque mois", déplorent Unia, le Syndicat des services publics (SSP), Syna et l'Association professionnelle des infirmières et infirmiers (ASI) samedi dans un communiqué. "Ces départs aggravent encore la crise due au manque de ressources dans le domaine de la santé, et des soins de qualité ne peuvent plus être garantis", poursuivent-ils.

Pour arrêter cette vague de départs, ils proposent cinq mesures d'urgence. Les salaires doivent être augmentés et le temps de travail effectif mieux calculé. Il devrait prendre en compte les déplacements et le temps consacré à se changer.

Quant aux vacances, le personnel soignant devrait profiter d'au moins cinq semaines jusqu'à 49 ans, de six semaines dès 50 ans et atteindre sept semaines à partir de 60 ans.

Enfin, les syndicats demandent une hausse des allocations, notamment pour l’accueil extra-familial des enfants. Des soutiens devraient aussi être introduits en cas de modification des plans de services à court terme.

Offensive sur la formation

Le peuple suisse avait largement accepté l'initiative sur les soins infirmiers en novembre 2021. Le Conseil national doit ficeler un premier paquet de mise en ½uvre lors de la prochaine session d'hiver en adoptant une politique offensive sur la formation. Le Conseil des Etats a donné son feu vert lors de la session d'automne.

Mais les mesures équivalent à essayer de remplir une baignoire sans mettre un bouchon, a comparé un orateur lors de la manifestation. Il a exigé des meilleures conditions pour le personnel soignant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Un millier d'enfants à la finale de la Coupe de Suisse de foot

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Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent soutenir le Servette FC le 2 juin lors de la finale de la Coupe de Suisse de foot contre Lugano (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent assister à la finale de la Coupe de Suisse de football qui aura lieu le 2 juin à Berne. Par 62 oui, 17 non et 2 abstentions, il a adressé vendredi une motion dans ce sens au Conseil d'Etat. Servette FC jouera contre Lugano.

"Le sport est un vecteur d'intégration, et la population genevoise s'identifie au Servette FC. Mais l'accès à un événement sportif de haut niveau n'est pas donné à tout le monde", a plaidé le socialiste Leonard Ferati. D'où l'idée de redistribuer des billets à des clubs et structures associatives pour que 1000 enfants assistent à la finale.

Une demande soutenue par le MCG Arber Jahija, qui évoque "les beaux souvenirs" qu'en garderont les enfants. "Cela fait 23 ans qu'on attend cette finale", a relevé le député du Centre Xavier Magnin. La dernière victoire du Servette FC en Coupe de Suisse remonte à 2001.

Rappelant que les équipes ont des quotas de billets, Laurent Seydoux, de Libertés et justice sociale, a mis en garde contre le risque de leur soustraire des places. Mais le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du Département de la cohésion sociale, s'est voulu rassurant: une solution sera trouvée. Le coût de l'opération est estimé à 140'000 francs, accompagnants compris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La veuve d'Alexeï Navalny au symposium de l'Université de St-Gall

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Julia Navalnaïa, veuve de l'opposant russe Alexeï Navalny décédé en prison, a accusé à St-Gall Vladimir Poutine d'être est un "dictateur" qui met ses opposants en prison ou les tue. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Julia Navalnaïa, veuve de l'opposant russe Alexeï Navalny décédé en prison, s'est exprimée vendredi dans le cadre du 53e symposium de l'Université de St-Gall. Vladimir Poutine doit être poursuivi pour ses crimes, a-t-elle déclaré.

Vladimir Poutine est un "dictateur" qui met ses opposants en prison ou les tue, a-t-elle affirmé lors de son discours. Après avoir empêché Alexeï Navalny de se présenter aux élections de 2017, le président russe a "ordonné d'emprisonner (son) mari, puis de le tuer".

Pour M. Poutine, le plus horrible crime commis par Alexeï Navalny a été d'inciter les jeunes à s'engager en politique, a souligné Julia Navalnaïa. Un changement de génération est nécessaire au niveau politique en Russie pour sauver la démocratie, estime-t-elle.

Les pays occidentaux démocratiques, qui sont des Etats de droit, ont du mal à comprendre Vladimir Poutine. Le président russe agit comme "un boss mafieux", il est "corrompu". C'est perdre son temps que de le considérer comme un politicien si on veut l'affaiblir ou le faire tomber, selon Julia Navalnaïa. "Poutine doit être poursuivi pour ses crimes".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Trois individus font sauter un distributeur bancaire au Noirmont JU

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Personne n'a été blessé dans l'attaque à l'explosif d'un bancomat vendredi au Noirmont (JU) (image d'illustration). (© KEYSTONE/STEFAN MEYER)

Trois individus ont fait sauter vendredi à l'aube un distributeur à billets de la banque cantonale du Jura au Noirmont. Le montant du butin est encore inconnu.

L'attaque à l'explosif est survenue vendredi vers 03h30, indique la police jurassienne dans un communiqué. Personne n'a toutefois été blessé et les dégâts au bâtiment sont limités au local du bancomat.

Le montant du butin est encore indéterminé à ce stade. De nombreux services de police et spéciaux ont été mobilisés sur place au vu de la particularité de l'attaque. La police fédérale (Fedpol) s'est également rendue sur les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Au Moyen Âge, les écureuils étaient porteurs de la lèpre

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Au Moyen Âge, l'écureuil roux était porteur de la lèpre (archives). (© Keystone/EPA PA/OWEN HUMPHREYS)

Les écureuils pourraient avoir joué un rôle dans la propagation de la lèpre au Moyen Âge. Des scientifiques bâlois ont trouvé des agents pathogènes étroitement apparentés dans des os d'écureuils et dans des os humains de cette époque.

Taches cutanées, nez déformé, ulcères: la lèpre peut entraîner des symptômes graves. La bactérie responsable, principalement Mycobacterium leprae, qui provoque encore actuellement 200'000 nouveaux cas par an dans les pays tropicaux, a une longue histoire en Europe.

Un groupe de recherche international dirigé par la paléogénéticienne Verena Schünemann (Université de Bâle, anciennement Université de Zurich) a pu prouver, grâce à des découvertes archéologiques, que les écureuils roux (Sciurus vulgaris) étaient des hôtes de M. leprae dans l'Angleterre médiévale.

Les bactéries identifiées chez ces écureuils médiévaux étaient étroitement apparentées à celles trouvées sur des squelettes humains de la même région et de la même époque, selon ces résultats publiés dans la revue Current Biology.

"Cette similitude nous montre qu'il y a probablement eu un échange de bactéries entre l'animal et l'humain à cette époque", a expliqué Verena Schünemann à Keystone-ATS. "Mais on ignore quel rôle exact les animaux ont joué dans la propagation de la maladie", a-t-elle précisé: "Nous ne savons pas si les écureuils ont contaminé les humains ou si ce sont les humains qui ont apporté la maladie aux animaux".

Points de contact

Il y avait en tout cas plusieurs points de contact. D'une part par le commerce des fourrures: aux XIe et XIIe siècles, des manteaux étaient fabriqués à partir de la fourrure des écureuils. D'autre part, ceux-ci servaient également d'animaux de compagnie. Les scientifiques ont ainsi connaissance, entre autres, de couvents de religieuses dans lesquels ces animaux étaient élevés.

Pour leur étude, les scientifiques se sont concentrés sur la ville de Winchester, dans le sud de l'Angleterre, où les sites archéologiques fournissent suffisamment de matériel pour les analyses génétiques. Les restes humains proviennent d'une léproserie. Quant aux écureuils, ils ont pu les étudier grâce à des os trouvés dans un ancien atelier de fourreur.

Pour les auteurs, ces résultats sont particulièrement importants dans la perspective de la lutte future contre la lèpre. En effet, à ce jour, la manière dont la maladie se propage n'a pas été totalement élucidée. Les scientifiques privilégient ainsi une approche "One Health" intégrant les humains, les animaux et l'environnement.

"Nous essayons d'en savoir plus sur le rôle des animaux dans la propagation de la maladie dans le passé", conclut Verena Schünemann. Les animaux sont en effet encore très peu considérés comme des hôtes de la lèpre, même s'ils pourraient être importants pour comprendre la persistance actuelle de la maladie, malgré toutes les tentatives d'éradication.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le téléphérique du Salève aura son restaurant bistronomique à la fin de l'été

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Image de synthèse de la salle du futur restaurant avec un panorama à 180 degrés - Photo DDA Architectes

Après trois appels d'offres infructueux et deux ans de recherches de la perle rare, le téléphérique du Salève va enfin pouvoir ouvrir son restaurant. 

Le Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT), qui s'occupe de l’exploitation du téléphérique franco-genevois, a sélectionné la société Le Panoramique du Salève pour gérer toute l'offre de restauration au sommet du bâtiment imaginé en 1932 par l'architecte genevois Maurice Braillard.

"L’équipe de la SAS Le Panoramique du Salève nous a présenté un projet solide, cohérent avec l'histoire de ce lieu mythique du bassin lémanique et avec les valeurs socio-environnementales que nous espérions" - Anny Martin - Présidente du GLCT.

L'entreprise devra notamment gérer une salle de restaurant bistronomique de 108 places avec une terrasse extérieure en rooftop, un café, ainsi qu'une salle de séminaire.

L'espace bistrot ouvrira fin juin et proposera une offre de restauration rapide. Le restaurant panoramique nécessitera lui des aménagements. Il ouvrira à la fin août/début septembre. Côté décoration, il est prévu un mélange de canapés, de tables hautes et de tables rondes. Au menu: des produits maison, des plats locaux et de saison, des vins de Haute-Savoie et Genevois.

Sur place, les équipes compteront une dizaine de personnes accompagnées d'une batterie d'extras. Et quid du futur chef pour s'occuper des fourneaux? "Deux ou trois candidats sont en lice", assure Guillaume Jacquemoud.

"C'est un défi pour notre équipe, qui est une équipe pluridisciplinaire pour répondre aux atouts et contraintes du site", explique le président associé de la SAS Le Panoramique du Salève, Guillaume Jacquemoud, natif de Beaumont. A ses côtés, une équipe de 4 personnes qui affichent une large expérience dans la restauration et l'hôtellerie à Paris, à Annecy, Yvoire ou à l'étranger.

Le projet comprendra aussi un large volet évènementiel pour l'organisation de séminaires, de soirées d'entreprises, d'anniversaires ou de festivals culturels. La concession est prévue pour 10 ans.

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