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Les Romands obtiennent 21 médailles d'or aux Swiss Skills

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Le conseiller fédéral Guy Parmelin a félicité chaque lauréat des Swiss Skills. Ici, le ministre de l'économie pose avec les fleuristes. (© Keystone/Manu Friederich)

Après quatre jours de compétitions, les SwissSkills 2022 tiennent leurs gagnants et gagnantes: 48 jeunes de Suisse romande ont reçu samedi soir à Berne une médaille, sur un total de 279, ainsi que les félicitations du conseiller fédéral Guy Parmelin.

Sur les 94 médailles d'or attribuées, 21 ont été gagnées par des Romands et des Romandes, ont annoncé les organisateurs du concours dimanche. Ceux-ci se félicitent de la réussite de cette quatrième édition, celle de tous les records.

Depuis mercredi, plus de mille jeunes professionnels ont montré leur savoir-faire lors de 87 concours de métiers. Parmi eux figuraient 200 Romands et Romandes. Sur les quelque 120'000 visiteurs, près de 64'000 enfants et adolescents sont venus se faire une idée des métiers qu'ils pourront exercer à la sortie de l'école, à l'occasion de 65 démonstrations.

Un jeune agriculteur est champion

Lors de la cérémonie de remise des prix du samedi soir, les trois premiers de chaque métier ont reçu une médaille. Le trophée Debrunner Acifer récompensant le meilleur champion suisse a été décerné à Matthias Baumann, un jeune agriculteur de Madiswil (BE). Il reçoit une voiture à propulsion hybride à sa disposition pendant un an.

Le conseiller fédéral Guy Parmelin a félicité personnellement chaque lauréat. Dans son discours, il s'est dit fier des participants, qui ont livré le meilleur d'eux-mêmes et donné "un coup de projecteur exceptionnel" sur la diversité de la formation professionnelle en Suisse, sa qualité et son efficacité.

Sur Twitter, le Vaudois a ajouté: "Saisir son métier à bras-le-corps et en faire une passion: cette démonstration se vérifie encore une fois avec brio ce jour! Bravo à toutes et à tous pour votre engagement et votre dévouement aux professions que vous avez choisies. Elles savent déjà vous le rendre!"

Guy Parmelin s'est dit convaincu que les lauréats, qui participeront aux compétitions internationales EuroSkills 2023 et WorldSkills 2024, représenteront dignement la Suisse. Et le conseiller fédéral de précise que le système de formation dual jouit d'une grande importance à l'étranger. C'est pourquoi la Confédération, le canton et la ville de Berne avaient invité mercredi le corps diplomatique à visiter les SwissSkills.

Croître en qualité plus qu'en taille

Le championnat des métiers existe sous cette forme depuis 2014. La première édition des SwissSkills s'était déjà tenue à Berne, comme l'édition de 2018. Vu l'engouement du public, une troisième édition était prévue en 2020, mais elle s'est déroulée sur plusieurs sites en Suisse sans public en raison de la pandémie.

La prochaine édition se tiendra à nouveau à Berne, en 2025, a indiqué Daniel Arn, président du comité d'organisation, cité dans un communiqué. Elle ne pourra pas être plus grande: "Nous avons atteint nos limites", précise-t-il. Il y aura toujours de la place pour une association qui souhaite participer, mais nous ne voulons pas nous définir uniquement par la taille; croître par la quantité est beaucoup plus important".

Daniel Arn s'est notamment dit impressionné par les dizaines de milliers d'écoliers affluant sur le site dès l'ouverture des portes. La plupart d'entre eux s'intéressaient aux métiers, s'informaient sur les stands et ne tuaient pas le temps dans un coin. Les jeunes étaient littéralement en route vers leur avenir professionnel", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Des médias iraniens annoncent la mort du président iranien

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Le président iranien Ebrahim Raïssi se trouvait à bord d'un hélicoptère Bell 212 en compagnie du ministre des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, du gouverneur de la province et du principal imam de la région. (© KEYSTONE/AP/Ali Hamed Haghdoust)

Plusieurs médias iraniens ont annoncé lundi matin la mort du président Ebrahim Raïssi et du ministre des affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans l'accident la veille de leur hélicoptère. Les débris de l'appareil ont été retrouvés sur le flanc d'une montagne.

Cette annonce ouvre une période d'incertitude politique en Iran, un acteur majeur au Moyen-Orient, région secouée par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.

L'information du décès du président a été donnée par les principales agences de presse et journaux, dans l'attente d'une déclaration des autorités après la découverte de l'épave de l'hélicoptère à l'aube. La télévision diffuse lundi matin des chants religieux en montrant des photographies du président.

"Le grand esprit du président populaire et révolutionnaire d'Iran a rejoint le royaume suprême", a indiqué l'agence officielle Irna, en saluant "le martyre" des victimes. Elle a précisé que le gouvernement publierait "une déclaration" en milieu de matinée.

Inquiétude internationale

La perspective de retrouver en vie le président de 63 ans, élu en 2021, et les huit autres passagers, avait progressivement diminué durant la nuit. Parmi eux figuraient le gouverneur de la province d'Azerbaïdjan oriental, le principal imam de la région, ainsi que le chef de la sécurité du président et trois membres d'équipage.

L'hélicoptère a disparu dimanche en début d'après-midi alors qu'il survolait une région escarpée et boisée dans des conditions météorologiques difficiles avec de la pluie et un épais brouillard.

L'épave a été découverte à l'aube et les secours ont rapidement indiqué qu'il n'y avait "aucun signe montrant que les passagers de l'hélicoptère" étaient en vie, selon la télévision d'Etat.

L'avancée des recherches a été suivie avec attention à l'international, notamment aux Etats-Unis, en Russie, en Chine et dans les pays voisins. "Nous suivons de près les informations", a indiqué dimanche un porte-parole de la diplomatie à Washington, tandis que Pékin s'est dit "très inquiet" après la disparition de l'hélicoptère.

Un ultraconservateur

M. Raïssi, qui avait le titre d'ayatollah, présidait la République islamique depuis près de trois ans. Considéré comme un ultraconservateur, il avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour d'un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle et l'absence de concurrents de poids.

Toujours coiffé de son turban noir et vêtu d'un long manteau de religieux, il avait succédé au modéré Hassan Rohani, qui l'avait battu à la présidentielle de 2017.

Il était soutenu par la principale autorité de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a appelé dimanche soir les Iraniens à "prier" et "espérer que Dieu ramènera le président et ses compagnons dans les bras de la nation".

"Le peuple iranien ne devrait pas s'inquiéter, il n'y aura pas de perturbation dans l'administration du pays", a-t-il assuré. La constitution prévoit que, en cas de décès, le président est remplacé par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, en attendant la tenue d'une élection présidentielle dans les 50 jours.

Aide étrangère

A la demande de Téhéran, Moscou avait annoncé envoyer en Iran une cinquantaine de spécialistes des opérations de sauvetage, des véhicules tout-terrain ainsi qu'un hélicoptère. Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec l'ambassadeur d'Iran en Russie, selon l'agence de presse officielle Tass.

Plusieurs pays du golfe Persique (Arabie saoudite, Qatar, Emirats arabes unis et Koweït) ont apporté leur soutien à Téhéran et offert de l'aider dans les recherches, au même titre que la Syrie et l'Irak.

La Turquie a déployé 32 secouristes et un drone de vision nocturne qui a été opérationnel durant la nuit, tandis que l'Union européenne a annoncé avoir activé, à la demande de l'Iran, "le service de cartographie de réponse rapide CopernicusEMS" pour épauler Téhéran dans les recherches.

"Atterrissage brutal"

Le président Raïssi se trouvait à bord de l'appareil en compagnie du ministre des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, du gouverneur de la province et du principal imam de la région, selon l'agence Irna.

L'appareil, un Bell 212, faisait partie d'un convoi de trois hélicoptères transportant la délégation présidentielle, dont deux ont atterri sans encombre à Tabriz, la grande ville du nord-ouest, d'où M. Raïssi devait rejoindre Téhéran.

Le ministre de l'intérieur Ahmed Vahidi a évoqué la possibilité d'un "atterrissage brutal" de l'appareil présidentiel, sans donner de détails.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

YB peut être champion, Sion peut être promu

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Ganvoula et Elia: YB est tout près du titre (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La saison entre dans sa phase décisive. En Super League, les Young Boys peuvent décrocher le titre national ce soir. Et en Challenge League, le FC Sion peut obtenir sa promotion dans l'élite.

YB compte six points d'avance sur Lugano à deux matches de la fin. Ce soir dès 18h00, les Bernois joueront à Genève contre Servette, alors que les Tessinois se déplaceront à Zurich. Un point suffira à YB, qui sera aussi sacré si Lugano ne gagne pas.

A l'échelon inférieur, Sion n'a besoin que d'un point à domicile contre Schaffhouse (14h15) lors de la dernière journée de Challenge League pour être assuré de retrouver l'élite. Ce sera aussi le cas si Thoune ne s'impose pas à Wil.

YB compte six points d'avance sur Lugano à deux matches de la fin. Ce soir dès 18h00, les Bernois joueront à Genève contre Servette, alors que les Tessinois se déplaceront à Zurich. Un point suffira à YB, qui sera aussi sacré si Lugano ne gagne pas.

A l'échelon inférieur, Sion n'a besoin que d'un point à domicile contre Schaffhouse (14h15) lors de la dernière journée de Challenge League pour être assuré de retrouver l'élite. Ce sera aussi le cas si Thoune ne s'impose pas à Wil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Lai Ching-te prête serment en tant que président de Taïwan

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Le nouveau président Lai Ching-te, qui succède à Tsai Ing-wen, à gauche sur le cliché, a prêté serment avec la nouvelle vice-présidente Hsiao Bi-khim, à droite sur le cliché, au palais présidentiel de Taïpei. (© KEYSTONE/AP)

Le nouveau président de Taïwan Lai Ching-te a prêté serment lundi, succédant à Tsai Ing-wen, dont les huit années de mandat ont été marquées par une détérioration des relations avec Pékin. Il a appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires".

M. Lai a effectué sa prestation de serment au palais présidentiel de Taïpei, selon les images vidéo officiel, de même que la nouvelle vice-présidente, Hsiao Bi-khim.

Dans son discours d'investiture, il a appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires contre Taïwan, partager avec Taïwan la responsabilité envers le monde du maintien de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan, ainsi que dans l'ensemble de la région, et à veiller à ce que le monde soit libéré de la peur de la guerre".

"Je tiens également à remercier mes concitoyens d'avoir refusé de se laisser influencer par des forces extérieures et d'avoir résolument défendu la démocratie", a-t-il ajouté, affirmant que "l'ère glorieuse de la démocratie taïwanaise est arrivée".

Censuré sur Weibo

Issu du parti démocrate progressiste (PDP), le même mouvement que sa prédécesseure, M. Lai s'est décrit par le passé comme un "artisan pragmatique de l'indépendance de Taïwan". Il a depuis lors adouci son discours, défendant le maintien du "statu quo" dans le détroit de Taïwan.

Son franc-parler et sa posture lui attirent l'ire de Pékin, qui l'a qualifié de "dangereux séparatiste" conduisant Taïwan sur le chemin "de la guerre et du déclin".

Le réseau social Weibo, équivalent chinois de la plateforme X (ex-Twitter), a d'ailleurs bloqué lundi les hashtags liés au nouveau président taïwanais, empêchant qu'il devienne tendance sur le réseau social le jour de son investiture.

Parmi les 51 délégations internationales invitées, dont les Etats-Unis, le Japon et le Canada, huit chefs d'Etat ont été conviés pour marquer leur soutien à la démocratie taïwanaise.

Taïwan souffre d'un manque de reconnaissance diplomatique, ne disposant que de 12 alliés sur la scène internationale. L'île jouit pourtant de ses propres institutions, d'une armée et bat monnaie: le nouveau dollar de Taïwan.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a félicité dans un communiqué M. Lai Ching-te, dont l'investiture est, selon lui, le signe d'un "système démocratique résilient". M. Blinken a dit espérer que Taïpei et Washington puissent renforcer leurs relations et maintenir la "paix et la stabilité" dans la région du détroit de Taïwan.

Défis internes

La majorité des 23 millions d'habitants estime également disposer d'une identité propre taïwanaise, distincte de la Chine.

S'inscrivant dans la continuité de sa prédécesseure, Lai Ching-te devrait augmenter les dépenses militaires et renforcer les liens avec certaines puissances, dont les Etats-Unis qui sont le principal fournisseur d'armes à Taïwan.

Pékin menace depuis longtemps de recourir à la force pour placer Taïwan sous son contrôle, en particulier si l'île déclare son indépendance. Le président chinois Xi Jinping a multiplié les déclarations selon lesquelles l'"unification" est "inévitable".

Avant l'investiture de M. Lai, le bureau des affaires taïwanaises de Pékin, qui gère les questions liées au détroit, a déclaré que "l'indépendance de Taïwan et la paix dans le détroit" sont "comme l'eau et le feu".

Les gardes-côtes taïwanais ont indiqué dimanche avoir intensifié leurs patrouilles au cours du week-end, en amont de la cérémonie de lundi, dans les eaux proches de l'archipel où les navires chinois ont accru leur présence.

En plus de la menace chinoise, Lai Ching-te devra faire face à de nombreux autres défis au cours de son mandat. Le PDP a perdu sa majorité au Parlement, où une bagarre a éclaté vendredi entre des élus des trois partis qui y sont représentés, ce qui pourrait compliquer la tâche de M. Lai pour faire adopter ses réformes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Nouvelle-Calédonie toujours en proie aux blocages

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L'objectif de l'opération de police est de reprendre le contrôle de la route entre Nouméa et l'aéroport international. (© KEYSTONE/AP/Cedric Jacquot)

Les blocages de routes persistaient lundi en Nouvelle-Calédonie, malgré les moyens engagés pour rétablir la circulation sur ce territoire français du Pacifique Sud. L'objectif est de permettre la circulation sur la route menant vers l'aéroport international.

"La situation est vraiment préoccupante", a déclaré lundi le chef du gouvernement australien Anthony Albanese à la télévision ABC. De même que la Nouvelle-Zélande, Canberra a demandé durant le week-end à pouvoir poser des avions afin de pouvoir rapatrier ses concitoyens, alors que l'aéroport est toujours fermé aux vols commerciaux.

Samedi, le gouvernement néo-calédonien a estimé à 3200 le nombre de personnes bloquées, qui ne peuvent ni quitter ni rejoindre l'archipel.

"76 barrages neutralisés"

Après une semaine d'émeutes et un bilan de six morts, aucune issue proche à la crise sécuritaire et politique ne semble se dessiner lundi, jour férié. En cause, une réforme du corps électoral contestée par les représentants du peuple autochtone kanak qui redoutent une réduction de leur poids.

Malgré une vaste opération des forces de l'ordre lancée dimanche, les voies de communication restent bloquées lundi là où les émeutiers ont installé leurs barrages, notamment dans l'agglomération de Nouméa et sur la route d'une cinquantaine de kilomètres qui mène à l'aéroport international.

A la sortie de Nouméa, la chaussée du début de la voie express est impraticable, le bitume ayant fondu après l'incendie de nombreux véhicules, a constaté une journaliste de l'AFP. Ailleurs, la route reste encombrée à de nombreux endroits de carcasses de voitures brûlées, ferraille et bois entassés.

Le représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc, s'est pourtant félicité lundi du "succès" du début d'une vaste opération de la gendarmerie contre les barrages sur cette route, lancée à l'aube dimanche, faisant état de "76 barrages neutralisés".

D'autres actions des unités d'élite de la police et de la gendarmerie ont été annoncées dans des zones considérées par les autorités comme des "points durs", dans les villes de Nouméa, Dumbéa et Païta notamment.

"On a remis le barrage"

Dans la nuit de dimanche à lundi, des bruits de grenades de désencerclement, utilisées par les forces de l'ordre pour disperser les émeutiers, ainsi que des cris évoquant des affrontements ont été entendus dans le quartier d'Auteuil à Dumbéa, dans l'agglomération de Nouméa, selon un correspondant de l'AFP.

Dans la ville même de Nouméa, des détonations importantes ont résonné dans les quartiers de Magenta et Tuband, selon une autre journaliste de l'AFP.

Les gendarmes "sont passés. Ils ont déblayé et, nous, on est resté sur le côté", a confié dimanche à l'AFP Jean-Charles, la cinquantaine, tête enturbannée d'un foulard et drapeau kanak à la main à La Tamoa, à quelques kilomètres de l'aéroport. "Une fois qu'ils sont passés, on a remis le barrage".

Les forces de l'ordre estiment le nombre d'émeutiers entre 3000 et 5000.

Pour le haut-commissaire de la République française, les dégâts contre les infrastructures pénalisent lourdement la population. "On commence à manquer de nourriture", a-t-il prévenu dimanche.

Couvre-feu

Les mesures exceptionnelles de l'état d'urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu entre 18h00 et 06h00, l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool et la suspension de l'application TikTok.

La réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres vise à élargir le corps électoral aux scrutins provinciaux de Nouvelle-Calédonie, au risque de marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak", selon les indépendantistes. Elle a été adoptée par les députés, après les sénateurs, dans la nuit de mardi à mercredi.

Ce texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en congrès avant la fin juin, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Présidentielle en République dominicaine: le sortant réélu

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Le président sortant Luis Abinader est le grand favori de la présidentielle de Saint-Domingue (archives). (© KEYSTONE/EPA/Bienvenido Velasco)

Le chef d'Etat dominicain sortant Luis Abinader, qui a fait campagne sur son bilan économique et sa politique de fermeté vis-à-vis de l'immigration venant d'Haïti, a été réélu dès le premier tour de la présidentielle. Son principal adversaire a reconnu sa défaite.

"Le peuple s'est exprimé clairement [...] J'accepte la confiance que j'ai reçue et l'obligation de ne pas décevoir. Je ne vous décevrai pas", a-t-il lancé à ses partisans.

"Je suis et je serai le président de tous les Dominicains", a insisté M. Abinader qui était le grand favori des sondages. Il avait fait de la lutte contre l'immigration haïtienne, souvent associée à la criminalité, un des chevaux de bataille de sa présidence.

Selon des résultats partiels du conseil national électoral (JCE, Junta central électoral) avec 25,52% de suffrages comptabilisés, M. Abinader a recueilli 58,87% des voix contre 27,25% à l'ancien président Leonel Fernández. Abel Martinez arrive troisième avec 10,60% des voix, les six autres candidats étant loin derrière.

Majorité au Parlement

"Ce soir, j'ai téléphoné au président Luis Abinader pour saluer sa victoire électorale et lui souhaiter beaucoup de succès dans son administration", a écrit M. Fernández sur le réseau social X (ex-Twitter).

Au siège de campagne du président, quelque 200 militants et partisans de M. Abinader ont crié leur joie. "Quatre ans de plus, quatre ans de plus", ont-ils scandé, a constaté un journaliste de l'AFP.

La formation politique de M. Abinader, le parti révolutionnaire moderne (PRM), qui avait déjà remporté 120 des 150 municipalités en février, devrait aussi obtenir la majorité des sièges des 190 députés et 32 sénateurs en jeu.

Environ 70% des Dominicains approuvent la gestion de M. Abinader et notamment sa politique de fermeté à l'égard d'Haïti. Depuis son arrivée au pouvoir en 2020, il a multiplié les déclarations, musclées et les opérations anti-immigration et expulsions. Il a fait construire un mur sur une partie de la frontière avec Haïti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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