Rejoignez-nous

Genève

La réforme CO22 combattue par le PLR, l'UDC et les Vert'libéraux

Publié

,

le

Le Comité référendaire opposé à la réforme du cycle d'orientation a présenté ces arguments face à la presse ce lundi 25 avril 2022 . De gauche à droite, Jean-Michel Bugnon (Vert'Libéraux), Céline Amaudruz (UDC), Pierre Nicollier (PLR) et Bertrand Reich (PLR). Crédit photo: Miguel Hernandez

À Genève, le comité référendaire composé du PLR, de l'UDC et des Vert'Libéraux fait bloc contre la réforme du cycle d'orientation. Il dénonce une réforme incohérente et dangereuse. Le projet qui veut introduire davantage d’hétérogénéité dans les classes sera soumis à la population le 15 mai.

Le Cycle d’orientation n’est pas un laboratoire d’expérimentation ! Ce lundi, le comité référendaire composé du PLR, de l'UDC et des Verts Libéraux a exposé ses arguments contre la réforme du cycle d'orientation genevois. Porté par la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta, le projet baptisé CO22 propose d’introduire une forme de mixité en mélangeant les élèves en 9e et 10e dans certaines branches, puis en définissant deux voies en dernière année.

Introduit en 2011 par Charles Beer, le cycle actuel n'a pas rempli ses promesses d’intégration et d’orientation. Par ailleurs, le système en vigueur a vu apparaître un problème lors de l'orientation des élèves: un trop grand nombre choisit par défaut la voie gymnasiale, mais ne parvient pas à y rester. Bien qu'opposés à la réforme, les opposants, à l'exception de l'UDC s’accordent sur un point: le système en place aujourd’hui doit changer. Mais le projet proposé est jugé bâclé et périlleux. Pierre Nicollier, député PLR, membre de la commission d'enseignement du Grand Conseil.

Pierre NicollierDéputé PLR, membre de la commission d'enseignement du Grand Conseil

Du côté des syndicats, la Fédération des associations des maître·sse·s du cycle d’orientation (Famco) a refusé de prendre position dans la campagne en raison des divisions internes. Les référendaires y voient là un signe fort que cette réforme ne vise pas là où il faut.

À lire aussi: Réforme CO22: introduire la mixité pour favoriser tous les élèves

Mixité intégrée: un ovni pédagogique

Concrètement, quels seraient les changements majeurs? CO22 implique la suppression des trois regroupements (R1, R2, R3) en 9ème et 10eme année. À la place, des classes mixtes, avec des niveaux dans certaines disciplines. En 9ème année, la majorité des cours sera sans niveau, exceptés les maths et le français que les élèves étudieront en fonction de leurs compétences.

En 10eme année, même configuration avec l’ajout de l’allemand et de l’anglais aux cours à niveau. Pour terminer, la 11ème année sera composée de deux voies: l'une vers la maturité générale et les écoles de commerces, l’autre vers les maturités professionnelles ou spécialisées. Les élèves y seront orientés selon leurs notes et leur niveau depuis la 10ème. Un ovni pédagogique pour Jean-Michel Bugnon, membre des Vert'libéraux et ancien enseignant au cycle d'orientation.

Jean-Michel BugnonMembre des Vert'libéraux et ancien enseignant au cycle d'orientation

La réforme prévoit également un parcours accéléré pour une poignée d’élèves très en avance qui pourront effectuer leur parcours en deux ans au lieu de trois, selon certaines conditions. Du côté des référendaires, on estime que ce projet va fragiliser tout le système d'enseignement. Pierre Nicollier.

Pierre NicollierDéputé PLR, membre de la commission d'enseignement du Grand Conseil

Repartir à zéro?

Si le référendum l'emporte, la réforme passera à nouveau entre les mains du Grand Conseil. L'objectif, est-il de modifier certains amendements ou de repartir de zéro? La réponse de Pierre Nicollier.

Pierre NicollierDéputé PLR, membre de la commission d'enseignement du Grand Conseil

En revanche, si le projet est accepté dans les urnes, l’entrée en vigueur de la loi est prévue pour la rentrée 2023.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Libérez le Jedi qui est en vous à l'Open de sabres laser

Publié

le

Un combat de sabres laser- Photo: David Dreux 2023

Pour ceux qui ont toujours rêvé d’être un Jedi, un Open de sabres laser est organisé ce week-end à Genève. 

Samedi 4 mai, c’est LA journée qu’attendent avec impatience les fans de Star Wars.

"May the Force be with you", traduction de la célèbre réplique "Que la Force soit avec toi", est devenu un jeu de mot mondial "May the Fourth be with you". 

Depuis quelques années, ce 4 mai est devenu la journée mondiale officieuse de Star Wars.

Et pour fêter l'évènement, un Open de sabres laser est organisé ce week-end à Genève, au Stade du bout du monde. Ce sera l’occasion de découvrir une discipline à part entière avec des combats, des démonstrations et des initiations. Il y aura aussi du cosplay et des jeux. 

Les combats de sabres lasers requièrent une certaine technique, avec des règles à respecter.

Reportage lors d'un entrainement:

C’est donc le moment de réveiller l’enfant qui sommeille en vous. 

Jan Fantys, maître d’armes de sabres laser:

L’Open de sabres lasers a lieu samedi et dimanche. L’entrée est gratuite.

Continuer la lecture

Genève

La gratuité pour les jeunes est enterrée à Genève

Publié

le

Le Grand Conseil n'a pas réussi à se mettre d'accord jeudi soir sur le souhait du gouvernement d'offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil n'a pas réussi à se mettre d'accord sur le souhait du gouvernement d'offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes. Par 50 non et 47 oui, le projet de loi a été refusé jeudi soir.

Lors de l'annonce de l'excédent record affiché par les comptes 2023 de l'Etat, le gouvernement avait proposé un abonnement des TPG gratuit pour les jeunes. Dans la foulée, le Parlement allait voter cette mesure sur le siège. Or l'adoption d'un amendement du Centre visant à accorder également la gratuité aux seniors dès 65 ans a bloqué le vote.

Mettant en garde contre le risque juridique lié à cette extension de la gratuité, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités a refusé de demander le troisième débat. Ce troisième débat, qui a eu lieu jeudi soir, a abouti au rejet du projet de loi suite à une manoeuvre du PLR.

Aide de 50%

Plusieurs amendements étaient sur la table. Une majorité semblait se dessiner pour accepter celui du Conseil d'Etat visant à offrir les abonnements Unireso aux jeunes de 6 à 24 ans révolus, sous condition de formation ou de revenus. L'amendement du Centre visant à accorder une aide financière de 50% aux bénéficiaires de prestations AVS/AI était aussi en bonne voie et conforme d'un point de vue juridique.

Mais le premier amendement à avoir été voté a été celui du PS pour que le Parlement conserve le pouvoir de fixer les tarifs des TPG. Il a été accepté par 65 oui et 30 non. En le faisant passer, le PLR, qui voulait limiter la gratuité aux jeunes et a demandé, en vain, plusieurs renvois en commission, a obtenu le rejet final du projet de loi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Vers un contreprojet à l'initiative sur les soins dentaires

Publié

le

Le Grand Conseil genevois n'est pas convaincu par l'initiative populaire "Pour des soins dentaires accessibles à toute la population". Il a refusé ce texte jeudi soir et décidé, à la quasi-unanimité, de lui opposer un contreprojet. (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil genevois n'est pas convaincu par l'initiative populaire "Pour des soins dentaires accessibles à toute la population". Par 51 non et 31 oui, il a refusé ce texte jeudi soir et décidé, à la quasi-unanimité, de lui opposer un contreprojet.

Si la majorité des députés estime que cette initiative législative pose de bonnes questions, elle n'est pas convaincue par les solutions proposées. Le chèque dentaire annuel de 300 francs, destiné aux personnes éligibles aux subsides d'assurance-maladie, est jugé insuffisant compte tenu du coût des soins dentaires.

En plus de cette aide financière, l'initiative vise à renforcer la prévention de la santé bucco-dentaire par des campagnes de dépistage. Pour coordonner l'ensemble de cette politique de santé publique, le texte prévoit la création d'un poste de médecin-dentiste cantonal. Le coût de cette initiative est estimé à près de 45 millions de francs par année.

Soutenant le principe d'un contreprojet, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités, souhaite lancer un vaste plan sur la santé bucco-dentaire en 2025. Il n'a pas caché qu'il envisage une taxe sur le sucre.

L'accès aux soins dentaires est un sujet politique récurrent à Genève et ailleurs. Les Genevois ont ainsi refusé en 2019 une initiative constitutionnelle pour une assurance obligatoire de soins dentaires, comme les Vaudois en 2018 et les Neuchâtelois en septembre dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le doyen des députés socialistes élu président du Parlement

Publié

le

A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Jusqu'ici vice-président, Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire. Sur les sept membres du bureau, à nouveau trois sont des femmes.

Alberto Veslaco a siégé au Grand Conseil de 1997 à 2009 et il y est de retour depuis 2013. "C'est dire s'il en connaît les rouages comme sa poche", a déclaré sa collègue socialiste Caroline Marti. Emu de devenir premier citoyen du canton, M. Velasco a indiqué qu'il est arrivé en Suisse à l'âge de 13 ans et qu'après son apprentissage, il a pu suivre des cours du soir pour devenir ingénieur.

Dans le respect du tournus, le MCG Thierry Cerutti a accédé à la 1ère vice-présidence. Ce "député atypique", comme l'a qualifié son collègue Sandro Pistis, n'a toutefois pas été élu à la majorité absolue et il n'a récolté que 34 voix au second tour, plus de la moitié des députés ayant voté blanc.

Déjà membre du bureau, la Verte Dilara Bayrak a été élue à la seconde vice-présidence. Les autres membres du bureau sont Francine de Planta (PLR), Patricia Bidaux (Le Centre), Laurent Seydoux (Libertés et justice sociale) et Guy Mettan (UDC).

Dans son discours, la présidente sortante Céline Zuber-Roy a rappelé qu'elle s'était notamment engagée à réduire l'ordre du jour. "En un an, quatre départements ont été traités en entier", a relevé la libérale-radicale, qui s'est aussi félicitée de l'élimination de textes anciens, permettant aux députés "de se concentrer sur des sujets d'actualité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Genève et Bâle s'allient pour leurs projets ferroviaires

Publié

le

Le hall de la Gare Cornavin à Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Bâlois et Genevois ont uni leurs forces, jeudi dans un congrès ferroviaire, pour sensibiliser la Confédération aux retards des projets ferroviaires qui les concernent. Les deux cantons frontaliers doivent notamment construire des gares souterraines. Certains de leurs projets feront partie du message 2026 du Conseil fédéral sur le rail.

A Genève-Cornavin, une gare souterraine à deux voies et ses deux tunnels d'accès doivent être construits sous la gare actuelle pour faire face à la hausse démographique et améliorer l'offre sur le bassin lémanique et la région frontalière genevoise. Les travaux doivent durer 9 ans, selon les CFF.

La mise à l'enquête publique est actuellement agendée pour la fin 2027. Coût du projet: 1,9 milliard de francs. L'infrastructure serait mise en service en 2038 au plus tôt.

Préfinancement des cantons

Lors du congrès ferroviaire Bahn24, jeudi à Bâle, le ministre genevois de la mobilité Pierre Maudet a souligné que les cantons et les régions devaient être les fers de lance de ces projets à l'impact pourtant bien plus large. Le canton de Genève pratique déjà cette méthode, a-t-il rappelé. Il en va de même à Bâle-Ville.

La vice-directrice de l'Office fédéral des transports (OFT), Anna Barbara Remund, ne s'est pas opposée à ce principe, mais elle a plaidé pour que la direction de l'aménagement ferroviaire reste en mains de la Confédération. La cadence du réseau suisse doit rester coordonnée, a-t-elle invoqué.

RER bâlois face aux priorités nationales

Comme Pierre Maudet, son homologue bâloise Esther Keller a évoqué les mégaprojets ferroviaires en cours dans son canton. La future gare souterraine à construire sous l'actuelle gare centrale de Bâle est considérée comme le cerveau de la pièce maîtresse du futur RER citadin bâlois, a-t-elle aussi rappelé aux médias avec son collègue de Bâle-Campagne Isaac Reber. Ce projet fera partie du message 2026 du Conseil fédéral sur l'aménagement ferroviaire.

L'Office fédéral des transports (OFT) a profité du congrès pour présenter les résultats intermédiaires d'une pré-étude de faisabilité du projet de RER citadin en ville de Bâle. Il en résulte notamment que la gare de la Deutsche Bahn, située sur la rive droite du Rhin, devra également être équipée de voies souterraines. Cet aspect ne fait pas partie des plans urgents du Conseil fédéral.

La vice-directrice de l'OFT, Anna Barbara Remund, n'a fait aucune promesse sur la priorisation des différents projets du RER bâlois. Le Conseil fédéral décidera de ceux qui feront partie de son message 2026, a-t-elle simplement déclaré. Et d'ajouter tout de même que beaucoup de projets étaient en cours en région bâloise, liés à la séparation des trafics régional, des grandes lignes et des marchandises pour 1,7 milliard de francs.

Le projet de réseau citadin bâlois comprend notamment une liaison en tunnel entre la gare centrale et une future gare au centre-ville ainsi qu'une ou deux autres liaisons souterraines sous le Rhin entre cette dernière et la gare de la Deutsche Bahn.

Continuer la lecture