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Actualité

Elisabeth Baume-Schneider est candidate au Conseil fédéral

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Elisabeth Baume-Schneider (PS/JU) est candidate à la succession de Simonetta Sommaruga (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Elisabeth Baume-Schneider s'est lancée vendredi dans la course au Conseil fédéral. La Jurassienne estime apporter une différence et une complémentarité propres à son canton. La sénatrice fait toutefois figure d'outsider pour succéder à Simonetta Sommaruga.

"J'ai l'intime conviction que mon expérience et que mes racines peuvent être utiles à la Suisse de demain", a déclaré Elisabeth Baume-Schneider devant la presse à Berne. Elle se veut une "femme de la base" qui a à coeur de défendre la justice sociale.

Elle s'est dite émue et intimidée, car "je mesure l'importance de la fonction". La Suisse doit en effet affronter des défis complexes tels que le pouvoir d'achat, la hausse des primes maladie, la crise climatique, l'afflux de migrants ou l'égalité salariale.

Interrogée sur la difficulté à imposer une majorité romande au Conseil fédéral, elle estime que le pays fait face à des enjeux de société qui dépassent la question linguistique. Parfaitement à l'aise au moment de répondre en suisse allemand, elle dit représenter l'ensemble du pays.

Candidature de conviction

Se décrivant comme une femme de la base, jurassienne et combative, la politicienne estime que sa candidature arrive à point nommé pour son canton, "souple et innovant". "J'incarne un canton périphérique avec une industrie en plus grande difficulté, une réalité qui peut aussi beaucoup apporter pour trouver des solutions pragmatiques dont la Suisse a besoin."

Mais elle est consciente des obstacles à venir. En cas de non, elle acceptera le verdict. "J'ai déjà eu beaucoup d'échecs dans ma vie politique", a-t-elle confié.

La citoyenne des Breuleux était entourée de la ministre jurassienne socialiste Nathalie Barthoulot et du conseiller national vaudois Samuel Bendahan, vice-président du Parti socialiste suisse. Le gouvernement du Jura s'est réjoui de cette candidature. Le Jura n'a pas encore eu de représentant au Conseil fédéral 43 ans après son entrée en souveraineté, a-t-il rappelé.

Ouvrir le jeu

Une candidature romande a été encouragée par la direction du parti socialiste. L'ouverture de la succession à toutes les régions linguistiques vise à éviter de se retrouver systématiquement avec une femme alémanique et un homme romand au Conseil fédéral, ont justifié les deux co-présidents du PS.

Les chances de la Jurassienne de 58 ans semblent cependant minces. Une majorité latine au Conseil fédéral, aussi temporaire fût-elle, aurait du mal à convaincre sous la Coupole.

Elisabeth Baume-Schneider peut se prévaloir d'une solide expérience politique: députée au Parlement jurassien de 1995 à 2002, ministre du Département de la formation, de la culture et des sports jusqu'au terme de ses trois mandats et conseillère aux Etats depuis 2019 où elle devrait assumer la présidence en 2024.

Elle est aussi vice-présidente du PSS. Ancienne militante de la Ligue marxiste révolutionnaire (LMR) dans les années 1980, Elisabeth Baume-Schneider défend une politique solidaire et une économie à taille humaine. Elle est mère de deux enfants aujourd'hui adultes.

Quatrième candidate

Elisabeth Baume-Schneider est la quatrième à faire acte de candidature. La sénatrice bâloise Eva Herzog, la conseillère d'Etat bernoise Evi Allemann et le sénateur zurichois Daniel Jositsch se sont déjà annoncés partant ces derniers jours.

De nombreuses femmes ont par contre renoncé, à l'image de la conseillère nationale Flavia Wasserfallen (BE) ou des conseillères d'Etat vaudoises Rebecca Ruiz et Nuria Gorrite. Le groupe socialiste décidera du ticket définitif le 26 novembre.

L'élection aura lieu le 7 décembre devant les Chambres fédérales, juste après celle devant régler la succession d'Ueli Maurer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Mesures pour lutter contre les abus dans l'Eglise catholique

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L'Eglise catholique a présenté lundi ses premières mesures pour lutter contre les abus (photo symbolique). (© KEYSTONE/dpa/Swen Pförtner)

Des "standards" seront introduits pour garantir que "seules les personnes adéquates" servent l'Eglise catholique. Les transferts de personnes ayant commis des abus seront proscrits, a annoncé lundi la Conférence des évêques suisses (CES).

La CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et la Conférence des Unions des Ordres et des autres communautés de vie consacrée (KOVOS) ont présenté lundi à Zurich un bilan intermédiaire sur la mise en oeuvre de nouvelles mesures de lutte contre les abus et leur dissimulation.

"La coopération des trois organisations ecclésiastiques est inédite en Suisse. L'effort de concertation est important, mais ce n'est qu'ainsi que nous pourrons lutter systématiquement contre les abus", selon l'évêque de Coire Joseph Bonnemain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Glissement de terrain: plus de 2000 personnes ensevelies

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Les habitants recherchent des victimes du glissement de terrain dans le village de Yambali. (© KEYSTONE/AP/Kafuri Yaro)

Un vaste glissement de terrain survenu en Papouasie-Nouvelle-Guinée a enseveli plus de 2000 personnes, ont indiqué lundi les autorités du pays du Pacifique à l'ONU. Le nouveau bilan annoncé est bien plus lourd qu'estimé initialement.

"Le glissement de terrain a enterré vivantes plus de 2000 personnes et a causé d'importantes destructions", a déclaré le centre national de gestion des catastrophes du pays au bureau de l'ONU dans la capitale Port Moresby, selon une copie d'une lettre obtenue par l'AFP.

Un village à flanc de colline de la province d'Enga, au centre de l'archipel, a été presque totalement anéanti lorsqu'un pan du mont Mungalo s'est effondré vendredi vers 0300 du matin (17h00 GMT jeudi), ensevelissant des dizaines de maisons et surprenant les habitants dans leur sommeil.

Le nombre estimé des victimes avait déjà été relevé à 670 ce week-end, lorsque les secouristes se sont aperçus que le village frappé par le glissement de terrain comptait plus d'habitants qu'attendu.

Le glissement de terrain a causé "d'importantes destructions de bâtiments, de jardins vivriers et a eu un impact majeur sur l'économie du pays", indique le centre de gestion des catastrophes.

Situation instable

"La situation reste instable car le glissement de terrain continue à se déplacer lentement, ce qui représente un danger permanent pour les équipes de secours et les survivants", avertissent les autorités dans leur courrier.

L'ampleur de la catastrophe a nécessité "des actions immédiates et concertées de la part de tous les acteurs", y compris l'armée et les intervenants nationaux et régionaux.

L'agence a appelé à l'aide la communauté internationale, demandant aux Nations unies d'informer les partenaires d'aide au développement de Papouasie-Nouvelle-Guinée "et d'autres amis internationaux" de la situation.

Serhan Aktoprak, responsable de l'agence de l'ONU pour les migrations basé à Port Moresby, avait indiqué précédemment que les sauveteurs se livraient à "une course contre la montre" pour retrouver des survivants.

Les secours travaillent dans des conditions dangereuses, notamment en raison "des pierres (qui) continuent de tomber et de faire bouger le sol", a précisé M. Aktorprak.

"Pour ne rien arranger, des eaux souterraines s'écoulent sous les débris, transformant la surface du sol en toboggan", a-t-il ajouté, précisant qu'environ 250 maisons situées à proximité ont été évacuées par mesure de précaution.

"Cela pourrait déclencher un nouveau glissement" de terrain, a averti le responsable de l'ONU, et représente un "grave risque" pour les sauveteurs et les habitants.

Violences tribales

Des engins lourds et des pelleteuses devaient arriver dans la zone sinistrée mais leur arrivée a été retardée par des violences tribales qui ont éclaté le long de la seule voie d'accès, a fait savoir M. Aktoprak.

"De nombreuses maisons brûlent et d'autres dégagent de la fumée. Des femmes et des enfants ont été déplacés, et tous les jeunes et les hommes de la région sont armés de couteaux de brousse", a-t-il indiqué, citant un rapport d'un convoi d'aide tentant d'atteindre le site de la catastrophe.

Ces violences ne sont toutefois pas "liées au glissement de terrain", a-t-il précisé.

"Les gens sont très tristes. Personne n'a pu s'échapper. Il est très difficile de recueillir des informations. Nous ne savons pas qui est mort parce que les registres sont ensevelis", a déploré l'instituteur d'un village voisin, Jacob Sowai auprès de l'AFP.

Les habitants des villages voisins aident à déterrer les corps en utilisant des bêches et des outils agricoles.

Une entreprise minière voisine, New Porgera Limited, a accepté de fournir des excavateurs mécaniques pour aider les sauveteurs et dégager les routes.

Fortes pluies

Pour les habitants des environs, ce glissement a dû être déclenché par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région ces dernières semaines.

Selon la Banque mondiale, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a l'un des climats les plus humides du monde, et de violentes précipitations frappent régulièrement ses régions humides, dans les hauts plateaux.

D'après les scientifiques, la variation des régimes pluviométriques en raison du changement climatique augmente le risque de glissements de terrain dans le pays.

En mars, au moins 23 personnes avaient perdu la vie dans un glissement de terrain dans une province voisine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Evergrande: la filiale NEV électrisée par des rumeurs de rachats

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Le marché de la voiture électrique est particulièrement lucratif en Chine. (archive) (© KEYSTONE/AP/NG HAN GUAN)

La valorisation de l'action de NEV, la filiale de véhicules électriques du géant chinois de l'immobilier Evergrande, a doublé lundi à la Bourse de Hong Kong, à la suite d'informations sur son possible rachat.

Evergrande, dont l'endettement est astronomique, est un symbole de la crise immobilière qui sévit depuis des années en Chine.

Au début de l'année, un tribunal de Hong Kong a ordonné la liquidation du promoteur chinois qui a échoué à présenter un plan de restructuration convaincant.

La crise que traverse le groupe a eu des conséquences sur les filiales d'Evergrande qui ont vu le cours de leurs actions s'effondrer.

Lundi, le cours d'Evergrande NEV a brièvement bondi de 113% à la reprise des échanges qui avaient été suspendus le 17 mai.

Selon Bloomberg News, il s'agit de la plus forte hausse enregistrée en une seule journée depuis près de 10 ans.

Toutefois, les actions de cette branche d'Evergrande ne valent encore qu'une fraction de ce qu'elles valaient à leur apogée en 2021, avant la crise du groupe immobilier.

Cette hausse fait suite à l'annonce, dimanche, selon laquelle des liquidateurs sont en pourparlers avec des acheteurs potentiels qui pourraient acheter près de 60% des actions de la filiale.

Dans le cadre de cet accord, l'acheteur pourrait prendre une participation initiale de 29% et disposer d'une option pour acheter 29,5% supplémentaires ultérieurement.

La semaine dernière, les autorités chinoises ont ordonné à Evergrande NEV de rembourser 1,9 milliard de yuans (241 millions de dollars) de subventions et de mesures incitatives, ce qui, selon la filiale, "pourrait avoir un impact négatif important sur la situation financière".

En janvier, le patron d'Evergrande NEV Liu Yongzhuo a été placé en détention "pour suspicion de délits illégaux".

En Chine, le marché de la voiture électrique est particulièrement lucratif et de nombreux constructeurs locaux innovants y ont vu le jour ces dernières années.

Le groupe Evergrande avait à ce titre d'importantes ambitions pour sa filiale automobile.

Son fondateur, Xu Jiayin, souhaitait ainsi transformer son groupe d'ici 10 ans en champion de l'électrique et faire de ce secteur son nouveau coeur de métier, avaient rapporté les médias locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

La police évacue l'uni de Bâle occupée par des pro-palestiniens

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Un bâtiment de l'université de Bâle était occupé depuis jeudi dernier par des pro-palestiniens. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La police cantonale bâloise a évacué tôt lundi matin l'Institut de sociologie occupé par des sympathisants propalestiniens. L'Université de Bâle avait déposé vendredi une plainte pénale. Vingt personnes ont été contrôlées et interdites d'accès.

La police s'est dotée d'un important dispositif, dont deux dizaines de fourgons, a observé une correspondante de Keystone-ATS sur place. La zone à proximité de l'intervention a été bouclée.

A l'arrivée de la police, peu après 06h00, le bâtiment était vide, a déclaré le porte-parole sur place. Plusieurs personnes ont été interpellées devant le bâtiment. Une brève bousculade a eu lieu.

"Une vingtaine de jeunes gens ont été contrôlés. Ceux-ci ont été interdits d'accès jusqu'à minuit", a déclaré le porte-parole. La police cantonale bâloise a été soutenue dans son action par des policiers d'autres cantons du nord-ouest de la Suisse, lié par un concordat.

Troisième occupation

Jeudi après-midi, le collectif "Unibas 4 Palestine" avait occupé l'ancienne école des arts et métiers. Lorsque le canton, propriétaire du bâtiment, a déposé une plainte pénale vendredi matin, en accord avec l'université, les activistes ont déménagé à l'Institut de sociologie, dans la même rue.

A la mi-mai, ce groupe avait déjà occupé le bâtiment du Bernoullianum. Après deux jours, la police avait évacué les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Easyjet se renforce avant un été qu'elle espère record

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Easy Jet espère assister, cette année encore, à une saison estivale "record". (archive) (© KEYSTONE/EPA EFE/ALEJANDRO GARCIA)

Un centre de contrôle flambant neuf, de l'intelligence artificielle et des effectifs renforcés: après deux étés marqués par des retards et annulations, la compagnie aérienne britannique Easyjet assure être prête pour transporter 300'000 passagers par jour pour en été.

Le "Centre de contrôle intégré" (ICC), près de l'aéroport de Luton au Nord de Londres, est en quelque sorte la tour de contrôle de la compagnie. Gestion des équipages, planification des vols, surveillance technique des avions et information des passagers, il est chargé d'articuler les opérations et de gérer les crises.

"Nous avons plus que doublé nos effectifs" à l'ICC ces deux dernières années, assure Gill Baudot, directrice du contrôle du réseau chez Easyjet. Derrière elle, plus de 250 employés se relayent nuit et jour, les yeux rivés sur des ordinateurs aux larges écrans courbes.

Lorsqu'un avion ne peut décoller comme prévu, en raison d'un problème technique ou de la météo par exemple, ce sont eux qui sont chargés de réorganiser les vols et les équipages, d'envoyer si nécessaire un appareil de remplacement, de retarder ou, dans le pire des cas, d'annuler.

300'000 passagers par jour

Le redémarrage des voyages après la pandémie avait été terni il y a deux ans par de nombreuses annulations, en particulier chez Easyjet, dans un secteur qui peinait à recruter. L'an dernier, des restrictions liées au contrôle du trafic aérien en Europe avaient conduit à de nouvelles annulations.

Cela n'a pas empêché la compagnie low cost d'engranger des recettes historiques en juillet et août dernier, et la compagnie espère assister cette année encore à une saison estivale "record".

"Au cours des prochains mois, nous assurerons près de 2000 vols quotidiens et transporterons 300'000 passagers par jour", a indiqué Mme Baudot.

Par une grande baie vitrée se dessine, au loin, la piste de l'aéroport de Luton. Un appareil de la compagnie au logo orange s'élance dans les airs, survole le bâtiment avant de disparaître dans un grondement étouffé.

"Je pense que les gens manquaient de pratique lorsqu'ils sont revenus" au travail après la période du Covid, mais les difficultés ont été constatées "à l'échelle du secteur", reprend la directrice.

Easyjet n'est pas seule à attendre avec impatience le pic estival: ses concurrentes Wizz Air et Ryanair, comme tout le secteur, s'y préparent activement.

Enfants privilégiés

Outre les embauches, Easyjet "a également investi massivement dans la technologie, l'automatisation et l'intelligence artificielle" (IA), poursuit Mme Baudot.

Le nouveau centre intègre ainsi un nouvel outil d'IA qui aide les agents à sélectionner plus rapidement les meilleures options parmi les 340 avions, dont 14 sont des appareils de secours, ou les équipages de réserve répartis dans toute l'Europe.

Si elle n'exclut pas que l'IA puisse un jour décider seule d'affecter les avions et les équipages à un trajet, ce n'est pas pour tout de suite, assure Mme Baudot: "A l'heure actuelle, nous pensons que l'être humain prendra toujours la décision" finale.

La technologie permet aussi de "prédire exactement de quelle nourriture et boisson nous avons besoin pour certaines routes tout en minimisant le gaspillage", a ajouté le directeur général Johan Lundgren dans un communiqué.

Sur l'une des consoles, Mark Garrett, responsable "perturbations clients", guette les vols susceptibles de subir des retards. Il en informe directement les passagers affectés, qui reçoivent une notification sur leur téléphone.

Lorsque la compagnie doit choisir quel vol privilégier et quel avion retarder ou annuler, "ce n'est pas toujours les vols les moins remplis" qui sont pénalisés, explique-t-il: une priorité plus grande est par exemple accordée s'il y a des enfants à bord, ou des voyages de groupe.

Dans la salle d'à côté, des ingénieurs surveillent en temps réel la santé technique des avions, que ce soit pour des toilettes en panne ou des composants plus critiques.

Chaque nuit, les équipes techniques de la compagnie totalisent 8000 heures d'entretien sur les appareils qui en ont besoin, pour avoir un maximum d'avion prêts au départ le matin suivant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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