Cela fait 60 ans qu’on y parle sexualité, contraception ou grossesse. L'Unité de santé sexuelle et planning familial des HUG célèbre six décennies d'existence cette année. Le lieu permet d’offrir des consultations gratuites et confidentielles en matière de sexualité.
Créé en 1965, le planning familial était le premier centre de santé sexuelle non médicalisé de Suisse. Angela Walder-Lamas y est Conseillère en santé sexuelle. Elle rappelle dans quel contexte l’unité a été créé.
"Au départ, le but était de lutter contre l'avortement. On pensait qu'il allait y avoir beaucoup de couples mariés ou du moins fiancés qui allaient venir pouvoir se renseigner sur la contraception. Et finalement, la cible n'était pas tellement là où on pensait qu'elle allait être."
Si sa mission à l’époque était de réduire le nombre d’avortements, l’unité a su s'adapter aux changements de la société. Que cherchent les personnes qui consultent aujourd’hui?
La réponse de la Docteure Sara Arserver, Médecin Responsable de l'Unité de santé sexuelle et planning familial aux HUG.
"Les rendez-vous tournent beaucoup autour de la santé reproductive quand même. Et lors des entretiens c'est vraiment toute la santé sexuelle qui ressort."
Aujourd’hui le droit à l'avortement est menacé notamment aux Etats-Unis, où il est même devenu interdit dans certains Etats. Ces menaces sont-elles aussi d'actualité chez nous?
Avec 5 avortements pour 1'000 femmes par année, la Suisse se classe en tête des pays avec le taux d’avortements le plus bas, en comparaison internationale. Alors que notre système ne facilite pas l’accès à la contraception, selon la Docteure Sara Arsever.
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