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Actualité

AVS 21 : des femmes ont fait la grève du travail "gratuit "

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Les femmes avaient manifesté en masse le 14 juin l'an dernier à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une cinquantaine de femmes ont croisé les bras et se sont installées sur des transats dimanche à Genève pour protester contre l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes. Avec leur action, elles ont rendu visible tout le travail non rémunéré qu’elles font en plus du travail rémunéré, bien souvent à temps partiel.

Sur les pancartes que les manifestantes du Collectif genevois de la grève féministe avaient accroché à leurs transats, on pouvait lire : "Ce dimanche, je fais la grève des planifications des menus de la semaine", "du rôtis, des grillades des pics nics", "de la garde de ma petite-fille", "du nettoyage des salles de bain", "du repassage et du ménage", "de la gestion du tournois de foot", etc.

Travail à temps partiel = petite retraite

"Tout ce travail invisible et invisibilisé, sans lequel la société et l'économie s’effondreraient, fait partie du 65% de l’ensemble du travail des femmes", ont-elles écrit dans un communiqué dimanche. Ce travail n’est pas rémunéré et équivaut à plus de 5,6 milliards d’heures de travail annuels pour les femmes en Suisse, ont-elles rappelé comme le fait que les tâches éducatives, de soins et domestique ne sont de loin pas également réparti.

Toutes ces heures de travail non-rémunérées obligent bon nombre de femmes à travailler à temps partiel et, de ce fait, toucher des rentes qui ne permettent pas de vivre décemment une fois à la retraite, peut-on lire plus loin. Pour ces raisons, les personnes présentes ont manifesté leur opposition à toute augmentation de l’âge de la retraite des femmes, comme le propose la réforme AVS 21, qui sera soumise au peuple suisse le 25 septembre prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Il y a plus de débris à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, selon l'ONU

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Selon le service d'action de l'ONU contre les mines, les décombres de Gaza sont probablement fortement contaminés par des UXO (munitions non explosées), mais leur nettoyage sera encore compliqué par d'autres dangers. Il y aurait notamment plus de 800'000 tonnes d'amiante dispersées. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Il y a plus de débris et gravats à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, a affirmé mercredi le responsable des opérations de déminage de l'ONU pour l'étroit territoire palestinien pilonné sans relâche par Israël dans sa guerre contre le Hamas.

"Pour mettre cela en perspective, le front en Ukraine fait 600 miles (un peu moins de 1000 kilomètres) de long et Gaza c'est 25 miles de long", a expliqué Mungo Birch, qui est responsable du service d'action de l'ONU contre les mines (UNMAS) à Gaza, lors d'un point de presse à Genève.

Mais la masse de débris (37 millions de tonnes, ou 300 kilogrammes par m2, selon une estimation faite à la mi-avril par l'ONU), n'est pas le seul problème.

Munitions non explosées et autres dangers

"Ces décombres sont probablement fortement contaminés par des UXO (munitions non explosées), mais leur nettoyage sera encore compliqué par d'autres dangers présents dans les décombres", explique M. Birch.

Ainsi, "on estime qu'il y a plus de 800'000 tonnes d'amiante, rien que dans les décombres de Gaza", ajoute le responsable. Ce produit très dangereux pour la santé exige des précautions particulières.

40 millions de dollars nécessaires

M. Birch espère que l'UNMAS à terme sera "mesure d'être l'organisme de coordination de l'action contre les mines à Gaza et de mettre sur pied nos propres équipes de neutralisation des explosifs et munitions".

En termes de financement, l'UNMAS a obtenu un financement de 5 millions de dollars mais "pour poursuivre notre travail au cours des 12 prochains mois, nous avons besoin de 40 millions de dollars" supplémentaires, a souligné le responsable.

Mais "le secteur dans son ensemble aura besoin de centaines de millions de dollars sur plusieurs années afin de rendre Gaza à nouveau sûre pour la population", estime t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

La Confédération fautive dans la cyberattaque sur Xplain

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Xplain, fedpol et l'Office fédéral de la douane ont violé la loi sur la protection des données (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les enquêtes sur la cyberattaque contre l'entreprise Xplain l'an dernier ont relevé des erreurs commises par les offices fédéraux de la police et des douanes. L'entreprise est également fautive. Le Conseil fédéral annonce mercredi des mesures.

A la suite d'une attaque au rançongiciel contre l'entreprise bernoise Xplain en mai 2023, une grande quantité de données personnelles de l’administration fédérale, parmi lesquelles des données sensibles, ont été publiées sur le "darknet". Ces données avaient été stockées sur un serveur de Xplain.

Dans les trois enquêtes lancées à la suite de l'attaque survenue, le Préposé fédéral à la protection des données (PFPDT) a constaté des violations de la loi.

Les mesures nécessaires en matière de protection des données n'ont ainsi pas été prises lors de la transmission des données personnelles de la Confédération par les offices fédéraux de la police (fedpol) ainsi que de la douane (OFDF) à Xplain. Ces données ont ensuite été conservées par Xplain en violation de la protection des données, et en partie en violation des obligations contractuelles, précise le PFPDT dans un communiqué.

Depuis que cette fuite de données a été rendue publique, le Conseil fédéral a pris ou fait prendre de nombreuses mesures afin de faire la lumière sur cet incident et d’en tirer des enseignements, écrit le gouvernement dans un communiqué distinct.

Il a notamment ordonné une enquête administrative externe. Un rapport a été établi et adopté mercredi. Outre les mesures urgentes prises suite à l'attaque, le Conseil fédéral préconise toute une série d'autres mesures.

Système de sécurité

Les unités administratives de la Confédération seront notamment tenues de mettre en place et d'exploiter un système de management de la sécurité de l'information (SMSI) d'ici à la fin de 2026 au plus tard. Le SMSI permet à la direction de gérer l'ensemble des processus de sécurité, tels que l'inventaire des informations et des moyens informatiques, l’évaluation des risques, la sécurité lors de la collaboration avec des tiers, la formation, la gestion des incidents ou la planification des audits.

Les services fédéraux concernés "n'ont pas suffisamment rempli leurs devoirs de choisir avec soin leur fournisseur, ainsi que de l'instruire adéquatement et de le surveiller. Ils n'ont pas rempli leurs devoirs sous l'angle de la protection des données et ne l'ont rempli que partiellement sous l'angle de la sécurité de l'information", conclut le Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des dizaines de milliers de personnes manifestent à Zurich

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Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Zurich sous le mot d'ordre "Le capitalisme rend malade". (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Des dizaines de milliers de personnes ont participé au cortège du 1er mai mercredi à Zurich, sous le mot d'ordre "Le capitalisme rend malade". En marge du cortège, plusieurs vitrines, dont des filiales d'UBS et de Franz Carl Weber, ont été sprayées de rouge.

Le cortège se dirigeait vers la place du Sechseläuten, où il devait se terminer avec notamment un discours de Daniel Lampart, chef économiste de l'Union syndicale suisse (USS). La police était présente en force.

Le cortège officiel organisé par la faîtière syndicale visait en particulier à mobiliser en faveur d'un "oui" à l'initiative d'allègement des primes maladie, soumise en votation le 9 juin. De nombreux groupes se sont toutefois joints à la manifestation, notamment cette année un grand "bloc Palestine".

Dans l'après-midi, de nombreuses organisations radicales de gauche ont appelé à une manifestation non autorisée, un rassemblement qui se termine généralement par des incidents et des dégâts matériels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les Vert'libéraux s'allient au Centre en Ville de Genève

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Boris Calame sera le candidat des Vert'libéraux à l'exécutif de la Ville de Genève lors des élections municipales de l'année prochaine (archives). (© KEYSTONE)

Les Vert'libéraux de la Ville de Genève font alliance avec Le Centre pour les élections municipales de 2025. A l'exécutif, ils présentent Boris Calame. L'ancien député au Grand Conseil, qui a milité chez les Verts avant de passer chez les Vert'libéraux, fera liste commune avec la centriste sortante Marie Barbey-Chappuis.

Cette liste commune n'est pas le fruit du hasard, indiquent les Vert'libéraux de la Ville de Genève dans un communiqué publié mercredi. "Elle émerge d'un long processus de convergence entre les deux sections communales, notamment sur les questions écologiques et socio-économiques".

Pour les Vert'libéraux, Genève possède dorénavant "une occasion de dépasser les clivages stériles qui minent l'action politique de ses autorités depuis trop longtemps". Le nouveau bloc se battra "pour une Genève ouverte, progressiste et plus résiliente face au changement climatique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 66 artistes accueillent le public samedi et dimanche

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Le week-end prochain, Aperti invite le public dans les ateliers d'artistes en ville de Lausanne et environs, là chez Anne Pantillon (archives), (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le cadre de la manifestation culturelle Aperti, 66 ateliers d'artistes ouvrent leur porte samedi et dimanche à Lausanne et environs. Un large panel d'oeuvres sera présenté, de la peinture au dessin, en passant par la photographie, la sculpture, la gravure, les installations et le multimédia.

Aperti, c'est l'occasion rare de découvrir une fois par an l'univers foisonnant de la création contemporaine et de rencontrer les artistes dans leurs ateliers, soulignent les organisateurs. Parmi les 66 participants, huit sont des nouveaux-venus, précisent-ils.

Les ateliers sont situés à Lausanne, au Mont-sur-lausanne, Pully, Lutry, Prilly, Renens et Chavannes-près-Renens. Jusqu'au 6 mai, les artistes investissent également l'espace public avec des images dévoilées dans le cadre d'une campagne d'affichage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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