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Lausanne va lancer son projet pilote de vente contrôlée de cannabis

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Les municipaux lausannois Emilie Moeschler et Pierre-Antoine Hildbrand ont présenté mardi Cann-L, le projet pilote de vente de cannabis à but non lucratif de la ville. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Lausanne lancera à la fin 2022 son projet pilote de vente de cannabis à but non lucratif. Baptisé Cann-L et d'une durée de quatre ans, il a pour but de mesurer les effets d'un tel modèle sur la consommation, en termes de santé et de sécurité.

"A Lausanne, comme dans d'autres villes, le cannabis est bien présent. Selon les estimations, 6500 personnes en ont consommé durant le mois précédent et 1500 le font quotidiennement", a expliqué mardi devant la presse Emilie Moeschler", municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.

"Il est essentiel pour les villes de lancer de telles études expérimentales pour aborder la question de manière objective et dépassionnée", a-t-elle poursuivi. Et de souligner que la capitale olympique "a manifesté, en 2018 déjà, son intérêt pour une expérience pilote auprès des autorités fédérales, afin de faire évoluer sa politique dans ce domaine".

Dans les grandes villes

L’entrée en vigueur d’une modification de la loi fédérale sur les stupéfiants, le 15 mai 2021, a ouvert la voie à des essais pilote strictement encadrés. Berne, Bâle, Genève et Zurich y participent en développant leur propre projet, a rappelé Mme Moeschler. Celui de Lausanne vise à objectiver la consommation tout en renforçant la prévention et la réduction des risques, notamment auprès des jeunes adultes.

La Ville a choisi comme partenaire Addiction Suisse pour diriger le volet scientifique. Le pilotage de la vente de cannabis est confié à une nouvelle association à but non lucratif. Elle porte le nom de Cann-L, pour " Cannabis Lausanne – L’alternative responsable au cannabis illégal".

Magasin dédié

Les produits seront vendus aux personnes participant à l’essai dans un commerce dédié qui devrait se situer au centre-ville et qui sera géré par Cann-L. "Le lieu n'aura pas de connotation médicale, contrairement à la Suisse alémanique qui a opté pour les pharmacies", a relevé la municipale.

Comme le veut la législation fédérale, le chanvre vendu sera biologique et local. Il sera produit dans le canton et non en ville.

Contrôlé par la police

En termes de sécurité, le projet permettra de limiter les nuisances engendrées par le marché illégal, estimé à 9 millions en 2020. "La police aura pour rôle de surveiller les sites de production, d'identifier le cannabis issu du projet de celui du marché noir et de suivre l'impact sur ce dernier", a détaillé Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l'économie.

Questionné sur les avantages de participer à ce programme, Pierre-Antoine Hildbrand relève qu'il permet d'être dans la légalité, d'être rassuré sur la qualité des produits et de mieux gérer sa consommation.

Conformément à la législation fédérale, la consommation sera limitée à l’espace privé. Les produits achetés ne pourront être transmis ou revendus à des tiers.

Prix identique

Le prix sera identique à celui du marché noir, soit entre 10 francs et 13 francs le gramme. Des quantités maximales sont fixées (10 grammes de THC par mois), mais elles devraient suffire à un consommateur intensif, a observé Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction suisse.

Le personnel dûment formé délivrera des messages de prévention et des rappels sur la législation en vigueur. Les porteurs du projet espèrent atteindre un nombre suffisant de consommateurs, soit 1200 sur les 6500 que compterait la Ville.

Fin de l'année

Tout un chacun ne pourra se procurer du cannabis dans ce magasin, a noté M. Zobel. Le projet pilote s’adresse aux habitants de Lausanne majeurs, qui consomment déjà du cannabis et ne présentent pas de critères d'exclusion. Les personnes intéressées peuvent s’informer au sujet de leur éligibilité et des prochaines étapes du projet sur le site www.cann-l.ch.

La Ville et Addiction Suisse vont soumettre leur projet à la fin du mois de mai à la commission d’éthique cantonale et à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). La mise en oeuvre est prévue en fin d'année.

Le coût, qui concerne essentiellement le financement de la recherche, se monte à environ 380'000 francs par an. Par ailleurs, le canton a été associé dès le début aux réflexions autour du projet et pourrait participer aux frais de l’étude scientifique.

Et Frank Zobel de souligner que ces projets marquent un changement d'époque. A l'étranger aussi, des expériences autres que l'interdiction sont menées, avec notamment la légalisation du cannabis dans 18 Etats des Etats-Unis et des discussions en Europe sur ce thème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

Différences justifiées entre agents de sécurité et policiers

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La formation des agents de sécurité publique se distingue de celle des policiers. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Tribunal fédéral déboute un agent de sécurité publique armé et une association professionnelle qui recouraient contre le nouveau règlement général sur le personnel de police du canton de Genève. Ils contestaient plusieurs dispositions, concernant l'avancement et l'exécution des missions, notamment.

Pour les recourants, le règlement général sur le personnel de police (RGPPol), entré en vigueur début juillet 2024, entraînait une inégalité de traitement entre les agents de sécurité publique (ASP) et les policiers. Ainsi, les premiers sont soumis à une évaluation de leurs compétences après cinq ans pour accéder au grade d'appointés alors que les seconds y accèdent sans examen.

Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral rappelle que le nombre de grades est différent dans les deux corps. Le grade le plus élevé chez les ASP est celui de capitaine alors que ceux de major, lieutenant-colonel et colonel existent pour les policiers.

Les juges fédéraux soulignent aussi que les missions et les conditions d'admission aux deux professions sont différentes. Ainsi, seuls sont engagés comme policiers les titulaires d'un brevet fédéral de policier alors qu'un examen de connaissances générales et d'aptitudes suffit pour les ASP.

Dans ce contexte, les conditions posées par le RGPPol ne violent ni l'égalité de traitement, ni l'interdiction de l'arbitraire, conclut la 1ère Cour de droit public. (arrêt 1C_256/2025 du 23 octobre 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Lausannois Lorenzo Viotti signe avec l'Opéra de Zurich pour 2028

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Lorenzo Viotti, né à Lausanne, sera le nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich à partir d'août 2028 (archives). (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Lorenzo Viotti sera le nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich. Le jeune chef d'orchestre lausannois a signé un contrat de deux ans et succède à ce poste à Gianandrea Noseda.

Lorenzo Viotti a été nommé nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich pour les saisons 2028/2029 et 2029/2030, précise lundi l'institution dans un communiqué. La durée initiale du contrat est fixée à deux ans et s'aligne sur le mandat actuel de l'intendant Matthias Schulz.

Le chef d'orchestre suisse n'est pas un inconnu à Zurich, où il a notamment dirigé "Werther" en 2018. Actuellement, il peut être entendu au pupitre de l'orchestre de l'Opéra de Zurich avec la nouvelle production de l'opérette de Strauss "Die Fledermaus" (la Chauve-Souris).

Matthias Schulz se félicite de l'arrivée de "l’une des voix les plus influentes de sa génération à l’international". Le Lausannois a notamment dirigé des productions à Milan, Paris et Dresde et sera à l'affiche de scènes mondiales cette saison. A partir de 2026/27, il deviendra également directeur musical de l’Orchestre symphonique de Tokyo.

Né en 1990 à Lausanne au sein d'une famille de musiciens franco-italiens, Lorenzo Viotti a d'abord étudié le piano, le chant et la percussion à Lyon avant de suivre une formation de chef d'orchestre à Vienne et à Weimar. En 2017, il a été distingué comme "Nouveau venu de l'année" aux International Opera Awards.

Le futur directeur musical de l'Opéra de Zurich succèdera à l'Italien Gianandrea Noseda, qui occupe ce poste depuis août 2021. Pour la suite de son mandat, ce dernier évoque des projets ambitieux, y compris de nouvelles productions et grandes tournées qui seront annoncées dans les semaines à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le stablecoin Tether "plus solide que les banques traditionnelles"

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En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Paolo Ardoino, patron de la cryptomonnaie Tether et partenaire de la ville de Lugano, rejette la mise en garde sur la solidité de son stablecoin formulée par S&P. L'agence de notation représente la "vieille finance qui a peur du changement", selon le milliardaire.

Dans une interview publiée lundi dans le "Corriere del Ticino", Paolo Ardoino, 41 ans, assure que Tether représente un véritable modèle bancaire alternatif, plus solide que le modèle traditionnel.

Le milliardaire, qui a fait récemment les gros titres en Italie avec une offre d'achat (rejetée) du club de football de la Juventus de Turin, souligne que les institutions bancaires traditionnelles détiennent environ 10% des actifs liquides et prêtent les 90% restants. La couverture de Tether va jusqu'à 120% des dépôts, assure-t-il.

"Tether a résisté à un bank run"

"Aujourd'hui, sur environ 186 milliards de dollars de dépôts, nous avons plus de 140 milliards de dollars en bons du Trésor américain à court terme, environ 15 milliards de dollars en or physique et le reste en d'autres instruments équivalents à des liquidités, comme les bitcoins. C'est un portefeuille extrêmement plus sûr que celui d'une banque traditionnelle", argumente Paolo Ardoino.

Et de détailler le fonctionnement de sa cryptomonnaie: "Nous émettons, avec une couverture totale, un jeton numérique équivalent à un dollar américain: quand l'utilisateur souhaite récupérer son dollar, il lui suffit de nous restituer le jeton (le token) et nous lui rendons son dollar. En 2022, lors de l'effondrement du stablecoin Terra-Luna, nous avons été confrontés à une véritable ruée vers les guichets ("bank run"): en 48 heures, nous avons remboursé 7 milliards de dollars, et 25 milliards supplémentaires en 20 jours. Aucune institution financière n'a supporté un retrait de 25% de ses dépôts au cours des 50 dernières années".

L'entrepreneur souligne que la chute du Credit Suisse ou de banques régionales américaines en 2023 montre que le modèle traditionnel n'est pas sans risque. "La nôtre est une innovation technologique disruptive et il est normal qu'elle n'émane pas du système bancaire: il est difficile pour un secteur économique d'inventer quelque chose qui détruit son propre modèle d'affaires. C'est comme si les chauffeurs de taxi avaient inventé Uber. C'est improbable".

Partenariat avec Lugano

En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies.

Fin novembre dernier, l'agence de notation S&P Global Ratings a réduit son jugement sur la capacité de Tether à maintenir son ancrage au dollar, en la faisant passer de 4 (limitée) à 5 (faible). La société a pointé l'augmentation de l'exposition des réserves de Tether à des actifs à haut risque. Elle a aussi souligné les lacunes persistantes dans la communication sur la composition de ces mêmes réserves.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nokia France: vers la suppression de 421 postes

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La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes. (archive) (© KEYSTONE/AP Lehtikuva/SEPPO SAMULI)

La branche française de l'équipementier finlandais de télécommunications Nokia a signé un accord avec deux syndicats en vue de supprimer 421 postes, ont indiqué lundi à l'AFP plusieurs sources syndicales.

Les syndicats CFDT et CFE-CGC, majoritaires, ont approuvé le 19 décembre un plan de rupture conventionnelle collective (RCC), qui concerne 78 postes sur le site de Lannion (Côtes-d'Armor) et 343 postes sur les sites de Paris-Saclay, en région parisienne.

Les RCC, qui n'ont pas à être justifiées par des motifs économiques, doivent nécessairement obtenir l'approbation des représentants du personnel pour être mises en oeuvre.

"Les suppressions d'emplois ne sont jamais une bonne nouvelle" même si ce plan peut constituer "une opportunité" pour les salariés les plus anciens, a commenté auprès de l'AFP Olivier Marcé, délégué syndical central CFE-CGC.

Pour ce représentant du personnel, l'enjeu est de "rajeunir la moyenne d'âge de la société".

Les salariés pourront se porter volontaire au départ à partir de début janvier 2026 jusqu'à fin juin, a précisé M. Marcé, ajoutant que l'accord devait encore être validé par la direction du travail.

Cette réduction d'effectifs concerne plus de 18% des quelque 2.300 salariés de Nokia en France.

Le syndicat CGT, qui n'a pas signé l'accord, a de son côté dénoncé dans un tract "une stratégie de démantèlement qui sacrifie l'emploi".

La rupture conventionnelle collective est devenue "un outil presque routinier de gestion des effectifs, permettant d'enchaîner les réductions sans jamais interroger la stratégie industrielle", a fustigé l'organisation syndicale, qui avait signé les deux RCC précédentes, en 2023 et 2024.

"On ne peut plus accompagner ce genre de procédés", a complété un délégué syndical central CGT.

Sollicitée par l'AFP, la direction de Nokia France n'avait pas réagi dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver

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Chaque hiver, les blessures dues à des chutes ou à des accidents entraînent environ 22'000 hospitalisations d'urgence, soit 9% de plus que le reste de l'année (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le risque de chute est particulièrement élevé en hiver. En cette période, environ 22'000 hospitalisations d'urgence sont dues à des blessures causées par des chutes et des accidents. Cela représente 9% de plus que pendant le reste de l'année, a annoncé lundi l'OFS.

Les hospitalisations liées à des blessures augmentent fortement à partir de décembre et atteignent leur pic en février dans les régions touristiques des Grisons et du Valais. Selon une analyse, le nombre de cas dans ces deux cantons est deux fois plus élevé que pendant le reste de l'année.

Dans les Grisons, par exemple, 35 cas par jour ont été enregistrés en février entre 2022 et 2024, contre 18 cas en Valais. En septembre, ce chiffre était respectivement de 11 et 9 cas par jour. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), la majorité des patients proviennent d'autres cantons ou de l'étranger.

Représentant un quart de tous les cas, les blessures à la tête sont les plus fréquentes. Cependant, ce sont les blessures au genou et à l'épaule qui augmentent le plus pendant les mois d'hiver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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