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Economie

Plus de quatre cyclistes sur dix toujours sans casque en Suisse

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Une casquette n'est pas un casque. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus de quatre cyclistes non motorisés sur dix ne portent toujours pas de casque, s'inquiète le Bureau suisse de prévention des accidents (bpa). Et pour les vélos électriques lents, un tiers roule sans cette précaution élémentaire, selon le dernier relevé 2022.

Par rapport à 2021, les chiffres sont stables, relève mercredi le bpa. Pas moins de 44% des cyclistes sur un vélo "classique" circulent toujours sans casque, contre 43% en 2021.

En outre, "trop peu de vélos électriques circulent avec les feux allumés de jour", s'inquiète l'organisme de prévention. Ce dernier rappelle que l'an dernier, près de 1400 cyclistes, munis ou non d'un moteur électrique, ont été grièvement ou mortellement blessés dans des accidents de la circulation en Suisse.

La tendance à long terme n'est pas réjouissante, alerte le bpa: le nombre d’accidents graves de vélos électriques est en constante augmentation et celui des vélos non motorisés stagne à un niveau élevé.

Réduire de moitié le nombre de blessures à la tête

Le casque, rappelle le bureau de prévention, constitue une mesure simple pour réduire de moitié le nombre de blessures à la tête en cas d'accident. Or, beaucoup d'adeptes du deux-roues négligent de le mettre, en particulier quand ils vont faire leurs courses.

S'il ne l'est pas pour les vélos électriques "lents" (assistance au pédalage jusqu’à 25 km/h), le porte du casque est obligatoire sur les vélos électriques rapides (jusqu’à 45 km/h). Mais un cycliste sur dix dans cette dernière catégorie ne se protège toujours pas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois

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L'argent a bondi de plus de 150% depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.

L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.

L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".

L'effet Trump

Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.

L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.

Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.

Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump

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La Bourse suisse a affiché une solide progression en 2025. (archive) (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.

Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.

La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".

Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.

La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.

Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.

Perles et cailloux

Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.

Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).

De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".

John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois

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Le prix de l'or a grimpé de plus de 70% depuis le début 2025. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.

Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.

Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.

Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.

En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Les métaux se hissent à des sommets

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Les tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et le Venezuela ont fait flamber les prix des métaux (archives) (© KEYSTONE/VALCAMBI SA/STR)

L'or et l'argent se sont envolés à de nouveaux sommets mardi, poussés notamment par les tensions géopolitiques entre Washington et Caracas.

Après avoir ciblé plusieurs navires, soupçonnés de transporter du pétrole vénézuélien soumis à des sanctions, Donald Trump a affirmé lundi qu'il serait "sage" pour le président vénézuélien Nicolas Maduro de partir, renforçant la pression sur Caracas.

L'or, valeur refuge, a grimpé à un nouveau record, à 4497,74 dollars l'once (31,1 g). C'est aussi le cas de l'argent, à la fois métal précieux et industriel, qui s'est hissé à 69,9929 dollars l'once.

Le cuivre, qui sert à construire des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries pour véhicules électriques ou encore des centres de données cruciaux pour l'intelligence artificielle, a lui aussi atteint un prix inédit, montant lundi à 11'996 dollars la tonne.

"Sur le plan industriel, l'argent et surtout le cuivre bénéficient d'un soutien structurel lié à la transition énergétique, à l'électrification et aux besoins colossaux des infrastructures numériques et de l'IA", relève John Plassard, analyste de Cité Gestion Private Bank.

Utilisés dans la fabrication de catalyseurs automobiles, le platine a pour sa part touché mardi un plus haut depuis mai 2008, à 2195,71 dollars l'once, et le palladium a atteint un sommet depuis décembre 2022, à 1849,58 dollars l'once.

"L'anticipation de baisses de taux aux États-Unis en 2026" soutient aussi les métaux précieux, rapporte M. Plassard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Liban: le premier ministre annonce un projet de loi bancaire

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Le premier ministre libanais Nawaf Salam a annoncé vendredi un nouveau projet de loi bancaire qui doit sortir le Liban de la crise. (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le premier ministre libanais a annoncé vendredi soir un projet de loi très attendu et réclamé par la communauté internationale. Le texte répartit les pertes financières entre l'Etat, les banques et les épargnants ruinés par l'effondrement économique de 2019.

"Ce projet de loi constitue une feuille de route pour sortir de la crise", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration aux Libanais diffusée par les chaînes de télévision.

Le projet de loi, l'une des réformes exigées par la communauté internationale afin de débloquer des fonds pour le Liban, doit être examiné à partir de lundi par le gouvernement réformateur, avant d'être soumis au Parlement.

Le projet répartit les pertes entre l'Etat, la Banque du Liban (BdL), les banques commerciales et les épargnants, dont le nombre était estimé à près d'un million avant l'effondrement économique sans précédent de 2019.

Ces derniers, qui n'avaient plus accès à leur compte, pourront récupérer leur argent dans la limite de 100'000 dollars (environ 79'200 francs suisses) sur une période s'étalant sur quatre ans. M. Salam a souligné que 85% des déposants avaient des comptes inférieurs à 100'000 dollars.

Les grosses fortunes verront le reste de leur argent compensé par des titres adossés à des actifs. "Beaucoup d'entre vous écoutent aujourd'hui, le coeur rempli de colère contre un Etat qui vous a laissés seuls", a reconnu le Premier ministre. "Ce projet de loi n'est peut-être pas parfait, mais c'est une étape réaliste et équitable sur la voie de la restauration des droits, de l'arrêt de l'effondrement", a-t-il ajouté.

Restaurer le secteur

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a suivi de près l'élaboration du texte, avait insisté sur la nécessité de "restaurer la viabilité du secteur bancaire et protéger les déposants dans la mesure du possible".

L'Association des banques libanaises (ABL) avait critiqué lundi le projet, estimant qu'il contenait "de graves lacunes" et accablait les banques commerciales.

Selon les estimations du gouvernement, les pertes résultant de la crise financière se sont élevées à environ 70 milliards de dollars, un chiffre qui devrait avoir augmenté au cours des six années pendant lesquelles la crise est restée sans solution.

Banques "en colère"

"Les banques sont en colère parce que la loi ouvre la possibilité qu'elles partagent une partie des pertes", explique l'analyste Sami Zgheib, selon lequel elles auraient préféré que l'Etat assume la responsabilité de ce gouffre financier.

Le texte prévoit une recapitalisation des banques défaillantes.

La dette de l'Etat envers la Bdl sera transformée en obligations.

M. Salam a expliqué que la loi visait également à "redresser le secteur bancaire" qui s'est effondré, laissant libre cours à une économie parallèle basée sur les transactions en liquide qui favorisent les trafics. Depuis leur entrée en fonction il y a près d'un an, le président Joseph Aoun et le Premier ministre se sont engagés à mettre en oeuvre ces réformes et à adopter la législation nécessaire.

En avril, le Parlement avait voté une loi réformant le secret bancaire, la législation précédente étant accusée d'avoir permis une fuite de capitaux lors du déclenchement de la crise. Le projet de loi prévoit que les responsables et grands actionnaires des banques ayant transféré à l'étranger d'importants capitaux à partir de 2019 alors que le reste des Libanais n'avaient pas accès à leurs comptes, doivent restituer ces capitaux dans un délai de trois mois, faute de quoi ils seront soumis à des amendes.

Après son approbation par le gouvernement, la loi pourrait être bloquée au Parlement. "De nombreux députés sont directement exposés en tant que grands déposants ou actionnaires de banques, politiquement alliés aux propriétaires de banques, et peu enclins à adopter une loi qui fâcherait soit les banques, soit les déposants", explique l'analyste.

Au cours des dernières années, des responsables politiques et des députés ont à plusieurs reprises entravé les réformes exigées par la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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