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Economie

Tous jouent un rôle pour la sécurité alimentaire

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La politique agricole 2022+ présentée par le ministre de l'agriculture Guy Parmelin a été suspendue par le Parlement (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

De l'agriculteur au consommateur, tous jouent un rôle pour assurer la sécurité alimentaire de la Suisse. Le Conseil fédéral a arrêté jeudi sa stratégie pour une agriculture et un secteur agroalimentaire durables.

Entre fin 2020 et début 2021, les Chambres fédérales ont suspendu leur examen de la politique agricole 2022. Elles demandaient au Conseil fédéral un rapport sur son orientation future. La nouvelle stratégie présentée par le gouvernement s'intéresse au système alimentaire dans sa globalité.

Au cours des vingt dernières années, l'agriculture et le secteur agroalimentaire ont fait un pas dans la bonne direction. La Suisse produit légèrement plus de denrées alimentaires sur son territoire. Le taux d'autosuffisance est resté stable malgré la croissance démographique. Des progrès ont été accomplis dans le domaine écologique. Le revenu moyen est en hausse dans les exploitations.

Malgré tout, l'urbanisation a entraîné un recul de la surface agricole utile. Les importations d'aliments pour animaux ont pratiquement doublé en vingt ans, alors que les cheptels sont restés stables. Et l'utilisation des pestices est encore trop importante.

Si les denrées alimentaires sont plus sûres, l'alimentation de la population est déséquilibrée. Son empreinte écologique représente environ un cinquième de toutes les émissions des ménages. Une alimentation saine pourrait réduire de moitié l'impact de la consommation sur l'environnement. Des mesures doivent donc encore être prises.

Une génération

D'ici 2050, soit une génération, le Conseil fédéral veut atteindre des objectifs ambitieux: plus de la moitié des aliments sont produits en Suisse, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 40% par rapport à 1990, les pertes de fertilisants ont été réduites, le gaspillage alimentaire est réduit de trois quarts par rapport à 2020, la population a une alimentation saine.

Le changement climatique, la hausse de la demande de denrées alimentaires, mais aussi les crises et les conflits armés rendent l'urgence à agir palpable. Le Conseil fédéral a donc déterminé quatre lignes stratégiques.

Premièrement, la résilience de l'approvisionnement en denrées alimentaires doit être garantie. Les bases de production, comme l'eau et le sol, doivent être pérennisées. Il faudra anticiper les changements climatiques et assurer la stabilité des chaînes d'approvisionnement.

Deuxièmement, la production des denrées doit être plus respectueuse de l'environnement et des animaux. Les énergies renouvelables doivent être favorisées, les quantités de fertilisants réduites tout comme les risques liés aux produits phytosanitaires. Une attention particulière sera portée au bien-être des animaux.

Troisièmement, la création de la valeur durable doit être renforcée en améliorant la compétitivité et en anticipant les changements de la demande. Finalement, les Suisses doivent se tourner vers une alimentation plus seine et réduire le gaspillage.

Concrètement, cela passe par le renforcement de la capacité d'innover et le savoir-faire. Une meilleure utilisation des ressources et une meilleure gestion des déchets contribueront à réduire l'impact sur l'environnement. Les instruments de politique agricole devront également être simplifiés.

Trois étapes

Le Conseil fédéral a prévu trois étapes pour mettre en oeuvre sa stratégie. La première a été décidée dans le cadre de l'initiative "Réduire le risque de l'utilisation de pesticides". Les filières pourront prendre davantage de mesures visant à réduire les risques ou les pertes d'éléments fertilisants.

La deuxième étape devrait reprendre des points de la politique agricole 2022 qui entraîneront une amélioration des conditions socio-économiques dans l'agriculture. La troisième étape se concentrera sur l'ensemble du système alimentaire. Une réforme en profondeur est visée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Légère baisse des loyers en avril

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Les prix des loyers ont légèrement reculé sur un mois en avril (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les locataires à la recherche d'un appartement ont eu un peu de répit le mois dernier, grâce à un léger recul des loyers. Le marché des maisons individuelles, en revanche, connaît une forte hausse des prix.

Les loyers proposés en avril ont légèrement baissé de 0,2% par rapport au mois précédent, selon les statistiques publiées mardi par la société d'évaluation immobilière Cifi. Mais sur un an, la hausse reste considérable, à 2,7%.

Les plus fortes baisses de loyers ont été enregistrées en Suisse orientale (-1,3%) et en Suisse centrale (-1,0%). Le Tessin (-0,7%) et la région du Mittelland (-0,4%) ont également connu une évolution inférieure à la moyenne. La situation demeure tendue en revanche dans la région lémanique (+0,4%), dans le canton de Zurich (-0,1%) et au Nord-Ouest de la Suisse (+0,3%).

Le marché des maisons individuelles connaît en revanche un nouvel élan en ce début de printemps. Avec une hausse de 1,2% par rapport au mois précédent, les annonceurs proposant des villas ont nettement relevé leurs attentes en matière de prix en avril. Sur un an, la progression est du même ordre de grandeur.

Les prix des appartements en copropriété ont quant à eux marqué une pause après des années de hausse, avec un repli de 1,2% par rapport au mois de mars. En comparaison annuelle, les prix ont certes progressé de 1,1%, mais ce taux de croissance est le plus faible enregistré depuis 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS revient dans le vert au 1er trimestre

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UBS a raboté le nombre de ses salariés au premier trimestre (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La banque UBS a enregistré un important bénéfice net sur les trois premiers mois de 2024, son premier trimestre dans le vert après deux partiels consécutifs en perte. L'établissement a enregistré des afflux de liquidités conséquents.

Au premier trimestre, le géant bancaire zurichois a enregistré un produit d'exploitation de 12,7 milliards de dollars, en hausse de 16,5% comparé au trimestre précédent, et un résultat avant impôts de 2,4 milliards (après -751 millions), a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. Les résultats financiers d'UBS sont encore fortement influencés par l'intégration de Credit Suisse, finalisée en juin 2023 et qui rend une comparaison annuelle peu pertinente.

Le bénéfice net s'est quant à lui établi à 1,8 milliard de dollars (1,6 milliard de francs), après une perte nette de 279 millions au quatrième trimestre 2023 et de 715 millions au troisième partiel de l'année dernière.

Alors que les recettes dépassent de peu les prévisions des analystes sondés par l'agence AWP, la rentabilité avant impôt et nette se sont révélées largement supérieures aux attentes.

La banque a profité pendant la période sous revue d'importants afflux d'argent nouveau de 27 milliards de dollars dans ses activités de gestion de fortune mondiale.

Pour parachever la lourde intégration de Credit Suisse, initiée en mars 2023 sur demande du Conseil fédéral pour sauver l'ancien numéro deux bancaire de la faillite, UBS avait relevé en début d'année son objectif de réduction des coûts, tablant désormais sur 13 milliards de dollars d'économies d'ici fin 2026, contre 10 milliards précédemment visés, dont près de la moitié devrait être atteinte cette année. UBS a indiqué avoir réalisé des économies supplémentaires de 1 milliard sur les trois premiers mois de l'année.

La finalisation de la fusion entre les entités UBS AG et Credit Suisse AG est quant à elle attendue au 31 mai.

UBS a encore raboté le nombre de ses salariés. Fin mars, le groupe comptait 111'549 équivalents temps plein, un chiffre en baisse de 1,1% comparé au quatrième trimestre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS de retour dans le vert au 1er trimestre

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La banque UBS a enregistré un important bénéfice net de 1,8 milliard de dollars sur les trois premiers mois de 2024, son premier trimestre dans le vert après deux partiels consécutifs en perte. L'établissement a enregistré d'importants afflux de liquidités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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La BNS évalue des alternatives à son projet de monnaie numérique

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Thomas Jordan, le président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS) sur le départ, revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique sur le sujet de la monnaie numérique (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Banque nationale suisse (BNS) explore des alternatives à son projet d'émission de monnaie numérique de gros sur une plateforme idoine de l'opérateur de la Bourse suisse, visant à limiter les risques de fragmentation ou de gouvernance.

Le programme Helvetia III évalue depuis la fin de l'année dernière l'emploi par des établissements sélectionnés d'une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) de gros pour régler des transactions en obligations tokénisées sur la plateforme SIX Digital Exchange (SDX) dédiée aux actifs numériques. Cette MNBC équivaut sur les plans économique et juridique aux dépôts à vue figurant au bilan de la BNS, a indiqué Thomas Jordan, président de la direction générale, selon le script d'un discours prononcé dans le cadre du sommet de l'innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI).

Si elle permet d'éliminer les barrières dans une infrastructure financière pour l'heure cloisonnée, cette approche implique une délégation de certaines tâches liées à l'émission de monnaie de banque centrale à un acteur privé, en l'occurrence SIX. L'éventuelle multiplication des plateformes sur lesquelles pourrait être émise cette MNBC risque en outre de fragmenter la masse monétaire.

Entre réplique numérique et révolution privée

Le rattachement de la plateforme sur laquelle évolue la MNBC au système suisse de paiement interbancaire en temps réel (SIC) constituerait une alternative permettant à la monnaie de banque centrale de ne jamais quitter les comptes d'avoir à vue. Un tel mécanisme éliminerait ainsi les désavantages d'une fragmentation, comme ceux d'une délégation de responsabilités de banques centrales à un acteur privé. Il ne ferait toutefois que répliquer le processus actuel reposant sur la synchronisation et limiterait conséquemment le potentiel d'amélioration de la MNBC.

L'émission sur la plateforme d'une monnaie tokenisée privée - garantie contre le risque de faillite et intégralement couverte par des dépôts à vue - permettrait aussi de loger monnaie et actifs à la même enseigne. Ce scénario limiterait le besoin de synchronisation, sans cependant régler la question de la fragmentation. Une monnaie numérique privée ne relèverait en outre pas aussi directement de la responsabilité de la banque centrale qu'une MNBC ou les dépôts à vue et nécessiterait de ce fait une analyse préalable approfondie de la réglementation qu'il conviendrait d'y appliquer.

Sans s'aventurer pour l'heure à afficher une préférence pour l'une ou l'autre des options évoquées, le banquier central helvétique en chef sur le départ souligne que les expérimentations menées jusqu'ici suggèrent que toutes trois relèvent techniquement comme légalement du domaine des possibles.

Reconnaissant que la tokénisation d'actifs demeure un phénomène confidentiel, Thomas Jordan revendique une attitude proactive de l'institut d'émission helvétique qui - en collaboration avec des acteurs du secteur privé - examine comment ledit phénomène peut améliorer le fonctionnement du système financier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève

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BNP Paribas a lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève dans le cadre des suppressions de postes. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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