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Economie

De la disquette à la carte mémoire: 50 ans de stockage de données

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Un PC d'IBM datant de 1981: l'entreprise informatique américaine a été la première à équiper ses ordinateurs de baies à disquettes. (© KEYSTONE/EPA/IBM/HO)

Il y a 50 ans, les ordinateurs d'IBM étaient les premiers à disposer d'une baie pour y insérer une disquette. Omniprésent tout au long des années 80, ce support de stockage a marqué le début de l'ère des PC. La technologie actuelle le surpasse d'un milliard de fois.

Mesurant 8 pouces, les premières disquettes étaient presque aussi grandes qu'une feuille de papier A4. Leur capacité de stockage ne dépassait pas 242'944 octets, ou caractères. Elles n'en ont pas moins révolutionné l'informatique, ces disques pouvant stocker un volume de données équivalent à celui de 3000 cartes perforées, alors courantes, tout en étant facilement transportables.

Au fil des ans, la taille des disquettes a rapidement diminué, alors que leur capacité de stockage a augmenté. La version de 5 pouces pouvait sauvegarder déjà cinq fois plus de données que le modèle précédent.

Mais le type de disque le plus courant dans les années 80 était celui au format de 3,5 pouces et disposant d'un espace de stockage de 1,44 million d'octets (1,44 Mo). Reste que l'installation complète de Microsoft Office nécessitait encore une pile de 32 disquettes.

Les révolutions du CD et de la clé USB

Le CD a représenté l'étape suivante, celui-ci étant déjà en mesure de sauvegarder 650 Mo de données et offrant, dès 1992, la possibilité d'être gravé sur un PC (CD-R). Ce dernier permettait en outre de copier facilement un CD de musique.

La révolution suivante intervient en 2000 avec les clés USB, dotées de mémoire flash. Cette base technologique est également utilisée aujourd'hui dans les disques durs (SSD) et les cartes mémoire (MicroSD).

Les petites mémoires MicroSD sont utilisées dans les téléphones mobiles, les appareils photo et les ordinateurs portables. De la taille d'une vignette, elles peuvent sauvegarder 1 téraoctet (To) de données, soit 1'099'511'627'776 d'octets ou l'équivalent de plus de 4,5 millions d'anciennes disquettes de 8 pouces.

La capacité de stockage à espace égal est actuellement un milliard de fois supérieure à celle disponible il y a 50 ans. Et les données sont écrites environ 50'000 fois plus rapidement qu'avec les premières disquettes.

Pas pour l'éternité

Les supports de stockage sont devenus de plus en plus robustes au cours de leur développement. Les feuilles magnétiques des disquettes devaient être soigneusement rangées à l'abri de la poussière. Avec un usage fréquent, elles finissaient par être usées par la tête de lecture/écriture. Les aimants représentaient un danger mortel.

Les cartes MicroSD, quant à elles, peuvent même survivre à un passage en machine à laver le linge à 60 degrés. Mais les décharges électrostatiques peuvent néanmoins détruire les mémoires microSD.

Les actuels supports de données ne permettent en outre pas de conserver des données pour l'éternité. Les cartes microSD et les clés USB ne contiennent certes aucune pièce mécanique susceptible de s'user. Néanmoins, les experts estiment que les données qu'elles abritent s'"évaporent" après quelques décennies.

L'histoire de la disquette démontre que les supports numériques peuvent aussi devenir inutiles, du fait de l'indisponibilité à large échelle de dispositifs permettant de lire leur contenu. Dès lors, il est aussi important en matière d'archivage de suivre l'évolution des techniques.

La vie est beaucoup plus simple dans le monde analogique: le plus vieux livre du monde, selon la British Library, le Sutra du Diamant, a plus de 1300 ans et peut encore être lu aujourd'hui. Grâce à la numérisation, il peut même être téléchargé sur un PC: (https://www.bl.uk/virtual-books

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Fitch confirme la note AAA de la Suisse, perspective stable

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L'agence de notation américaine Fitch Ratings a attribué la meilleure note à la Suisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'agence de notation américaine Fitch continue d'attribuer la meilleure note à la Suisse. L'agence souligne en outre la forte position de créancier net de la Suisse ainsi que le statut de monnaie de réserve du franc suisse.

La note de défaut de l'émetteur pour les dettes à long terme en devises (Foreign-Currency Issuer Default Rating, IDR) de la Suisse a été confirmée à AAA avec une perspective stable, indique Fitch dans un communiqué.

Cette note reflète "une économie à forte valeur ajoutée avec des indicateurs de revenu et de gouvernance supérieurs au niveau médian des pays notés", précise l'agence. La stabilité macroéconomique du pays est soutenue par des politiques économiques et financières prudentes et la dette publique est la plus faible parmi les pays notés AAA.

Croissance de 1,2%

Fitch s'attend à ce que la croissance économique de la Suisse atteigne 1,2% cette année. Les événements sportifs et une consommation stable - soutenue par un faible taux d'inflation - devraient y contribuer.

L'agence de notation s'attend pour 2025 à une croissance du PIB de 1,7% grâce à l'augmentation des investissements nationaux. Les perspectives de croissance sont donc stables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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