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Arts

La crème de l'improvisation se retrouve à Genève

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Mondial de l'improvisation de Genève

C’est l'événement de l’année pour les amateurs d’improvisation, le mondial de la discipline commence mercredi à Genève.

A partir de ce mercredi et jusqu’au 22 octobre, Genève accueille le Mondial d’improvisation théâtrale amateur!

Il est organisé par la FIG, la Fédération d’Improvisation Genevoise et va rassembler les meilleures équipes du monde francophone: la Belgique, la France, l'Italie, le Québec et la Suisse. Chaque soir, les matchs opposeront 2 équipes. 

Le premier sera Suisse-France mercredi. 

Comment se passe un match? La réponse de Sara Rusalen , elle fait partie de l’équipe de suisse et est membre de la fédération d'improvisation genevoise:

Sara RusalenMembre de la fédération d'improvisation genevoise

Et c’est le public qui va voter pour son équipe favorite. 

Quand on pense au théâtre d’impro, on pense humour mais ce n’est pas toujours le cas. Sara Rusalen:

Sara RusalenMembre de la fédération d'improvisation genevoise

Si l'improvisation est une discipline à part entière, elle n’est pas aussi professionnelle que le “théâtre classique”.

Sara RusalenMembre de la fédération d'improvisation genevoise

Les qualifications se passent au Théâtre de la Madeleine et la finale au Bâtiment des Forces Motrices

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Arts

"Elles" exposent au Musée Rath les oeuvres des aborigènes

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(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Au Musée Rath à Genève, l'exposition "Elles. Artistes aborigènes contemporaines" présente les oeuvres de femmes autochtones reconnues, en collaboration avec la Fondation Opale. A travers leurs peintures colorées, elles rendent hommage à leurs racines et livrent quelques secrets de leurs mythologies, à voir dès jeudi, jusqu'au 19 avril.

Au centre de l'exposition, une immense toile aux motifs symboliques et vibrants a été réalisée par un collectif de femmes aborigènes en Australie. Chacune, assise sur la toile posée au sol, y a peint une histoire liée à leur mythologie, à une dimension parallèle. Car si "pour nous ces peintures sont abstraites, il n'en est rien pour les artistes", glisse Georges Petitjean, curateur de l'exposition, lors de l'inauguration mercredi.

Dans les croyances de ces communautés très diverses, cette dimension parallèle a un nom intraduisible, selon le curateur, qui propose de l'appeler "rêve". Ce monde englobe toute la création de l'univers, y compris les esprits de leurs ancêtres qui leur soufflent des histoires. Chaque artiste est alors responsable de les transmettre, par des poèmes racontés mais aussi par la peinture, qu'elles pratiquent d'ailleurs souvent en chantant, glisse Georges Petitjean.

Lien à la terre

Emily Kam Kngwarray raconte ses histoires dans des tons doux et ronds, exposés au rez-de-chaussée. L'artiste, aussi exposée à la Tate Modern à Londres cette année, a commencé à peindre vers la fin des années 80 au crépuscule de sa vie, comme plusieurs artistes de l'exposition. Elle produira près de 5000 oeuvres avant sa mort en 1996. Cette "coloriste naturelle", selon Georges Petitjean, exprime à travers ses couleurs son lien primordial à la terre.

Ses toiles contrastent avec les couleurs vives, presque fluorescentes, de l'artiste Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, juste à côté. Cette artiste a aussi commencé à peindre tard, vers ses 80 ans, juste après être retournée sur son île natale qu'elle avait dû fuir très jeune. La peintre contemporaine, amatrice de grandes toiles et à la renommée internationale, est décédée en 2015.

Laissant de côté l'acrylique sur toile, l'exposition présente au sous-sol de la peinture sur écorces. Sous forme de tableaux d'abord, qui représentent notamment les sensations de la pluie, en tous cas toujours des "mouvements perpétuels". Au centre se dressent des poteaux funéraires creusés par les termites, sur lesquels des serpents, symboles puissants de création parmi le monde du "rêve", glissent sur des tapis de nénuphars.

Voix politique

"La date de naissance des artistes exposées est souvent inconnue, ce qui souligne le côté politique de leur art et de leur existence", appuie Samuel Gross, deuxième curateur de l'exposition. En Australie, les Aborigènes n'étaient pas considérés comme des citoyens avant 1967, ce qui leur rend encore aujourd'hui très difficile d'obtenir un passeport, selon le curateur.

"L'art leur a donné une voix", ajoute Georges Petitjean. Leurs peintures, comme les peintures collectives, ont même été utilisées pour prouver devant les juges australiens leur lien avec leur terre, étant donné que ces cultures n'avaient pas de trace écrite. La transmission de leurs connaissances passait d'abord par les poèmes oraux, rappelle le curateur.

Les peintures exposées au Musée Rath sont aujourd'hui créées spécialement pour être présentées au grand public, souligne Georges Petitjean. Avant d'ajouter que ces oeuvres ne permettent que d'effleurer la surface du "noyau de leurs connaissances, réservé aux initiés".

Avec Keystone-ATS

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Arts

[ITW] Dans les coulisses du Grand Théâtre à 33 mètres du sol

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Droits Réservés

À l’occasion de ses portes ouvertes ce dimanche 7 septembre, le Grand Théâtre de Genève lève le rideau sur un univers peu connu: celui de la machinerie scénique. Visite guidée en version longue, avant l’ouverture au public, avec David Bouvrat, responsable de l’électromécanique.

David BouvratResponsable de l’électromécanique

Lorsque le public s’installe face à la scène du Grand Théâtre de Genève, il ne soupçonne souvent qu’une infime partie du spectacle. Derrière les décors, sous les planches, dans les cintres, une autre chorégraphie s’active  celle des techniciens, opérateurs et régisseurs. « La machinerie, c’est un peu une grosse PlayStation, » sourit David Bouvrat, responsable de l’électromécanique.

Et la comparaison n’est pas exagérée: le dispositif comprend sept ponts de scène motorisés, 49 machines suspendues à 33 mètres du sol et 89 machines annexes qui permettent des changements de décor à vue, souvent en moins de deux minutes. Sans oublier les 15 mètres de profondeur qui abritent l’entrepont, zone cruciale pour les effets scéniques et les entrées spectaculaires.

Des machines, des hommes et beaucoup d’histoire

David Bouvrat travaille au Grand Théâtre depuis bientôt 17 ans. Il a vu l’évolution rapide de la scène, notamment avec l’intégration croissante de la lumière, du laser, et des équipements robotisés: « Aujourd’hui, on peut passer de 40 à 150 projecteurs motorisés selon les productions. »

Le savoir-faire s’ancre aussi dans la tradition. Les superstitions des anciens marins, longtemps aux commandes des coulisses théâtrales, sont encore respectées. Ici, on ne dit pas « corde » mais « drise », on évite le vert sur scène, et siffler reste proscrit.

Visite du sol au « grill »

L’accès à ces espaces d’ordinaire invisibles est devenu une tradition annuel. Ce dimanche 7 septembre, ils seront ouverts au public. Les visiteurs pourront fouler le plateau principal de 17 mètres de large sur 24 de profondeur,  et observer de près les installations scéniques, en partie appelées à être rénovées dès l’an prochain.

Chaque production nécessite plusieurs mois de préparation, de la conception des décors aux répétitions techniques. Certaines sont créées entièrement en interne, dans les ateliers situés à deux pas, entre les rues Sainte-Clotilde et Michel-Simon.
« Un spectacle, ça se pense deux ans à l’avance, » explique David Bouvrat. « On commence par une maquette, puis on avance en fonction des contraintes techniques et du budget. » Le résultat, souvent spectaculaire, suscite encore l’émerveillement du technicien: « Il y a des artistes qui vous marquent par ce qu’ils arrivent à sortir de leur corps. C’est impressionnant. »

Sous la scène, une fourmilière

Dimanche, l'entrée sera libre, sans réservation. Au programme: répétitions du Chœur, rencontres avec des danseurs du Ballet, ateliers pour enfants, visites techniques, parcours immersifs et surprises en tous genres. Et peut-être, en levant les yeux, croiserez-vous les drises du grill, suspendues à 33 mètres au-dessus du sol…

Avec IA

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Arts

Une académie pour les arts et sports urbains à Genève

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Une académie pour les arts et sports urbains à Genève

De la danse, du parkour et du skate. Toutes ces disciplines urbaines peuvent être étudiées à l’Urban Move Academy à Vernier. L’école a été inaugurée ce mercredi.

Les disciplines urbaines réunies au sein d’un lieu unique à Genève. 

Il s’agit de l’Urban Move Academy ou UMA qui a pris ses quartiers à Vernier. Elle regroupe des studios de danse et des rampes de skate de 7 mètres de haut. L'inauguration s’est tenue ce mercredi. L’école a vu le jour il y a deux ans.

Nicolas Musin, le directeur de l’académie:

Nicolas MusinLe directeur de l’Urban Move Academy

L'école propose des formations aux jeunes de 7 à 23 ans qui veulent se perfectionner ou se professionnaliser. Les élèves peuvent intégrer une troupe qui va se produire en Suisse et à l’étranger. L’académie se veut un lieu de mélange de sports et d’arts urbains. 

Reportage sur place:

ReportageA l’Urban Move Academy

Si vous voulez voir à quoi cela ressemble, vous pouvez aller directement au WestPark à Vernier. Les grandes vitres permettent de voir les élèves travailler. Et tout le monde peut venir essayer, le skate, la danse et peu importe son âge.

L’Urban Move Academy a vu le jour à Genève grâce au soutien de la Fondation Montes Alti.

La formation complète à temps plein coûte 6000 francs.

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Arts

Le Musée d'Art et d'Histoire se traverse en hauteur

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La Passerelle, réalisée par l'artiste français Vincent Lamouroux, au Musee d'art et d'histoire (MAH), le 27 août 2024. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Et si vous traversiez le Musée d'art et d'histoire via une passerelle temporaire? C'est l'idée du plasticien français Vincent Lamouroux qui inaugure le cycle PlasMAH visant à alimenter la réflexion sur l'avenir du musée, qui doit être agrandi et rénové.

 

Le premier tour du concours international d'architecture vient de se clore, et le nom du projet retenu au terme du second tour sera connu en mai, a fait savoir mardi devant les médias Bertrand Mazeirat, responsable du projet Musée de demain au MAH. "Le projet d'agrandissement et de rénovation ne devra pas faire table rase, mais conserver et valoriser ce musée", a-t-il précisé.

Pour mettre en lumière les qualités architecturales du bâtiment de l'architecte genevois Marc Camoletti, inauguré en 1910, le programme PlasMAH explorera les potentialités de la cour intérieure et offrira de nouvelles expériences aux visiteurs. A raison d'une intervention par an, il se déploiera jusqu'à la fermeture du musée pour travaux, afin de nourrir la réflexion des architectes.

PlasMAH doit aussi faire voir les espaces différemment. "Le challenge est d'ouvrir un musée en 2030 ou 2034 qui ne soit pas obsolète. Nous avons le privilège de pouvoir tester des expositions, des manières de faire vivre le musée. A l'avenir, il s'agira de faire venir le visiteur pour plein de raisons, dont celle de voir une exposition", a souligné le directeur du MAH, Marc-Olivier Wahler.

Par des fenêtres

La première intervention a été confiée à Vincent Lamouroux, dont le travail se situe entre sculpture et architecture. L'artiste français a conçu une passerelle en bois, peinte en blanc, qui permet de traverser la cour à 8,7 mètres de hauteur. Reposant sur des piliers en bois et des socles de béton, elle relie deux façades distantes de 28 mètres, permettant au visiteur de sortir et d'entrer par des fenêtres.

"Cette passerelle vient contrecarrer les habitudes sur la manière de circuler dans le musée. Elle rétablit un axe qui existait entre les ouvertures dans la façade et les jeux de transparence", a expliqué le plasticien. L'ouvrage, qui a tendance à osciller, oblige à ralentir le pas. "Il fragilise nos appuis physiques de même que, dans une salle, nos ressorts psychologiques sont peut-être fragilisés face à une oeuvre d'art", a-t-il relevé.

"La Passerelle" sera ouverte au public 100 jours à l'année, dont tous les premiers dimanches du mois. L'intervention sera accompagnée d'une programmation culturelle. Elle a bénéficié d'une prise en charge financière complète de la part d'une fondation.

Avec Keystone-ATS

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Arts

Les “Balades Théâtralisées” ou comment découvrir Genève autrement

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KEYSTONE-MARTIAL TREZZINI

Genève racontée à travers le prisme de ses statues. C’est le but de visites guidées un peu particulières car elles sont données par des comédiens. Reportage au cœur de ces “Balades Théâtralisées”.

Découvrir l’Histoire de Genève autrement.

C’est ce que proposent les “Balades Théâtralisées” pour la 8e année. Cette troupe compte une vingtaine de comédiens amateurs. Le principe est simple: un guide emmène le public à travers un parcours d’un peu plus de deux kilomètres dans la ville et s’arrête devant sept statues. C’est là que sont jouées des scénettes qui racontent les histoires de ces figures emblématiques, du Duc de Brunswick, en passant par Sisi ou encore Jean-Jacques Rousseau. Si les comédiens sont amateurs, la mise en scène est assurée par un professionnel.

Reportage:

Et une nouvelle venue fait son entrée cette année, Sainte-Clotilde. Pourquoi ce choix? Daniel Sepe, le président de la troupe:

Si vous voulez les découvrir les "balades théâtralisées" se jouent tous les dimanches jusqu’au mois de novembre. 

Enfin sachez que la troupe cherche des comédiens, en particulier des hommes. 

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